Êtes vous prêts à :
- IllianeExpert
Il n'y a peut-être pas de synthèse raisonnée, mais nous en parlons amplement sur le forum depuis plusieurs mois : cette réforme s'est faite dans la précipitation et sans aucune concertation (si ce n'est a posteriori - ce n'est pas ce que j'appelle une concertation ^^) avec le corps enseignant et a comme objectif (principal ?) de réduire les dépenses comme en témoignent les DHG en baisse : classes encore plus chargées, quasi-disparition dans beaucoup d'établissements des demi-groupes, de l'AP... Certains programmes peuvent être éventuellement intéressants et semblent aller dans le sens de plus d'exigence, mais au vu des moyens horaires et matériels qui nous sont accordés ils seront impossibles à mettre vraiment en place et ne vont donner lieu qu'à une sorte de gloubi-boulga avec plus de bienveillance dans la notation. Donc pour nous : classes plus chargées (et sans doute plus de classes aussi), programmes difficiles à appliquer vraiment (+augmentation non négligeable de la charge de travail pour un certain nombre d'entre nous : un programme qui change pour moitié tous les ans en lettres par exemple...), compétition entre les disciplines qui peut devenir malsaine dans certains établissements, pression à la hausse sur les notes de la part des familles (et de l'administration sans doute dans un certain nombre d'établissements) ; pour les élèves : classes plus chargées, illisibilité de l'ensemble... Quant à l'importance des spécialités pour la poursuite d'études, tout semble indiquer qu'elle sera minime (pour éviter sans doute la grogne des familles) : donc on bouleverse tout le système en prétendant mieux préparer aux études supérieures... pour dire qu'en fait on peut faire ce qu'on veut dans le secondaire et qu'on pourra partir ensuite dans une toute autre direction dans le supérieur ! Bonjour la cohérence...
- MatheodHabitué du forum
Personnellement je vais faire plein de qcm l'année prochaine. Tant pis pour les élèves.
- Not a PandaHabitué du forum
Le sondage vient-il d'être modifié ? J'ai pu revoter et il ne me semble pas avoir vu tous ces choix la première fois.
D'ailleurs, a-t-on une source pour l'appel à manifester le 18 mai ?
D'ailleurs, a-t-on une source pour l'appel à manifester le 18 mai ?
- alprechac2Expert
Not a Panda a écrit:
D'ailleurs, a-t-on une source pour l'appel à manifester le 18 mai ?
https://www.snes.edu/Greve-de-la-surveillance-du-premier-jour-des-examens.html
SNES a écrit:En plus des actions menées dans les établissements, de ce qui est déjà prévu nationalement (dont la grève le 9 mai) et de ce qui pourra l’être selon l’évolution de la situation, nous proposons deux actes forts :
une manifestation nationale un samedi à Paris (week-end des 18-19 mai, la date sera précisée dans les jours qui viennent)
une grève le premier jour du baccalauréat (lundi 17 juin, surveillance des épreuves de philosophie et de français) et du Brevet des collèges (jeudi 27 juin).
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Habillez vos petits ! Mise à jour 18/04/2022 :
https://www.neoprofs.org/t120915-vd-fille-6-mois-9-ans-sm-pb-maj-18-04-2022#4574437
- Anton.ONiveau 2
Merci à ceux et celles qui ont donné des éléments qui permettent de comprendre le mouvement de contestation sur la réforme du bac. Mais je vois, pour l'essentiel, des craintes qui ne sont, pour le moment, fondées par rien de concret. Baisse des dotations horaires ? Peut-être, mais qui peut affirmer qu'il existe un lien avec la réforme du bac, et que la cause principale n'est pas la difficulté (croissante) de recruter des enseignants ? Affirmer que l'objet même de la réforme est de baisser les coûts du système éducatif relève de l'a priori et, pour tout dire, d'une mauvaise foi regrettable.
Hier, à la radio, M. Blanquier, en réponse à une question formulée sur un ton extrêmement agressif par une enseignante, évoquait une "profonde aversion au changement". Je crains qu'il n'ait raison.
La création de spécialités destinées à remplacer les sections me semble une très bonne idée. On ne pourra juger la réforme qu'après quelques années de mise en place, et sous la réserve que les enseignants acceptent de remplir leur mission avec civisme.
Dans l'immédiat, faire grève le jour du bac me paraît suicidaire pour la profession.
Hier, à la radio, M. Blanquier, en réponse à une question formulée sur un ton extrêmement agressif par une enseignante, évoquait une "profonde aversion au changement". Je crains qu'il n'ait raison.
La création de spécialités destinées à remplacer les sections me semble une très bonne idée. On ne pourra juger la réforme qu'après quelques années de mise en place, et sous la réserve que les enseignants acceptent de remplir leur mission avec civisme.
Dans l'immédiat, faire grève le jour du bac me paraît suicidaire pour la profession.
- William FosterExpert
Anton.O a écrit:Merci à ceux et celles qui ont donné des éléments qui permettent de comprendre le mouvement de contestation sur la réforme du bac. Mais je vois, pour l'essentiel, des craintes qui ne sont, pour le moment, fondées par rien de concret. Baisse des dotations horaires ? Peut-être, mais qui peut affirmer qu'il existe un lien avec la réforme du bac, et que la cause principale n'est pas la difficulté (croissante) de recruter des enseignants ? Affirmer que l'objet même de la réforme est de baisser les coûts du système éducatif relève de l'a priori et, pour tout dire, d'une mauvaise foi regrettable.
Hier, à la radio, M. Blanquier, en réponse à une question formulée sur un ton extrêmement agressif par une enseignante, évoquait une "profonde aversion au changement". Je crains qu'il n'ait raison.
La création de spécialités destinées à remplacer les sections me semble une très bonne idée. On ne pourra juger la réforme qu'après quelques années de mise en place, et sous la réserve que les enseignants acceptent de remplir leur mission avec civisme.
Dans l'immédiat, faire grève le jour du bac me paraît suicidaire pour la profession.
Autant de candeur et de naïveté dans un seul post, c'est rafraîchissant !
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Tout le monde me dit que je ne peux pas faire l'unanimité.
"Opinions are like orgasms : mine matters most and I really don't care if you have one." Sylvia Plath
Vérificateur de miroir est un métier que je me verrais bien faire, un jour.
- Thalia de GMédiateur
Tout à fait. Cela donne envie de mieux connaître Anton.OWilliam Foster a écrit:Anton.O a écrit:Merci à ceux et celles qui ont donné des éléments qui permettent de comprendre le mouvement de contestation sur la réforme du bac. Mais je vois, pour l'essentiel, des craintes qui ne sont, pour le moment, fondées par rien de concret. Baisse des dotations horaires ? Peut-être, mais qui peut affirmer qu'il existe un lien avec la réforme du bac, et que la cause principale n'est pas la difficulté (croissante) de recruter des enseignants ? Affirmer que l'objet même de la réforme est de baisser les coûts du système éducatif relève de l'a priori et, pour tout dire, d'une mauvaise foi regrettable.
Hier, à la radio, M. Blanquier, en réponse à une question formulée sur un ton extrêmement agressif par une enseignante, évoquait une "profonde aversion au changement". Je crains qu'il n'ait raison.
La création de spécialités destinées à remplacer les sections me semble une très bonne idée. On ne pourra juger la réforme qu'après quelques années de mise en place, et sous la réserve que les enseignants acceptent de remplir leur mission avec civisme.
Dans l'immédiat, faire grève le jour du bac me paraît suicidaire pour la profession.
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- klaus2Habitué du forum
c'est aussi mon avis.La création de spécialités destinées à remplacer les sections me semble une très bonne idée. On ne pourra juger la réforme qu'après quelques années de mise en place, et sous la réserve que les enseignants acceptent de remplir leur mission avec civisme
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Eine andere Sprache zu können, ist wie eine zweite Seele zu besitzen.“ – Karl der Große. "Parler une autre langue, c'est comme posséder une seconde âme" (Charlemagne)
- alprechac2Expert
Anton.O a écrit:Merci à ceux et celles qui ont donné des éléments qui permettent de comprendre le mouvement de contestation sur la réforme du bac. Mais je vois, pour l'essentiel, des craintes qui ne sont, pour le moment, fondées par rien de concret. Baisse des dotations horaires ? Peut-être, mais qui peut affirmer qu'il existe un lien avec la réforme du bac, et que la cause principale n'est pas la difficulté (croissante) de recruter des enseignants ? Affirmer que l'objet même de la réforme est de baisser les coûts du système éducatif relève de l'a priori et, pour tout dire, d'une mauvaise foi regrettable.
Hier, à la radio, M. Blanquier, en réponse à une question formulée sur un ton extrêmement agressif par une enseignante, évoquait une "profonde aversion au changement". Je crains qu'il n'ait raison.
La création de spécialités destinées à remplacer les sections me semble une très bonne idée. On ne pourra juger la réforme qu'après quelques années de mise en place, et sous la réserve que les enseignants acceptent de remplir leur mission avec civisme.
Dans l'immédiat, faire grève le jour du bac me paraît suicidaire pour la profession.
Edouard Philippe lui-même :
https://www.france.tv/france-2/l-emission-politique/l-emission-politique-saison-3/722837-episode-du-jeudi-27-septembre-2018.html
A la 25e minute :
Edouard Philippe a écrit:on va réorganiser un peu le collège, beaucoup le lycée, avec la transformation du bac, ce qui va donner des marges de manœuvre, [...]ce qui nous permettra de maîtriser la dépense publique.
Et intéressant, il explique une minute avant comment la suppression de la taxe d'habitation est aussi une mesure pour maîtriser la dépense publique ...
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Habillez vos petits ! Mise à jour 18/04/2022 :
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- Ramanujan974Érudit
Anton.O a écrit:et que la cause principale n'est pas la difficulté (croissante) de recruter des enseignants ?.
Augmente les salaires de 50 % (ce qui n'aurait rien de scandaleux, ça fait +8,5 % par an pendant 5 ans) et il n'y aura plus de difficultés de recrutement.
- IllianeExpert
Et, bien évidemment, partir du principe que nous avons une "aversion au changement" ou que nous sommes susceptibles de ne pas "remplir notre mission avec civisme" n'est pas signe d'une "mauvaise foi regrettable"... Ou, idée folle, on pourrait partir du principe que nous voulons que les choses changent dans l'EN, mais qu'elles changent dans le bon sens et que ce changement repose sur notre expertise de professionnels et pas sur des pédagogues hors-sol qui n'ont pas vu d'élèves depuis quelques décennies... On pourrait aussi partir du principe que nous allons faire de notre mieux pour que cette réforme ait le moins d'effets négatifs sur nos élèves, mais que nous ne pourrons pas faire de miracles avec les moyens qui seront les nôtres - et j'inclus là-dedans la question psychologique, car je ne serais pas surprise de voir des profs partir en burn-out. Et je crois qu'alprechac2 vient de montrer que la réforme du bac est bel et bien perçue par le gouvernement comme une mesure de gestion de la dépense publique. CQFD.
+1 avec Ramanujan, bien évidemment : un meilleur salaire et un peu plus de respect de la part de tous, et le problème du recrutement ne se posera plus (et au cas où l'on me parlerait des efforts à faire pour maîtriser la dépense publique, je vous conseille la lecture du Trésor Eco de janvier 2019 : https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/2019/01/29/tresor-eco-n-235-comment-renforcer-l-efficience-de-la-depense-publique-pour-l-education : rendre le métier plus attractif, notamment avec un meilleur salaire, et mieux former les profs, voilà ce qui est préconisé ; eh oui, faire ces dépenses-là à court terme "présente des gains majeurs à long terme pour les individus qui en bénéficient, pour l'économie et pour la société en général").
+1 avec Ramanujan, bien évidemment : un meilleur salaire et un peu plus de respect de la part de tous, et le problème du recrutement ne se posera plus (et au cas où l'on me parlerait des efforts à faire pour maîtriser la dépense publique, je vous conseille la lecture du Trésor Eco de janvier 2019 : https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/2019/01/29/tresor-eco-n-235-comment-renforcer-l-efficience-de-la-depense-publique-pour-l-education : rendre le métier plus attractif, notamment avec un meilleur salaire, et mieux former les profs, voilà ce qui est préconisé ; eh oui, faire ces dépenses-là à court terme "présente des gains majeurs à long terme pour les individus qui en bénéficient, pour l'économie et pour la société en général").
- Ramanujan974Érudit
Ce qui est curieux, c'est que les 2 qui réagissent et soutiennent cette réforme sont profs d'allemand.
Est-ce l'espoir de voir leur matière - anciennement prestigieuse et en train de sombrer - retrouver des couleurs ?!
Est-ce l'espoir de voir leur matière - anciennement prestigieuse et en train de sombrer - retrouver des couleurs ?!
- Ramanujan974Érudit
Augmenter nos salaires de 10% ne coûterait qu'entre 2 et 3 milliards d'euros. Un dixième du CICE...
- ZagaraGuide spirituel
Personnellement je suis pour la suppression de l'école publique : ça ferait une économie de 52 milliards d'euros par an et responsabiliserait 860 000 assistés, gages de réussite d'une maîtrise accrue de la dépense publique.
En supprimant le MEN, nous dégagerions également un bénéfice conséquent grâce à la vente des 63 000 établissements, infrastructures archaïques, coûteuses à entretenir, aux dysfonctionnements répétés et à l'efficacité globale relative. L'excédent de cette modernisation permettrait de rembourser entre 2,5 et 3% du montant global de la dette publique, unique objectif pertinent pour une politique publique progressiste.
Autre vertu de l'opération (blanche pour le contribuable) : supprimer l'école augmenterait l'égalité des chances entre enfants, puisque chacun se retrouverait confronté aux mêmesdéfis challenges, et que la vie ferait alors naturellement le tri entre les talentueux et les inutiles. Mais comme nous sommes des gens moraux et attachés à atténuer les difficultés des moins fortunés, nous serons heureux de constater tous ensemble que la régulation automatique des marchés par le jeu mécanique de l'allocation optimale des ressources et de la loi de l'offre et de la demande offrira à chacun le parcours et les opportunités qui seront adaptés à ses capacités. En fait, personne n'y perdra et tout le monde sera à sa place sociale optimale, où son mérite l'aura amené.
Il faut avoir le courage de s'élever contre les conservatismes pour réaliser le bien commun, toujours issu de la somme des intérêts particuliers.
En supprimant le MEN, nous dégagerions également un bénéfice conséquent grâce à la vente des 63 000 établissements, infrastructures archaïques, coûteuses à entretenir, aux dysfonctionnements répétés et à l'efficacité globale relative. L'excédent de cette modernisation permettrait de rembourser entre 2,5 et 3% du montant global de la dette publique, unique objectif pertinent pour une politique publique progressiste.
Autre vertu de l'opération (blanche pour le contribuable) : supprimer l'école augmenterait l'égalité des chances entre enfants, puisque chacun se retrouverait confronté aux mêmes
Il faut avoir le courage de s'élever contre les conservatismes pour réaliser le bien commun, toujours issu de la somme des intérêts particuliers.
- Sylvain de Saint-SylvainGrand sage
Et la formation à la flexibilité, on la réalise comment, ô moderne Zagara ?
- henrietteMédiateur
Bien dit, Zagara. Et pour les enfants vraiment trop pauvres, une modeste proposition énoncée jadis mais pas retenue à l'époque pourrait être à reconsidérer.
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"Il n'y a que ceux qui veulent tromper les peuples et gouverner à leur profit qui peuvent vouloir retenir les hommes dans l'ignorance."
- ZagaraGuide spirituel
@Sylvain : Facile : l'optimisation des process d'enseignement par l'évaluation horizontale sur le cloud permettra à chaque professeur-collaborateur de relever les challenges du XXIe siècle. En adoptant le tournant du numérique, chacun pourra se mettre en mode projet pour apporter un peu de disruption, et donc d'agilité, dans l'expérience élève-consommateur.
- pseudo-intelloSage
Ben évidemment, qu'on est "rétif au changement", puisque ça fait depuis que je suis môme que chaque fois qu'un gonze du ministère change un truc, c'est pour faire du caca.
O n'est pas des lapins de l'année, on commence à comprendre, quand même.
Sauf Zagara, qui a manifestement très envie d'une place sur une liste LREM.
O n'est pas des lapins de l'année, on commence à comprendre, quand même.
Sauf Zagara, qui a manifestement très envie d'une place sur une liste LREM.
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- ZagaraGuide spirituel
pseudo-intello a écrit:
Ben évidemment, qu'on est "rétif au changement", puisque ça fait depuis que je suis môme que chaque fois qu'un gonze du ministère change un truc, c'est pour faire du caca.
O n'est pas des lapins de l'année, on commence à comprendre, quand même.
Sauf Zagara, qui a manifestement très envie d'une place sur une liste LREM.
Tu fais le jeu des populismes.
- tchanq'Neoprof expérimenté
Zagara a écrit:Personnellement je suis pour la suppression de l'école publique : ça ferait une économie de 52 milliards d'euros par an et responsabiliserait 860 000 assistés, gages de réussite d'une maîtrise accrue de la dépense publique.
En supprimant le MEN, nous dégagerions également un bénéfice conséquent grâce à la vente des 63 000 établissements, infrastructures archaïques, coûteuses à entretenir, aux dysfonctionnements répétés et à l'efficacité globale relative. L'excédent de cette modernisation permettrait de rembourser entre 2,5 et 3% du montant global de la dette publique, unique objectif pertinent pour une politique publique progressiste.
Autre vertu de l'opération (blanche pour le contribuable) : supprimer l'école augmenterait l'égalité des chances entre enfants, puisque chacun se retrouverait confronté aux mêmesdéfischallenges, et que la vie ferait alors naturellement le tri entre les talentueux et les inutiles. Mais comme nous sommes des gens moraux et attachés à atténuer les difficultés des moins fortunés, nous serons heureux de constater tous ensemble que la régulation automatique des marchés par le jeu mécanique de l'allocation optimale des ressources et de la loi de l'offre et de la demande offrira à chacun le parcours et les opportunités qui seront adaptés à ses capacités. En fait, personne n'y perdra et tout le monde sera à sa place sociale optimale, où son mérite l'aura amené.
Il faut avoir le courage de s'élever contre les conservatismes pour réaliser le bien commun, toujours issu de la somme des intérêts particuliers.
J'ai adoré ton
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Failure is not an option
- wilfried12Habitué du forum
Pas sympa de dénigrer les propos en les faisant passer en dérision
- tchanq'Neoprof expérimenté
Mais je ne dénigre pas, j'y voyais le sarcasme que j'aurais mis moi-même. Me serais-je trop avancée?
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Failure is not an option
- Marc SmithNiveau 6
Je ne suis pas fondamentalement opposé à cette réforme, l'idée de supprimer les filières et de laisser aux élèves le choix des spécialités me parait une très bonne idée. Par contre, je suis contre la manière dont cette réforme se met en place (aucune concertation sur les programmes, diminution des DGH, passage en force avec une extrême précipitation, méconnaissance sur les futurs programmes de Terminales, absence d'information sur les épreuves du baccalauréat, etc.)
C'est pourquoi dans notre lycée, nous ne réclamons pas la suppression de cette réforme, mais un moratoire d'au moins un an avant sa mise en place, afin que cette réforme soit une bonne réforme. Donc pas de "résistance au changement", mais un changement du système actuel imparfait vers un système meilleur...
C'est pourquoi dans notre lycée, nous ne réclamons pas la suppression de cette réforme, mais un moratoire d'au moins un an avant sa mise en place, afin que cette réforme soit une bonne réforme. Donc pas de "résistance au changement", mais un changement du système actuel imparfait vers un système meilleur...
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"Ce n'est pas de la bienveillance du boucher, du marchand de bière ou du boulanger que nous attendons notre dîner, mais bien du soin qu'ils apportent à leurs intérêts. Nous ne nous adressons pas à leur humanité, mais à leur égoïsme."
A. Smith (1776)
"Moins tu manges, tu bois, tu achètes des livres, moins tu vas au théâtre, au bal, au cabaret, moins tu penses, tu aimes, tu fais de la théorie, moins tu chantes, tu parles, tu fais de l'escrime, etc., et plus tu épargnes, plus tu augmentes ton trésor que ne mangeront ni les mites ni la poussière, ton capital."
K. Marx (1844)
- Sylvain de Saint-SylvainGrand sage
Zagara a écrit:@Sylvain : Facile : l'optimisation des process d'enseignement par l'évaluation horizontale sur le cloud permettra à chaque professeur-collaborateur de relever les challenges du XXIe siècle. En adoptant le tournant du numérique, chacun pourra se mettre en mode projet pour apporter un peu de disruption, et donc d'agilité, dans l'expérience élève-consommateur.
- SpenglerNiveau 1
Une intersyndicale regroupant les principaux syndicats , faisant appel à une grève nationale le 17 juin avec action de blocage des établissements peut commencer à faire réfléchir le ministre Il pèsera le pour et le contre .Il lui faudra choisir entre la répression ou la négociation .Il faut demander l’annulation des réformes et accepter un moratoire d’un an avec vraie concertation des enseignants .Il peut choisir la répression mais même ce techno sait qu’on ne peut initier une réforme sans la bonne volonté de ce corps.Dans cette hypothese ,rien ne nous empêchera de travailler en trainant les pieds .L’intersyndicale toujours dans cette hypothèse peut demander aux collègues de refuser d’etre professeur principal ou d’enseigner les spécialités la prochaine année scolaire , d’indiquer aux associations de parents d’eleves que cette réforme n’est pas acceptée
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