Val-d’Oise : soupçonné de violence, l’enseignant met fin à ses jours. Pétition p. 5

Val-d’Oise : soupçonné de violence, l’enseignant met fin à ses jours

Visé par la plainte d’une mère de famille qui l’accuse de violence sur son fils, un instituteur de l’école Flammarion d’Eaubonne s’est donné la mort. La communauté scolaire est sous le choc.

Je me permets de poster cet article, car je l'ai lu après avoir lu le témoignage d'une des collègues de ce prof (mais je n'arrive plus à le retrouver). Je ne remettrai pas tout ce que j'ai lu (je vais éviter la diffamation  ), mais simplement que seulement 4 collègues ont été autorisés dans un premier temps à aller à l'enterrement. Finalement, toute l'équipe pourra y aller... de 10 à 12h.

C'est terrible.
L'IA convoque aussitôt au lieu de chercher à s'informer, voire à protéger les bonnes personnes. Pourtant, le maire parle d'une "famille qui pose problème". Et c'est le professeur qui finit sous terre. C'est monstrueux.

Gerbant. Ce genre d'histoire n'est pas rare dans l'EN.

Je n'ai pas de mots.

C'est très triste, un homme à fin à ses jours (je pense à son épouse et à leurs adieux dans une gare, quelle horreur) et révoltant à la fois.

C'est écoeurant ... je suis tellement désolée pour cet homme et sa famille.
Juste un entrefilet dans le Parisien, j'ai regardé Comme un non-événement ...

Je vais peut-être dire un truc con, mais est-ce qu'on ne pourrait pas décider, tous autant qu'on est, de faire une minute de silence, par exemple lundi prochain (ça laisse à ceux qui ont Facebook le temps de relayer) à 11h, pendant nos cours, en expliquant pourquoi aux élèves ?

Quelle tristesse... Des pensées pour sa famille.

C'est horrible ! Je suis profondément choquée. J'espère que la mère diffamante passera devant les tribunaux.

Ca me rappelle "un enfant ne ment jamais", de sinistre mémoire....

L'enfant roi a encore sévi.

Je n'ai pas de mot pour exprimer ma tristesse de colère.

Des pensées à sa famille, ses amis, ses collègues.

https://www.simplifia.fr/avis-de-deces/jean-willot-saint-leu-la-foret
un lien pour déposer un message de condoléances

Ce n'est pas tellement un problème d'enfant-roi, c'est un problème de parents qui n'ont plus le sens de le mesure, et pour qui oser demander à leur enfant de se lever et le prendre par le bras est """réellement""" un "acte de violence" Et tenter de leur expliquer, de remettre les choses en perspective est mission impossible.
Des parents comme ça j'en côtoie journellement,  et c'est aussi pour ça que cette histoire me fait froid dans le dos. Et le fait que l'IA donne a priori l'oreille aux parents et convoque aussi brutalement une personne dont les états de service semblent irréprochables après plus de trente ans de carrière, c'est aussi quelque chose que je trouve horrible.

C'est vraiment un problème majeur en primaire, où déjà beaucoup de parents qui devraient mettre le nez dans le cahier de texte ou le cahier de liaison de leur enfant mettent plutôt le nez dans le fonctionnement de l'école, y trouvant toujours à redire. Et c'est paroxystique chez certains parents dont les enfants n'ont aucun cadre chez eux, et qui n'admettent pas qu'on leur en donne un à l'école.

*Ombre* a écrit:C'est terrible.
L'IA convoque aussitôt au lieu de chercher à s'informer, voire à protéger les bonnes personnes. Pourtant, le maire parle d'une "famille qui pose problème". Et c'est le professeur qui finit sous terre. C'est monstrueux.

Convoquer est une procédure normale. Comment s'informer sans convoquer les personnes concernées? Normalement, c'est l'occasion de s'expliquer. Les allégations de la famille, vraies ou fausses, sont trop graves pour qu'on puisse simplement les ignorer.
Maintenant le geste du professeur en dit long sur le climat de méfiance envers l'IA. On en arrive à se dire qu'une convocation équivaut à une condamnation. C'est aberrant. En matière de protection de l'enfance, les sensibilités sont tellement à vif qu'on n'accorde même plus le bénéfice du doute à un professeur qui a toute une carrière derrière lui.
Ce que je me demande, c'est comment les choses ont été présentées à ce malheureux professeur par le directeur qui lui a signifié sa convocation, et quelles avanies il a pu accumuler en silence avant d'en arriver là. Il est présenté par une collègue comme « gentil, apprécié par ses collègues, très calme, posé, doux, qui se faisait à la limite un peu déborder. » Il y a probablement plus que cet unique incident.
Quoi qu'il en soit, c'est tragique, ses supérieurs n'ont pas réussi à lui apporter le soutien qu'il méritait. Qu'il repose en paix.

C'est navrant. Pensées à la famille de cet enseignant.

Egomet, tu n'as pas idée de la façon de procéder dans le premier degré ...

Pour en arriver là, cet enseignant se doutait bien de la suite : faites profil bas pour calmer la famille, qu'il n'y ait pas de vagues, et tant pis si les soupçons et les rumeurs continuent à votre propos, nous on vous croit, hein, mais ne faites pas d'histoires ... sauf que ce que nous ne supportons pas, c'est précisément que l'administration n'ait pas le courage de dire haut et fort : "la famille Untel a dit n'importe quoi, Monsieur ou Madame X n'a maltraité personne". Ni d'attaquer ladite famille en diffamation ... La règle, c'est de minimiser, étouffer ... ceux et celles qui ne supportent pas l'injustice, qui ont un sens aigu de leur honneur, de leur dignité, ne s'accommodent pas de ces demi-mesures, et pour peu qu'ils aillent mal, on en arrive à ces tragédies qui se déroulent dans l'indifférence.

Oh que si! J'ai idée! D'abord parce que ce n'est pas tellement différent dans le secondaire. J'ai eu droit, moi aussi à mes convocations malveillantes. Plutôt que de me suicider, j'ai préféré partir. Loin. Très loin.

Si j'ai mis quelques modalisateurs, c'est parce que je ne connais pas les circonstances exactes de cette affaire précise dans le Val d'Oise.

Si on doit partir à cause de supérieurs lâches (à l'exemple d'un IPR et d'un CDE qui attendaient dans un bureau pendant que je séparais deux parents venus aux mains devant la porte de ce même bureau) et aux ordres, de collègues avides de conserver leurs avantages (ne surtout pas chambouler un edt qui permet de partir en we le jeudi après-midi) sur les collègues moins bien en cour et enfin les parents qui vous confondent avec un prestataire de service, alors oui il faut partir mais pas dans un autre établissement.
Je préfère la mauvaise réputation à la rumination d'idées mortifères. Je déplore au plus haut point ce sacrifice qui laisse ses proches dans la peine et l'incompréhension (on se demande toujours ce qu'on a loupé, ce qu'on n'a pas vu et on se sent coupable). Mais la faute repose sur l'accusatrice en premier lieu (prendre un enfant par le bras pour le dégager d'un lieu de passage n'est pas un délit je l'espère, d'autant plus que le maire se plaint aussi de cette famille cf article), la hiérarchie qui se couvre (il y a convoquer et convoquer, si on y met les formes des malentendus funestes peuvent être évités), enfin il suffit de croiser dans cette chaîne un pervers et tout semble s'aggraver pour quelqu'un qui serait déjà vulnérable.