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Y a-t-il des collègues pro-réforme dans votre LGT ?
- PrezboGrand Maître
Dans mon lycée, personne n'est ouvertement pour le réforme. Une pétition locale demandant un moratoire de son application, transmise au rectorat, a été largement signée, même par les collègues les plus réactionnaires et anti-syndicaux.
Et pourtant, les choses bougent peu. On doit être une petite dizaine à tenter de fédérer l'opposition ou de démontrer les effets pervers de ce qui va venir, et on s'épuise. (On n'a aussi pas su s'organiser et communiquer au mieux, par manque de culture militante locale.) Les arguments qu'on peut résumer à "de toute façon c'est trop tard" et "mais il faudra bien que le lycée tourne l'an prochain" annihilient toute réflexion.
La seule chose qui fait réagir un peu les gens est la possibilité que des collègues perdent leur poste ou subissent un CS. Et encore, certains des collègues pressentis me semblent en avoir pris leur parti et commencer déjà à réfléchir à l'avenir, ce que je peux comprendre.
Ensuite, il est possible que le syndrôme décrit par Anax agisse en sous-main. Mais l'acceptation de la réforme par désinteressement envers l'avenir de l'EN, ce n'est pas vraiment une adhésion dans l'enthousiasme.
Et quand une direction, comme la mienne, te dis à demi-mot que la réforme est un progrès, mais que l'application va quand même être un peu compliquée, tu commences à trembler et à te dire que ça va être vraiment pourri.
Et pourtant, les choses bougent peu. On doit être une petite dizaine à tenter de fédérer l'opposition ou de démontrer les effets pervers de ce qui va venir, et on s'épuise. (On n'a aussi pas su s'organiser et communiquer au mieux, par manque de culture militante locale.) Les arguments qu'on peut résumer à "de toute façon c'est trop tard" et "mais il faudra bien que le lycée tourne l'an prochain" annihilient toute réflexion.
La seule chose qui fait réagir un peu les gens est la possibilité que des collègues perdent leur poste ou subissent un CS. Et encore, certains des collègues pressentis me semblent en avoir pris leur parti et commencer déjà à réfléchir à l'avenir, ce que je peux comprendre.
Ensuite, il est possible que le syndrôme décrit par Anax agisse en sous-main. Mais l'acceptation de la réforme par désinteressement envers l'avenir de l'EN, ce n'est pas vraiment une adhésion dans l'enthousiasme.
ycombe a écrit:
La direction adore toujours la réforme, quelle qu'elle soit. C'est pour ça qu'elle est la direction et que tu n'es qu'un enseignant.
Et quand une direction, comme la mienne, te dis à demi-mot que la réforme est un progrès, mais que l'application va quand même être un peu compliquée, tu commences à trembler et à te dire que ça va être vraiment pourri.
- Pat BÉrudit
J'ai (au moins) une collègue qui adoooore cette réforme. Parce que vous comprenez, faire bachoter les élèves sur toutes les matières à la fois, ça n'a pas de sens, c'est un effort beaucoup trop grand et ça sert à rien dans la vraie vie, et puis ça coûte trop cher au contribuable, c'est mieux de n'avoir plus que quelques épreuves finales. J'ai protesté avec l'argument du "bac local", elle n'a d'abord pas su quoi répondre, puis m'a fait remarquer que de toute façon, il ne servait déjà plus à rien, tout étant validé à l'avance en fonction des dossiers et non du bac (ce qui hélas n'est pas faux).
Mais elle reste pro-réforme...
La plupart sont contre parce qu'on voit nos heures menacées à court ou moyen terme (et on craint aussi les contraintes excessives sur les edt, donc une dégradation de nos conditions de travail, mais c'est pas politiquement correct.... et on y ajoute le boulot énorme de préparation l'an prochain).
C'est pas pour autant qu'ils sont prêts à agir : c'est mauvais pour notre image, vous comprenez, on est dans le privé...
Sinon, la plupart ont compris que les SNT sont une grande absurdité (sauf ceux qui n'y connaissent rien et trouvent formidable que les jeunes soient formés à ça).
Et tout le monde hallucine concernant cette histoire de banque d'exercices PUBLIQUE.... dont les corrigés vont à très court terme se trouver dans les téléphones et calculatrice des élèves : est-ce que ça a encore un sens de passer une épreuve dans ces conditions ?
Mais elle reste pro-réforme...
La plupart sont contre parce qu'on voit nos heures menacées à court ou moyen terme (et on craint aussi les contraintes excessives sur les edt, donc une dégradation de nos conditions de travail, mais c'est pas politiquement correct.... et on y ajoute le boulot énorme de préparation l'an prochain).
C'est pas pour autant qu'ils sont prêts à agir : c'est mauvais pour notre image, vous comprenez, on est dans le privé...
Sinon, la plupart ont compris que les SNT sont une grande absurdité (sauf ceux qui n'y connaissent rien et trouvent formidable que les jeunes soient formés à ça).
Et tout le monde hallucine concernant cette histoire de banque d'exercices PUBLIQUE.... dont les corrigés vont à très court terme se trouver dans les téléphones et calculatrice des élèves : est-ce que ça a encore un sens de passer une épreuve dans ces conditions ?
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