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- Philomène87Grand sage
C'est déjà très pénible pour nous, alors quid des élèves...
Je ne suis même pas certaine qu'ils puissent en prendre 1 chacun, faute de place, et quand ils travaillent sur la page de gauche (enfin, du haut), pas sûr que ce soit très commode. Je cherche encore quel pouvait être l'objectif de ce type de format.
Je ne suis même pas certaine qu'ils puissent en prendre 1 chacun, faute de place, et quand ils travaillent sur la page de gauche (enfin, du haut), pas sûr que ce soit très commode. Je cherche encore quel pouvait être l'objectif de ce type de format.
- PrezboGrand Maître
Illiane a écrit:Je crains fort que Danska n'ait raison : si les parents ont déjà le culot de te demander les cours au lieu de les récupérer sur le cahier d'un camarade, il est fort probable que devant une telle réponse ils se disent : "La (insérez l'insulte qui vous convient), elle a rien d'autre à foutre et elle est même pas foutue de faire ça !"
Mais que peut-on bien avoir à faire de l'avis de Jacline Dugenou, maman d'Enzo Dugenou, dame qui n'a a peu près aucune idée du quotidien de notre métier ? L'important, c'est de pouvoir se dire en conscience qu'on a fait sa part du travail et que l'élève qui veut bosser à ce qu'il faut pour.
Comme Lefteris, je ne comprends pas bien les délire anti-manuels de certains inspecteurs, et semble-t-il de certains collègues. Pour préciser, si un collègue me dit qu'il préfère faire sans manuel parce que ça lui convient mieux, qu'il n'est pas satisfait de ce qu'il a trouvé ou que c'est aussi rapide, je ne vais pas critiquer sa manière de faire, c'est très exactement ce qui rentre dans le cadre de la liberté pédagogique. Mais ce n'est pas forcément ce que je conseillerais a un débutant débordé ou en manque de repère.
Je rédige en mon propre cours en regardant très peu les manuels existant. Mais si un élève a manqué quelque chose, ou est en incapacité de prendre le cours, je n'ai pas de complexe à lui dire "Ce qu'on a fait correspond aux manuels pages tant à tant", après avoir vérifié et validé le contenu quand même.
J'ai l'impression qu'il y a là chez certains une forme de culpabilisation, ou de volonté de réinventer la roue. La situation est sans dout différente selon les matières, mais en maths, je n'irais pas jusqu'à dire que ce que je peux produire est très différent de ce qu'on trouve dans un manuel solide.
Ensuite, il est certains que la qualité des manuels actuels a beaucoup baissé en raison de leur façon de surinterpréter parfois les injonctions pédagogiques les plus absurdes. Mais honnêtement, il en reste qui sont utilisables pour l'essentiel, étant bien entendu qu'on n'est pas forcé de tout utiliser.
Je remarque qu'on utilisait beaucoup plus autrefois des manuels de référence (Malet-Isaac, Lebossé-Emery, Lagarde et Michard), au point que certains sont restés comme des références dans la culture populaire. L'EN se piquait moins d'être novatrice à l'époque. Mais elle était plus crédible.
- CasparProphète
Prezbo a écrit:Illiane a écrit:Je crains fort que Danska n'ait raison : si les parents ont déjà le culot de te demander les cours au lieu de les récupérer sur le cahier d'un camarade, il est fort probable que devant une telle réponse ils se disent : "La (insérez l'insulte qui vous convient), elle a rien d'autre à foutre et elle est même pas foutue de faire ça !"
Mais que peut-on bien avoir à faire de l'avis de Jacline Dugenou, maman d'Enzo Dugenou, dame qui n'a a peu près aucune idée du quotidien de notre métier ? L'important, c'est de pouvoir se dire en conscience qu'on a fait sa part du travail et que l'élève qui veut bosser à ce qu'il faut pour.
Comme Lefteris, je ne comprends pas bien les délire anti-manuels de certains inspecteurs, et semble-t-il de certains collègues. Pour préciser, si un collègue me dit qu'il préfère faire sans manuel parce que ça lui convient mieux, qu'il n'est pas satisfait de ce qu'il a trouvé ou que c'est aussi rapide, je ne vais pas critiquer sa manière de faire, c'est très exactement ce qui rentre dans le cadre de la liberté pédagogique. Mais ce n'est pas forcément ce que je conseillerais a un débutant débordé ou en manque de repère.
Je rédige en mon propre cours en regardant très peu les manuels existant. Mais si un élève a manqué quelque chose, ou est en incapacité de prendre le cours, je n'ai pas de complexe à lui dire "Ce qu'on a fait correspond aux manuels pages tant à tant", après avoir vérifié et validé le contenu quand même.
J'ai l'impression qu'il y a là chez certains une forme de culpabilisation, ou de volonté de réinventer la roue. La situation est sans dout différente selon les matières, mais en maths, je n'irais pas jusqu'à dire que ce que je peux produire est très différent de ce qu'on trouve dans un manuel solide.
Ensuite, il est certains que la qualité des manuels actuels a beaucoup baissé en raison de leur façon de surinterpréter parfois les injonctions pédagogiques les plus absurdes. Mais honnêtement, il en reste qui sont utilisables pour l'essentiel, étant bien entendu qu'on n'est pas forcé de tout utiliser.
Je remarque qu'on utilisait beaucoup plus autrefois des manuels de référence (Malet-Isaac, Lebossé-Emery, Lagarde et Michard), au point que certains sont restés comme des références dans la culture populaire. L'EN se piquait moins d'être novatrice à l'époque. Mais elle était plus crédible.
On n'avait pas vraiment le choix avant le numérique (maintenant, si je veux trouver un sujet de compréhension de l'oral, je trouve presque toujours des documents intéressants sur YouTube par exemple), mais je ne comprends pas non plus cette détestation des manuels, et ces collègues qui annoncent fièrement "ah moi je ne me sers jamais du manuel" comme gage de leurs grandes qualités pédagogiques.
- DanskaProphète
Je ne sais pas si la remarque s'adresse à moi, mais si oui, signalons que je suis très exactement dans le second cas que tu décris : je me fiche un peu de savoir si les collègues utilisent des manuels ou non, ça les regarde ; par contre, je trouve les manuels en SES assez mal fichus (pas tous, mais aucun ne me convient parfaitement), et surtout très vite démodés. Je préfère travailler avec mes propres cours, voilà tout.Prezbo a écrit:Comme Lefteris, je ne comprends pas bien les délire anti-manuels de certains inspecteurs, et semble-t-il de certains collègues. Pour préciser, si un collègue me dit qu'il préfère faire sans manuel parce que ça lui convient mieux, qu'il n'est pas satisfait de ce qu'il a trouvé ou que c'est aussi rapide, je ne vais pas critiquer sa manière de faire, c'est très exactement ce qui rentre dans le cadre de la liberté pédagogique. Mais ce n'est pas forcément ce que je conseillerais a un débutant débordé ou en manque de repère.
Et par conséquent, je serais bien infichue de dire à un élève à quelle partie de manuel correspond le cours - sans compter que la plupart des exemples donnés en cours ne seront pas mentionnés dans le manuel.
- FenrirFidèle du forum
Philomène87 a écrit:Je cherche encore quel pouvait être l'objectif de ce type de format.
C'est censé faire correspondre la mise en page à celle du manuel numérique qui est lui aussi en paysage pour maximiser l'utilisation du tableau.
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À quoi bon mettre son pédigrée, on est partis pour 40 ans*. ████ ████. * 42, il faut lire 42.
- Isis39Enchanteur
Danska a écrit:Je ne sais pas si la remarque s'adresse à moi, mais si oui, signalons que je suis très exactement dans le second cas que tu décris : je me fiche un peu de savoir si les collègues utilisent des manuels ou non, ça les regarde ; par contre, je trouve les manuels en SES assez mal fichus (pas tous, mais aucun ne me convient parfaitement), et surtout très vite démodés. Je préfère travailler avec mes propres cours, voilà tout.Prezbo a écrit:Comme Lefteris, je ne comprends pas bien les délire anti-manuels de certains inspecteurs, et semble-t-il de certains collègues. Pour préciser, si un collègue me dit qu'il préfère faire sans manuel parce que ça lui convient mieux, qu'il n'est pas satisfait de ce qu'il a trouvé ou que c'est aussi rapide, je ne vais pas critiquer sa manière de faire, c'est très exactement ce qui rentre dans le cadre de la liberté pédagogique. Mais ce n'est pas forcément ce que je conseillerais a un débutant débordé ou en manque de repère.
Et par conséquent, je serais bien infichue de dire à un élève à quelle partie de manuel correspond le cours - sans compter que la plupart des exemples donnés en cours ne seront pas mentionnés dans le manuel.
En histoire-géo, se passer de manuels demande un boulot de dingue pour trouver des ressources, des documents, monter des études de cas, etc. Sans parler de réaliser soi-même les cartes !
Je ne comprends pas non plus la détestation des manuels dans ma matière. C'est, au minimum, une source de ressources pour faire son cours. Et tout n'est pas mauvais dans les questionnements et activités. Je prends ce qui me convient, je modifie ce qui me semble moins bien et je vais voir ailleurs quand vraiment je trouve ça mauvais. Mais je n'ai pas envie de passer 5 fois plus de temps à préparer mes cours pour pouvoir dire que je me passe de manuel.
- ar_angarNiveau 9
Pour ce qui est de la SPC et des matières manipulatoires, un manuel ne peut être qu'une aide. Par définition, on ne dispose pas forcément du matériel/des ressources pour faire les activités proposées. Il faut donc s'adapter pour faire son cours avec son matériel. De plus, tout le monde ne met pas l'accent sur les mêmes choises au cours d'une séances et il n'est donc pas possible de suivre exactement le manuel. Et je ne parle pas de la liberté dans le cycle (certains feront cette partie en 4e et telle autre en 3e, d'autre l'inverse), qui ne permet plus à mon sens d'avoir de manuel qui soit parfaitement adapté au sujet en cours.
Ce qui ne permet pas toujours non plus de pouvoir dire aux élèves : allez voir le manuel à ces pages.
Ce qui ne permet pas toujours non plus de pouvoir dire aux élèves : allez voir le manuel à ces pages.
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C'est en forgeant qu'on devient forgeron.. Vous allez rire, j'ai un marteau !
- ElaïnaDevin
Isis39 a écrit:
En histoire-géo, se passer de manuels demande un boulot de dingue pour trouver des ressources, des documents, monter des études de cas, etc. Sans parler de réaliser soi-même les cartes !
Je ne comprends pas non plus la détestation des manuels dans ma matière. C'est, au minimum, une source de ressources pour faire son cours. Et tout n'est pas mauvais dans les questionnements et activités. Je prends ce qui me convient, je modifie ce qui me semble moins bien et je vais voir ailleurs quand vraiment je trouve ça mauvais. Mais je n'ai pas envie de passer 5 fois plus de temps à préparer mes cours pour pouvoir dire que je me passe de manuel.
C'est aussi la course à l'échalote pour certains. On a tous connu ce collègue qui adore dire avec la plus grande fierté "haaaan, j'ai passé sept heures à bâtir mon étude de cas !". Ah ben c'est cool pour toi, moi j'appelle ça du syndrome de Stockholm mais après tout chacun sa vie.
Franchement, avoir un mauvais manuel, c'est à mes yeux fort pénible, car il faut se taper tout le boulot. Dans mon bahut, le manuel d'histoire de seconde est naze dans l'ensemble (les autres aussi cela dit), les documents bof et les questions débiles, du coup je dois me fader tout le taf de photocopiage, mise en relation, questionnement, etc, eh bien c'est très relou en plus de pas être écolo.
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It took me forty years to realize this. But for guys like us... our lives aren't really our own. There's always someone new to help. Someone we need to protect. These past few years, I fought that fate with all I had. But I'm done fighting. It's time I accept the hand I was dealt. Too many people depend on us. Their dreams depend on us.
Kiryu Kazuma inYakuza 4 Remastered
Ma page Facebook https://www.facebook.com/Lire-le-Japon-106902051582639
- LefterisEsprit sacré
Elaïna a écrit:
C'est aussi la course à l'échalote pour certains. On a tous connu ce collègue qui adore dire avec la plus grande fierté "haaaan, j'ai passé sept heures à bâtir mon étude de cas !". Ah ben c'est cool pour toi, moi j'appelle ça du syndrome de Stockholm mais après tout chacun sa vie.
Après longues observations et réflexions, entre ce que j'ai observé, ce que j'ai vu chez mes stagiaires MEEF, et ce que me rapportent les stagiaires harcelés que je vois par le syndicat, j'en suis arrivé à la conclusion que ces âneries viennent de la vision doloriste du métier, inculquée dans les IUFM et les Espé. Rien n'est bon si on n'en a pas bien bavé, si on n'a pas passé beaucoup de temps, tout dactylographié avec des plans avec des cases. Pure hypocrisie d'ailleurs parce qu'il faut bien aller chercher les idées quelque part, souvent dans d'autres manuels ou dans des séquences toutes faites.
Après, on peut effectivement ne pas trouver valable un manuel, soit parce qu'il ne correspond pas à ce qu'on veut faire étudier, soit parce qu'il est indigent dans tel ou tel domaine (en lettres, on peut trouver des manuels déséquilibrés, peu de langue, ou peu de textes patrimoniaux), soit parce que les méthodes de travail qu'il propose ne correspondent pas à sa propre logique. On peut aussi l'utiliser partiellement, faire dedans des choix comme à partir de n'importe quel support. Un manuel n'est pas forcément une méthode.
Cela fait partie de l'esprit critique qui préside à la liberté pédagogique. Comment peut-on imaginer que les collègues qui ont fait un manuel sont systématiquement nuls ? Aussi stupide que de postuler que le manuel est une bible faite par des gens inspirés et au-dessus du lot. Il est certain que lorsqu'on tombe sur un manuel qui nous convient, on gagne du temps, on économise de la paperasse...
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- ElaïnaDevin
Lefteris a écrit:Elaïna a écrit:
C'est aussi la course à l'échalote pour certains. On a tous connu ce collègue qui adore dire avec la plus grande fierté "haaaan, j'ai passé sept heures à bâtir mon étude de cas !". Ah ben c'est cool pour toi, moi j'appelle ça du syndrome de Stockholm mais après tout chacun sa vie.
Après longues observations et réflexions, entre ce que j'ai observé, ce que j'ai vu chez mes stagiaires MEEF, et ce que me rapportent les stagiaires harcelés que je vois par le syndicat, j'en suis arrivé à la conclusion que ces âneries viennent de la vision doloriste du métier, inculquée dans les IUFM et les Espé. Rien n'est bon si on n'en a pas bien bavé, si on n'a pas passé beaucoup de temps, tout dactylographié avec des plans avec des cases. Pure hypocrisie d'ailleurs parce qu'il faut bien aller chercher les idées quelque part, souvent dans d'autres manuels ou dans des séquences toutes faites.
Absolument d'accord.
Je me fais la même réflexion quand j'entends des collègues vitupérer sur Amazon et consorts : "han mais si tu vas à Trouville sur Troupaumé, tu peux commander ton bouquin..." bah oui mais heu non, des fois, quand on a la possibilité de se faciliter la vie, on ne va pas se le refuser par principe.
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Kiryu Kazuma inYakuza 4 Remastered
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- Marcelle DuchampExpert spécialisé
Je vais reprendre vos propos Elaïna et Lefteris et les approuver a 100%. Sur son topic « Prendre du recul, toussa, toussa... », Sépia connaît cette situation.
Rien n’est jamais assez bon.
Elle m’envoie régulièrement des séquences, et je ne vois strictement pas où se trouvent les « défauts » qu’on lui reproche. Pourtant, je suis prof depuis 11 ans, j’en ai bâti des séquences (on n’a pas de manuel en arts p) et je ne comprends pas qu’on la pressurise avec des discours aussi idiots.
Rien n’est jamais assez bon.
Elle m’envoie régulièrement des séquences, et je ne vois strictement pas où se trouvent les « défauts » qu’on lui reproche. Pourtant, je suis prof depuis 11 ans, j’en ai bâti des séquences (on n’a pas de manuel en arts p) et je ne comprends pas qu’on la pressurise avec des discours aussi idiots.
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Je m’excuse par avance des fautes d’accord, de grammaire, de syntaxe et de conjugaison que je peux laisser passer dans mes écrits. Je suis aphasique suite à un AVC et je réapprends à écrire depuis presque 5 ans. J'ai un grand problème avec le subjonctif et le genre des mots!
- HimpyExpert spécialisé
Bah faut voir la fiche type qu'un formateur espe nous avait donné pour bâtir une séquence...
Aller, je vous fait un petit résumé :
Page 1 : structure intellectuelle de la leçon (programme, problématique, champs artistique, objectifs, dispositif, objectif secondaire, evaluation)
Page 2 : fiche didactique (programme -encore- notions et définitions, références artistiques + questions soulevées par ces mêmes références, question retenue pour la transposition)
Page 3 : dispositif (question artistique -encore-, objectif artistique -encore-, élément déclencheur, prérequis, phases de travail, réponses attendues/recevables, références -encore-, contraintes (temps, espace, techniques, méthodologiques, comportementales, autres...), objectifs secondaires issus des contraintes -encore-, évaluation -encore-)
Page 4 : déroulement de la séance -minuté-, cela va de soit
Page 5.a : auto-évaluation de la séance (rituel d'entree, gestion de classe, rituels de sortie, differenciation nette des phases de cours, utilisation du tableau, du projecteur, point de départ du cours interrogatif, formulations interrogatives durant le cours, prise en compte des erreurs, formulations interrogatives durant la verbalisation, placement de la voix, différenciation de la voix en fonction des phases de cours, déplacements, regards, gestion du temps, de l'espace et du materiel)
Page 5.b : intérêt du travail demandé (sens, médium et technique), prérequis identifiés, formulation claire des contraintes, clarté de la demande, contraintes techniques/methodologiques/comportementales, références culturelles, verbalisation, écrit réflexif (des élèves), lien programme/questionnement, lien questionnement/objectif, lien objectif/évaluation, fiche de préparation (à faire en plus évidamment), document élève ou trace écrite, cahier de texte.
Désolée s'il y a des fautes... mais je suis lessivée rien qu'en l'écrivant une fois...
Aller, je vous fait un petit résumé :
Page 1 : structure intellectuelle de la leçon (programme, problématique, champs artistique, objectifs, dispositif, objectif secondaire, evaluation)
Page 2 : fiche didactique (programme -encore- notions et définitions, références artistiques + questions soulevées par ces mêmes références, question retenue pour la transposition)
Page 3 : dispositif (question artistique -encore-, objectif artistique -encore-, élément déclencheur, prérequis, phases de travail, réponses attendues/recevables, références -encore-, contraintes (temps, espace, techniques, méthodologiques, comportementales, autres...), objectifs secondaires issus des contraintes -encore-, évaluation -encore-)
Page 4 : déroulement de la séance -minuté-, cela va de soit
Page 5.a : auto-évaluation de la séance (rituel d'entree, gestion de classe, rituels de sortie, differenciation nette des phases de cours, utilisation du tableau, du projecteur, point de départ du cours interrogatif, formulations interrogatives durant le cours, prise en compte des erreurs, formulations interrogatives durant la verbalisation, placement de la voix, différenciation de la voix en fonction des phases de cours, déplacements, regards, gestion du temps, de l'espace et du materiel)
Page 5.b : intérêt du travail demandé (sens, médium et technique), prérequis identifiés, formulation claire des contraintes, clarté de la demande, contraintes techniques/methodologiques/comportementales, références culturelles, verbalisation, écrit réflexif (des élèves), lien programme/questionnement, lien questionnement/objectif, lien objectif/évaluation, fiche de préparation (à faire en plus évidamment), document élève ou trace écrite, cahier de texte.
Désolée s'il y a des fautes... mais je suis lessivée rien qu'en l'écrivant une fois...
- PrezboGrand Maître
Lefteris a écrit:Il est certain que lorsqu'on tombe sur un manuel qui nous convient, on gagne du temps, on économise de la paperasse...
Tant de choses résumées dans cette seule phrase. Mais à l'EN, on n'aime pas les solutions pragmatiques.
Ensuite, je veux bien admettre que les situations sont différentes selon les disciplines. Et que parfois, on n'a pas pu participer au choix du manuel, ou on a dû en choisir un dans l’urgence qui se révèle décevant à l'usage.
- SphinxProphète
En français on a un manuel correct pour la langue (le TDL en 5e) et pour les autres niveaux des manuels que je n'aurais pas choisis moi (mais je n'étais pas toute seule) et où il n'y a rien ou pas grand chose pour la langue. Les textes, ça va (encore que franchement des fois je me demande comment certains peuvent ainsi s'ingénier à choisir l'extrait le moins intéressant de l'oeuvre). Alors clairement ce qui me prend le plus de temps ce n'est pas la littérature (trouver un texte, le photocopier - bon d'accord souvent je le retape pour des questions de mise en page mais ça prend dix minutes et zou - et je ne prépare pas les explications de texte d'avance), mais me fader mes propres leçons de grammaire + les exercices à partir de ressources que parfois j'ai et parfois non. Quant aux leçons de littérature, il y a rarement, ou alors c'est indigent. J'ai l'impression que ce qui prend le plus de place dans les manuels de lettres au collège ce sont les études-d'image-qu'elles-sont-zoulies-mais-que-ça-sert-à-rien Donc oui je me cogne beaucoup de temps à préparer des cours (que je n'envoie pas parce que les fichiers d'exercices je veux bien mais je ne me rédige pas forcément tous mes cours d'avance, on est encore capable de savoir ce qu'on va dire sans avoir tout rédigé mot pour mot en police 14 comme un élève de 3e à l'oral du brevet, non ?), et je n'ai pas l'impression que ça soit par satisfaction de souffrir, parce qu'honnêtement je me satisferais volontiers d'un manuel de français avec uniquement des textes accompagné d'un bon manuel de grammaire utilisable sur quatre niveaux.
Quant au latin... no comment. On a encore les vieux manuels d'avant la réforme. Ils sont nuls, il y a plein de bêtises dedans, mais quand j'ai feuilleté les spécimens post-réforme, je me suis dit qu'il était inutile de claquer de l'argent pour avoir pas mieux. Donc ils restent à la maison ; je ne m'en sers jamais. C'est pas une pétition de principe, hein. Mais la méthode de langue employée me hérisse le poil et je n'aime pas voir le chapitre sur Jules César avec plus de photos d'Alain Chabat que de mentions de Pompée.
Quant au latin... no comment. On a encore les vieux manuels d'avant la réforme. Ils sont nuls, il y a plein de bêtises dedans, mais quand j'ai feuilleté les spécimens post-réforme, je me suis dit qu'il était inutile de claquer de l'argent pour avoir pas mieux. Donc ils restent à la maison ; je ne m'en sers jamais. C'est pas une pétition de principe, hein. Mais la méthode de langue employée me hérisse le poil et je n'aime pas voir le chapitre sur Jules César avec plus de photos d'Alain Chabat que de mentions de Pompée.
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An education was a bit like a communicable sexual disease. It made you unsuitable for a lot of jobs and then you had the urge to pass it on. - Terry Pratchett, Hogfather
"- Alors, Obélix, l'Helvétie c'est comment ? - Plat."
- Marcelle DuchampExpert spécialisé
Je suis sur le c*** devant le « réponses attendues ».... c’est pas le propre de notre discipline l’inatendu?!! Quelle médiocrité ces formations...Je suis Himpy a écrit:Bah faut voir la fiche type qu'un formateur espe nous avait donné pour bâtir une séquence...
Aller, je vous fait un petit résumé :
Page 1 : structure intellectuelle de la leçon (programme, problématique, champs artistique, objectifs, dispositif, objectif secondaire, evaluation)
Page 2 : fiche didactique (programme -encore- notions et définitions, références artistiques + questions soulevées par ces mêmes références, question retenue pour la transposition)
Page 3 : dispositif (question artistique -encore-, objectif artistique -encore-, élément déclencheur, prérequis, phases de travail, réponses attendues/recevables, références -encore-, contraintes (temps, espace, techniques, méthodologiques, comportementales, autres...), objectifs secondaires issus des contraintes -encore-, évaluation -encore-)
Page 4 : déroulement de la séance -minuté-, cela va de soit
Page 5.a : auto-évaluation de la séance (rituel d'entree, gestion de classe, rituels de sortie, differenciation nette des phases de cours, utilisation du tableau, du projecteur, point de départ du cours interrogatif, formulations interrogatives durant le cours, prise en compte des erreurs, formulations interrogatives durant la verbalisation, placement de la voix, différenciation de la voix en fonction des phases de cours, déplacements, regards, gestion du temps, de l'espace et du materiel)
Page 5.b : intérêt du travail demandé (sens, médium et technique), prérequis identifiés, formulation claire des contraintes, clarté de la demande, contraintes techniques/methodologiques/comportementales, références culturelles, verbalisation, écrit réflexif (des élèves), lien programme/questionnement, lien questionnement/objectif, lien objectif/évaluation, fiche de préparation (à faire en plus évidamment), document élève ou trace écrite, cahier de texte.
Désolée s'il y a des fautes... mais je suis lessivée rien qu'en l'écrivant une fois...
- HonchampDoyen
Isis39 a écrit:Danska a écrit:Je ne sais pas si la remarque s'adresse à moi, mais si oui, signalons que je suis très exactement dans le second cas que tu décris : je me fiche un peu de savoir si les collègues utilisent des manuels ou non, ça les regarde ; par contre, je trouve les manuels en SES assez mal fichus (pas tous, mais aucun ne me convient parfaitement), et surtout très vite démodés. Je préfère travailler avec mes propres cours, voilà tout.Prezbo a écrit:Comme Lefteris, je ne comprends pas bien les délire anti-manuels de certains inspecteurs, et semble-t-il de certains collègues. Pour préciser, si un collègue me dit qu'il préfère faire sans manuel parce que ça lui convient mieux, qu'il n'est pas satisfait de ce qu'il a trouvé ou que c'est aussi rapide, je ne vais pas critiquer sa manière de faire, c'est très exactement ce qui rentre dans le cadre de la liberté pédagogique. Mais ce n'est pas forcément ce que je conseillerais a un débutant débordé ou en manque de repère.
Et par conséquent, je serais bien infichue de dire à un élève à quelle partie de manuel correspond le cours - sans compter que la plupart des exemples donnés en cours ne seront pas mentionnés dans le manuel.
En histoire-géo, se passer de manuels demande un boulot de dingue pour trouver des ressources, des documents, monter des études de cas, etc. Sans parler de réaliser soi-même les cartes !
Je ne comprends pas non plus la détestation des manuels dans ma matière. C'est, au minimum, une source de ressources pour faire son cours. Et tout n'est pas mauvais dans les questionnements et activités. Je prends ce qui me convient, je modifie ce qui me semble moins bien et je vais voir ailleurs quand vraiment je trouve ça mauvais. Mais je n'ai pas envie de passer 5 fois plus de temps à préparer mes cours pour pouvoir dire que je me passe de manuel.
Tout pareil !
Et d'accord aussi sur la vision doloriste du métier véhiculée à l'ESPE ou par certaines personnes.
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"Tu verras bien qu'il n'y aura pas que moi, assise par terre comme ça.."
- HimpyExpert spécialisé
@Marcelle Duchamp : oui n'est ce pas.
Moi ce qui m'a tuée dans ce fichier, c'est les 5 pages de redites. Bien sur qu'il faut penser à un tas de trucs, mais là c'est vraimentde la branl***** intellectuelle. Quand t'es stagiaire c'est difficile de remplir un truc pareil, très chronophage et très anxiogène.
La partie auto-evaluation n'est pas triste non plus...
Moi ce qui m'a tuée dans ce fichier, c'est les 5 pages de redites. Bien sur qu'il faut penser à un tas de trucs, mais là c'est vraimentde la branl***** intellectuelle. Quand t'es stagiaire c'est difficile de remplir un truc pareil, très chronophage et très anxiogène.
La partie auto-evaluation n'est pas triste non plus...
- LefterisEsprit sacré
J'utilise aussi TDL en 5e et 4°, quasiment à 100% pour la grammaire, et à environ 50% pour les textes. Si les extraits correspondent à l'oeuvre que j'étudie, je prends TDL, ayant l'esprit sans doute fait comme ceux qui ont pensé le manuel (questions progressives, compréhension suivie d'approfondissement).Sphinx a écrit:En français on a un manuel correct pour la langue (le TDL en 5e) et pour les autres niveaux des manuels que je n'aurais pas choisis moi (mais je n'étais pas toute seule) et où il n'y a rien ou pas grand chose pour la langue. Les textes, ça va (encore que franchement des fois je me demande comment certains peuvent ainsi s'ingénier à choisir l'extrait le moins intéressant de l'oeuvre). Alors clairement ce qui me prend le plus de temps ce n'est pas la littérature (trouver un texte, le photocopier - bon d'accord souvent je le retape pour des questions de mise en page mais ça prend dix minutes et zou - et je ne prépare pas les explications de texte d'avance), mais me fader mes propres leçons de grammaire + les exercices à partir de ressources que parfois j'ai et parfois non. Quant aux leçons de littérature, il y a rarement, ou alors c'est indigent. J'ai l'impression que ce qui prend le plus de place dans les manuels de lettres au collège ce sont les études-d'image-qu'elles-sont-zoulies-mais-que-ça-sert-à-rien Donc oui je me cogne beaucoup de temps à préparer des cours (que je n'envoie pas parce que les fichiers d'exercices je veux bien mais je ne me rédige pas forcément tous mes cours d'avance, on est encore capable de savoir ce qu'on va dire sans avoir tout rédigé mot pour mot en police 14 comme un élève de 3e à l'oral du brevet, non ?), et je n'ai pas l'impression que ça soit par satisfaction de souffrir, parce qu'honnêtement je me satisferais volontiers d'un manuel de français avec uniquement des textes accompagné d'un bon manuel de grammaire utilisable sur quatre niveaux.
Quant au latin... no comment. On a encore les vieux manuels d'avant la réforme. Ils sont nuls, il y a plein de bêtises dedans, mais quand j'ai feuilleté les spécimens post-réforme, je me suis dit qu'il était inutile de claquer de l'argent pour avoir pas mieux. Donc ils restent à la maison ; je ne m'en sers jamais. C'est pas une pétition de principe, hein. Mais la méthode de langue employée me hérisse le poil et je n'aime pas voir le chapitre sur Jules César avec plus de photos d'Alain Chabat que de mentions de Pompée.
En latin, c'est délicat, je choisis plutôt mes thèmes et textes et je fais ma propre grammaire, pas forcément celle qui dans le chapitre du texte étudié. Par exemple, si j'estime qu'il faut faire l'adjectif dans la foulée du nom au chapitre 3 je n'attends pas la page 90 et le chapitre 10 où le tableau apparaît. Je schématise, mais tu as compris.
Pour les débutants (en 4e chez nous) , je teste le manuel du GRIP. En fait, ce n'est pas un manuel, c'est une méthode, il faut avancer dans l'ordre.
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- Ajonc35Sage
Tout pareil aussi. Chercher des documents est en effet fastidieux, une fois trouvés, il faut faire des choix, puis les mettre en forme. Donc c'est beaucoup de travail. Je suis en LEP agricole et peu de choix. En CAP, un seul livre qui ne me convenait pas (en plus des parties un peu hors programme) et j'ai refait le cours en entier et pfuitt, on ne m'a plus donné de CAP. Je garde le cours au chaud car j'étais très contente de ce que j'avais fait. Les thèmes choisis avaient plu aux élèves. Après le livre m'avait donnée des pistes. J'ai aussi des cours où le livre n'existe pas et donc il faut construire brique après brique.Honchamp a écrit:Isis39 a écrit:Danska a écrit:Je ne sais pas si la remarque s'adresse à moi, mais si oui, signalons que je suis très exactement dans le second cas que tu décris : je me fiche un peu de savoir si les collègues utilisent des manuels ou non, ça les regarde ; par contre, je trouve les manuels en SES assez mal fichus (pas tous, mais aucun ne me convient parfaitement), et surtout très vite démodés. Je préfère travailler avec mes propres cours, voilà tout.Prezbo a écrit:Comme Lefteris, je ne comprends pas bien les délire anti-manuels de certains inspecteurs, et semble-t-il de certains collègues. Pour préciser, si un collègue me dit qu'il préfère faire sans manuel parce que ça lui convient mieux, qu'il n'est pas satisfait de ce qu'il a trouvé ou que c'est aussi rapide, je ne vais pas critiquer sa manière de faire, c'est très exactement ce qui rentre dans le cadre de la liberté pédagogique. Mais ce n'est pas forcément ce que je conseillerais a un débutant débordé ou en manque de repère.
Et par conséquent, je serais bien infichue de dire à un élève à quelle partie de manuel correspond le cours - sans compter que la plupart des exemples donnés en cours ne seront pas mentionnés dans le manuel.
En histoire-géo, se passer de manuels demande un boulot de dingue pour trouver des ressources, des documents, monter des études de cas, etc. Sans parler de réaliser soi-même les cartes !
Je ne comprends pas non plus la détestation des manuels dans ma matière. C'est, au minimum, une source de ressources pour faire son cours. Et tout n'est pas mauvais dans les questionnements et activités. Je prends ce qui me convient, je modifie ce qui me semble moins bien et je vais voir ailleurs quand vraiment je trouve ça mauvais. Mais je n'ai pas envie de passer 5 fois plus de temps à préparer mes cours pour pouvoir dire que je me passe de manuel.
Tout pareil !
Et d'accord aussi sur la vision doloriste du métier véhiculée à l'ESPE ou par certaines personnes.
Je suis en fin de carrière et, depuis la reprise, pas un dimanche de libre. Vraiment j'ai envie de souffler. Quand je peux m'alléger un peu le travail, je prends.
- RendashBon génie
Himpy a écrit:@Marcelle Duchamp : oui n'est ce pas.
Moi ce qui m'a tuée dans ce fichier, c'est les 5 pages de redites. Bien sur qu'il faut penser à un tas de trucs, mais là c'est vraimentde la branl***** intellectuelle. Quand t'es stagiaire c'est difficile de remplir un truc pareil, très chronophage et très anxiogène.
La partie auto-evaluation n'est pas triste non plus...
Branlette, certes, mais intellectuelle ? =/
Ce serait vraiment faire trop d'honneur à ce genre de clowns, non ?
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"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- HimpyExpert spécialisé
@Rendash : en effet ! J'ai été encore trop magnanime ! :lol:
Faut croire que je ne suis pas encore totalement débarrassée de l'esprit de soumission Espéésque dénoncé supra... ARF.... #autoflagellation
Faut croire que je ne suis pas encore totalement débarrassée de l'esprit de soumission Espéésque dénoncé supra... ARF.... #autoflagellation
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