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- AustrucheerranteHabitué du forum
J'aurais tendance à être d'accord avec Elaina et Lefteris. Le latin, en troisième, n'importe quel individu possédant des capacités intellectuelles normales est capable d'en faire et même pourquoi pas d'y briller, à condition 1/ de bosser, et notamment d'apprendre une poignée de trucs par coeur, et 2/ de ne pas avoir de lacunes abyssales, en particulier en langue française.
Quoi vous décidiez et obteniez pour le latin (que j'encourage bien entendu votre enfant à continuer, et qu'il est tout à fait normal que l'on vous refuse de l'arrêter), je ne saurais que trop vous inciter à vous pencher au moins sur les lacunes possibles de votre enfant en grammaire française : elles peuvent parfaitement coexister avec une excellente moyenne, hélas, le plus souvent donnée d'ailleurs avec les meilleures intentions du monde (mais à mon sens de façon complètement contreproductive). Si votre enfant a les capacités que vous dites, il peut encore redresser la barre s'il s'y prend maintenant (même si la troisième commence à être un peu tard). Dès l'an prochain, ce sera beaucoup plus compliqué.
Et, bien entendu, la meilleure façon de progresser en grammaire française, une fois qu'on a acquis quelques bases, c'est de faire du latin.
Quoi vous décidiez et obteniez pour le latin (que j'encourage bien entendu votre enfant à continuer, et qu'il est tout à fait normal que l'on vous refuse de l'arrêter), je ne saurais que trop vous inciter à vous pencher au moins sur les lacunes possibles de votre enfant en grammaire française : elles peuvent parfaitement coexister avec une excellente moyenne, hélas, le plus souvent donnée d'ailleurs avec les meilleures intentions du monde (mais à mon sens de façon complètement contreproductive). Si votre enfant a les capacités que vous dites, il peut encore redresser la barre s'il s'y prend maintenant (même si la troisième commence à être un peu tard). Dès l'an prochain, ce sera beaucoup plus compliqué.
Et, bien entendu, la meilleure façon de progresser en grammaire française, une fois qu'on a acquis quelques bases, c'est de faire du latin.
- ElaïnaDevin
Oh, Lefteris, fais attention, tu es probablement un aigri qui a besoin de petites pilules.
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It took me forty years to realize this. But for guys like us... our lives aren't really our own. There's always someone new to help. Someone we need to protect. These past few years, I fought that fate with all I had. But I'm done fighting. It's time I accept the hand I was dealt. Too many people depend on us. Their dreams depend on us.
Kiryu Kazuma inYakuza 4 Remastered
Ma page Facebook https://www.facebook.com/Lire-le-Japon-106902051582639
- ElaïnaDevin
Austrucheerrante a écrit:
Et, bien entendu, la meilleure façon de progresser en grammaire française, une fois qu'on a acquis quelques bases, c'est de faire du latin.
C'est très vrai. Il y a des trucs que je n'ai compris qu'en prépa, notamment la concordance des temps.
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- ElaïnaDevin
doudidouda a écrit:Elaïna ,
tu n'as pas vu les tests de mon fils , donc je te répète qu'il a 17 avec l'ensemble de ses notes la grammaire incluse. Tu dois être bien frustré dans ta vie et ton boulot pour être aussi négative. Il y a des cachets qui aident. je ne te lis plus, tu as un problème, mais ça se soigne, alors accroche-toi! Ciao ma pauvre!
C'est marrant. Vous vous sentez obligé d'attaquer sur ma personne (et deux fois, en plus) alors que je ne fais que pointer le manque de travail de votre fils.
Amusant comme façon d'argumenter.
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- pseudo-intelloSage
Douliloula, il y a effectivement une grande disparité entre les niveaux de latin d'un collège à l'autre. Précisément pour la même raisons qui t'a amenée à ouvrir le fil : parce que c'est une option, et que nous sommes condamnés à nous adapter, si nous ne voulons pas que des parents fassent le forcing pour arrêter (le latin, c'est trooooop dur), et si nous voulons des inscriptions en 5e
Dans le collège de centre-ville, la collègue fait des cours de niveau sensiblement plus élevé que les miens. Mon mari, dans une REP mignonne de cambrousse où les parents vont suivre les avis des profs, aussi : il sait qu'il fera le plein, car les parents à qui on dit "il faut inscrire Junior ou Juniorette en latin" le feront.
Chez moi, on est dans un entre deux où les mômes ont tendance à obtenir facilement ce qu'ils veulent. Si je faisais les mêmes cours que mon mari ou ma collègue de centre ville, mon poste sauterait (rien qu'à la réunion parents-profs, deux mamans dont les élèves n'apprennent pas leurs leçons sont venues me parler d'arrêt de l'option). Malgré tout, mes cours sot tout de même plus exigeants que ceux d'autres collèges du secteur. L'égalité républicaine est aux abonnés absents, mais ainsi va la vie, et ça sera le cas, parce que "cours d'option" et société de consommation" ne font vraiment pas bon ménage.
Pour en revenir à ton fils, il n'y a pas de raison qu'il finisse par s'en sortir, surtout s'il voit que tu ne le soutiens pas dans l'arrêt de l'option. Et puis, des notes, sincèrement, ce ne sont que des notes. Le bulletin, pour les bons élèves, ne sert qu'à faire joli (leur orientation n'est pas mise en cause). N'importe quel conseil de classe sait se montrer clément en cas de bonne raison (ici : il manque l'année de 5e, et partiellement l'année de 4e), mais que l'élève est par ailleurs volontaire.
Dans le collège de centre-ville, la collègue fait des cours de niveau sensiblement plus élevé que les miens. Mon mari, dans une REP mignonne de cambrousse où les parents vont suivre les avis des profs, aussi : il sait qu'il fera le plein, car les parents à qui on dit "il faut inscrire Junior ou Juniorette en latin" le feront.
Chez moi, on est dans un entre deux où les mômes ont tendance à obtenir facilement ce qu'ils veulent. Si je faisais les mêmes cours que mon mari ou ma collègue de centre ville, mon poste sauterait (rien qu'à la réunion parents-profs, deux mamans dont les élèves n'apprennent pas leurs leçons sont venues me parler d'arrêt de l'option). Malgré tout, mes cours sot tout de même plus exigeants que ceux d'autres collèges du secteur. L'égalité républicaine est aux abonnés absents, mais ainsi va la vie, et ça sera le cas, parce que "cours d'option" et société de consommation" ne font vraiment pas bon ménage.
Pour en revenir à ton fils, il n'y a pas de raison qu'il finisse par s'en sortir, surtout s'il voit que tu ne le soutiens pas dans l'arrêt de l'option. Et puis, des notes, sincèrement, ce ne sont que des notes. Le bulletin, pour les bons élèves, ne sert qu'à faire joli (leur orientation n'est pas mise en cause). N'importe quel conseil de classe sait se montrer clément en cas de bonne raison (ici : il manque l'année de 5e, et partiellement l'année de 4e), mais que l'élève est par ailleurs volontaire.
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- AphrodissiaMonarque
Aphrodissia a écrit:doudidouda a écrit:Bonsoir,
Mon fils est en option Latin, mais il n'en a pas fait en 5eme ( par la faute de l'établissement, c'était sur sa fiche, mais ils ne l'ont pas mis en classe de Latin ) et en 4eme non plus. Entre-temps, nous l'avons scolarisé à domicile après le 1er trimestre de la 5eme mais il ne voulait pas étudier le Latin au départ, ensuite vers la fin de l'année de 4eme il a accepté d'en faire mais pas très enthousiaste, ni travailleur. Là en 3eme, malgré nos efforts( finalement il s'est réveillé!) il ne rattrape pas le retard . Le professeur a marqué sur le bulletin que ses lacunes en langue étaient impossibles à combler. La moyenne étant très mauvaise, j'ai demandé au prof et au chef qu'il arrêt car cela le pénalise. Mais le prof refuse. Je comprends d'un côté car je suis prof moi-même, mais je fais aussi partie de ces profs qui ne garderaient pas un élève si je sais que cela lui nuit. Je voudrais que son professeur comprenne cela, mais les textes sont de son côté je suppose. Cependant, vu la situation particulière de mon fils, erreur du collège pour la 5eme, scolarisation à domicile, est-ce qu'il y a moyen de discuter avec l'académie puisqu'il n'a pas suivi le parcours classique où il effectivement suivi le Latin de la 5eme à la 3eme dans le collège? Mon fils fait de son mieux, cela l'intéresse , mais il se rend compte que cela le pénalise et il est coincé. Comment faire? Y a t-il une porte de sortie vu la situation particulière? J'ai cherché à lui trouver un professeur qui viendrait faire des cours à la maison en me disant qu'il suivrait mieux si ce n'est pas moi ( débrouille mais je ne suis vraiment pas prof de Latin!) mais je n'ai pas trouvé. De plus avec la réforme du bac, il est peu probable qu'il puisse faire Latin en seconde, vu que les élèves devraient se balader d'un lycée à l'autre pour suivre certaines options, bonjour les EDT !! Tout est fait pour décourager de prendre certaines options j'ai l'impression. Dons à quoi bon à part l'intérêt culturel de l'enfant? Merci pour vos réponse et suggestions et numéros de profs de Latin dispos sur Strasbourg ( par ici!), si jamais on n'arrive pas à le désinscrire.
Vos classes d'anglais doivent être bien vides, si les élèves arrêtent quand ils ont de mauvaises notes !
Vous avez insisté pour que votre fils fasse du latin, vous avez donc pensé que cela lui serait bénéfique. Restez sur cette idée.
A part cela, vous êtes vraiment professeur?
Ce que je voulais dire, c'est que vous savez tout comme moi que ce n'est pas parce qu'un élève a de mauvaises notes dans une matière qu'il faut lui dire d'arrêter cette matière: c'est vrai pour les maths ou l'anglais, pourquoi ne le serait-ce pas pour le latin? Au contraire, il faut l'aider à persévérer puisqu'il est intelligent et qu'il a de bonnes notes ailleurs. Je ne suis pas du tout aigrie en disant cela, je suis pour la persévérance et la ténacité face à la difficulté.doudidouda a écrit:Bonjour,
Je pensais aussi que les points du latin ne comptaient que s'il y avait des points à rajouter, mais le prof a bien dit à mon fils que cela comptait dans la moyenne générale.
Cela dépend des établissements:
Dans ce collège, le Latin compte dans la moyenne générale et la moyenne générale figure bien dans le bulletin.
A partir du moment où la matière figure dans le bulletin, cela fait mauvaise impression, c'est pire quand ça baisse la moyenne.
Mon fils ayant une très bonne mémoire, nous avions pensé rattraper le niveau, mais comme il n y a pas que le Latin, et que le temps à la maison est compté à faire les autres devoirs , préparer les autres matières , ça ne suffit pas, sans oublier qu'il fait aussi d'autres choses à côté , théâtre et piano, car il ne peut pas faire que du scolaire, sans se faire plaisir.
J'ai écrit au prof en citant sa propre remarque dans le bulletin en demandant gentiment qu'il prenne en considération le parcours. J'avais demandé d'ailleurs s'il pouvait le tolérer en cours ( ce que mon fils a demandé) et j'attends de voir ce qu'il répond sinon , je pensais le rencontrer en effet. J'ai demandé s'il pouvait continuer à venir dans son cours afin qu'il apprenne quand même mais sans lui baisser la moyenne générale, justement pour qu'il se cultive, et je m'étais aussi dit, on garde espoir, si à la fin de l'année, il arrive à rattraper le retard, car à la maison je travaille avec lui en parallèle, il le prendra en seconde et avec au moins le même niveau( ???,) que les autres et là justement, quelque chose me chiffonne et là je m'adresse aux profs de Latin : son ami de primaire, est aussi en Latin mais dans un autre collège, mais ce qui est demandé au même niveau dans le collège de mon fils et dans l'autre ne semble pas être pareil. Ils sont très en avance dans le collège de mon fils, ce que je trouve super, mis à part le fait que c'est pour cela qu'on a du mal à combler "rapidement" les lacunes. Maintenant , est-ce que je peux lui demander de faire des cours privés à mon fils? Normalement , on ne peut pas donner des cours privé à son propre élève, alors je me demande quelle serait la réaction du prof, sinon je pourrais demander à mes collèges au lycée, j'ai hésité car je me disais un collégien n'intéresse pas un prof de lycée, mais en écrivant je me rends compte que c'est ridicule, je vais demander.
Il a des moyennes décalées selon les trimestres et les matières, entre 19 dans certaines matières , 16 ailleurs et 11 et 12, alors une moyenne sous 10 en Latin, ça n'aide pas du tout!
Je n'avais pas voulu l'arrêter au départ surtout qu'on aimait bien, en voyant combien on arrivait à comprendre, et le côté passionnant de trouver les origines , famille de mots etc., mais le problème est qu'en conjugaison , grammaire, il a eu des mauvaises notes et en civilisation ce n'était pas brillant pour compenser. J'ai cherché en vain un prof de Latin et donc j'ai conclu que ce n'était pas possible de continuer.
Sinon pour répondre, non mes cours ne sont pas vides, que ce soit dans les classes (plus ou moins) homogènes ou dans les hétérogènes, vous le savez bien ce sont plutôt les classes de Latin justement et d'allemand qui se vident pas ceux d'anglais ...
Pour la connaissance du système, justement ce n'est pas strictement la même chose selon les établissements, il n y a que le brevet, le bac et les concours qui sont pareils.
Et parfois , les enseignants sont très agressifs vis-à-vis d'autres enseignants, justement parce qu'ils se sentent de suite dévalorisés dans leur matière ou leur manière de faire cours lorsqu'on veut discuter de quelque chose. Ils doivent penser que cela les remet en question d'une certaine manière...
Pour le reste mes collègues ont répondu: apprendre par coeur, écouter en classe, faire les devoirs, il n'y a que ça de vrai.
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Hominis mens discendo alitur et cogitando. (Cicéron)
Et puis les steaks ? Ça se rate toujours comme la tragédie. Mais à des degrés différents. (M. Duras)
- V.SullivanNiveau 4
Provence a écrit:L'expérience montre que ce n'est jamais le cas. Par ailleurs, le travail mené en classe n'est jamais inutile, même si l'élève a des difficultés.frimoussette77 a écrit:Si c'est non, c'est sûr que l'élève pourrait approfondir d'autres matières pendant les heures de latin.
C'est drôle, parce-que mon expérience (qui vaut bien la tienne, je suppose) prouve précisément le contraire.
Pour le reste, idem. La moyenne générale est calculée et affichée. Les commentaires pareil. En ce sens, je comprends parfaitement le terme "nuire", cela peut s'avérer effectivement handicapant pour le dossier.
Puis l'avis du professeur est assez comique, dans le genre. Se plaindre de lacunes insurmontables pour ensuite le maintenir contre vents et marées dans une filière qui ne génère que de l'échec et de la frustration, cela s'apparente à de la maltraitance.
- ProvenceEnchanteur
Tu veux dire que tes élèves progressent dans les autres matières quand on les débarrasse enfin de l'allemand?V.Sullivan a écrit:C'est drôle, parce-que mon expérience (qui vaut bien la tienne, je suppose) prouve précisément le contraire.
Quel dossier?Pour le reste, idem. La moyenne générale est calculée et affichée. Les commentaires pareil. En ce sens, je comprends parfaitement le terme "nuire", cela peut s'avérer effectivement handicapant pour le dossier.
Le latin n'est pas une filière, mais une discipline. Le latin ne génère pas "que de l'ennui et de la frustration", du moins pas plus que l'allemand, ou les mathématiques, ou l'EPS, ou la technologie... Sinon, c'est vrai que demander à un élève de tenir ses engagements et de travailler, c'est une véritable maltraitance. Ce qu'il ne faut pas lire! :lol:Puis l'avis du professeur est assez comique, dans le genre. Se plaindre de lacunes insurmontables pour ensuite le maintenir contre vents et marées dans une filière qui ne génère que de l'échec et de la frustration, cela s'apparente à de la maltraitance.
- V.SullivanNiveau 4
Lorsqu'un élève a moins de matières à passer que d'autres élèves, il a, mathématiquement plus de temps pour approfondir et se concentrer sur le peu de matière qu'il a et donc progresser. Ce n'est tout de même pas si compliqué à comprendre.Provence a écrit:Tu veux dire que tes élèves progressent dans les autres matières quand on les débarrasse enfin de l'allemand?V.Sullivan a écrit:C'est drôle, parce-que mon expérience (qui vaut bien la tienne, je suppose) prouve précisément le contraire.
Si l'élève en question demande une orientation sélective ou un excellent lycée (type LLG ou H4), il va bien falloir fournir des bulletins. Là encore, ce n'est pas si compliqué à comprendre.Provence a écrit:Quel dossier?
Je n'ai jamais écrit que le latin génère "de l'ennui et de la frustration", merci de bien vouloir lire les propos tenus avant de se lancer tous azimuts dans une réponse sans queue ni tête.Provence a écrit:Le latin n'est pas une filière, mais une discipline. Le latin ne génère pas "que de l'ennui et de la frustration", du moins pas plus que l'allemand, ou les mathématiques, ou l'EPS, ou la technologie... Sinon, c'est vrai que demander à un élève de tenir ses engagements et de travailler, c'est une véritable maltraitance. Ce qu'il ne faut pas lire! :lol:
Pour le reste, sens-toi obligée de comprendre de travers, c'est distrayant.
- DeliaEsprit éclairé
V.Sullivan a écrit:Si l'élève en question demande une orientation sélective ou un excellent lycée (type LLG ou H4), il va bien falloir fournir des bulletins. Là encore, ce n'est pas si compliqué à comprendre.
Avoir abandonné le latin en cours de cursus, cela fera un effet bœuf !
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Un vieillard qui meurt, c'est une bibliothèque qui brûle.
Amadou Hampaté Ba
- SergeMédiateur
On peut admettre que si la matière n'apparait plus dans le bulletin, sa disparition peut éventuellement passer inaperçue.
- lisa81Habitué du forum
Bonsoir,
J'avoue que quelque chose m'échappe. Il me semblait qu'il était impossible d'arrêter une option en cours d'année, voire durant tout le collège. Question de "principe" ( je n'aime pas le mot ) pour éviter des abandons qui en entraîneraient d'autres. De toute façon, quand bien même ce serait envisageable, la décision devrait être prise par le chef d'établissement et non par l'enseignant. Nous ne choisissons pas nos élèves
Doudidouda je ne suis pas vraiment certaine que ton fils soit très motivé pour améliorer son latin, non?
doudidouda a écrit:Bonsoir,
Mon fils est en option Latin, mais il n'en a pas fait en 5eme ( par la faute de l'établissement, c'était sur sa fiche, mais ils ne l'ont pas mis en classe de Latin ) et en 4eme non plus. Entre-temps, nous l'avons scolarisé à domicile après le 1er trimestre de la 5eme mais il ne voulait pas étudier le Latin au départ, ensuite vers la fin de l'année de 4eme il a accepté d'en faire mais pas très enthousiaste, ni travailleur. Là en 3eme, malgré nos efforts( finalement il s'est réveillé!) il ne rattrape pas le retard . Le professeur a marqué sur le bulletin que ses lacunes en langue étaient impossibles à combler. La moyenne étant très mauvaise, j'ai demandé au prof et au chef qu'il arrêt car cela le pénalise. Mais le prof refuse.
J'avoue que quelque chose m'échappe. Il me semblait qu'il était impossible d'arrêter une option en cours d'année, voire durant tout le collège. Question de "principe" ( je n'aime pas le mot ) pour éviter des abandons qui en entraîneraient d'autres. De toute façon, quand bien même ce serait envisageable, la décision devrait être prise par le chef d'établissement et non par l'enseignant. Nous ne choisissons pas nos élèves
Doudidouda je ne suis pas vraiment certaine que ton fils soit très motivé pour améliorer son latin, non?
- ProvenceEnchanteur
En théorie, il a plus de temps. Mais je parle d'expérience, de ce que j'ai observé. Un élève à qui on en demande moins... en fait moins. Tant mieux pour tes élèves si l'arrêt de l'allemand leur permet de progresser dans les autres matières.V.Sullivan a écrit:
Lorsqu'un élève a moins de matières à passer que d'autres élèves, il a, mathématiquement plus de temps pour approfondir et se concentrer sur le peu de matière qu'il a et donc progresser. Ce n'est tout de même pas si compliqué à comprendre.
Et à part ces deux lycées? Il n'y a pas de dossier pour entrer au lycée. Et, quand bien même, il suffit à l'élève de manifester un peu de bonne volonté pour obtenir une appréciation satisfaisante.
Si l'élève en question demande une orientation sélective ou un excellent lycée (type LLG ou H4), il va bien falloir fournir des bulletins. Là encore, ce n'est pas si compliqué à comprendre.
C'est que tes propos n'étaient pas très clairs. De quelle filière engendrant ennui et frustration parlais-tu?Je n'ai jamais écrit que le latin génère "de l'ennui et de la frustration", merci de bien vouloir lire les propos tenus avant de se lancer tous azimuts dans une réponse sans queue ni tête.
La paille et la poutre? :lol:Pour le reste, sens-toi obligée de comprendre de travers, c'est distrayant.
- frimoussette77Guide spirituel
Certains lycées privés peuvent se permettre de choisir leurs élèves.Provence a écrit:Et à part ces deux lycées? Il n'y a pas de dossier pour entrer au lycée. Et, quand bien même, il suffit à l'élève de manifester un peu de bonne volonté pour obtenir une appréciation satisfaisante.
Si l'élève en question demande une orientation sélective ou un excellent lycée (type LLG ou H4), il va bien falloir fournir des bulletins. Là encore, ce n'est pas si compliqué à comprendre.
- V.SullivanNiveau 4
Provence a écrit:En théorie, il a plus de temps. Mais je parle d'expérience, de ce que j'ai observé. Un élève à qui on en demande moins... en fait moins. Tant mieux pour tes élèves si l'arrêt de l'allemand leur permet de progresser dans les autres matières.V.Sullivan a écrit:
Lorsqu'un élève a moins de matières à passer que d'autres élèves, il a, mathématiquement plus de temps pour approfondir et se concentrer sur le peu de matière qu'il a et donc progresser. Ce n'est tout de même pas si compliqué à comprendre.
Ce à quoi j'ai déjà répondu que mon expérience (qui vaut bien la tienne) prouvait le contraire. Qu'en conclure ?
Rien, si ce n'est qu'une expérience personnelle n'est pas une généralité.
Provence a écrit:Et à part ces deux lycées? Il n'y a pas de dossier pour entrer au lycée. Et, quand bien même, il suffit à l'élève de manifester un peu de bonne volonté pour obtenir une appréciation satisfaisante.
Et ? Cela constitue potentiellement un handicap si l'élève veut postuler dans ces deux lycées. Sur ce point il n'y a rien à ajouter.
Sur ce point, je rejoins Frimoussette77 qui m'a grillé.
Provence a écrit:C'est que tes propos n'étaient pas très clairs. De quelle filière engendrant ennui et frustration parlais-tu?
Oui, bon encore une fois, je n'ai jamais parlé d'ennui. C'est dingue d'être à ce point embrumée de la comprenette. La prochaine fois, j'essaierai le photo-langage, ça marchera peut-être mieux. :lol:
- henrietteMédiateur
Merci à certains de rester courtois, même si les réponses apportées ne les satisfont pas. Plusieurs membres ont pris la peine de poster des messages développés : y répondre sans agressivité est la moindre des courtoisies.
Sinon le fil sera fermé.
Sinon le fil sera fermé.
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"Il n'y a que ceux qui veulent tromper les peuples et gouverner à leur profit qui peuvent vouloir retenir les hommes dans l'ignorance."
- ProvenceEnchanteur
De quelle expérience personnelle parles-tu? Je veux bien que tu développes de quelle manière tu as pu observer que tes germanistes progressaient en cessant d'étudier ta matière.V.Sullivan a écrit:
Ce à quoi j'ai déjà répondu que mon expérience (qui vaut bien la tienne) prouvait le contraire. Qu'en conclure ?
Et ? Cela constitue potentiellement un handicap si l'élève veut postuler dans ces deux lycées. Sur ce point il n'y a rien à ajouter.
Eh bien... Que l'élève travaille: il ne se pénalisera pas lui-même... Handicap hautement limité, donc.
Provence a écrit:C'est que tes propos n'étaient pas très clairs. De quelle filière engendrant ennui et frustration parlais-tu?
Oui, bon encore une fois, je n'ai jamais parlé d'ennui. C'est dingue d'être à ce point embrumée de la comprenette. La prochaine fois, j'essaierai le photo-langage, ça marchera peut-être mieux. :lol:
Bien, comme je suis embrumée de la comprenette, je veux bien une explication: de quelle filière parles-tu? Qu'est-ce qui ne génère que de l'échec et de la frustration? Éclaire-moi donc...V.Sullivan a écrit:Se plaindre de lacunes insurmontables pour ensuite le maintenir contre vents et marées dans une filière qui ne génère que de l'échec et de la frustration, cela s'apparente à de la maltraitance.
- RendashBon génie
V.Sullivan a écrit:Provence a écrit:Et à part ces deux lycées? Il n'y a pas de dossier pour entrer au lycée. Et, quand bien même, il suffit à l'élève de manifester un peu de bonne volonté pour obtenir une appréciation satisfaisante.
Et ? Cela constitue potentiellement un handicap si l'élève veut postuler dans ces deux lycées. Sur ce point il n'y a rien à ajouter.
Le handicap serait l'absence de travail dans une matière, en l'occurrence. Au même titre qu'une absence de travail en technologie, en musique, en histoire-géo, en langues, ou n'importe quelle autre matière.
Je veux bien entendre qu'il est difficile (et non impossible) de rattraper deux ans de cours de langue (donc, en latin, ça représente quoi, une trentaine d'heures au total, avec le saccage de la réforme Vallaud-Belkacem ?) ; mais quant à la civi, aucune excuse.
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"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- V.SullivanNiveau 4
Provence a écrit:De quelle expérience personnelle parles-tu? Je veux bien que tu développes de quelle manière tu as pu observer que tes germanistes progressaient en cessant d'étudier ta matière.V.Sullivan a écrit:
Ce à quoi j'ai déjà répondu que mon expérience (qui vaut bien la tienne) prouvait le contraire. Qu'en conclure ?
Moi aussi, je suis impatient que tu développes ton expérience personnelle qui t'a conduite à affirmer que "Un élève à qui on en demande moins... en fait moins"
Puis je n'ai jamais écrit que "mes germanistes progressaient en cessant d'étudier ma matière". Je trouve la formulation assez maladroite.
Provence a écrit:Eh bien... Que l'élève travaille: il ne se pénalisera pas lui-même... Handicap hautement limité, donc.
Comment dire ? Non.
Je pense que nous n'avons pas dû lire le même fil. On est en présence, ici, d'un professeur qui affirme que les lacunes en langues sont impossibles à combler. Professeur qui connaît mieux l'élève que les intervenants ici s'évertuant à poser des diagnostiques au doigt mouillé (d'ailleurs, je trouve ça assez drôle, on se croirait dans une pathétique parodie de doctissimo)
J'ai la naïveté de penser que le professionnel dont il est question fait parfaitement son boulot. À ce niveau là, s'il dit que c'est impossible, c'est que ça l'est, inutile de tordre la réalité. Consentir à autant d'efforts pour des résultats inatteignables au détriment des autres matières, surtout quand la matière en question est une option, peut constituer un handicap pour un éventuel dossier dans une orientation sélective. Ce n'est pas plus compliqué que cela.
Provence a écrit:Bien, comme je suis embrumée de la comprenette, je veux bien une explication: de quelle filière parles-tu? Qu'est-ce qui ne génère que de l'échec et de la frustration? Éclaire-moi donc...
C'est bien on progresse, il n'est déjà plus question d'ennui.
Je vais donc te le ré-expliquer une dernière fois puisque ce n'est toujours pas clair. Dans cette configuration particulière, maintenir un élève qui se trouve en grande difficulté dans une matière qui est une option, n'est pas quelque chose de souhaitable pour son épanouissement personnel et intellectuel. Cette situation génère une frustration puisque l'élève est constamment renvoyé à son échec.
Là non plus, avec un peu de bonne volonté, ce n'est pas si compliqué à comprendre.
- musaNeoprof expérimenté
J'interviens dans ce débat chaud bouillant Là où se situe le malentendu à mon avis, c'est que tu parles V. Sullivan, d'un élève "en grande difficulté". Or, je pense que Provence considère qu'on peut difficilement (voire que cette situation relève de la science fiction), dans le système actuel, être brillant dans les autres matières et en grande difficulté en latin. Pour avoir moi-même une certaine expérience dans le domaine, je partage entièrement le point de vue de Provence, j'avoue comme disent les jeunes.
- Fires of PompeiiGuide spirituel
Déjà, je suis assez perplexe sur le fait que les lacunes soient impossibles à combler. Étant prof de latin, je le vois bien : on peut toujours rattraper, et surtout en début de troisième. Maintenant j'ai l'impression que ce qui gêne ce ne sont pas les lacunes mais les mauvaises notes, et là je condamne l'état d'esprit. Le latin est une matière comme les autres, on n'arrête pas le français quand on a des mauvaises notes que je sache.
Je vois écrit plus haut "oui mais le latin est une option". Oui, une option. Un choix donc. On apprend à assumer ses choix, ça s'appelle grandir en fait. Et j'ai connu un principal qui disait : "le latin est une option... mais cesse de l'être dès qu'on décide d'en faire". C'est tout à fait vrai.
Ce qui gêne l'élève aussi, c'est que le latin met le doigt sur une grammaire non acquise en français. Faire face à ses difficultés, profiter de la chance qu'offre le latin pour le faire, c'est aussi grandir.
Je vois écrit plus haut "oui mais le latin est une option". Oui, une option. Un choix donc. On apprend à assumer ses choix, ça s'appelle grandir en fait. Et j'ai connu un principal qui disait : "le latin est une option... mais cesse de l'être dès qu'on décide d'en faire". C'est tout à fait vrai.
Ce qui gêne l'élève aussi, c'est que le latin met le doigt sur une grammaire non acquise en français. Faire face à ses difficultés, profiter de la chance qu'offre le latin pour le faire, c'est aussi grandir.
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Je ne dirai qu'une chose : stulo plyme.
- marjoDoyen
Provence a écrit:En théorie, il a plus de temps. Mais je parle d'expérience, de ce que j'ai observé. Un élève à qui on en demande moins... en fait moins. Tant mieux pour tes élèves si l'arrêt de l'allemand leur permet de progresser dans les autres matières.V.Sullivan a écrit:
Lorsqu'un élève a moins de matières à passer que d'autres élèves, il a, mathématiquement plus de temps pour approfondir et se concentrer sur le peu de matière qu'il a et donc progresser. Ce n'est tout de même pas si compliqué à comprendre.
Je suis parfaitement d'accord avec cette phrase.
- DalvaVénérable
Et puis surtout, on a imposé à un collègue, par pur caprice, de se préoccuper d'un débutant glissé au milieu d'élèves de 3e année. Et maintenant, par pur caprice, on voudrait changer à nouveau. Je trouve cette attitude grossière, et cette impression est confirmée par l'hallucinante réponse apportée à base de pilules et d'insultes.
- LefterisEsprit sacré
Oui, merci d'enfoncer le clou, je le rabâche au quotidien comme ici. On peut ajouter l'étymologie...Fires of Pompeii a écrit:
Je vois écrit plus haut "oui mais le latin est une option". Oui, une option. Un choix donc. On apprend à assumer ses choix, ça s'appelle grandir en fait. Et j'ai connu un principal qui disait : "le latin est une option... mais cesse de l'être dès qu'on décide d'en faire". C'est tout à fait vrai.
Ce qui gêne l'élève aussi, c'est que le latin met le doigt sur une grammaire non acquise en français. Faire face à ses difficultés, profiter de la chance qu'offre le latin pour le faire, c'est aussi grandir.
Quant au verbe optare, il faut leur dire qu'il signifie souhaiter, choisir.... Une fois qu'on a choisi, le travail n'est plus optionnel.
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- MathadorEmpereur
Lefteris a écrit:Quant au verbe optare, il faut leur dire qu'il signifie souhaiter, choisir....
Le verbe opter existe en français aussi. C'est une occasion pour que les élèves étendent leur vocabulaire…
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"There are three kinds of lies: lies, damned lies, and statistics." (cité par Mark Twain)
« Vulnerasti cor meum, soror mea, sponsa; vulnerasti cor meum in uno oculorum tuorum, et in uno crine colli tui.
Quam pulchrae sunt mammae tuae, soror mea sponsa! pulchriora sunt ubera tua vino, et odor unguentorum tuorum super omnia aromata. » (Canticum Canticorum 4:9-10)
- ProvençalLeGauloisExpert
1. Ce n'est pas le professeur qui décide si un élève arrête ou non une option, c'est le chef d'établissement.
2. Si vous contactez la DSDEN, ils vont vous renvoyer vers le chef d'établissement.
3. Si vous êtes réellement professeur, ce dont personnellement je doute, vous devriez savoir comment est pris en compte le latin pour le DNB.
2. Si vous contactez la DSDEN, ils vont vous renvoyer vers le chef d'établissement.
3. Si vous êtes réellement professeur, ce dont personnellement je doute, vous devriez savoir comment est pris en compte le latin pour le DNB.
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N'empêche que je suis une légende.
Perceval
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