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- KorémuseNiveau 8
Je viens d'aller faire un tour sur le site et je n'ai constaté aucun nom d'enseignant dans les pages parcourues.
Sur la période du Moyen Age, j'ai lu des résumés très approximatifs de cours donnés à la Sorbonne, non exempts de fautes d'orthographe (glauser pour gloser). Rien à voir avec un vrai cours. L'enseignant doit s'arracher les cheveux en lisant ça.
Par contre, j'ai l'impression qu'en Droit, c'est beaucoup plus sérieux;De véritables cours sont à disposition et là encore: aucun nom, ce qui est effectivement scandaleux.
Sur la période du Moyen Age, j'ai lu des résumés très approximatifs de cours donnés à la Sorbonne, non exempts de fautes d'orthographe (glauser pour gloser). Rien à voir avec un vrai cours. L'enseignant doit s'arracher les cheveux en lisant ça.
Par contre, j'ai l'impression qu'en Droit, c'est beaucoup plus sérieux;De véritables cours sont à disposition et là encore: aucun nom, ce qui est effectivement scandaleux.
- V.SullivanNiveau 4
Faudrait peut-être que l'on s'accorde aussi sur ce que l'on entend par « cours du professeur ». J'ai du mal à considérer, comme « cours du professeur » les powerpoint dont l'immense majorité des diapos ont été pompées sur d'autres bouquins, par exemple.
D'aussi loin que je me souvienne et en me référant à mon expérience d'enseignement en université, les documents « personnels », intégralement rédigés par les professeurs étaient plutôt rares, en fait à y réfléchir, je n'en ai pas souvenir. Les responsables d'UE nous expliquaient les documents à notre diposition (fascicule de TD, dont une moitié des exercices/textes ont été piochés çà et là, l'autre moitié rédigée par nos soins, les diapos sont communes à tous les professeurs enseignants dans l'UE, et la plupart, si ce n'est l'intégralité des illustrations ont été piochées dans d'autres bouquins, sans que la biblio apparaisse !).
Ayant toujours un pied dans le monde universitaire, rien n'a vraiment changé. Je ne généralise bien évidemment pas, mais je me demande vraiment si les documents intégralement rédigés par les professeurs sont si courants que ça.
Quant aux notes de cours dont les noms de professeurs ont mystérieusement disparu, comment peut-on être sûrs qu'il ne s'agit pas des prises de notes d'un élève, ce que certains membres semblent confirmer implicitement (coquilles, erreurs grossières etc..) ? Auquel cas, cela ne me semble pas aberrant que le professeur ne soit pas cité.
D'aussi loin que je me souvienne et en me référant à mon expérience d'enseignement en université, les documents « personnels », intégralement rédigés par les professeurs étaient plutôt rares, en fait à y réfléchir, je n'en ai pas souvenir. Les responsables d'UE nous expliquaient les documents à notre diposition (fascicule de TD, dont une moitié des exercices/textes ont été piochés çà et là, l'autre moitié rédigée par nos soins, les diapos sont communes à tous les professeurs enseignants dans l'UE, et la plupart, si ce n'est l'intégralité des illustrations ont été piochées dans d'autres bouquins, sans que la biblio apparaisse !).
Ayant toujours un pied dans le monde universitaire, rien n'a vraiment changé. Je ne généralise bien évidemment pas, mais je me demande vraiment si les documents intégralement rédigés par les professeurs sont si courants que ça.
Quant aux notes de cours dont les noms de professeurs ont mystérieusement disparu, comment peut-on être sûrs qu'il ne s'agit pas des prises de notes d'un élève, ce que certains membres semblent confirmer implicitement (coquilles, erreurs grossières etc..) ? Auquel cas, cela ne me semble pas aberrant que le professeur ne soit pas cité.
- RogerMartinBon génie
V.Sullivan a écrit:Faudrait peut-être que l'on s'accorde aussi sur ce que l'on entend par « cours du professeur ». J'ai du mal à considérer, comme « cours du professeur » les powerpoint dont l'immense majorité des diapos ont été pompées sur d'autres bouquins, par exemple.
D'aussi loin que je me souvienne et en me référant à mon expérience d'enseignement en université, les documents « personnels », intégralement rédigés par les professeurs étaient plutôt rares, en fait à y réfléchir, je n'en ai pas souvenir. Les responsables d'UE nous expliquaient les documents à notre diposition (fascicule de TD, dont une moitié des exercices/textes ont été piochés çà et là, l'autre moitié rédigée par nos soins, les diapos sont communes à tous les professeurs enseignants dans l'UE, et la plupart, si ce n'est l'intégralité des illustrations ont été piochées dans d'autres bouquins, sans que la biblio apparaisse !).
Ayant toujours un pied dans le monde universitaire, rien n'a vraiment changé. Je ne généralise bien évidemment pas, mais je me demande vraiment si les documents intégralement rédigés par les professeurs sont si courants que ça.
Quant aux notes de cours dont les noms de professeurs ont mystérieusement disparu, comment peut-on être sûrs qu'il ne s'agit pas des prises de notes d'un élève, ce que certains membres semblent confirmer implicitement (coquilles, erreurs grossières etc..) ? Auquel cas, cela ne me semble pas aberrant que le professeur ne soit pas cité.
Ah ben on n'a pas dû étudier dans les mêmes facs. Et ça me ferait mal de distribuer des polys qui ne soient pas de moi, d'ailleurs je n'en verrais pas trop l'intérêt.
Petite précision pour les exercices : lorsqu'ils sont de niveau primaire/secondaire, on considère qu'ils ne sont pas soumis au code de la propriété intellectuelle, ce qui explique pourquoi les ouvrages types "interros des lycées" ou "annales corrigées" sont légaux.
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Yo, salut ma bande ! disait toujours le Samouraï.
I User5899.
User 17706 s'est retiré à Helsingør.
Strange how paranoia can link up with reality now and then.
- tchanq'Neoprof expérimenté
V.Sullivan a écrit:Faudrait peut-être que l'on s'accorde aussi sur ce que l'on entend par « cours du professeur ». J'ai du mal à considérer, comme « cours du professeur » les powerpoint dont l'immense majorité des diapos ont été pompées sur d'autres bouquins, par exemple.
D'aussi loin que je me souvienne et en me référant à mon expérience d'enseignement en université, les documents « personnels », intégralement rédigés par les professeurs étaient plutôt rares, en fait à y réfléchir, je n'en ai pas souvenir. Les responsables d'UE nous expliquaient les documents à notre diposition (fascicule de TD, dont une moitié des exercices/textes ont été piochés çà et là, l'autre moitié rédigée par nos soins, les diapos sont communes à tous les professeurs enseignants dans l'UE, et la plupart, si ce n'est l'intégralité des illustrations ont été piochées dans d'autres bouquins, sans que la biblio apparaisse !).
Ayant toujours un pied dans le monde universitaire, rien n'a vraiment changé. Je ne généralise bien évidemment pas, mais je me demande vraiment si les documents intégralement rédigés par les professeurs sont si courants que ça.
Ben voyons ! Et sous prétexte que ça arrive (pas si couramment que cela je pense), osons nier la propriété intellectuelle des autres !
Au passage, les enseignants qui font des cours "d'assemblage de documents" comme tu dis ont tout de même opéré des choix pédagogiques en rapport avec le niveau (universitaire, des étudiants, etc...) et leurs objectifs. Il y a une logique interne ! Ça reste un cours.
Quant à l'utilisation d'images en LV, en effet certaines sont très utilisées car emblématiques. Faudrait-il se l'interdire au prétexte de qu'autres l'ont fait avant?
Pour la partie que j'ai graissée, je n'arrive pas à comprendre en quoi un cours créé à plusieurs enseignants perd de sa propriété intellectuelle ? Ça ne rend pas le document "open source" mais partagé entre ses créateurs dans un cadre précis.
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Failure is not an option
- BabaretteDoyen
Bien d'accord avec toi, Tchanq. Faire une compilation de documents reste un travail. Il faut bien chercher ces documents, les hiérarchiser, les classer... A moins de pomper entièrement un manuel, et encore, ça reste un travail fait par le professeur.
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“Google peut vous donner 100 000 réponses, un bibliothécaire vous donne la bonne.” Neil Gaiman.
:lecteur:
- MalagaModérateur
V.Sullivan a écrit:
Quant aux notes de cours dont les noms de professeurs ont mystérieusement disparu, comment peut-on être sûrs qu'il ne s'agit pas des prises de notes d'un élève, ce que certains membres semblent confirmer implicitement (coquilles, erreurs grossières etc..) ? Auquel cas, cela ne me semble pas aberrant que le professeur ne soit pas cité.
Il s'agit bien de prises de notes, c'est même indiqué sur le site. Mais il me semblerait logique d'indiquer le nom du professeur qui a fait ce cours.
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J'utilise des satellites coûtant plusieurs millions de dollars pour chercher des boîtes Tupperware dans la forêt ; et toi, c'est quoi ton hobby ?
- OudemiaBon génie
J'ai trouvé les notes d'un cours de latin de la Sorbonne, fournies sans aucune relecture, (coquilles grossières, comme Tite-Livre), et, surtout, prises sans rien y comprendre, d'où, par ex., "les censeurs sont des lustres".Korémuse a écrit:Je viens d'aller faire un tour sur le site et je n'ai constaté aucun nom d'enseignant dans les pages parcourues.
Sur la période du Moyen Age, j'ai lu des résumés très approximatifs de cours donnés à la Sorbonne, non exempts de fautes d'orthographe (glauser pour gloser). Rien à voir avec un vrai cours. L'enseignant doit s'arracher les cheveux en lisant ça.
Par contre, j'ai l'impression qu'en Droit, c'est beaucoup plus sérieux;De véritables cours sont à disposition et là encore: aucun nom, ce qui est effectivement scandaleux.
On voit les limites de l'apprentissage par les pairs, asinus asinum fricat.
Bon, se faire quelques euros en massacrant le travail d'un universitaire, c'est évidemment scandaleux.
- IphigénieProphète
ils apportaient leurs lumières?Oudemia a écrit:J'ai trouvé les notes d'un cours de latin de la Sorbonne, fournies sans aucune relecture, (coquilles grossières, comme Tite-Livre), et, surtout, prises sans rien y comprendre, d'où, par ex., "les censeurs sont des lustres".Korémuse a écrit:Je viens d'aller faire un tour sur le site et je n'ai constaté aucun nom d'enseignant dans les pages parcourues.
Sur la période du Moyen Age, j'ai lu des résumés très approximatifs de cours donnés à la Sorbonne, non exempts de fautes d'orthographe (glauser pour gloser). Rien à voir avec un vrai cours. L'enseignant doit s'arracher les cheveux en lisant ça.
Par contre, j'ai l'impression qu'en Droit, c'est beaucoup plus sérieux;De véritables cours sont à disposition et là encore: aucun nom, ce qui est effectivement scandaleux.
On voit les limites de l'apprentissage par les pairs, asinus asinum fricat.
Bon, se faire quelques euros en massacrant le travail d'un universitaire, c'est évidemment scandaleux.
:lol:
- ErgoDevin
"Les censeurs sont des lustres", j'aime beaucoup.
Nous vivons une époque moderne, comme disait P. Meyer.
Nous vivons une époque moderne, comme disait P. Meyer.
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"You went to a long-dead octopus for advice, and you're going to blame *me* for your problems?" -- Once Upon a Time
"The gull was your ordinary gull." -- Wittgenstein's Mistress
« Cède, cède, cède, je le veux ! » écrivait Ronin, le samouraï. (Si vous cherchez un stulo-plyme, de l'encre, récap de juillet 2024)
- V.SullivanNiveau 4
tchanq' a écrit:Ben voyons ! Et sous prétexte que ça arrive (pas si couramment que cela je pense)
Que c'est réjouissant de naïveté de lire ça. Et sinon, vous avez déjà eu une expérience d'enseignement en université peut-être ?
tchanq' a écrit:osons nier la propriété intellectuelle des autres !
Nier quelle propriété intellectuelle ? Celle des vrais auteurs dont le travail a été plagié éhontément par des professeurs peu scrupuleux ? Allons, soyons sérieux deux minutes..
tchanq' a écrit:Au passage, les enseignants qui font des cours "d'assemblage de documents" comme tu dis ont tout de même opéré des choix pédagogiques en rapport avec le niveau (universitaire, des étudiants, etc...) et leurs objectifs. Il y a une logique interne ! Ça reste un cours.
La compilation de documents est un travail à fournir et non des moindres, en cela, je ne l'ai pas nié et ce n'est d'ailleurs pas l'objet du propos ( ). Mais revendiquer une quelconque propriété intellectuelle quand on n'est pas l'auteur desdits documents, faut une sacrée dose de candeur pour y croire, tout de même.
Tchanq' a écrit:"Quant à l'utilisation d'images en LV, en effet certaines sont très utilisées car emblématiques. Faudrait-il se l'interdire au prétexte de qu'autres l'ont fait avant?
Vous divaguez.
Tchanq' a écrit:Pour la partie que j'ai graissée, je n'arrive pas à comprendre en quoi un cours créé à plusieurs enseignants perd de sa propriété intellectuelle ? Ça ne rend pas le document "open source" mais partagé entre ses créateurs dans un cadre précis.
Dans la mesure où je n'ai jamais dit que le travail perdait de sa propriété intellectuelle, vos extrapolations folles sur le sujet n'ont pas d'intérêt, sauf à nous faire perdre du temps.
Par ailleurs je n'ai jamais dit que les diapos de cours dont il était question ont été rédigées à plusieurs, mais simplement que chaque prof possédait les mêmes diapos, diapos fournies par le responsable d'UE.
Malaga a écrit:V.Sullivan a écrit:
Quant aux notes de cours dont les noms de professeurs ont mystérieusement disparu, comment peut-on être sûrs qu'il ne s'agit pas des prises de notes d'un élève, ce que certains membres semblent confirmer implicitement (coquilles, erreurs grossières etc..) ? Auquel cas, cela ne me semble pas aberrant que le professeur ne soit pas cité.
Il s'agit bien de prises de notes, c'est même indiqué sur le site. Mais il me semblerait logique d'indiquer le nom du professeur qui a fait ce cours.
S'il s'agit d'une prise de notes, il s'agit bien du travail de l'élève. La mise en page, la reformulation des concepts ainsi que le papier lui appartiennent, il s'agit de son travail avant tout. Puis bon, au vu de ce qu'on peut lire, je n'aimerais pas que mon nom soit associé à une prise de notes bâclée. :lol:
Il peut-être opportun de préciser à partir de quel cours cette prise de note a été rédigée, m'enfin de là à dire que c'est scandaleux...
Si un de mes élèves avait eu la bonne idée de mettre en ligne son cours qu'il a rédigé lui même à partir des explications données en cours, il ne me viendrait jamais à l'idée de réclamer à ce que mon nom soit associé à son travail.
- tchanq'Neoprof expérimenté
Merci de tant de condescendance et de mépris ! Je n'en espérais pas tant. Déformez mes propos tant qu'il vous plaira, faites semblant de ne pas comprendre !V.Sullivan a écrit:Que c'est réjouissant de naïveté de lire ça. Et sinon, vous avez déjà eu une expérience d'enseignement en université peut-être ?tchanq' a écrit:Ben voyons ! Et sous prétexte que ça arrive (pas si couramment que cela je pense)Nier quelle propriété intellectuelle ? Celle des vrais auteurs dont le travail a été plagié éhontément par des professeurs peu scrupuleux ? Allons, soyons sérieux deux minutes..tchanq' a écrit:osons nier la propriété intellectuelle des autres !La compilation de documents est un travail à fournir et non des moindres, en cela, je ne l'ai pas nié et ce n'est d'ailleurs pas l'objet du propos ( ). Mais revendiquer une quelconque propriété intellectuelle quand on n'est pas l'auteur desdits documents, faut une sacrée dose de candeur pour y croire, tout de même.tchanq' a écrit:Au passage, les enseignants qui font des cours "d'assemblage de documents" comme tu dis ont tout de même opéré des choix pédagogiques en rapport avec le niveau (universitaire, des étudiants, etc...) et leurs objectifs. Il y a une logique interne ! Ça reste un cours.Vous divaguez.Tchanq' a écrit:"Quant à l'utilisation d'images en LV, en effet certaines sont très utilisées car emblématiques. Faudrait-il se l'interdire au prétexte de qu'autres l'ont fait avant?Dans la mesure où je n'ai jamais dit que le travail perdait de sa propriété intellectuelle, vos extrapolations folles sur le sujet n'ont pas d'intérêt, sauf à nous faire perdre du temps.Tchanq' a écrit:Pour la partie que j'ai graissée, je n'arrive pas à comprendre en quoi un cours créé à plusieurs enseignants perd de sa propriété intellectuelle ? Ça ne rend pas le document "open source" mais partagé entre ses créateurs dans un cadre précis.
Par ailleurs je n'ai jamais dit que les diapos de cours dont il était question ont été rédigées à plusieurs, mais simplement que chaque prof possédait les mêmes diapos, diapos fournies par le responsable d'UE.Malaga a écrit:Il s'agit bien de prises de notes, c'est même indiqué sur le site. Mais il me semblerait logique d'indiquer le nom du professeur qui a fait ce cours.V.Sullivan a écrit:
Quant aux notes de cours dont les noms de professeurs ont mystérieusement disparu, comment peut-on être sûrs qu'il ne s'agit pas des prises de notes d'un élève, ce que certains membres semblent confirmer implicitement (coquilles, erreurs grossières etc..) ? Auquel cas, cela ne me semble pas aberrant que le professeur ne soit pas cité.
S'il s'agit d'une prise de notes, il s'agit bien du travail de l'élève. La mise en page, la reformulation des concepts ainsi que le papier lui appartiennent, il s'agit de son travail avant tout. Puis bon, au vu de ce qu'on peut lire, je n'aimerais pas que mon nom soit associé à une prise de notes bâclée. :lol:
Il peut-être opportun de préciser à partir de quel cours cette prise de note a été rédigée, m'enfin de là à dire que c'est scandaleux...
Si un de mes élèves avait eu la bonne idée de mettre en ligne son cours qu'il a rédigé lui même à partir des explications données en cours, il ne me viendrait jamais à l'idée de réclamer à ce que mon nom soit associé à son travail.
Sur ce, je retourne à ma préparation pour mes L3.
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Failure is not an option
- V.SullivanNiveau 4
N'oubliez surtout pas de leur préciser qu'un devoir constitué de copiés/collés d'assemblage de citations de plusieurs sites est acceptable, car il y a tout de même eu velléité de travailler, ça reste une propriété intellectuelle.
- EnaecoVénérable
J'ai ouvert un cours de physique par curiosité.
A vrai dire, il s'agit plutôt de notes et formules.
Ce n'est pas le document d'un professeur.
Pour ces histoires de droit d'auteur, je pense qu'un document/diapo fait par un prof et mis en ligne par un élève n'est pas réglo. En revanche, les prises de notes mises en forme par un étudiant, ça me gêne moins... Nous ne sommes pas propriétaire du savoir...
En l’occurrence, en parcourant rapidement le contenu, je suis tombé sur une erreur de formule et je ne souhaiterai surtout pas voir mon nom associé à ce document...
A vrai dire, il s'agit plutôt de notes et formules.
Ce n'est pas le document d'un professeur.
Pour ces histoires de droit d'auteur, je pense qu'un document/diapo fait par un prof et mis en ligne par un élève n'est pas réglo. En revanche, les prises de notes mises en forme par un étudiant, ça me gêne moins... Nous ne sommes pas propriétaire du savoir...
En l’occurrence, en parcourant rapidement le contenu, je suis tombé sur une erreur de formule et je ne souhaiterai surtout pas voir mon nom associé à ce document...
- mafalda16Modérateur
@V.Sullivan, merci de rester courtois dans vos échanges même en cas de désaccord.
- DalvaVénérable
Moi c'est pareil : quand je prends des notes à partir de lectures d'un ou deux bouquins, et que je mets mes notes en ligne, il ne me viendrait pas à l'idée de préciser que ces notes proviennent d'une lecture de tel ouvrage signé par tel auteur. Et l'auteur qui viendrait me le reprocher se ferait recevoir ! Citer ses sources, et puis quoi encore ?!V.Sullivan a écrit:tchanq' a écrit:Ben voyons ! Et sous prétexte que ça arrive (pas si couramment que cela je pense)
Que c'est réjouissant de naïveté de lire ça. Et sinon, vous avez déjà eu une expérience d'enseignement en université peut-être ?tchanq' a écrit:osons nier la propriété intellectuelle des autres !
Nier quelle propriété intellectuelle ? Celle des vrais auteurs dont le travail a été plagié éhontément par des professeurs peu scrupuleux ? Allons, soyons sérieux deux minutes..tchanq' a écrit:Au passage, les enseignants qui font des cours "d'assemblage de documents" comme tu dis ont tout de même opéré des choix pédagogiques en rapport avec le niveau (universitaire, des étudiants, etc...) et leurs objectifs. Il y a une logique interne ! Ça reste un cours.
La compilation de documents est un travail à fournir et non des moindres, en cela, je ne l'ai pas nié et ce n'est d'ailleurs pas l'objet du propos ( ). Mais revendiquer une quelconque propriété intellectuelle quand on n'est pas l'auteur desdits documents, faut une sacrée dose de candeur pour y croire, tout de même.Tchanq' a écrit:"Quant à l'utilisation d'images en LV, en effet certaines sont très utilisées car emblématiques. Faudrait-il se l'interdire au prétexte de qu'autres l'ont fait avant?
Vous divaguez.Tchanq' a écrit:Pour la partie que j'ai graissée, je n'arrive pas à comprendre en quoi un cours créé à plusieurs enseignants perd de sa propriété intellectuelle ? Ça ne rend pas le document "open source" mais partagé entre ses créateurs dans un cadre précis.
Dans la mesure où je n'ai jamais dit que le travail perdait de sa propriété intellectuelle, vos extrapolations folles sur le sujet n'ont pas d'intérêt, sauf à nous faire perdre du temps.
Par ailleurs je n'ai jamais dit que les diapos de cours dont il était question ont été rédigées à plusieurs, mais simplement que chaque prof possédait les mêmes diapos, diapos fournies par le responsable d'UE.Malaga a écrit:V.Sullivan a écrit:
Quant aux notes de cours dont les noms de professeurs ont mystérieusement disparu, comment peut-on être sûrs qu'il ne s'agit pas des prises de notes d'un élève, ce que certains membres semblent confirmer implicitement (coquilles, erreurs grossières etc..) ? Auquel cas, cela ne me semble pas aberrant que le professeur ne soit pas cité.
Il s'agit bien de prises de notes, c'est même indiqué sur le site. Mais il me semblerait logique d'indiquer le nom du professeur qui a fait ce cours.
S'il s'agit d'une prise de notes, il s'agit bien du travail de l'élève. La mise en page, la reformulation des concepts ainsi que le papier lui appartiennent, il s'agit de son travail avant tout. Puis bon, au vu de ce qu'on peut lire, je n'aimerais pas que mon nom soit associé à une prise de notes bâclée. :lol:
Il peut-être opportun de préciser à partir de quel cours cette prise de note a été rédigée, m'enfin de là à dire que c'est scandaleux...
Si un de mes élèves avait eu la bonne idée de mettre en ligne son cours qu'il a rédigé lui même à partir des explications données en cours, il ne me viendrait jamais à l'idée de réclamer à ce que mon nom soit associé à son travail.
- DalvaVénérable
En plus, bien souvent, ces essais historiques, philosophiques, sociologiques, économiques ou littéraires ne sont pas sortis du néant, leurs auteurs étaient trop paresseux pour tout créer eux-mêmes, ils se sont appuyés sur des documents et analyses déjà existants ! D'ailleurs j'en ai la preuve : ils les citent en bibliographie, ces imbéciles !
- PonocratesExpert spécialisé
Que ce soit dans la recherche ou dans l'élaboration d'un cours, en quoi le le recours à des sources - en rendant à César ce qui lui appartient- ôte-t-il quoi que ce soit à la propriété intellectuelle de celui qui les organise en un parcours singulier, une analyse personnelle ? Vous donnez l'exemple des copies, mais, me concernant, je ne demande pas mieux que les élèves sachent utiliser des citations d'auteurs pour étayer leurs propos dans une dissertation ? Entre le plagiat pur et simple et la création ex nihilo - qui ne me semble pas possible dans le domaine des sciences depuis la Mésopotamie, et encore- tout cours, toute recherche s'appuie nécessairement sur ce qui a déjà été fait au moins en partie. Certes, si je fais le commentaire composé d'un texte que personne n'a jamais traité, je vais produire une analyse originale, mais elle ne sera vraiment complète que si je connais bien l'auteur - et que j'ai lu des ouvrages critiques le concernant - sa période, son genre - et à moins d'être un génie, là encore, j'ai besoin de consulter ce qui a été dit.V.Sullivan a écrit:
La compilation de documents est un travail à fournir et non des moindres, en cela, je ne l'ai pas nié et ce n'est d'ailleurs pas l'objet du propos ( ). Mais revendiquer une quelconque propriété intellectuelle quand on n'est pas l'auteur desdits documents, faut une sacrée dose de candeur pour y croire, tout de même.
Vous avez une façon déroutante- pour moi- de présenter et l'enseignement et la recherche. À ce compte-là, ce fumiste de Montaigne, qui passe son temps à citer, sans traduire, sans sourcer a eu bien du culot de signer de son nom Les Essais...
Mais une prise de notes, c'est une prise de notes, une transcription, sans intervention personnelle du copiste, en principe - à part l'ajout de fautes d'orthographe ou de contre-sens. Sinon, lors d'un procès, les interventions sont-elles de la personne qui les note ou des avocats et des témoins ?
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"If you think education is too expensive, try ignorance ! "
"As-tu donc oublié que ton libérateur,
C'est le livre ? "
- BabaretteDoyen
Dalva a écrit:En plus, bien souvent, ces essais historiques, philosophiques, sociologiques, économiques ou littéraires ne sont pas sortis du néant, leurs auteurs étaient trop paresseux pour tout créer eux-mêmes, ils se sont appuyés sur des documents et analyses déjà existants ! D'ailleurs j'en ai la preuve : ils les citent en bibliographie, ces imbéciles !
Même que, quand des phrases entières ne sont pas d'eux, ils le signalent par des guillemets, fous qu'ils sont!
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“Google peut vous donner 100 000 réponses, un bibliothécaire vous donne la bonne.” Neil Gaiman.
:lecteur:
- DalvaVénérable
Ponocrates a écrit:Que ce soit dans la recherche ou dans l'élaboration d'un cours, en quoi le le recours à des sources - en rendant à César ce qui lui appartient- ôte-t-il quoi que ce soit à la propriété intellectuelle de celui qui les organise en un parcours singulier, une analyse personnelle ? Vous donnez l'exemple des copies, mais, me concernant, je ne demande pas mieux que les élèves sachent utiliser des citations d'auteurs pour étayer leurs propos dans une dissertation ? Entre le plagiat pur et simple et la création ex nihilo - qui ne me semble pas possible dans le domaine des sciences depuis la Mésopotamie, et encore- tout cours, toute recherche s'appuie nécessairement sur ce qui a déjà été fait au moins en partie. Certes, si je fais le commentaire composé d'un texte que personne n'a jamais traité, je vais produire une analyse originale, mais elle ne sera vraiment complète que si je connais bien l'auteur - et que j'ai lu des ouvrages critiques le concernant - sa période, son genre - et à moins d'être un génie, là encore, j'ai besoin de consulter ce qui a été dit.V.Sullivan a écrit:
La compilation de documents est un travail à fournir et non des moindres, en cela, je ne l'ai pas nié et ce n'est d'ailleurs pas l'objet du propos ( ). Mais revendiquer une quelconque propriété intellectuelle quand on n'est pas l'auteur desdits documents, faut une sacrée dose de candeur pour y croire, tout de même.
Vous avez une façon déroutante- pour moi- de présenter et l'enseignement et la recherche. À ce compte-là, ce fumiste de Montaigne, qui passe son temps à citer, sans traduire, sans sourcer a eu bien du culot de signer de son nom Les Essais...
Mais une prise de notes, c'est une prise de notes, une transcription, sans intervention personnelle du copiste, en principe - à part l'ajout de fautes d'orthographe ou de contre-sens. Sinon, lors d'un procès, les interventions sont-elles de la personne qui les note ou des avocats et des témoins ?
D'ailleurs, c'est bien parce que la prise de notes court le risque d'être fautive, incomplète, imprécise voire parsemée de contre-sens qu'il est non seulement convenable et honnête de citer le professeur à l'origine du cours qu'on partage, mais aussi nécessaire et essentiel. C'est grâce à cela que le lecteur incertain pourra trouver confirmation ou correction, auprès du professeur lui-même.
Par suite, il est normal et indispensable de demander au professeur l'autorisation de partager son cours, puisqu'il court alors le risque d'être contacté pour répondre à des questions.
Mais bon, tout cela suppose un tout petit peu d'éducation, de bonne foi et d'honnêteté intellectuelle.
- DalvaVénérable
Babarette a écrit:Dalva a écrit:En plus, bien souvent, ces essais historiques, philosophiques, sociologiques, économiques ou littéraires ne sont pas sortis du néant, leurs auteurs étaient trop paresseux pour tout créer eux-mêmes, ils se sont appuyés sur des documents et analyses déjà existants ! D'ailleurs j'en ai la preuve : ils les citent en bibliographie, ces imbéciles !
Même que, quand des phrases entières ne sont pas d'eux, ils le signalent par des guillemets, fous qu'ils sont!
Certains ne doutent de rien, franchement.
- Thalia de GMédiateur
Petite précision de la modération : merci de ne plus citer et commenter les messages de V.Sullivan, momentanément indisponible.
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Le printemps a le parfum poignant de la nostalgie, et l'été un goût de cendres.
Soleil noir de mes mélancolies.
- IphigénieProphète
Je viens par curiosité de regarder quelques cours de lettres: c’est une source tout à fait intéressante pour qui veut étudier la catastrophe de la filière littéraire, je trouve.
- PonocratesExpert spécialisé
En même temps quand on lit "Odyssée, a été crée au premier semestre" je crois que nous savons de quel côté de l'estrade se trouve la catastrophe...Iphigénie a écrit:Je viens par curiosité de regarder quelques cours de lettres: c’est une source tout à fait intéressante pour qui veut étudier la catastrophe de la filière littéraire, je trouve.
Blague à part, j'ai refermé le premier fichier à la vitesse de l'éclair, un tel salmigondis, mélangeant des choses exactes avec des approximations voire des contre-sens: mais comment tirer quoi que ce soit de cela ?
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"If you think education is too expensive, try ignorance ! "
"As-tu donc oublié que ton libérateur,
C'est le livre ? "
- Thalia de GMédiateur
Je viens de lire quelques lignes d'une étude sur Ulysse "héro", et ce n'est pas une coquille car il est écrit ainsi deux fois qui possède le mêtis.
Consternant.
Consternant.
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Soleil noir de mes mélancolies.
- beaverforeverNeoprof expérimenté
Euh, pour qu'il y ait droit d'auteur, il faut qu'il y ait oeuvre. Quel enseignant peut prétendre que son cours est un oeuvre ?dita a écrit:Propriété intellectuelle, on n'invente pas le fil à couper le beurre, quand même.
- PonocratesExpert spécialisé
Au hasard, tous ceux qui ne se contentent pas de lire le manuel avec leurs élèves en commençant à la page 1 en septembre pour refermer le livre en juin, mais qui construisent un contenu à l'aide de plusieurs sources, qui élaborent un parcours pédagogique, qui proposent des analyses originales sur des documents qu'ils ont parfois trouvés eux-mêmes, des exercices d'entraînement qu'ils ont faits eux-mêmes. Nous ne sommes pas cadre A pour rien...beaverforever a écrit:Euh, pour qu'il y ait droit d'auteur, il faut qu'il y ait oeuvre. Quel enseignant peut prétendre que son cours est un oeuvre ?dita a écrit:Propriété intellectuelle, on n'invente pas le fil à couper le beurre, quand même.
edit orth
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"If you think education is too expensive, try ignorance ! "
"As-tu donc oublié que ton libérateur,
C'est le livre ? "
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- [France Info] Comment les « Parents Vigilants » mettent sous pression des professeurs
- Le Metropolitan Museum et le Getty Museum mettent en ligne leurs ouvrages sur l'art.
- Missouri : les élèves et étudiants pourront refuser d'assister aux cours qui choquent leurs convictions religieuses.
- Réforme du Bac : pour protester, des profs mettent 20/20 aux TPE à tous leurs élèves
- 14 musées parisiens mettent gratuitement en ligne plus de 100 000 reproductions HD libres de droit
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