Page 2 sur 5 • 1, 2, 3, 4, 5
- Pourquoi 3,14159Expert
Utilisons donc les préconisations au gouvernement contre lui. Merci qui !?Une passante a écrit:Dans un rapport de l'OCDE édifiant, d'un cynisme effarant, sont expliqués les meilleurs moyens de réformer, ou plutôt "la faisabilité politique de l'ajustement". On y explique comment limiter les réactions du peuple, ce qu'il faut faire et pas faire pour que les gens avalent des couleuvres. C'est presque effrayant d'y lire exactement ce qui se passe actuellement en France.
On y lit notamment
"Les salaires nominaux peuvent être bloqués (ce qui allège rapidement la masse salariale en termes réels si le taux d’inflation atteint 7 ou 8 pour cent) ; on peut ne pas remplacer une partie des salariés qui partent en retraite ; ou bien l'on peut supprimer des primes dans certaines administrations, en suivant une politique discriminatoire pour éviter un front commun de tous les fonctionnaires. Évidemment, il est déconseillé de supprimer les primes versées aux forces de l’ordre dans une conjoncture politique difficile où l’on peut en avoir besoin."
ou encore
" La grève des enseignants n’est pas, en tant que telle, une gêne pour le gouvernement mais elle est indirectement dangereuse, comme on l’a noté, puisqu’elle libère la jeunesse pour manifester. Ces grèves peuvent donc devenir des épreuves de force difficiles à gérer."
https://www.oecd.org/fr/dev/1919068.pdf?fbclid=IwAR0AbiKe6TTOb2ZCqQw4JGgZ9KxTnBnEDd339Py7Tl4lWkFH4gp168_2z_Y
- CelebornEsprit sacré
Héliandre a écrit:Le SNALC et FO n'appellent pas ? Je trouve qu'il faudrait aussi revendiquer sur les 2h supp qu'on ne pourra pas refuser...
Une grève ponctuelle annoncée aussi peu de temps avant et dont le principal point d'appui est les blocus des lycéens de décembre ? Non, on va passer notre tour : on a décidé d'arrêter de proposer aux collègues de perdre régulièrement de l'argent pour rien et on travaille à des modalités d'action majoritaires et efficaces.
Pour rappel, on a fait une grève unitaire en novembre dernier : ça n'a pas soulevé les foules.
_________________
"On va bien lentement dans ton pays ! Ici, vois-tu, on est obligé de courir tant qu'on peut pour rester au même endroit. Si on veut aller ailleurs, il faut courir au moins deux fois plus vite que ça !" (Lewis Carroll)
Mon Blog
- SphinxProphète
Mais pourquoi ne pas faire des rassemblements le samedi devant les rectorats ? Les gilets jaunes ont fait des manifestations tous les samedis, nous on continue à verser notre journée de salaire au pot commun un mardi ou un jeudi par mois bien sagement sans aucun effet... Je ne comprends pas cette façon de réfléchir Je n'ai pas fait la dernière, je commence à fatiguer. Depuis les débuts des annonces de la réforme du collège je ne compte même plus combien j'en ai fait. Résultat : aucun.
_________________
An education was a bit like a communicable sexual disease. It made you unsuitable for a lot of jobs and then you had the urge to pass it on. - Terry Pratchett, Hogfather
"- Alors, Obélix, l'Helvétie c'est comment ? - Plat."
- RendashBon génie
Sphinx a écrit:Mais pourquoi ne pas faire des rassemblements le samedi devant les rectorats ?
Y'a personne au rectorat le samedi
_________________
"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- CeladonDemi-dieu
Il n'est pas meilleure preuve que l'enseignant fait de la garderie.
- SphinxProphète
Rendash a écrit:Sphinx a écrit:Mais pourquoi ne pas faire des rassemblements le samedi devant les rectorats ?
Y'a personne au rectorat le samedi
Ben, y aurait nous. Et la presse L'important c'est le symbole du lieu, pas de bloquer les malheureux secrétaires dans leur bureau, non ?
Edit : j'ajoute que je suis bien consciente que la seule et unique fois où les syndicats ont proposé une manif un samedi, contre la réforme du collège, on était deux de mon collège parce que tous les autres avaient jardinage et/ou qu'une demi-heure de train pour arriver à Paris c'est quand même très très long. Mais bon, une fois sur place il y avait tout de même plus de monde que d'habitude !
_________________
An education was a bit like a communicable sexual disease. It made you unsuitable for a lot of jobs and then you had the urge to pass it on. - Terry Pratchett, Hogfather
"- Alors, Obélix, l'Helvétie c'est comment ? - Plat."
- InvitéInvité
La grève, un samedi à Paris, contre la réforme Chatel avait plutôt bien fonctionner il me semble.Sphinx a écrit:
Edit : j'ajoute que je suis bien consciente que la seule et unique fois où les syndicats ont proposé une manif un samedi, contre la réforme du collège, on était deux de mon collège parce que tous les autres avaient jardinage et/ou qu'une demi-heure de train pour arriver à Paris c'est quand même très très long. Mais bon, une fois sur place il y avait tout de même plus de monde que d'habitude !
- FenrirFidèle du forum
J'en serai très probablement, mais je suis également convaincu qu'il nous faut trouver d'autres moyens d'action. Des moyens à moindre frais pour nous mais pénibles pour nos dirigeants et le reste de la population. Des actions pendant les examens, des blocages pendant les départs en vacances. Des évaluations non chiffrées et non "compétencées" car il ne me semble que le code de l'éducation ne nous oblige à rien d'autre que d'évaluer. Éventuellement mettre le moyenne à tous nos élèves (bien plus ennuyeux que valider tout le monde comme le proposent les SR, ça fait le jeu de nos édiles).
_________________
À quoi bon mettre son pédigrée, on est partis pour 40 ans*. ████ ████. * 42, il faut lire 42.
- HypermnestreÉrudit
Ah, enfin ! Un appel à la grève illimitée ! Enfin, on va arrêter de ne rien bloquer en offrant une journée de salaire, tout en défilant les mains dans les poches en scandant des phrases qui riment, avant de tout ranger et de rentrer gentiment chez nous.
...
Je plaisante, bien sûr. Ne changeons pas une équipe qui perd.
Aucun appel à bloquer les rectorats, les ministères ; aucune manifestation prévue un samedi avec actions concrètes visibles ; aucune annonce de blocage des examens ; aucune évocation d'une possibilité de reconduire cette grève le lendemain, voire ensuite…
Jamais nous ne tirerons les leçons de nos échecs ?
...
Je plaisante, bien sûr. Ne changeons pas une équipe qui perd.
Aucun appel à bloquer les rectorats, les ministères ; aucune manifestation prévue un samedi avec actions concrètes visibles ; aucune annonce de blocage des examens ; aucune évocation d'une possibilité de reconduire cette grève le lendemain, voire ensuite…
Jamais nous ne tirerons les leçons de nos échecs ?
- Melyne5Fidèle du forum
En effet, quel cynisme : " Rien n’est plus dangereuxUne passante a écrit:Dans un rapport de l'OCDE édifiant, d'un cynisme effarant, sont expliqués les meilleurs moyens de réformer, ou plutôt "la faisabilité politique de l'ajustement". On y explique comment limiter les réactions du peuple, ce qu'il faut faire et pas faire pour que les gens avalent des couleuvres. C'est presque effrayant d'y lire exactement ce qui se passe actuellement en France.
On y lit notamment
"Les salaires nominaux peuvent être bloqués (ce qui allège rapidement la masse salariale en termes réels si le taux d’inflation atteint 7 ou 8 pour cent) ; on peut ne pas remplacer une partie des salariés qui partent en retraite ; ou bien l'on peut supprimer des primes dans certaines administrations, en suivant une politique discriminatoire pour éviter un front commun de tous les fonctionnaires. Évidemment, il est déconseillé de supprimer les primes versées aux forces de l’ordre dans une conjoncture politique difficile où l’on peut en avoir besoin."
ou encore
" La grève des enseignants n’est pas, en tant que telle, une gêne pour le gouvernement mais elle est indirectement dangereuse, comme on l’a noté, puisqu’elle libère la jeunesse pour manifester. Ces grèves peuvent donc devenir des épreuves de force difficiles à gérer."
https://www.oecd.org/fr/dev/1919068.pdf?fbclid=IwAR0AbiKe6TTOb2ZCqQw4JGgZ9KxTnBnEDd339Py7Tl4lWkFH4gp168_2z_Y
politiquement que de prendre des mesures globales pour résoudre un problème
macro-économique. Par exemple, si l’on réduit les salaires des fonctionnaires, il
faut les baisser dans tel secteur, les bloquer en valeur nominale dans un autre, et
même les augmenter dans un secteur clé politiquement."
Ça date déjà de 1996...
- HéliandreExpert
Je connaissais ce rapport de l'OCDE, mais à redécouvrir ces passages je trouve ça écœurant. Et effectivement, on voit qu'on est en plein dedans...
- Not a PandaHabitué du forum
Sphinx a écrit:Mais pourquoi ne pas faire des rassemblements le samedi devant les rectorats ? Les gilets jaunes ont fait des manifestations tous les samedis, nous on continue à verser notre journée de salaire au pot commun un mardi ou un jeudi par mois bien sagement sans aucun effet... Je ne comprends pas cette façon de réfléchir Je n'ai pas fait la dernière, je commence à fatiguer. Depuis les débuts des annonces de la réforme du collège je ne compte même plus combien j'en ai fait. Résultat : aucun.
Un rassemblement de profs devant le rectorat le samedi n'a rien, mais alors rien à voir avec une manifestation de GJ. Les GJs font fermer des rues, des magasins, des stations de metro. Un peu moins hier qu'en décembre de ce que j'ai vu sur place mais tout de même. Quel sera l'effet de quelques centaines de profs criant sagement "pas contents" devant un bâtiment administratif vide ? Même une grève un mardi/jeudi aurait plus d'effet, plus qu'elle dérange au moins un peu les parents, leurs enfants étant dans la nature.
Tirons une bonne fois pour toute les leçons des échecs de nos mobilisations ces dernières années. Les GJs en sont la preuve : pour être entendu par ce gouvernement, il faut gêner, déranger, perturber. Il ne comprend que le rapport de force.
La grève devrait être le moyen légale qui permet de déranger, mais elle est peu suivie et souffre de la dispersion des collègues mobilisés : 60 000 grévistes (je prends au hasard le nombre de Stylos Rouges sur facebook) répartis uniformément sur 60 000 établissements du 2nd degré, cela donne 1 gréviste par établissement. Waouh, bel impact. Prenez 60 000 GJs jaunes, 60 pour bloquer un rond-point, ça fait 1000 ronds-points bloqués. C'est déjà beaucoup plus efficace. Je sais qu'en réalité la mobilisation n'est pas uniforme dans les établissements, mais vous comprenez l'idée.
Ce que j'attends des Stylos Rouges (ou des syndicats, mais bon, là je crois que je rêve), c'est précisément de trouver une mode d'action qui permettrait à 60 000 enseignants de gêner, déranger, perturber malgré la dispersion des effectifs. Cette tâche n'est pas simple. J'aimerais avoir une idée à proposer. Tout le reste, discussion sur les revendications, prime vs point, etc... me paraît bien secondaire à côté.
Je me rappelle les discussions sur ce forum à l'époque de la mobilisation contre la réforme du collège où des collègues cherchaient déjà d'autres moyens d'action et évoquaient des opérations escargots. J'ai le vague souvenir qu'ils ne faisaient pas l'unanimité. Et quand je lis, en 2019, certaines interventions ici à propos des mobilisations GJ, je ne suis pas plus optimiste.
PS : je ferai bien évidemment la grève du 24.
- SphinxProphète
Non mais j'ai dit devant le rectorat comme j'aurais pu dire autre chose, je m'en fiche de l'endroit. Quant au "criant sagement pas contents", c'est toi qui l'ajoutes. Je veux juste qu'on sorte du schéma "manifestation classique sur un jour normalement travaillé". (Quant aux enfants "dans la nature" parce que deux profs font grève un mardi ou un jeudi... hihihi.)
_________________
An education was a bit like a communicable sexual disease. It made you unsuitable for a lot of jobs and then you had the urge to pass it on. - Terry Pratchett, Hogfather
"- Alors, Obélix, l'Helvétie c'est comment ? - Plat."
- Not a PandaHabitué du forum
Sphinx a écrit:Non mais j'ai dit devant le rectorat comme j'aurais pu dire autre chose, je m'en fiche de l'endroit. Quant au "criant sagement pas contents", c'est toi qui l'ajoutes. Je veux juste qu'on sorte du schéma "manifestation classique sur un jour normalement travaillé". (Quant aux enfants "dans la nature" parce que deux profs font grève un mardi ou un jeudi... hihihi.)
Alors nous sommes d'accord !
- yranohHabitué du forum
Celeborn a écrit:
[...] on travaille à des modalités d'action majoritaires et efficaces.
Bonne initiative ! Ce travail de réflexion est-il mené en intersyndical ? Ça me semble être la première condition pour que ces modalités puissent devenir majoritaires.
- Une passanteEsprit éclairé
Je me dis que les syndicats doivent réfléchir depuis longtemps à un autre moyen d'action efficace que la grève, s'ils n'ont pas trouvé, comment pourrions-nous faire mieux ?
- LefterisEsprit sacré
Il est effectivement très difficile de faire autre chose. Les actions individuelles comme le blocage des notes sortent de la légalité, ou peuvent être considérés comme une grève, donc même retrait de traitement. La grève donc, mais à des moments stratégiques, comme les examens, voir les rentrées. Pour les actions individuelles (fin du bénévolat, des projets, refus des réunions non obligatoires et silence dans les autres, etc.) les syndicats peuvent aussi en donner le mot d'ordre, ce qui bien relayé peut faire son effet à mon sens. On verrait là que le système ne tient que par la bonne volonté des enseignants.Une passante a écrit:Je me dis que les syndicats doivent réfléchir depuis longtemps à un autre moyen d'action efficace que la grève, s'ils n'ont pas trouvé, comment pourrions-nous faire mieux ?
_________________
"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- TFSFidèle du forum
Une passante a écrit:Je me dis que les syndicats doivent réfléchir depuis longtemps à un autre moyen d'action efficace que la grève, s'ils n'ont pas trouvé, comment pourrions-nous faire mieux ?
C'est absolument cela ! Le problème des syndicats, c'est aussi qu'ils représentent des syndiqués très divers qui ne sont pas tous prêts à faire n'importe quoi pour être entendus (bloquer un rond-point...), ni à faire des actions illégales (bloquer un lycée...).
Les marges de manœuvres du droit syndical sont minces.
Si au moins, nous parvenions à nous mobiliser majoritairement sur une journée, l'appel à une grève renouvelée (la grève illimitée n'est pas légale...) pourrait faire sens. On ne serait pas 50-60 000, mais beaucoup plus !
- laMissSage
Roumégueur Ier a écrit:la rémunération est tombée très tôt en décembre et qu'en plus, on n'a pas reçu nos Isoe part modulable de septembre à décembre 2018 (c'est d'ailleurs inédit!).
Serait-ce lié au prélèvement à la source ?
_________________
Si rien n'est décidé, ce sera à chacun d'entre nous de décider en conscience.
- laMissSage
Lefteris a écrit:Il est effectivement très difficile de faire autre chose. Les actions individuelles comme le blocage des notes sortent de la légalité, ou peuvent être considérés comme une grève, donc même retrait de traitement. La grève donc, mais à des moments stratégiques, comme les examens, voir les rentrées. Pour les actions individuelles (fin du bénévolat, des projets, refus des réunions non obligatoires et silence dans les autres, etc.) les syndicats peuvent aussi en donner le mot d'ordre, ce qui bien relayé peut faire son effet à mon sens. On verrait là que le système ne tient que par la bonne volonté des enseignants.Une passante a écrit:Je me dis que les syndicats doivent réfléchir depuis longtemps à un autre moyen d'action efficace que la grève, s'ils n'ont pas trouvé, comment pourrions-nous faire mieux ?
Sitting unitaire, un samedi, devant notre ministère. Jusqu'à obtention de la revendication numéro 1 à définir (donc jusqu'à être délogés). Renouvelable chaque samedi.
_________________
Si rien n'est décidé, ce sera à chacun d'entre nous de décider en conscience.
- Not a PandaHabitué du forum
laMiss a écrit:Lefteris a écrit:Il est effectivement très difficile de faire autre chose. Les actions individuelles comme le blocage des notes sortent de la légalité, ou peuvent être considérés comme une grève, donc même retrait de traitement. La grève donc, mais à des moments stratégiques, comme les examens, voir les rentrées. Pour les actions individuelles (fin du bénévolat, des projets, refus des réunions non obligatoires et silence dans les autres, etc.) les syndicats peuvent aussi en donner le mot d'ordre, ce qui bien relayé peut faire son effet à mon sens. On verrait là que le système ne tient que par la bonne volonté des enseignants.Une passante a écrit:Je me dis que les syndicats doivent réfléchir depuis longtemps à un autre moyen d'action efficace que la grève, s'ils n'ont pas trouvé, comment pourrions-nous faire mieux ?
Sitting unitaire, un samedi, devant notre ministère. Jusqu'à obtention de la revendication numéro 1 à définir.
En quoi cela dérange-t-il ?
- User20401Vénérable
Je pense qu'on pourrait s'y dessécher, non ?laMiss a écrit:Lefteris a écrit:Il est effectivement très difficile de faire autre chose. Les actions individuelles comme le blocage des notes sortent de la légalité, ou peuvent être considérés comme une grève, donc même retrait de traitement. La grève donc, mais à des moments stratégiques, comme les examens, voir les rentrées. Pour les actions individuelles (fin du bénévolat, des projets, refus des réunions non obligatoires et silence dans les autres, etc.) les syndicats peuvent aussi en donner le mot d'ordre, ce qui bien relayé peut faire son effet à mon sens. On verrait là que le système ne tient que par la bonne volonté des enseignants.Une passante a écrit:Je me dis que les syndicats doivent réfléchir depuis longtemps à un autre moyen d'action efficace que la grève, s'ils n'ont pas trouvé, comment pourrions-nous faire mieux ?
Sitting unitaire, un samedi, devant notre ministère. Jusqu'à obtention de la revendication numéro 1 à définir (donc jusqu'à être délogés). Renouvelable chaque samedi.
- laMissSage
Cela permet de bien voir en un coup d’œil le nombre de personnes, cela dérange si les médias s'en mêlent (comme les GJ).
Oui, on pourrait s'y dessécher.
A quoi bon marcher si c'est en plus pour chanter joyeusement? Autant se poser directement devant le principal concerné, silencieusement, voire allongés. Bref, faire une sorte de happening. Marquer les esprits. Mais il faut être très nombreux.
Oui, on pourrait s'y dessécher.
A quoi bon marcher si c'est en plus pour chanter joyeusement? Autant se poser directement devant le principal concerné, silencieusement, voire allongés. Bref, faire une sorte de happening. Marquer les esprits. Mais il faut être très nombreux.
_________________
Si rien n'est décidé, ce sera à chacun d'entre nous de décider en conscience.
- Not a PandaHabitué du forum
laMiss a écrit:Cela permet de bien voir en un coup d’œil le nombre de personnes, cela dérange si les médias s'en mêlent (comme les GJ).
Oui, on pourrait s'y dessécher.
A quoi bon marcher si c'est en plus pour chanter joyeusement? Autant se poser directement devant le principal concerné, silencieusement, voire allongés. Bref, faire une sorte de happening. Marquer les esprits. Mais il faut être très nombreux.
Je ne crois plus en la visibilité par l'exotisme. Ce serait même prendre le risque d'être ridicule.
La perturbation et le rapport de force, il n'y a que ça qui marche.
- pseudo-intelloSage
Lefteris a écrit:Il est effectivement très difficile de faire autre chose. Les actions individuelles comme le blocage des notes sortent de la légalité, ou peuvent être considérés comme une grève, donc même retrait de traitement. La grève donc, mais à des moments stratégiques, comme les examens, voir les rentrées. Pour les actions individuelles (fin du bénévolat, des projets, refus des réunions non obligatoires et silence dans les autres, etc.) les syndicats peuvent aussi en donner le mot d'ordre, ce qui bien relayé peut faire son effet à mon sens. On verrait là que le système ne tient que par la bonne volonté des enseignants.
Comparaison n'est pas raison, mais je doute que la prise de la Bastille ait été effectuée dans le strict cadre de la légalité.
Ceci dit, je pense que pour obtenir gain de cause, il faut multiplier les actions, et mêler actions "fortes" style journée de grève (pourquoi pas en bloquant des avenues ou des ronds-points plusieurs heures durant ?), et pour lier les journées d'actions, actions moins fortes mais durables (sur la notation, l'annulation du bénévolat, le refus d'organiser un exam blanc tant qu'on n'aura pas gain de cause, etc), pour que l'amnésie habituelle des lendemains de grève ne puisse pas s'installer.
Et je pense, surtout, que même si on n'est pas super partisan d'un des moyens d'actions proposé (le coup des notes, de la grève, de la manif), il faut s'unir et participer au plus de choses possible, même celles qui ne sont pas notre tasse de thé.
Bon, moi, j'en suis à proposer aux collègues de zapper le brevet blanc. Les réactions sont mitigées (certains sont d'accord, d'autres trouvent que c'est pas gentil envers les élèves).
- Not a PandaHabitué du forum
pseudo-intello a écrit:Lefteris a écrit:Il est effectivement très difficile de faire autre chose. Les actions individuelles comme le blocage des notes sortent de la légalité, ou peuvent être considérés comme une grève, donc même retrait de traitement. La grève donc, mais à des moments stratégiques, comme les examens, voir les rentrées. Pour les actions individuelles (fin du bénévolat, des projets, refus des réunions non obligatoires et silence dans les autres, etc.) les syndicats peuvent aussi en donner le mot d'ordre, ce qui bien relayé peut faire son effet à mon sens. On verrait là que le système ne tient que par la bonne volonté des enseignants.
Comparaison n'est pas raison, mais je doute que la prise de la Bastille ait été effectuée dans le strict cadre de la légalité.
Ceci dit, je pense que pour obtenir gain de cause, il faut multiplier les actions, et mêler actions "fortes" style journée de grève (pourquoi pas en bloquant des avenues ou des ronds-points plusieurs heures durant ?), et pour lier les journées d'actions, actions moins fortes mais durables (sur la notation, l'annulation du bénévolat, le refus d'organiser un exam blanc tant qu'on n'aura pas gain de cause, etc), pour que l'amnésie habituelle des lendemains de grève ne puisse pas s'installer.
Et je pense, surtout, que même si on n'est pas super partisan d'un des moyens d'actions proposé (le coup des notes, de la grève, de la manif), il faut s'unir et participer au plus de choses possible, même celles qui ne sont pas notre tasse de thé.
Bon, moi, j'en suis à proposer aux collègues de zapper le brevet blanc. Les réactions sont mitigées (certains sont d'accord, d'autres trouvent que c'est pas gentil envers les élèves).
Comment oses-tu armer les esprits pour légitimer des violences ? Je saisis tout de suite le procureur au titre de l'article 40.
Page 2 sur 5 • 1, 2, 3, 4, 5
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum