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- tchanq'Neoprof expérimenté
Colombine a écrit: Parallèlement, nous mettons beaucoup de choses en place de notre côté, entre le suivi par une pédopsy (qui ne s'est pas encore prononcée sur un éventuel TDA mais qui préconise de lui faire passer un test WISC V assez rapidement), les rééducations (psychomotricité, orthoptie, orthophonie et rééducation en écriture) et peut-être des ateliers pour apprendre à se concentrer (il n'a aucun problème pour rester concentré, mais en groupe c'est compliqué pour lui d'écouter les consignes).
J'en ai un à la maison qui est DVS (dyspraxique visuo-spatial) + EIP. On a eu droit à pschycomotricité + ergothérapeuthe + orthoptiste pendant tout son primaire. C'est chronophage mais utile. Dans notre cas, 10 ans plus tard, il a toujours une écriture de sagouin (mais les profs arrivent à le lire maintenant), sa concentration reste sporadique et il est toujours en mouvement mais j'ai la certitude que la prise en charge a été utile à son développement. Sans tout ça, je n'aurais pas donné cher de sa réussite. Il a appris à automatiser des choses, à se canaliser, à anticiper, à se projeter.
Dans notre cas, le test (un WPPSI car il n'avait pas 6 ans) a été vu comme l'occasion de faire un "instantané" de ses forces et de ses faiblesses et trouver le suivi adapté d'autant que l'école insistait pour un saut de classe. Il ne connait pas son score, je refuse de le lui donner. A l'époque on lui a juste dit qu'on allait faire des jeux avec un spécialiste pour savoir si on devait accepter la proposition de l'école de sauter une classe. Puis que le résultat montrait qu'on allait accepter.
Si tu penses que ce que tu mets en place est utile alors continue mais ne pense pas qu'il faille "le tirer vers le haut" (je reprends ton expression). Accompagne-le simplement.
La question que je me pose à la lecture de tes messages c'est: est-ce que tu le fais pour lui ou pour toi ? Je n'arrive sincèrement pas à savoir.
Ton fils est-il heureux de la sur-activité que tu lui donnes ? Si oui, pas de problème. Le mien ne supportait pas de rester sans rien faire. Mais je te rassure à 16 ans ça se calme !
- tchanq'Neoprof expérimenté
Colombine a écrit:Et encore, c'est tôt pour lui ! Petit, il ne s'endormait jamais avant 23h. Le summum a été atteint en MS : il faisait la sieste à l'école et s'endormait entre 23h et minuit. Quand je demandais à la maîtresse de l'époque de ne plus lui faire faire la sieste, elle répondait qu'il en avait besoin. Il a fait la sieste à l'école jusqu'au dernier jour de MS. On n'en pouvait plus.
On a vu des psys et des pédopsys pour ça. La réponse de tous : c'est son rythme. Nourrisson, il dormait seulement 14h par tranche de 24h (et toujours par tranche de 20 minutes), puis progressivement a glissé vers des phases d'éveil très longues (il ne dormait pas pendant 14h d'affilée à 2 ans). Maintenant, on sait qu'il a besoin de seulement 9h de sommeil par nuit. C'est peu.
Il y a un aspect familial. Je suis une petite dormeuse (5 ou 6h par nuit). L'histoire familiale raconte que petite j'étais vraiment pénible par mon absence de sommeil.
Je ne suis pas sure que mon fils dormait 14h quand il était nourrisson. Les nuits ne dépassaient pas 5h et les siestes en journées par tranche de 15/20 minutes. C'était aussi le rythme de mon fils. Heureusement, l'école a été compréhensive en PS quand il a fait tellement de bazar au dortoir qu'on l'a sorti pour le mettre avec les MS sans sieste au bout de 8 jours. Et ça allait bien mieux ! Sauf que le mien était du matin (5h30 les jours de grasse matinée et ça a duré jusqu'à l'adolescence.)
Si ça peut te rassurer à 16 ans c'est un loir ! Et je n'aurais pas parié un kopeck la dessus quand il était petit.
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Failure is not an option
- ColombineGrand sage
Je suis une grosse dormeuse et je n'aime pas me coucher tard. L'arrivée de mon fils et de son sommeil perturbé (il a fait ses nuits à seulement 4 ans et demi) a fait voler mon propre rythme en éclat. Heureusement, c'est un lève-tard. D'ailleurs, j'ai toujours souri en entendant la désapprobation de ceux qui critiquent les heures de coucher de mon fils ("quoi, vous le laissez se coucher aussi tard ? Mais c'est à vous de lui imposer des horaires !" et j'en passe) mais qui plaignent ceux dont les enfants se lèvent tôt. Le manque de sommeil le soir, c'est condamnable et forcément de la faute des parents, le matin c'est malheureux pour les parents qu'on plaint. Bref.
Mon fils sature de la rééducation orthoptique, qui doit le fatiguer énormément je pense. L'orthoptiste n'a pas vraiment parlé de DVS mais elle dit souvent que ses troubles d'attention viennent en grande partie de sa difficulté à fixer son regard et à avoir une bonne vision périphérique. En gros, il fait la girouette avec ses yeux et sa tête. Il a un excellent sens de l'observation, remarque tout changement minime, tout le temps, partout, mais ça doit lui demander une grande énergie, je suppose. Je pense que la rééducation a oeuvré pour qu'il mette en place les automatismes, notamment quand il s'agit de chercher un élément sur une feuille (je crois que c'est l'exercice du barrage). Maintenant, il faut continuer pour qu'il arrive à acquérir la vision périphérique et qu'il puisse focaliser son regard, et donc son attention, sur quelque chose.
Il réclame de lui-même les autres activités. Parfois, il demande aussi à rester à la garderie de l'école. Je pense que ça lui fait du bien de fréquenter d'autres enfants. Les activités qu'il pratique lui permettent aussi d'intégrer les règles de vie de groupe, certainement mieux que si on lui proposait des ateliers à visée thérapeutique. En contrepartie de tout ce qu'on fait en semaine, on reste tranquilles à la maison le week-end (sauf quand il est chez ses grands-parents, un week-end sur 2 : eux lui proposent encore plus d'activités que nous, il revient épuisé mais se régale).
Pour le test, on lui a juste dit qu'il s'agissait de jeux et on n'a jamais parlé du résultat avec lui. La psy qui le lui a fait passer voulait qu'il soit là pour la restitution, j'ai refusé.
Je me suis mal exprimée quand je parlais de "tirer vers le haut". En fait, je ne sais pas du tout quel est le programme de CP (et je n'ai absolument pas envie de mettre le nez dedans). Ce que je vois, de ses cahiers, c'est qu'il sait largement faire tout ce qu'on lui demande, et même au-delà. Il s'ennuie peut-être, en classe, d'où son manque d'attention. C'est l'hypothèse retenue par tous les psys et pédopsys qu'on a vus, en tout cas. Tous disent que l'école devrait le "nourrir", ce qui n'est pas le cas. À la maison, on le laisse jouer. On lui demande juste de faire ses 10 minutes quotidiennes d'exercices pour la rééducation en écriture. On n'insiste même pas pour les devoirs pour l'école. Il s'agit uniquement de lecture, de phrases du type "Mila va à la mer". On ne lui fait pas faire ça avec beaucoup de rigueur. Pendant toute la maternelle, on lui proposait de faire des cahiers d'activités. Il adorait ça. Désormais, il ne veut plus en faire, on n'insiste jamais et on le laisse jouer. L'idée, c'est de lui permettre d'arrêter de penser à tous les trucs qu'il a dans la tête. Mais ce n'est pas facile. Pendant les repas, on a toujours droit à des questions du type "qui a inventé les premiers mots ?", "quel est le nombre avant l'infini ?" et j'en passe. On aimerait bien qu'il mette son esprit sur pause, parfois. D'où les activités sportives, comme la natation et la gym. De lui-même, il n'est pas sportif (on a testé le tennis l'an dernier, il a détesté, il refuse les sports de ballon, même juste pour jouer avec nous). Je pense que ces activités lui permettent de se vider la tête... et encore : c'est le seul enfant du groupe à se demander à haute voix d'où vient l'eau de la piscine et où elle retourne. Cet été, en cours de natation individuel, il s'est mis à parler de la poussée d'Archimède. J'avais juste envie de lui crier : "mais essaie de flotter, bord**, au lieu de causer !".
Mon fils sature de la rééducation orthoptique, qui doit le fatiguer énormément je pense. L'orthoptiste n'a pas vraiment parlé de DVS mais elle dit souvent que ses troubles d'attention viennent en grande partie de sa difficulté à fixer son regard et à avoir une bonne vision périphérique. En gros, il fait la girouette avec ses yeux et sa tête. Il a un excellent sens de l'observation, remarque tout changement minime, tout le temps, partout, mais ça doit lui demander une grande énergie, je suppose. Je pense que la rééducation a oeuvré pour qu'il mette en place les automatismes, notamment quand il s'agit de chercher un élément sur une feuille (je crois que c'est l'exercice du barrage). Maintenant, il faut continuer pour qu'il arrive à acquérir la vision périphérique et qu'il puisse focaliser son regard, et donc son attention, sur quelque chose.
Il réclame de lui-même les autres activités. Parfois, il demande aussi à rester à la garderie de l'école. Je pense que ça lui fait du bien de fréquenter d'autres enfants. Les activités qu'il pratique lui permettent aussi d'intégrer les règles de vie de groupe, certainement mieux que si on lui proposait des ateliers à visée thérapeutique. En contrepartie de tout ce qu'on fait en semaine, on reste tranquilles à la maison le week-end (sauf quand il est chez ses grands-parents, un week-end sur 2 : eux lui proposent encore plus d'activités que nous, il revient épuisé mais se régale).
Pour le test, on lui a juste dit qu'il s'agissait de jeux et on n'a jamais parlé du résultat avec lui. La psy qui le lui a fait passer voulait qu'il soit là pour la restitution, j'ai refusé.
Je me suis mal exprimée quand je parlais de "tirer vers le haut". En fait, je ne sais pas du tout quel est le programme de CP (et je n'ai absolument pas envie de mettre le nez dedans). Ce que je vois, de ses cahiers, c'est qu'il sait largement faire tout ce qu'on lui demande, et même au-delà. Il s'ennuie peut-être, en classe, d'où son manque d'attention. C'est l'hypothèse retenue par tous les psys et pédopsys qu'on a vus, en tout cas. Tous disent que l'école devrait le "nourrir", ce qui n'est pas le cas. À la maison, on le laisse jouer. On lui demande juste de faire ses 10 minutes quotidiennes d'exercices pour la rééducation en écriture. On n'insiste même pas pour les devoirs pour l'école. Il s'agit uniquement de lecture, de phrases du type "Mila va à la mer". On ne lui fait pas faire ça avec beaucoup de rigueur. Pendant toute la maternelle, on lui proposait de faire des cahiers d'activités. Il adorait ça. Désormais, il ne veut plus en faire, on n'insiste jamais et on le laisse jouer. L'idée, c'est de lui permettre d'arrêter de penser à tous les trucs qu'il a dans la tête. Mais ce n'est pas facile. Pendant les repas, on a toujours droit à des questions du type "qui a inventé les premiers mots ?", "quel est le nombre avant l'infini ?" et j'en passe. On aimerait bien qu'il mette son esprit sur pause, parfois. D'où les activités sportives, comme la natation et la gym. De lui-même, il n'est pas sportif (on a testé le tennis l'an dernier, il a détesté, il refuse les sports de ballon, même juste pour jouer avec nous). Je pense que ces activités lui permettent de se vider la tête... et encore : c'est le seul enfant du groupe à se demander à haute voix d'où vient l'eau de la piscine et où elle retourne. Cet été, en cours de natation individuel, il s'est mis à parler de la poussée d'Archimède. J'avais juste envie de lui crier : "mais essaie de flotter, bord**, au lieu de causer !".
- henrietteMédiateur
Bon ben si cette école est bien, si cet emploi du temps et ces activités sont bien aussi, s'il n'y a rien à changer nulle part, alors super, il n'y a pas de problème, tout est pour le mieux, et il n'y a donc plus de raison ni de critiquer cette ecole ni de s'inquiéter, je crois.
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"Il n'y a que ceux qui veulent tromper les peuples et gouverner à leur profit qui peuvent vouloir retenir les hommes dans l'ignorance."
- tchanq'Neoprof expérimenté
Colombine a écrit: De lui-même, il n'est pas sportif (on a testé le tennis l'an dernier, il a détesté, il refuse les sports de ballon, même juste pour jouer avec nous).
La psychomotricienne m'avait dit que ça demandait un terrible effort de coordination œil / main. Alors sa réaction ne m'étonne pas.
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- ColombineGrand sage
Henriette, je ne m'inquiètais pas à propos de l'école, mais du PPRE qui était proposé. J'avais peur, à tort comme vous le l'avez montré, que ça le stigmatise encore plus, pour toute sa scolarité. Vous m'avez gentiment expliqué que ce n'était pas le cas, je vous en remercie.
Pour le reste, c'est du domaine de l'extra-scolaire. Je veux bien en discuter, encore, mais je ne vois pas bien le lien avec le PPRE. Sauf si, comme je le suppose (mais je n'ai pas eu de réponse sur ce point), vous estimez que ses activités extra-scolaires le fatiguent trop et l'empêchent de bien se concentrer en classe. Je me permets d'en douter, étant donné l'énergie débordante de mon gamin (mais ce n'est pas une énergie physique, il ne court pas partout, ne saute pas partout non plus) mais il se peut que je sois dans l'erreur.
Ce n'est pas le seul enfant à faire des activités extra-scolaires. Tous n'ont pas de PPRE, que je sache.
Une fois qu'on aura fini les rééducations, il aura un emploi du temps qui ressemblera à celui de beaucoup d'enfants.
Tchanq' : j'avoue lui avoir fait essayer le tennis parce que j'étais frustrée de n'avoir pu en faire qu'un an, quand j'étais jeune. Depuis, j'arrête de vouloir compenser avec lui mes frustrations passées ! Comme il le dit lui-même, très justement : "je ne suis pas toi, tu n'es pas moi". J'ai été très étonnée qu'il demande à faire de la gym, après son passé de rééducation psychomotrice.
Pour le reste, c'est du domaine de l'extra-scolaire. Je veux bien en discuter, encore, mais je ne vois pas bien le lien avec le PPRE. Sauf si, comme je le suppose (mais je n'ai pas eu de réponse sur ce point), vous estimez que ses activités extra-scolaires le fatiguent trop et l'empêchent de bien se concentrer en classe. Je me permets d'en douter, étant donné l'énergie débordante de mon gamin (mais ce n'est pas une énergie physique, il ne court pas partout, ne saute pas partout non plus) mais il se peut que je sois dans l'erreur.
Ce n'est pas le seul enfant à faire des activités extra-scolaires. Tous n'ont pas de PPRE, que je sache.
Une fois qu'on aura fini les rééducations, il aura un emploi du temps qui ressemblera à celui de beaucoup d'enfants.
Tchanq' : j'avoue lui avoir fait essayer le tennis parce que j'étais frustrée de n'avoir pu en faire qu'un an, quand j'étais jeune. Depuis, j'arrête de vouloir compenser avec lui mes frustrations passées ! Comme il le dit lui-même, très justement : "je ne suis pas toi, tu n'es pas moi". J'ai été très étonnée qu'il demande à faire de la gym, après son passé de rééducation psychomotrice.
- tchanq'Neoprof expérimenté
Colombine a écrit: L'idée, c'est de lui permettre d'arrêter de penser à tous les trucs qu'il a dans la tête. Mais ce n'est pas facile. Pendant les repas, on a toujours droit à des questions du type "qui a inventé les premiers mots ?", "quel est le nombre avant l'infini ?" et j'en passe. On aimerait bien qu'il mette son esprit sur pause, parfois.
Mais pourquoi ? S'il pose toutes ses questions c'est que ça l’intéresse et qu'il attend des réponses. Est-ce que c'est "grave" qu'il réagisse ainsi ?
Tu vois en relisant ce passage, j'ai eu l'impression que tu cherchais à le changer.
J'ai souvent entendu dire que les EIP n'étaient jamais en pause. Et il semblerait que le tien puisse l'être. Soit ils le montrent clairement comme ton fils, soit ils le cachent mais ça travaille quand même là-haut.
Il sait lire. Vous êtes en ville donc avec un accès médiathèque je suppose. Pourquoi ne pas y aller pour lui permettre de trouver seul des livres qui répondront à ses questions. Je pense aux différents livres des pourquoi. Il y en a pour tous les âges.
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Failure is not an option
- AmaliahEmpereur
Colombine a écrit: C'est déjà beaucoup, je suis d'accord. Mais ce n'est pas à cause du centre de loisirs qu'il ne pourrait pas aller aux matinées d'APC proposées par l'école, 5 mercredis matins dans l'année de 9h à 12h : c'est juste parce que je n'ai pas envie qu'il passe encore plus de temps à l'école.
Quant à l'école, on a choisi en connaissance de cause de l'y laisser. Je le répète : ce n'est pas tant l'école qui pose problème que l'enseignante qu'il a cette année. Et ça, ça pourrait arriver dans toutes les écoles. Et encore : dois-je considérer qu'il y a un problème avec l'enseignante, sachant premièrement que mon fils l'adore et deuxièmement qu'elle est en train de se donner du mal pour l'aider, à travers ce PPRE ? Il n'y a absolument pas manque de bienveillance (puisque le mot a été lâché). Ce que je reproche à cette année de CP, sans pouvoir m'appuyer sur autre chose que les cahiers, c'est l'indigence du contenu. Mon fils fait beaucoup de choses, mais rien qui me semble le tirer vers le haut. Mais si j'y réfléchis bien, ce n'est pas mal qu'ils apprennent le féminin et le masculin en CP.
Colombine, je vais faire la mouche du coche et me permettre de souligner ce qui me semble paradoxal : tu dis regretter que l'école ne propose pas d'APC à ton fils mais tu dis aussi que tu n'as pas envie qu'il y passe plus de temps...
Pour l'école et la maîtresse, je n'ai pas la même vision que toi parce que dans l'école de mes enfants, globalement les maîtresses sont exigeantes à partir de la GS. Pour le grand, rien à redire du point de vue des apprentissages, si ce n'est au CM2; pour le cadet, rien à redire sauf au CE2 mais une des deux maîtresses était stagiaire et de très bonne volonté. Une année, ça va; deux ans avec la même maîtresse en qui on n'a pas confiance, c'est long.
Je suis perplexe sur "l'indigence du contenu" : pour le masculin et le féminin, j'imagine qu'ils apprennent à écrire les mots au féminin, pas juste à le dire : ton fils sait déjà écrire les mots au féminin et en maîtrisent l'orthographe? Je me souviens que j'avais fait écrire une grande partie des mots donnés au CP pour que mes enfants en apprennent l'orthographe même si ce n'était pas demandé.
Par contre, que ton fils n'écrive pas de mot en décembre, je n'en reviens pas : dès novembre, les miens avaient dictée de syllabes et de mots toutes les semaines. Et au 3e trimestre du CP, c'étaient des dictées de phrases (les mots étaient donnés à préparer et mis au pluriel dans les phrases, pluriel en -s et en -x et verbe en -ent). On en revient aux différences flagrantes entre écoles, sujet sur lequel on a déjà discuté sur le topic des enfants.
Eloah, la situation n'a pas dû être évidente... Nous on a fait comme Tchanq, on n'a jamais parlé de score mais de points forts et de points faibles.
- ColombineGrand sage
On répond à toutes ses questions. Mon mari, qui est très certainement EIP, se perd dans les détails (il lui a répondu qu'il y avait plusieurs infinis, par exemple), moi de manière plus succinte. Si je cite ces exemples, c'est que ma mère était là et qu'elle n'arrête pas de dire qu'il faut que son esprit se mette sur pause, qu'il est très accaparé par des questionnements trop pointus et que c'est pour ça qu'il est comme il est. J'en viens à me demander si elle n'a pas raison, tout en sachant pertinemment qu'il n'est pas possible, ni même souhaitable, qu'il arrête de réfléchir. Et effectivement, je préfère qu'il pose les questions qu'il a envie de poser, plutôt que de les garder pour lui.
En classe, la maîtresse souligne qu'il a des raisonnements et des connaissances qui ne sont pas de son âge et nous accuse, plus ou moins directement, de le surstimuler. L'an dernier, en GS, il a parlé de la guerre (je n'ai pas vraiment compris de laquelle). Ses grands-parents ont dû lui en parler, il en a parlé à l'école, rien de plus. Mais la maîtresse a cru qu'on lui avait montré des documentaires pas de son âge. Les malentendus sont nombreux, à l'école. Pour résumer : elle croit que c'est un génie, qu'il sait tout, mais qu'il fait exprès de se tromper ou de ne pas donner les réponses.
En classe, la maîtresse souligne qu'il a des raisonnements et des connaissances qui ne sont pas de son âge et nous accuse, plus ou moins directement, de le surstimuler. L'an dernier, en GS, il a parlé de la guerre (je n'ai pas vraiment compris de laquelle). Ses grands-parents ont dû lui en parler, il en a parlé à l'école, rien de plus. Mais la maîtresse a cru qu'on lui avait montré des documentaires pas de son âge. Les malentendus sont nombreux, à l'école. Pour résumer : elle croit que c'est un génie, qu'il sait tout, mais qu'il fait exprès de se tromper ou de ne pas donner les réponses.
- ColombineGrand sage
Amaliah a écrit:Colombine a écrit: C'est déjà beaucoup, je suis d'accord. Mais ce n'est pas à cause du centre de loisirs qu'il ne pourrait pas aller aux matinées d'APC proposées par l'école, 5 mercredis matins dans l'année de 9h à 12h : c'est juste parce que je n'ai pas envie qu'il passe encore plus de temps à l'école.
Quant à l'école, on a choisi en connaissance de cause de l'y laisser. Je le répète : ce n'est pas tant l'école qui pose problème que l'enseignante qu'il a cette année. Et ça, ça pourrait arriver dans toutes les écoles. Et encore : dois-je considérer qu'il y a un problème avec l'enseignante, sachant premièrement que mon fils l'adore et deuxièmement qu'elle est en train de se donner du mal pour l'aider, à travers ce PPRE ? Il n'y a absolument pas manque de bienveillance (puisque le mot a été lâché). Ce que je reproche à cette année de CP, sans pouvoir m'appuyer sur autre chose que les cahiers, c'est l'indigence du contenu. Mon fils fait beaucoup de choses, mais rien qui me semble le tirer vers le haut. Mais si j'y réfléchis bien, ce n'est pas mal qu'ils apprennent le féminin et le masculin en CP.
Colombine, je vais faire la mouche du coche et me permettre de souligner ce qui me semble paradoxal : tu dis regretter que l'école ne propose pas d'APC à ton fils mais tu dis aussi que tu n'as pas envie qu'il y passe plus de temps...
Pour l'école et la maîtresse, je n'ai pas la même vision que toi parce que dans l'école de mes enfants, globalement les maîtresses sont exigeantes à partir de la GS. Pour le grand, rien à redire du point de vue des apprentissages, si ce n'est au CM2; pour le cadet, rien à redire sauf au CE2 mais une des deux maîtresses était stagiaire et de très bonne volonté. Une année, ça va; deux ans avec la même maîtresse en qui on n'a pas confiance, c'est long.
Je suis perplexe sur "l'indigence du contenu" : pour le masculin et le féminin, j'imagine qu'ils apprennent à écrire les mots au féminin, pas juste à le dire : ton fils sait déjà écrire les mots au féminin et en maîtrisent l'orthographe? Je me souviens que j'avais fait écrire une grande partie des mots donnés au CP pour que mes enfants en apprennent l'orthographe même si ce n'était pas demandé.
Par contre, que ton fils n'écrive pas de mot en décembre, je n'en reviens pas : dès novembre, les miens avaient dictée de syllabes et de mots toutes les semaines. Et au 3e trimestre du CP, c'étaient des dictées de phrases (les mots étaient donnés à préparer et mis au pluriel dans les phrases, pluriel en -s et en -x et verbe en -ent). On en revient aux différences flagrantes entre écoles, sujet sur lequel on a déjà discuté sur le topic des enfants.
Amaliah, j'ai lu ton message après avoir posté ma réponse. Désolée donc pour les 2 messages qui s'enchaînent.
L'APC est sur le temps que mon fils passe déjà à l'école. Entre midi et 2, je crois. Il ne s'agirait donc pas de lui faire passer du temps en plus à l'école. Et j'évoquais cette idée de l'APC parce que la maîtresse en parle elle-même depuis la GS, chaque fois qu'on se voit, mais ne concrétise pas. Elle doit avoir ses raisons.
Pour le féminin et le masculin, ils n'écrivent pas les mots, non : juste les déterminants le/la, un/une devant les noms proposés, ce qui est déjà pas mal étant donné qu'ils n'écrivent quasiment rien. D'ailleurs, je m'aperçois que mon fils a du mal à enchaîner les lettres, quand il veut écrire des mots entiers, à la maison (comme mes élèves, qui lèvent le stylo entre chaque lettre). Je ne stresse plus pour l'apprentissage de l'écriture... parce qu'il est suivi par ailleurs. Je ne sais pas ce qu'en pensent les autres parents de la classe. Je ne suis pas non plus ce qui est fait en lecture, mais dans le cahier de mon fils, je vois parfois passer des fiches avec des syllabes simples. J'imagine que certains enfants en sont là, de l'apprentissage de la lecture. On est loin de l'objectif d'il y a quelques décennies de tous les enfants lecteurs à Noël. L'an dernier, j'avais pensé le changer d'école parce que j'avais peur qu'en CP il n'apprenne pas grand chose. J'ai lâché beaucoup de lest là-dessus : il est déjà suffisamment nourri à la maison. Et quand je vois le niveau de mes élèves, je me dis que c'est certainement partout pareil (attention, je ne jette pas la pierre aux PE, je crois savoir ce qu'il en est pour vous et c'est loin d'être évident). Tous les élèves n'ont pas les connaissances de mon fils, il faut bien que l'enseignante s'adapte au plus grand nombre. Mon fils sait beaucoup de choses, mais ça se complique dès qu'il a un crayon dans la main. Il ne peut donc pas forcément montrer ce qu'il sait (il lui manque le "savoir-faire"). Je comprends que ce soit compliqué pour la maîtresse.
Ma mère, ancienne prof de français elle aussi, dit qu'il a "le génie de la langue". À l'oral, il épelle des mots à toute vitesse, à l'endroit et à l'envers (je ne vois pas à quoi cela lui sert, mais il aime bien), il passe son temps à faire des jeux de mots et des rimes, il maîtrise parfaitement les lettres muettes à la fin des mots, y compris en citant l'origine latine de certains mots ("louP" parce que "luPus"). Il retient tout ce qu'on lui dit une seule fois. Pendant les vacances, j'ai été bluffée parce qu'il savait parfaitement dire, à l'oral, si une forme verbale finissait par "é" ou par "er". Je lui ai expliqué le truc une seule fois cet été, il s'en souvenait et l'appliquait à la perfection. Alors forcément, ce qu'il fait en classe, ça me paraît peu. Mais tous les enfants ne sont pas comme lui.
Il faut que j'attende de voir avec la maîtresse ce qu'elle veut mettre dans le PPRE. De ce que j'ai compris, ce serait lié à son manque d'attention, pas à des difficultés d'ordre scolaire (académique, j'entends). Il maîtrise le socle sans aucun problème. Mais s'il s'ennuie en classe, ce n'est pas forcément étonnant qu'il soit distrait. Mais je ne sais pas comment lui faire comprendre, à lui, qu'il doit toujours bien écouter. Je lui apprends à montrer qu'il écoute, quand il le fait, et à ne pas regarder ailleurs, ce qui est déjà pas mal.
- AmaliahEmpereur
Quand tu dis que la maîtresse pense qu'il est surstimulé à la maison, je trouve que le test serait intéressant. La maîtresse de mon grand en PS pensait qu'il était plus en avance en langage qu'en raisonnement (maman prof de français...) et se demandait s'il était HPI ou si c'est nous qui le poussions. C'est elle qui avait proposé de le faire tester, nous, nous n'avions aucun point de comparaison. Finalement le test a montré des résultats élevés dans tous les domaines et encore plus en raisonnement qu'en langage verbal, contrairement à ce que pensait la maîtresse.
Pour les exigences, tout dépend de la maîtresse : celle qu'a S. cette année en GS a eu mes grands au CP et leur expliquait l'origine grecque des mots.
Pour les exigences, tout dépend de la maîtresse : celle qu'a S. cette année en GS a eu mes grands au CP et leur expliquait l'origine grecque des mots.
- ColombineGrand sage
Mon fils ne raconte rien de ce qu'il fait à l'école, mais j'imagine quand même qu'il fait des choses et qu'il y apprend des choses. L'autre jour, il a reconnu Frida Kahlo sur un sac à main, au marché de Noël, et m'a dit qu'il aimait beaucoup ses oeuvres. En creusant, j'ai compris qu'il a vu ça à l'école. Ils ont aussi fait tout un cycle d'expériences chimiques (LE truc qu'il adore), avant de parler des constellations, avec une large part accordée à la mythologie. Je le découvre dans les cahiers, je trouve ça vraiment super. Et j'aimerais bien savoir si, quand ils font ça, le manque d'attention se fait sentir aussi.
La maîtresse me dit depuis le premier mois de GS qu'il est précoce. Pour elle, cela ne fait aucun doute. Mais j'ai bien peur qu'elle se trompe sur ce qu'est le haut potentiel.
La maîtresse me dit depuis le premier mois de GS qu'il est précoce. Pour elle, cela ne fait aucun doute. Mais j'ai bien peur qu'elle se trompe sur ce qu'est le haut potentiel.
- tchanq'Neoprof expérimenté
Colombine a écrit: La maîtresse me dit depuis le premier mois de GS qu'il est précoce. Pour elle, cela ne fait aucun doute. Mais j'ai bien peur qu'elle se trompe sur ce qu'est le haut potentiel.
Le haut potentiel en soit ce n'est rien. Il y a autant de façon de le développer que d'enfants qui le sont. Il n'y a pas de recette type applicable à tous les EIP.
J'ai l'impression que tu te focalises beaucoup sur le travail scolaire et ses résultats scolaires. L'apprentissage est bien plus large que ce qui est fait en classe. Puisque tu dis que l'école ça va (dans l'ensemble), lâche du lest sur le scolaire et occupe-toi de l'aider à se développer dans les autres domaines.
Et puis je pense que ça te fera du bien à toi aussi car la situation te stresse plus que ça ne stresse ton fils (on dirait). Il ne te dit rien car il voit bien que tu réagis fortement, il le sent.
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Failure is not an option
- ColombineGrand sage
Tchanq', ce que tu dis était très vrai l'an dernier. Cette année, j'ai justement l'impression d'être beaucoup plus cool par rapport à tout ça. C'est d'ailleurs pourquoi ce PPRE me contrarie : j'ai l'impression que tout va bien à l'école, je ne m'en fais pas pour lui, et boum on me signale, par ce PPRE, que ce n'est pas forcément le cas.
Pour le reste, j'avoue être agacée quand la maîtresse me dit qu'il fait exprès de ne pas répondre alors qu'il sait forcément (ben non, il ne sait pas tout) et quand elle m'envoie bouler quand je lui dis qu'il n'a pas compris quelque chose dans le fonctionnement de la classe. Chaque fois, elle me répond sèchement : "si, il a parfaitement compris").
Pour le reste, j'avoue être agacée quand la maîtresse me dit qu'il fait exprès de ne pas répondre alors qu'il sait forcément (ben non, il ne sait pas tout) et quand elle m'envoie bouler quand je lui dis qu'il n'a pas compris quelque chose dans le fonctionnement de la classe. Chaque fois, elle me répond sèchement : "si, il a parfaitement compris").
- tchanq'Neoprof expérimenté
Accepte aussi qu'il ne montre pas le même visage en classe et à la maison. Il cherche sa place à l'école (par rapport à ce qu'il voit des autres, à l'apprentissage scolaire, à la façon de répondre des adultes) mais il l'a trouvée à la maison (tu dis que ton mari, certainement EIP répond longuement à ses interrogations; ils sont en phase à ce moment-là). Alors il réagira différemment, c'est normal. ça ne veut pas dire que la maitresse a tort, ni toi d'ailleurs.
Ne prends pas le PPRE comme un signal que ça val mal mais comme le fait qu'on s’intéresse à sa singularité et qu'on veuille mettre en place les conditions de sa réussite.
Ne prends pas le PPRE comme un signal que ça val mal mais comme le fait qu'on s’intéresse à sa singularité et qu'on veuille mettre en place les conditions de sa réussite.
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Failure is not an option
- Thalia de GMédiateur
Thalia de G a écrit:Colombine, je vais être un peu brutale, mais tant pis.
Ton fiston est comme ci, comme ça. Tu l'amènes chez des experts et à chaque fois tu nous demandes si les experts sont vraiment des experts et quoi que nous en disions tu poursuis ton petit bonhomme de chemin, ne tenant compte, en somme, que de ton propre avis.
Cela dit, je pense qu'il est dans une certaine norme, avec ses qualités, ses défauts et qu'il faut un peu lui lâcher la grappe.
À moins que tu ne t'ennuies...
Je réponds tardivement, je suis très occupée en ce moment par ma famille, enfants et petits-enfants qui arrivent de loin.Colombine a écrit:Thalia, voudrais-tu s'il te plaît me rafraîchir la mémoire sur les fois où j'ai mis en doute les compétences des professionnels qui suivent mon fils et où je n'ai pas tenu compte des conseils ? J'ai un seul souvenir, concernant la première orthophoniste qu'on avait consultée. Je m'interrogeais sur la pertinence de certaines activités proposées, je le reconnais, mais vous m'avez dit de lui faire confiance, ce que j'ai fait. Bilan des courses : elle a d'elle-même cessé son activité en libéral quelques semaines plus tard, transmettant les dossiers à celles qui allaient reprendre son cabinet. Quand j'ai demandé le dossier de mon fils pour changer de cabinet, elle a refusé de me le donner, m'empêchant ainsi de commencer un suivi ailleurs. La nouvelle orthophoniste a dû intervenir...
[...]
Il se peut que ma mémoire me joue des tours. Il est vrai que je suis très souvent en questionnements et que je vous fais part de mes interrogations, pas par ennui (je te remercie d'avoir évoqué cette hypothèse fort intéressante, à laquelle je réfléchirai quand j'aurai le temps) mais par préoccupation maternelle. Il se peut donc que, sur le lot de messages, j'en aie oublié certains.
Ce que j'ai voulu dire, et tu ne peux le nier, c'est qu'au moindre "problème", à la moindre consultation chez un spécialiste, tu en réfères à Neo. J'y vais ou j'y vais pas ? Il a dit ça, mais ça ne me convient pas. Dois-je en consulter un autre ?
Tu veux ton fils parfait, sur un moule d'enfant parfait, il ne l'est pas, comme aucun enfant que je connaisse. Et si tu essayais de t'adapter à ce qu'il est plutôt que d'essayer de l'adapter à ce que tu voudrais qu'il soit ?
Je crois vraiment que cela te simplifierait la vie, j'en parle en connaissance de cause, j'ai deux enfants très différents en caractère et en rythme de vie.
Ma deuxième m'a causé du souci, j'ai consulté un pédopsy, parce j'étais épuisée. Il m'a simplement dit qu'elle était ce qu'elle était. Et j'ai fait avec.
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Le printemps a le parfum poignant de la nostalgie, et l'été un goût de cendres.
Soleil noir de mes mélancolies.
- roxanneOracle
Surtout que neo ce n'est pas une science exacte hein ! ni un précis d'éducation.
Par exemple, pour la lecture, point de salut hors syllabique pur, donc affolement, panique, suspicion à la moindre trace de global. Et évidemment, j'ai suivi le mouvement en début d'année. Et puis, je me suis calmée, j'ai surveillé, j'ai fait confiance et ça se passe bien pour mon fils.
Colombine, oui, tu le stimules ton fils, le coup du latin, il ne l'a pas inventé. Mais ce n'est pas un reproche, c'est un constat. Et je comprends, on préfère avoir un enfant brillant tant qu'à faire.
Par exemple, pour la lecture, point de salut hors syllabique pur, donc affolement, panique, suspicion à la moindre trace de global. Et évidemment, j'ai suivi le mouvement en début d'année. Et puis, je me suis calmée, j'ai surveillé, j'ai fait confiance et ça se passe bien pour mon fils.
Colombine, oui, tu le stimules ton fils, le coup du latin, il ne l'a pas inventé. Mais ce n'est pas un reproche, c'est un constat. Et je comprends, on préfère avoir un enfant brillant tant qu'à faire.
- Thalia de GMédiateur
Je ne saurais dire mieux.roxanne a écrit:Surtout que neo ce n'est pas une science exacte hein ! ni un précis d'éducation.
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Le printemps a le parfum poignant de la nostalgie, et l'été un goût de cendres.
Soleil noir de mes mélancolies.
- ColombineGrand sage
C'est clair qu'il est dans un milieu où il est stimulé. Il m'entend parler à mon mari de mes élèves. C'est d'ailleurs comme ça qu'on en est venus, l'an dernier, à lui parler de l'origine latine des mots (j'expliquais à mon mari que mes élèves n'étaient même pas capables, après avoir vu que lupus donnait loup, d'en déduire ce qu'avait donné nidus). Même chose pour la terminaison -é / -er. J'expliquais à mon mari que mes élèves n'avaient jamais entendu parler de l'astuce "vendre / vendu" ou "mordre / mordu". Notre fils était là, il a posé des questions et de fil en aiguille... Il a une grande sensibilité aux faits de langue, c'est certain, donc un grand intérêt à ce que je raconte. Pour les maths, en revanche, il ne montre aucune curiosité. Si j'étais prof de maths et que j'en parlais devant lui, il se montrerait probablement plus intéressé.
Ses grands-parents le stimulent également énormément, en lui parlant des origines grecques des mots et en lui donnant quelques mots d'italien, par exemple. L'an dernier, mon fils a parlé d'une camarade de classe qui s'appelait Salomé. Aussitôt, son grand-père lui a sorti un bouquin sur Jean-Baptiste et la danse des sept voiles, avec image de la décollation à l'appui. Je crois que cette stimulation intellectuelle fait partie de la culture familiale.
Tchanq', j'aime beaucoup ta dernière intervention.
Thalia, j'ai pourtant l'impression d'avoir beaucoup avancé dans l'acceptation de mon fils tel qu'il était. Mais l'image que j'en revois via internet est forcément trompeuse. Par exemple, je ne dis jamais ce qui va bien. Je n'ai pas osé intervenir sur le topic des enfants d'âge scolaire au mois de décembre, parce que tout le monde se plaignait des enfants fatigués et pénibles. À ce moment-là, mon fils était adorable et je profitais chaque instant de ses progrès et de son tempérament affectueux et "docile" (je n'aime pas ce mot mais je n'en trouve pas d'autres). J'ai quelques interrogations, oui, mais dans le fond je profite de mon fils, tel qu'il est, en pestant juste parce qu'il ne dort pas plus. J'évite également de voir la maîtresse, parce qu'elle me donne l'impression que rien ne va. Je ne veux pas avoir cette impression, qui ne cadre pas avec ce que nous vivons à la maison. Exemple récent : je dis à la maîtresse que je suis contente, parce que je constate qu'il ne coupe plus du tout les mots ni les phrases quand il parle, il a enfin un débit fluide. L'orthophoniste le constate aussi. Réponse de la maîtresse : "ah non, pas du tout". Ça m'a sapé le moral (provisoirement). Au quotidien, je me réjouis des progrès de mon fils.
Ses grands-parents le stimulent également énormément, en lui parlant des origines grecques des mots et en lui donnant quelques mots d'italien, par exemple. L'an dernier, mon fils a parlé d'une camarade de classe qui s'appelait Salomé. Aussitôt, son grand-père lui a sorti un bouquin sur Jean-Baptiste et la danse des sept voiles, avec image de la décollation à l'appui. Je crois que cette stimulation intellectuelle fait partie de la culture familiale.
Tchanq', j'aime beaucoup ta dernière intervention.
Thalia, j'ai pourtant l'impression d'avoir beaucoup avancé dans l'acceptation de mon fils tel qu'il était. Mais l'image que j'en revois via internet est forcément trompeuse. Par exemple, je ne dis jamais ce qui va bien. Je n'ai pas osé intervenir sur le topic des enfants d'âge scolaire au mois de décembre, parce que tout le monde se plaignait des enfants fatigués et pénibles. À ce moment-là, mon fils était adorable et je profitais chaque instant de ses progrès et de son tempérament affectueux et "docile" (je n'aime pas ce mot mais je n'en trouve pas d'autres). J'ai quelques interrogations, oui, mais dans le fond je profite de mon fils, tel qu'il est, en pestant juste parce qu'il ne dort pas plus. J'évite également de voir la maîtresse, parce qu'elle me donne l'impression que rien ne va. Je ne veux pas avoir cette impression, qui ne cadre pas avec ce que nous vivons à la maison. Exemple récent : je dis à la maîtresse que je suis contente, parce que je constate qu'il ne coupe plus du tout les mots ni les phrases quand il parle, il a enfin un débit fluide. L'orthophoniste le constate aussi. Réponse de la maîtresse : "ah non, pas du tout". Ça m'a sapé le moral (provisoirement). Au quotidien, je me réjouis des progrès de mon fils.
- Thalia de GMédiateur
Soit. Je peux être bienveillante envers des membres qui ont des enfants handicapés, mais il ne me semble pas que tu relèves de ce cas et je rappelle les conditions d'accès au restreint
https://www.neoprofs.org/t48247-topics-en-accs-restreint-forum-accessible-uniquement-sur-demande-edition-2018#1465350John a écrit:Bonjour à toutes et tous,[...]
A noter : la modération se réserve le droit de retirer cet accès à tout membre contrevenant à la charte, ou divulguant sur le géné une info personnelle donnée dans un fil en accès restreint, ou qui ne posterait plus du tout dans les sujets pro depuis plusieurs mois, ou enfin qui aurait délibérément trompé les autres membres.
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Le printemps a le parfum poignant de la nostalgie, et l'été un goût de cendres.
Soleil noir de mes mélancolies.
- tchanq'Neoprof expérimenté
[mode digression on]
Oups! J'ai demandé trop tôt alors (je n'avais pas lu un paramètre C'était pour discuter vernis avec Aphrodissia [mode digression off]
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