- cannelle21Grand Maître
nicole 86 a écrit:NervalEscargot Géant a écrit:J'en profite pour demander des pistes pour l'auteur déclaré fou. Qui à part Maupassant? (et Nietzsche)
Artaud
Virginia Woolf ?
Il y a aussi
- Frank Herbert (Dune)
- Styron (pas de la folie mais une profonde dépression) dans Face aux ténèbres
- Je pense que Le Tunnel, de Sabato pourrait convenir pour le thème à cause de la folie du narrateur qui écrit depuis sa cellule.
- TivinouDoyen
Écusette de Noireuil a écrit:22. Un livre évoquant le franchissement d'une frontière, réelle ou symbolique. Nicolas Jounin, Voyage de classes
Ce n'est pas un roman mais un ouvrage de sociologie.
Passionnant, je l'ai lu très rapidement : un prof de sociologie de Paris 8 (dans le 93), fait un travail pédagogique remarquable avec ses élèves de première année qu'il envoie enquêter dans le très chic 8ème arrondissement de Paris.
C'est pile dans le thème : réflexion sur les frontières sociales, et ce que cela implique de les franchir ; le tout couronné d'une conclusion très pertinente sur le rôle et l'évolution des universités.
Quelle bonne idée! je note!
- *Ombre*Grand sage
Violette Leduc, La folie en tête
Gérard Garouste, L'Intranquille
Van Gogh, Lettres à son frère
Nijinski, Journal
Nietzsche
pas vraiment fou, mais bien ravagé par la drogue : William Burroughs
On peut ajouter Romain Gary, qui s'est suicidé après être devenu dépressif.
Gérard Garouste, L'Intranquille
Van Gogh, Lettres à son frère
Nijinski, Journal
Nietzsche
pas vraiment fou, mais bien ravagé par la drogue : William Burroughs
On peut ajouter Romain Gary, qui s'est suicidé après être devenu dépressif.
- TivinouDoyen
Aphrodissia a écrit:@tivinou est-ce que tu peux préciser en quoi Huck est un narrateur peu fiable (sans en dévoiler trop bien sûr)?
Huck nous raconte sa propre histoire, et présente donc ses aventures comme vraies; le problème est qu'il s'invente une nouvelle vie et une nouvelle identité à chaque fois qu'il rencontre un obstacle ou une difficulté... Il s'invente même une vie de jeune fille.
Bref, c'est le roi des menteurs, cela suffit-il pour en faire un narrateur peu fiable? Pourquoi ne nous promènerait-il pas comme il balade les autres? et il balade du monde!!!
Ce roman est un véritable éloge des plaisirs de la fiction...
Je ne dévoilerai rien de plus. Surtout, il ne faut pas ouvrir le spoiler!
- Spoiler:
- Qui sait, après tout, peut-être que Huckleberry Finn est en réalité Tom Sawyer...
- HermionyGuide spirituel
Lu pour l'item "titre avec un prénom féminin ou masculin" : Roméo et Juliette. J'y ai fait du repérage pour un projet au collège, et c'est toujours un plaisir à relire !
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"Soyons subversifs. Révoltons-nous contre l'ignorance, l'indifférence, la cruauté, qui d'ailleurs ne s'exerce si souvent contre l'homme que parce qu'elles se sont fait la main sur les animaux. Il y aurait moins d'enfants martyrs s'il y avait moins d'animaux torturés".
Marguerite Yourcenar
« La vraie bonté de l’homme ne peut se manifester en toute pureté et en toute liberté qu’à l’égard de ceux qui ne représentent aucune force. » «Le véritable test moral de l’humanité, ce sont ses relations avec ceux qui sont à sa merci : les animaux. » Kundera, L’Insoutenable Légèreté de l’être
- Agrippina furiosaFidèle du forum
Allez, c'est reparti !
- Pour le défi n°35 (Un livre qui commence par une mort), j'ai lu "Le crépuscule de Shigezo" de Sawako Ariyoshi. C'est une auteur que j'aime beaucoup, et je n'ai pas été décue : dans le Japon encore très traditionnel du début des années 70, Akiko est une quinquagénaire très moderne : elle travaille, dispose d'un sèche-linge et ose servir à son mari et à son fils des produits surgelés ! Pourtant, la mort très soudaine de son adorable belle-mère va tout changer. Akiko et son mari découvre alors avec effroi que celle-ci, pour les préserver, leur avait caché l'état de santé de son mari : le beau-père d'Akiko souffre de démence sénile ... Le choc est trop fort pour le mari, qui se révèle incapable de s'occuper de son père (le portrait du mâle japonais des seventies est effrayant, mais très réaliste, sur ce que je connais de ce pays !). Et c'est sur Akiko, la belle-fille souffre-douleur du vieillard quand il était sain d'esprit, que retombe la lourde charge de le gérer, jour et nuit ... C'est un très beau roman qui pose, de manière très réaliste, un problème aigu de l'époque au Japon : que faire des vieillards ? Rien n'était prévu pour faire face au vieillissement de la population et on voit Akiko se débattre avec une foutitude de tâches plus ou moins agréables ... La vieillesse, et la déchéance, tant physique que moral, y sont cruellement évoquées, mais la relation nouvelle, une forme d'amour très primitif, presque une filiation inversée, qui se noue entre Akiko et ce vieillard qui retourne petit à petit vers l'innocence de l'enfance tempère la noirceur du thème. Un très beau roman, sur un thème difficile.
- Pour le défi n°29 (Fidèle, infidèle), je suis très embêtée, car je crois avoir trouvé sinon le numéro 1 de mon top 5 2019, au moins un des 5 premiers ! Il s'agit d'un court roman de S. de Beauvoir que j'ai récupéré dans les vieux trucs mis au pilon de ma médiathèque, uniquement sur le nom de cette auteur qui ne m'a jamais décue. Il s'agit de l'histoire de Laurence, une femme qui a tout pour être heureuse : un mari formidable, un amant fou amoureux, deux fillettes adorables, un job en or dans la pub, un appart de rêve. Et pourtant, Laurence n'est pas heureuse. Elle se sent en-dehors du monde, indifférente à tout, incapable d'aimer, se s'émouvoir. Tout change le jour où son entourage veut à tout prix priver son aînée, Catherine, de sa petite copine de classe. Le motif : la gamine, moins privilégiée et choyée, a entrouvert les yeux de Catherine sur les malheurs du monde et a écorné la merveilleuse image qu'on s'était évertué à en donner jusque-là à l'enfant ... Laurence comprend à ce moment-là combien ses parents, sa mère surtout, l'ont elle aussi trompée, coupée du monde, de toute amitié, jusqu'à devenir la femme indifférente et insensible à tout qu'elle est devenue : comment va-t-elle réagir dans son monde de merveilleuses images ? Un roman dingue, terriblement actuel, sur l'importance des apparences, de l'argent (mention spécial au mari, de justesse derrière la mère, juste à vomir !!!), du regard des autres, de la réputation : ça aurait pu être écrit aujourd'hui. La 4ème de couverture disait : "La réussite est complète. On est accroché dès la 10ème ou 15ème page, et on ne lâche plus le livre avant d'en avoir terminé la lecture (Jacques Brenner)" Bingo !
Suite du programme, le dernier J. Ferrari !
- Pour le défi n°35 (Un livre qui commence par une mort), j'ai lu "Le crépuscule de Shigezo" de Sawako Ariyoshi. C'est une auteur que j'aime beaucoup, et je n'ai pas été décue : dans le Japon encore très traditionnel du début des années 70, Akiko est une quinquagénaire très moderne : elle travaille, dispose d'un sèche-linge et ose servir à son mari et à son fils des produits surgelés ! Pourtant, la mort très soudaine de son adorable belle-mère va tout changer. Akiko et son mari découvre alors avec effroi que celle-ci, pour les préserver, leur avait caché l'état de santé de son mari : le beau-père d'Akiko souffre de démence sénile ... Le choc est trop fort pour le mari, qui se révèle incapable de s'occuper de son père (le portrait du mâle japonais des seventies est effrayant, mais très réaliste, sur ce que je connais de ce pays !). Et c'est sur Akiko, la belle-fille souffre-douleur du vieillard quand il était sain d'esprit, que retombe la lourde charge de le gérer, jour et nuit ... C'est un très beau roman qui pose, de manière très réaliste, un problème aigu de l'époque au Japon : que faire des vieillards ? Rien n'était prévu pour faire face au vieillissement de la population et on voit Akiko se débattre avec une foutitude de tâches plus ou moins agréables ... La vieillesse, et la déchéance, tant physique que moral, y sont cruellement évoquées, mais la relation nouvelle, une forme d'amour très primitif, presque une filiation inversée, qui se noue entre Akiko et ce vieillard qui retourne petit à petit vers l'innocence de l'enfance tempère la noirceur du thème. Un très beau roman, sur un thème difficile.
- Pour le défi n°29 (Fidèle, infidèle), je suis très embêtée, car je crois avoir trouvé sinon le numéro 1 de mon top 5 2019, au moins un des 5 premiers ! Il s'agit d'un court roman de S. de Beauvoir que j'ai récupéré dans les vieux trucs mis au pilon de ma médiathèque, uniquement sur le nom de cette auteur qui ne m'a jamais décue. Il s'agit de l'histoire de Laurence, une femme qui a tout pour être heureuse : un mari formidable, un amant fou amoureux, deux fillettes adorables, un job en or dans la pub, un appart de rêve. Et pourtant, Laurence n'est pas heureuse. Elle se sent en-dehors du monde, indifférente à tout, incapable d'aimer, se s'émouvoir. Tout change le jour où son entourage veut à tout prix priver son aînée, Catherine, de sa petite copine de classe. Le motif : la gamine, moins privilégiée et choyée, a entrouvert les yeux de Catherine sur les malheurs du monde et a écorné la merveilleuse image qu'on s'était évertué à en donner jusque-là à l'enfant ... Laurence comprend à ce moment-là combien ses parents, sa mère surtout, l'ont elle aussi trompée, coupée du monde, de toute amitié, jusqu'à devenir la femme indifférente et insensible à tout qu'elle est devenue : comment va-t-elle réagir dans son monde de merveilleuses images ? Un roman dingue, terriblement actuel, sur l'importance des apparences, de l'argent (mention spécial au mari, de justesse derrière la mère, juste à vomir !!!), du regard des autres, de la réputation : ça aurait pu être écrit aujourd'hui. La 4ème de couverture disait : "La réussite est complète. On est accroché dès la 10ème ou 15ème page, et on ne lâche plus le livre avant d'en avoir terminé la lecture (Jacques Brenner)" Bingo !
Suite du programme, le dernier J. Ferrari !
- AphrodissiaMonarque
Tes lectures me font envie, Agrippina: je note, je note
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Hominis mens discendo alitur et cogitando. (Cicéron)
Et puis les steaks ? Ça se rate toujours comme la tragédie. Mais à des degrés différents. (M. Duras)
- Agrippina furiosaFidèle du forum
Note, note ! De mon côté, tu m'as bien donné envie de relire Moderato cantabile que j'avais étudié en term : j'avais adoré Ca a été mon premier Duras ! Le plus difficile sera sans doute de remettre la main dessus ...
- FrisouilleEnchanteur
Pour l'auteur déclaré fou, on peut ajouter aux précédemment cités et dans la même veine que Burroughs P. K. Dick.
- nicole 86Expert spécialisé
Pour le défi 2 une œuvre appartenant au théâtre de l'absurde : En attendant Godot de Beckett. Tout le monde connait mais je ne l'avais jamais lu (ni vu au théâtre).
- cléliaFidèle du forum
Pour le défi 7 (ordre non chronologique), j'ai lu En sacrifice à Moloch, roman policier suédois d'Asa Larsson (je l'avais acheté pour le défi 31). Je ne connaissais pas cet auteur, ni le personnage récurrent Rebecka Martinsson. Le récit alterne entre l'enquête de Rebecka et l'histoire de l'arrière-grand-mère de la victime, au moment de la Première Guerre Mondiale. J'ai trouvé le cadre dépaysant et la description de la ville minière au début du XXe intéressante mais je reste un peu sur ma faim : c'est une lecture sans grande surprise, aussi bien en ce qui concerne les personnages, souvent trop caricaturaux à mon goût, qu'en ce qui concerne l''intrigue.
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Il voyagea.
Il connut la mélancolie des paquebots, les froids réveils sous la tente, l’étourdissement des paysages et des ruines, l’amertume des sympathies interrompues.
Il revint.
Il fréquenta le monde, et il eut d’autres amours, encore.
- OudemiaBon génie
Pour le défi 24. Un livre dont le titre comporte un prénom féminin ou un prénom masculin, j'avais le livre sous la main,
l'ayant pris à la bibliothèque pour ce w-e, parce que j’en avais parlé à quelqu’un, originaire de Nîmes et aimant le latin, voilà quelques jours ; mais je l’avais lu il y a bien longtemps.
Frédérique Hébrard Félix, fils de Pauline
Son auteur est la fille d’André Chamson, elle parle ici de, -et à- , son grand-père maternel (et c’est à sa grand-mère maternelle qu’elle a pris son nom d’écrivain) : Félix Mazauric, boursier, instituteur à 18 ans, spélélogue, autodidacte en latin et en grec, est devenu le conservateur du musée de Nîmes au début de l’autre siècle.
l'ayant pris à la bibliothèque pour ce w-e, parce que j’en avais parlé à quelqu’un, originaire de Nîmes et aimant le latin, voilà quelques jours ; mais je l’avais lu il y a bien longtemps.
Frédérique Hébrard Félix, fils de Pauline
Son auteur est la fille d’André Chamson, elle parle ici de, -et à- , son grand-père maternel (et c’est à sa grand-mère maternelle qu’elle a pris son nom d’écrivain) : Félix Mazauric, boursier, instituteur à 18 ans, spélélogue, autodidacte en latin et en grec, est devenu le conservateur du musée de Nîmes au début de l’autre siècle.
- HS - André Chamson:
Pas assez lu maintenant…
Je recommande la réflexion sur ses souvenirs d’enfance dans Le chiffre de nos jours, qui était sur ma liste de LC pour l’autobiographie en 3e
- SiggyHabitué du forum
Défi 21: une pièce antique, Ajax de Sophocle. Je raffole des tragédies. Celle-ci est sanglante. Ajax est sous l'emprise d'Athéna et, croyant s'attaquer aux Grecs, massacre un troupeau de bêtes et leurs bergers. Honteux, le héros se suicide. Il aura finalement droit à une sépulture.
- Écusette de NoireuilEsprit éclairé
7. Un livre dont l’histoire n’est pas racontée dans l’ordre chronologique.: The handsmaid tale, de Margaret Atwood
Je viens de le finir (titre anglais car je l'ai lu en VO), je le lisais en alternance avec le bouquin de sociologie évoqué plus haut (Voyage de classes). Je suis encore plus admirative du travail d'adaptation de la série, que je trouve très malin et qui donne vraiment corps à cet univers. Je précise que je n'ai vu que la première saison, ce qui équivaut au roman dont la fin, très ouverte, laisse en effet un peu frustré...encore que la post face que j'ai lue deux fois donne quelques pistes... Tout comme la série, le récit est constitué d'alternances entre le présent de l'héroïne et son passé.
Bref, Margaret Atwood est une sacrée romancière...J'en avais lu d'autres en français il y a longtemps mais mon souvenir est resté flou. Peut-être y reviendrai-je!
Je viens de le finir (titre anglais car je l'ai lu en VO), je le lisais en alternance avec le bouquin de sociologie évoqué plus haut (Voyage de classes). Je suis encore plus admirative du travail d'adaptation de la série, que je trouve très malin et qui donne vraiment corps à cet univers. Je précise que je n'ai vu que la première saison, ce qui équivaut au roman dont la fin, très ouverte, laisse en effet un peu frustré...encore que la post face que j'ai lue deux fois donne quelques pistes... Tout comme la série, le récit est constitué d'alternances entre le présent de l'héroïne et son passé.
Bref, Margaret Atwood est une sacrée romancière...J'en avais lu d'autres en français il y a longtemps mais mon souvenir est resté flou. Peut-être y reviendrai-je!
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" Celui qui ne lit pas ne vit qu'une seule vie " (Umberto Eco )
- NasopiBon génie
Pour "un livre dont l'histoire n'est pas racontée dans l'ordre chronologique", j'ai lu Alphonse d'Akli Tadjer, que j'ai beaucoup aimé, comme les autres livres de cet auteur que j'ai lus : à la fois drôle et émouvant.
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"Donne-moi la sérénité nécessaire pour accepter telles qu’elles sont les choses qu’on ne peut pas changer, donne-moi le courage de changer celles qui doivent l’être ; donne-moi la sagesse qui permet de discerner les unes et les autres." (Marc-Aurèle)
- AmaliahEmpereur
Pointàlaligne a écrit:Je viens de voir dans le défi Babelio Junior Ado un roman de Susin Nielsen c'est mon choix pour ce défi !
Pour ceux qui ont de jeunes lecteurs à la maison, c'est un joli cadeau pour les étrennes.
Sa bibliographie sur Babelio
Bonne lecture à ceux qui vont découvrir son univers... :lecteur:
J'avais emprunté ce titre au CDI avant les vacances, il m'attend sur ma table de nuit. Juste avant les vacances, j'ai lu Les Optimistes meurent en premier, conseillé par mon fils, qui est dans la sélection incos 3e/2de. Pas mal du tout en litté ado.
J'ai lu, toujours sur ses conseils et toujours dans la sélection des incos 3e/2de, Need que j'ai lu d'une traite, une histoire bien ficelée avec un narrateur par chapitre : un nouveau réseau apparaît, promettant à chaque utilisateur d'obtenir ce dont il a besoin. Il y a forcément des contreparties et tout dégénère, permettant à chacun de révéler sa vraie nature. Un roman prenant!
Aphrodissia a écrit:Il y a Gérard de Nerval, et je dirais aussi Jean-Jacques Rousseau qui a développé une certaine paranoïa.Escargot Géant a écrit:J'en profite pour demander des pistes pour l'auteur déclaré fou. Qui à part Maupassant? (et Nietzsche)
Après avoir lu la biographie écrite par Adler, je pense que l'alcoolisme a rendu Marguerite Duras folle également.
D'ailleurs, j'ai rempli le défi 2: une oeuvre appartenant au nouveau roman: Moderato cantabile de Duras. Ce que j'aime dans le Nouveau roman, c'est quand je finis par comprendre ce que je lis.
Je n'avais pas encore lu ce roman parce qu'il est estampillé nouveau roman, que c'est un mouvement avec lequel j'ai toujours eu du mal, parce que dans mes années de fac celles qui l'avaient lu soit avaient un grain, soit en parlaient avec l'air de dire que c'était impossible à lire.
J'ai d'abord trouvé que c'était long à lire, non pas ennuyeux, mais demandant du temps et de la concentration, il faut prendre le temps de peser les mots, la situation. Cela s'installe moderato cantabile : il y a un chapitre qui a lui seul, tant il est beau, est la récompense de tous les efforts du lecteur pour y arriver.
Il peut également convenir pour les défis 5, 6, 11, 15, 22, 26, 29, 35
Lequel? Le dernier?
Agrippina furiosa a écrit:
- Pour le défi n°29 (Fidèle, infidèle), je suis très embêtée, car je crois avoir trouvé sinon le numéro 1 de mon top 5 2019, au moins un des 5 premiers ! Il s'agit d'un court roman de S. de Beauvoir que j'ai récupéré dans les vieux trucs mis au pilon de ma médiathèque, uniquement sur le nom de cette auteur qui ne m'a jamais décue. Il s'agit de l'histoire de Laurence, une femme qui a tout pour être heureuse : un mari formidable, un amant fou amoureux, deux fillettes adorables, un job en or dans la pub, un appart de rêve. Et pourtant, Laurence n'est pas heureuse. Elle se sent en-dehors du monde, indifférente à tout, incapable d'aimer, se s'émouvoir. Tout change le jour où son entourage veut à tout prix priver son aînée, Catherine, de sa petite copine de classe. Le motif : la gamine, moins privilégiée et choyée, a entrouvert les yeux de Catherine sur les malheurs du monde et a écorné la merveilleuse image qu'on s'était évertué à en donner jusque-là à l'enfant ... Laurence comprend à ce moment-là combien ses parents, sa mère surtout, l'ont elle aussi trompée, coupée du monde, de toute amitié, jusqu'à devenir la femme indifférente et insensible à tout qu'elle est devenue : comment va-t-elle réagir dans son monde de merveilleuses images ? Un roman dingue, terriblement actuel, sur l'importance des apparences, de l'argent (mention spécial au mari, de justesse derrière la mère, juste à vomir !!!), du regard des autres, de la réputation : ça aurait pu être écrit aujourd'hui. La 4ème de couverture disait : "La réussite est complète. On est accroché dès la 10ème ou 15ème page, et on ne lâche plus le livre avant d'en avoir terminé la lecture (Jacques Brenner)" Bingo !
Suite du programme, le dernier J. Ferrari !
Je me trompe, ou tu n'as pas donné le titre?
Pour le défi "histoire pas racontée dans l'ordre chronologique", j'ai lu En nous beaucoup d'hommes respirent de Marie-Aude Murail qui retrace l'histoire de sa famille. J'ai d'abord trouvé le titre lourdingue avant de découvrir dans les premières pages qu'il s'agissait d'un extrait de vers d'Apollinaire. Je dois dire que j'ai été déçue par ce livre qui pourtant m'attirait follement : l'histoire de la famille de l'auteur sur plusieurs générations, des extraits de lettres manuscrites, l'espoir de rentrer dans l'intimité de l'auteur. Et en fait, je préfère lire des romans de cet auteur jeunesse que j'aime beaucoup (j'ai relu juste avant Oh boy! et Simple); là, je ne me suis pas intéressée à l'histoire que j'aurais préférée écrite comme un roman plutôt que comme un va-et-vient permanent entre les interventions de l'auteur et les extraits des lettres de ses aïeux. Je n'ai pas non plus aimé entrer dans l'intimité de la vie conjugale et sexuelle de l'auteur. Les seuls passages qui m'ont touchée sont ceux où elle dit qu'elle a l'impression d'avoir raté la mort de ses parents, mais sinon, déception...
J'ai lu également Et mes yeux se sont fermés de Patrick Bard, journaliste. Je le mettrai dans la catégorie "Franchissement d'une frontière". J'ai trouvé que c'était un très bon livre qui m'a beaucoup touchée : chaque chapitre est mené par un narrateur différent qui gravite autour de Maëlle, une jeune fille française embrigadée qui part pour la Syrie. Le livre s'ouvre alors que Maëlle est rentrée de Syrie. On suit son parcours, jeune fille rebelle, idéaliste, victime de la théorie du complot et des réseaux sociaux, à travers ses yeux, mais aussi ceux de sa mère, de sa soeur, de son professeur, de ses amis, la personne du service de désembrigadement...
Pour l'élément de la météo, j'ai commencé Mille Soleils splendides de Khaled Hosseini.
- AphrodissiaMonarque
Je l'ai emprunté à la bibliothèque et j'espère le faire lire à ma fille; j'ai aussi emprunté le roman de Cuenca Celle qui voulait conduire le tram. Ça fait un bail que je n'ai plus lu de littérature jeunesse.Amaliah a écrit:Pointàlaligne a écrit:Je viens de voir dans le défi Babelio Junior Ado un roman de Susin Nielsen c'est mon choix pour ce défi !
Pour ceux qui ont de jeunes lecteurs à la maison, c'est un joli cadeau pour les étrennes.
Sa bibliographie sur Babelio
Bonne lecture à ceux qui vont découvrir son univers... :lecteur:
J'avais emprunté ce titre au CDI avant les vacances, il m'attend sur ma table de nuit. Juste avant les vacances, j'ai lu Les Optimistes meurent en premier, conseillé par mon fils, qui est dans la sélection incos 3e/2de. Pas mal du tout en litté ado.
J'ai lu, toujours sur ses conseils et toujours dans la sélection des incos 3e/2de, Need que j'ai lu d'une traite, une histoire bien ficelée avec un narrateur par chapitre : un nouveau réseau apparaît, promettant à chaque utilisateur d'obtenir ce dont il a besoin. Il y a forcément des contreparties et tout dégénère, permettant à chacun de révéler sa vraie nature. Un roman prenant!
Non, l'avant-dernier, chapitre où la séparation des amants et leur attente sont mises en parallèle avec le service des plats pendant ce dîner où chaque geste d'Anne Desbarèdes est décomposé, scruté par le narrateur comme par les convives. C'est très réussi. Pour moi, c'est l'apothéose du roman.Amaliah a écrit:Aphrodissia a écrit:Il y a Gérard de Nerval, et je dirais aussi Jean-Jacques Rousseau qui a développé une certaine paranoïa.Escargot Géant a écrit:J'en profite pour demander des pistes pour l'auteur déclaré fou. Qui à part Maupassant? (et Nietzsche)
Après avoir lu la biographie écrite par Adler, je pense que l'alcoolisme a rendu Marguerite Duras folle également.
D'ailleurs, j'ai rempli le défi 2: une oeuvre appartenant au nouveau roman: Moderato cantabile de Duras. Ce que j'aime dans le Nouveau roman, c'est quand je finis par comprendre ce que je lis.
Je n'avais pas encore lu ce roman parce qu'il est estampillé nouveau roman, que c'est un mouvement avec lequel j'ai toujours eu du mal, parce que dans mes années de fac celles qui l'avaient lu soit avaient un grain, soit en parlaient avec l'air de dire que c'était impossible à lire.
J'ai d'abord trouvé que c'était long à lire, non pas ennuyeux, mais demandant du temps et de la concentration, il faut prendre le temps de peser les mots, la situation. Cela s'installe moderato cantabile : il y a un chapitre qui a lui seul, tant il est beau, est la récompense de tous les efforts du lecteur pour y arriver.
Il peut également convenir pour les défis 5, 6, 11, 15, 22, 26, 29, 35
Lequel? Le dernier?
C'est son enthousiasme naturel.Amaliah a écrit:Agrippina furiosa a écrit:
- Pour le défi n°29 (Fidèle, infidèle), je suis très embêtée, car je crois avoir trouvé sinon le numéro 1 de mon top 5 2019, au moins un des 5 premiers ! Il s'agit d'un court roman de S. de Beauvoir que j'ai récupéré dans les vieux trucs mis au pilon de ma médiathèque, uniquement sur le nom de cette auteur qui ne m'a jamais décue. Il s'agit de l'histoire de Laurence, une femme qui a tout pour être heureuse : un mari formidable, un amant fou amoureux, deux fillettes adorables, un job en or dans la pub, un appart de rêve. Et pourtant, Laurence n'est pas heureuse. Elle se sent en-dehors du monde, indifférente à tout, incapable d'aimer, se s'émouvoir. Tout change le jour où son entourage veut à tout prix priver son aînée, Catherine, de sa petite copine de classe. Le motif : la gamine, moins privilégiée et choyée, a entrouvert les yeux de Catherine sur les malheurs du monde et a écorné la merveilleuse image qu'on s'était évertué à en donner jusque-là à l'enfant ... Laurence comprend à ce moment-là combien ses parents, sa mère surtout, l'ont elle aussi trompée, coupée du monde, de toute amitié, jusqu'à devenir la femme indifférente et insensible à tout qu'elle est devenue : comment va-t-elle réagir dans son monde de merveilleuses images ? Un roman dingue, terriblement actuel, sur l'importance des apparences, de l'argent (mention spécial au mari, de justesse derrière la mère, juste à vomir !!!), du regard des autres, de la réputation : ça aurait pu être écrit aujourd'hui. La 4ème de couverture disait : "La réussite est complète. On est accroché dès la 10ème ou 15ème page, et on ne lâche plus le livre avant d'en avoir terminé la lecture (Jacques Brenner)" Bingo !
Suite du programme, le dernier J. Ferrari !
Je me trompe, ou tu n'as pas donné le titre?
.
Il s'agit des Belles images de Beauvoir.
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Hominis mens discendo alitur et cogitando. (Cicéron)
Et puis les steaks ? Ça se rate toujours comme la tragédie. Mais à des degrés différents. (M. Duras)
- zeprofGrand sage
je vais essayer de suivrep lus assidument ce fil...
le défi 2018 est loin d'être fini, ce n'est pas faute d'avoir lu, mais rien qui rentre dans les items...
on verra si je serai plus chanceuse cette année.
le défi 2018 est loin d'être fini, ce n'est pas faute d'avoir lu, mais rien qui rentre dans les items...
on verra si je serai plus chanceuse cette année.
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"La peur est le chemin vers le côté obscur: la peur mène à la colère, la colère mène à la haine, la haine… mène à la souffrance."
- nicole 86Expert spécialisé
Pour le défi 46, un livre qui évoque l'é- ou l'im-migration :
Avant que les ombres s'effacent de Louis-Philippe Dalembert.
L'auteur haïtien vit en exil à Paris, il a choisi dans ce livre de montrer comment sa patrie fut terre d'accueil pour des juifs en 1939 puisque, comme il le rappelle dans le prologue, l'état haïtien accordait la naturalisation immédiate à tous les Juifs qui le demandaient. Un élément d'histoire que j'ignorais et qui m'a incitée à prendre ce livre à la médiathèque. Une vie étonnante, une intégration réussie grâce à la musique, à la sensualité et à un "baptême" vaudou pour le docteur Schwarzberg qui a échappé aux pogroms en Pologne, à la Nuit de Cristal, à Buchenwald, à l'errance du Saint-Louis et au tremblement de terre de janvier 2010. Si l'écriture présente quelques complaisances (surtout au début), ce livre est une lecture intéressante pour l'approche historique, pour le chapitre sur le vaudou (trop court pour moi) et surtout pour le formidable optimisme qui se dégage de cette histoire familiale qui évoque trois pays d'accueil et donne à voir Haïti d'une manière inhabituelle.
Ce livre convient aussi pour le défi 8 (romancier haïtien).
Avant que les ombres s'effacent de Louis-Philippe Dalembert.
L'auteur haïtien vit en exil à Paris, il a choisi dans ce livre de montrer comment sa patrie fut terre d'accueil pour des juifs en 1939 puisque, comme il le rappelle dans le prologue, l'état haïtien accordait la naturalisation immédiate à tous les Juifs qui le demandaient. Un élément d'histoire que j'ignorais et qui m'a incitée à prendre ce livre à la médiathèque. Une vie étonnante, une intégration réussie grâce à la musique, à la sensualité et à un "baptême" vaudou pour le docteur Schwarzberg qui a échappé aux pogroms en Pologne, à la Nuit de Cristal, à Buchenwald, à l'errance du Saint-Louis et au tremblement de terre de janvier 2010. Si l'écriture présente quelques complaisances (surtout au début), ce livre est une lecture intéressante pour l'approche historique, pour le chapitre sur le vaudou (trop court pour moi) et surtout pour le formidable optimisme qui se dégage de cette histoire familiale qui évoque trois pays d'accueil et donne à voir Haïti d'une manière inhabituelle.
Ce livre convient aussi pour le défi 8 (romancier haïtien).
- *Ombre*Grand sage
J'ai terminé Just Kids. Étant une grande amoureuse de Mapplethorpe, de ses oeuvres autant que du personnage, ce dandy obscur en perpétuelle quête de perfection et de beauté formelle, j'ai beaucoup aimé suivre sa vie, ses errances, les explications liées à son travail. J'avoue que j'ai été moins intéressée par ce qui concernait directement Patti Smith et les musiciens avec lesquels elle a travaillé, sans doute parce que ce sont des artistes que je connais mal. Par contre, j'ai découvert la poésie de Patti Smith, et j'ai été heureusement surprise. Il y a vraiment de belles choses. J'ai aussi appris grâce à elle que Kerouak a écrit un recueil de haïkus. Cela a éveillé ma curiosité. J'ai commandé le recueil pour le défi consacré à cette forme.
Pour l'instant, je viens de commencer Entre Ciel et terre, de Jon K. Stefansson. Une histoire qui se passe parmi des pêcheurs islandais au début du XXe siècle. Un récit âpre, dur, comme le paysage dans lequel il se déroule, hostile aux hommes et à la vie, mais d'une beauté stupéfiante. Cela fait des années que je n'avais rien lu d'aussi beau du strict point de vue de la langue. Voici les premiers mots du roman :
Pour l'instant, je viens de commencer Entre Ciel et terre, de Jon K. Stefansson. Une histoire qui se passe parmi des pêcheurs islandais au début du XXe siècle. Un récit âpre, dur, comme le paysage dans lequel il se déroule, hostile aux hommes et à la vie, mais d'une beauté stupéfiante. Cela fait des années que je n'avais rien lu d'aussi beau du strict point de vue de la langue. Voici les premiers mots du roman :
Je suis conquise par cette langue et ce récit ample, mélancolique et méditatif. Ce sera mon "roman poétique".C’était en ces années où, probablement, nous étions encore vivants. Mois de mars, un monde blanc de neige, toutefois pas entièrement. Ici la blancheur n’est jamais absolue, peu importe combien de flocons se déversent, que le froid et le gel collent le ciel à la mer et que le frimas s’infiltre au plus profond du cœur où les rêves élisent domicile, jamais le blanc ne remporte la victoire.
- AmaliahEmpereur
Merci Aphrodissia pour les précisions!
J'ai lu Celle qui voulait conduire le tram, j'ai trouvé ça gentillet en fait. Need est bien plus prenant. Mon fils a beaucoup aimé Les Optimistes meurent en premier, un peu moins Celle qui voulait... et adoré Need. Je suis du même avis que lui. On a exactement les mêmes goûts, c'est marrant (et pratique vu qu'il lit beaucoup mais uniquement ce que je lui ramène de la médiathèque ou de mon CDI).
Ombre, merci d'avoir partagé le début de ton livre, c'est très beau.
Nicole86, j'enregistre le titre de ton livre!
J'ai lu Celle qui voulait conduire le tram, j'ai trouvé ça gentillet en fait. Need est bien plus prenant. Mon fils a beaucoup aimé Les Optimistes meurent en premier, un peu moins Celle qui voulait... et adoré Need. Je suis du même avis que lui. On a exactement les mêmes goûts, c'est marrant (et pratique vu qu'il lit beaucoup mais uniquement ce que je lui ramène de la médiathèque ou de mon CDI).
Ombre, merci d'avoir partagé le début de ton livre, c'est très beau.
Nicole86, j'enregistre le titre de ton livre!
- nicole 86Expert spécialisé
Amaliah, en tant que professeur de lettres il te faudra dépasser la langue pleine de poncifs des premiers chapitres.
- *Ombre*Grand sage
Merci, Agrippina et Aphrodissia pour les référence du Beauvoir. Il me tente bien, moi aussi.
Je m'interrogeais sur ce qu'est le réalisme magique et je viens de découvrir que Le Général de l'armée morte de Kadaré en fait partie. Je fais donc faire glisser discrètement le Kadaré vers cet intitulé afin de garder "Roman écrit par un auteur dont l'initiale rapporte 10 points au Scrabble", attendu que j'ai envie de lire Mars, de Zorn, et que je ne vois pas à quoi d'autre le rattacher.
Mais une chose à la fois, puisque je viens de commencer Stefansson.
Je m'interrogeais sur ce qu'est le réalisme magique et je viens de découvrir que Le Général de l'armée morte de Kadaré en fait partie. Je fais donc faire glisser discrètement le Kadaré vers cet intitulé afin de garder "Roman écrit par un auteur dont l'initiale rapporte 10 points au Scrabble", attendu que j'ai envie de lire Mars, de Zorn, et que je ne vois pas à quoi d'autre le rattacher.
Mais une chose à la fois, puisque je viens de commencer Stefansson.
- nicole 86Expert spécialisé
*Ombre* a écrit:Merci, Agrippina et Aphrodissia pour les référence du Beauvoir. Il me tente bien, moi aussi.
Je m'interrogeais sur ce qu'est le réalisme magique et je viens de découvrir que Le Général de l'armée morte de Kadaré en fait partie. Je fais donc faire glisser discrètement le Kadaré vers cet intitulé afin de garder "Roman écrit par un auteur dont l'initiale rapporte 10 points au Scrabble", attendu que j'ai envie de lire Mars, de Zorn, et que je ne vois pas à quoi d'autre le rattacher.
Mais une chose à la fois, puisque je viens de commencer Stefansson.
Il est sur ma liste aussi, ce sera la troisième lecture à différentes étapes de ma vie.
- *Ombre*Grand sage
C'est donc un roman qui mérite qu'on y (re)vienne !
- TivinouDoyen
Défi 24: un livre dont le titre comporte un prénom féminin. Timothée de Fombelle, Capitaine Rosalie, Gallimard Jeunesse.
Roman jeunesse lu à deux voix avec ma fille ce matin: cadeau d'anniversaire pour ses sept ans.
Rosalie, 5 ans 1/2 en 1917, est la narratrice de ce court roman. Son père est au front. Sa mère, qui fabrique des obus à l'usine d'armement, la dépose très tôt à l'école tous les jours. Installée au fond de la classe des grands, Rosalie, livrée à elle-même, devient le capitaine Rosalie, elle est investie d'une mission. Le soir, sa mère lui lit les lettres reçues du front, mais Rosalie se rend bien compte que sa mère ne lit pas tout à fait ce qui est écrit...
Un très beau texte... j'ai été étonnée que ma fille le lise toute seule d'abord. Mais elle a apprécié la relecture avec moi sous la couette!
Roman jeunesse lu à deux voix avec ma fille ce matin: cadeau d'anniversaire pour ses sept ans.
Rosalie, 5 ans 1/2 en 1917, est la narratrice de ce court roman. Son père est au front. Sa mère, qui fabrique des obus à l'usine d'armement, la dépose très tôt à l'école tous les jours. Installée au fond de la classe des grands, Rosalie, livrée à elle-même, devient le capitaine Rosalie, elle est investie d'une mission. Le soir, sa mère lui lit les lettres reçues du front, mais Rosalie se rend bien compte que sa mère ne lit pas tout à fait ce qui est écrit...
Un très beau texte... j'ai été étonnée que ma fille le lise toute seule d'abord. Mais elle a apprécié la relecture avec moi sous la couette!
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