Le Neo-défi lecture 2019 - Ici, on papote !

Ca y est, j'ai fini Les Gommes et valide le défi n°3. En effet, passé le prologue, ça va mieux, et arrivée à la fin, j'ai relu le prologue !
C'est l'histoire d'un type qui veut acheter une gomme mais ne trouve pas celle qu'il veut, alors il en achète plusieurs. A part ça, c'est aussi l'histoire d'un mort pas vraiment mort, mais mort quand même finalement. Et puis de l'inspecteur qui cherche à élucider cette fausse-vraie mort. De l'agent des services secrets qui mène la même enquête. Et puis d'une organisation criminelle aussi. Avec un vrai médecin qui soigne le faux mort. Et une veille gouvernante sourde. Entre autres. Le récit se place toujours du point de vue d'un personnage différent sans qu'on sache d'emblée duquel il s'agit. Lecture déroutante (je m'y attendais) que je ne regrette pas (sans aller jusqu'à la conseiller non plus). Convient aussi pour le défi "se déroule en 24h".

Ryuzaki a écrit:Semaine 9, défi 9, Un livre qui fait partie de la sélection des Incos ou du défi Babelio Junior/ado : Le géant, David Litchfield

Litchfield a écrit:Ses mains sont aussi larges qu'une table, ses jambes sont aussi longues qu'une échelle, et ses pieds...
...sont aussi grands qu'une barque, poursuit Billy. GrandPa, tu m'as parlé de ton Géant des milliers de fois, mais je sais très bien qu'il n'existe pas.

Malgré tout ce que son grand-père peut lui dire, le jeune Billy ne croit pas à l'existence du géant qui veille sur les habitants de sa ville. Il décide de l'attendre un matin pour essayer de le surprendre...
Sélection CE1 des Incos (oui, j'ai été ambitieux pour celui-là).

Bon, du coup j'ai pas grand chose à dire.
Le vocabulaire est un peu répétitif (Billy passe son temps à « marmonner »), il y a une morale à la fin, l'histoire est assez prévisible (spoiler : le géant existe), mais il y a de belles images, qui occupent les 9/10e de la page et peu de texte, c'est pas trop fatigant à lire. Après, même dans les livres pour enfants, je pense qu'on peut trouver plus riche.

Verdict : mignon

Pour ma part, j'ai vraiment beaucoup aimé cet album que j'ai trouvé extrêmement beau du point des images. Tu dis que ce n'est pas dur à lire, c'est juste adapté à de jeunes lecteurs, les répétitions faisant souvent partie des procédés d'écriture pour les petits. On l'a lu avec ma petite en GS et elle a ainsi appris le mot "marmonner".
Cela dit, dans mes listes de livres lus, je ne compte pas les albums de ce genre, ce n'est pas un défi que de lire quelques lignes en quelques minutes.

J'ai commencé Avant que les ombres s'effacent de Dalembert, auteur haïtien, suivant les conseils d'un Neo (mais je ne sais plus qui), j'en suis à un quart et je dois dire que j'adore le début. C'est l'histoire d'un médecin juif qui fuit la Pologne, puis Berlin devant la montée du nazisme et qui va finir par obtenir la nationalité haïtienne octroyée en ce temps-là à tous les juifs fuyant les persécutions. Cette période historique me taraude (cf. Heimat, Charlotte Delbo lus avant) et j'adore pour le moment l'écriture de cet auteur, c'est une langue vive et pétulante mais qui ne tombe pas dans l'outrance d'un langage caribéen qui me resterait obscur. J'espère que mon enthousiasme ne retombera pas avec la suite de la lecture mais vraiment pour le moment, c'est un gros coup de coeur.

Amaliah a écrit:    J'ai commencé Avant que les ombres s'effacent de Dalembert, auteur haïtien, suivant les conseils d'un Neo (mais je ne sais plus qui), j'en suis à un quart et je dois dire que j'adore le début. C'est l'histoire d'un médecin juif qui fuit la Pologne, puis Berlin devant la montée du nazisme et qui va finir par obtenir la nationalité haïtienne octroyée en ce temps-là à tous les juifs fuyant les persécutions. Cette période historique me taraude (cf. Heimat, Charlotte Delbo lus avant) et j'adore pour le moment l'écriture de cet auteur, c'est une langue vive et pétulante mais qui ne tombe pas dans l'outrance d'un langage caribéen qui me resterait obscur. J'espère que mon enthousiasme ne retombera pas avec la suite de la lecture mais vraiment pour le moment, c'est un gros coup de coeur.

Et moi qui craignais que l'écriture ne soit un obstacle, je suis rassurée. Bonne continuation de lecture.

En ce qui me concerne j'ai commencé Mon nom est rouge de Orhan Pamuk pour le défi 19 : Un livre dont l'histoire se déroule dans l'Empire ottoman. C'est un livre à déguster donc les 570 pages grand format vont me ravir pendant quelques heures. Je le passerai sans doute pour le défi 36 : Un livre qui rompt le 4ème mur car les multiples narrateurs interpellent et prennent à partie le lecteur très fréquemment.

Iliana a écrit:Concernant la psychiatrie en Italie, il y a un très beau film de Marco Tullio Giordana, Nos meilleures années (bon, ça dure plus de 5h dans mon souvenir) qui raconte, à travers l'histoire de deux frères et d'une jeune femme, l'évolution de la façon dont la psychiatrie et la prise en charge des malades s'est développée en Italie. Ce n'est pas le seul objet du film, loin de là, mais cette toile de fond m'avait beaucoup marquée, c'était passionnant.

Merci, Iliana. Je vais essayer de trouver le film. Je pense que ça intéressera beaucoup monsieur, et moi aussi par la même occasion.

Tremere a écrit:

*Ombre* a écrit:
J'ai commandé un Kashishke, que les Néos m'ont donné envie de découvrir, et Mars, de Fritz Zorn : ce seront mes prochaines lectures (je ne sais pas encore pour quel défi).

Par curiosité, quel Kashishke as-tu choisi ?

J'ai trouvé Les Revenants en occasion. J'ai eu un peu peur au début d'une histoire de campus un peu adolescente, mais en fait, pas du tout. Il y a quelque chose de fascinant dans l'écriture, la construction, et d'assez sombre aussi. J'aime bien. Merci pour la découverte.

nicole 86 a écrit:

Amaliah a écrit:    J'ai commencé Avant que les ombres s'effacent de Dalembert, auteur haïtien, suivant les conseils d'un Neo (mais je ne sais plus qui), j'en suis à un quart et je dois dire que j'adore le début. C'est l'histoire d'un médecin juif qui fuit la Pologne, puis Berlin devant la montée du nazisme et qui va finir par obtenir la nationalité haïtienne octroyée en ce temps-là à tous les juifs fuyant les persécutions. Cette période historique me taraude (cf. Heimat, Charlotte Delbo lus avant) et j'adore pour le moment l'écriture de cet auteur, c'est une langue vive et pétulante mais qui ne tombe pas dans l'outrance d'un langage caribéen qui me resterait obscur. J'espère que mon enthousiasme ne retombera pas avec la suite de la lecture mais vraiment pour le moment, c'est un gros coup de coeur.

Et moi qui craignais que l'écriture ne soit un obstacle, je suis rassurée. Bonne continuation de lecture.

En ce qui me concerne j'ai commencé Mon nom est rouge de Orhan Pamuk pour le défi 19 : Un livre dont l'histoire se déroule dans l'Empire ottoman. C'est un livre à déguster donc les 570 pages grand format vont me ravir pendant quelques heures. Je le passerai sans doute pour le défi 36 : Un livre qui rompt le 4ème mur car les multiples narrateurs interpellent et prennent à partie le lecteur très fréquemment.

Je garde un bon souvenir de Mon nom est rouge, j'avais aussitôt pensé à ce titre pour le défi, je ne sais pas encore ce que je lirai pour le remplir.
Je note l'idée de l'auteur haïtien.

Merci Nicole pour la suggestion de l'auteur haïtien! Je suis contente de ma découverte.

Amaliah, ce titre me tente beaucoup aussi. J’ignorais tout de cette réalité historique.

Ombre, j’espère que vous ne serez pas déçus   

J'ignorais aussi totalement qu'Haïti avait donné la nationalité à tous les juifs qui en faisaient la demande en ce temps-là.

Moi aussi. Je note même si j’ai choisi autre chose pour l’auteur haïtien.

Pour le défi 12, un auteur qui use de plusieurs noms de plume, je lis Le Lambeau de Philippe Lançon. C'est une belle découverte, une lecture poignante (sans être larmoyante). J'aime beaucoup les digressions, le rythme du récit...  Immersion totale : j'y pense même parfois dans la journée !

27. Un livre écrit par un auteur né le même mois que vous.
Harry Potter and The Prisoner of Azkaban de J. K. Rowling (née en juillet), mon préféré de la série.

48. Un livre dont l'histoire contient un procès.
L'Idéaliste (The Rainmaker) de John Grisham.

Deux livres que je relis toujours avec plaisir.

Pour le défi 19 : Un livre dont l'histoire se déroule dans l'Empire ottoman
Orhan Pamuk moi aussi! Le château blanc. Au XVIIe siècle à Istambul, l'histoire d'un jeune Vénitien réduit en esclavage suite à une mauvaise rencontre en mer. Après avoir aidé le pacha, il devient au service d'un maître qui lui ressemble en tous points et qui veut tout apprendre de la science occidentale.
Une très beau roman, sur le thème du double, du maître et de l'esclave et de l'identité, sur un fond d'empire ottoman décrit par Pamuk comme il sait si bien le faire.
Néanmoins ce n'est pas mon préféré de cet auteur. Si vous avez la chance de ne pas avoir lu Le Musée de l'Innocence ou Neige, je vous les conseille chaudement, ils font partie de mes romans préférés (même s'ils ne rentrent pas dans le défi 19 stricto sensu puisqu'ils se passent en Turquie contemporaine.

Déja 10 défis remplis, je vais peut être arriver à terminer cette année.

Pour le défi 15, un livre évoquant un des cinq sens - Ogawa Ito - La papeterie Tsubaki (pour le goût)
Hatoko se réinstalle à Kamakura dans la papeterie que lui a laissée sa grand-mère, l'Ainée. Elle est aussi écrivain public, utilisant ses compétences en calligraphie que lui a inculquée avec sévérité, l'Ainée. On devine rapidement qu'Hatoko était en rébellion et en rupture avec l'Ainée et qu'elle était partie à l'étranger. Honteuse de son passé, elle évite les fréquentations des filles de son âge et sympathise avec sa voisine Madame Barbara. Elle écrit des courriers pour les habitants de la ville, choisissant avec soin le papier, le stylo, l'encre, le timbre adapté, transformant son écriture pour des demandes variées : les classiques lettres d'amour, de rupture, de voeux, mais aussi une lettre de condoléances pour le décès d'un singe... Ce sont aussi les lettres qui lui permettront de découvrir une facette inconnue de l'Ainée.  Un roman tout doux et apaisant que je classe dans les cinq sens pour les descriptions nombreuses de plats japonais. Les lettres en japonais sont reproduites dans le livre ce qui permet d'admirer la beauté de la calligraphie.

@Jenny, c'est vraiment tentant ! Je note plutôt que Le parfum de Suskind que j'avais prévu.

Tu as aussi Le restaurant de l'amour retrouvé du même auteur, qui peut convenir pour ce défi.

Merci je viens de voir que le second est à la médiathèque, cependant je vais faire une proposition d'achat pour La papeterie Tsubaki.

La Papeterie Tsubaki est un roman génial. Ne pas s'attendre à de grandes aventures, mais à de la finesse, de la délicatesse, de la poésie... Bref, j'ai eu un vrai coup de coeur pour ce roman.

Carabas a écrit:La Papeterie Tsubaki est un roman génial. Ne pas s'attendre à de grandes aventures, mais à de la finesse, de la délicatesse, de la poésie...

+1. C'est une lecture apaisante.

36. Un livre qui rompt le 4ème mur. Michel Houellebecq, Extension du domaine de la lutte.
À travers les personnages principaux, l'auteur analyse de façon cynique la société en mettant l'accent sur les relations inter-genres.
J'ai apprécié mais je suis resté sur ma faim.
Peut également convenir pour les défis 16, 18, 42 (et désormais 45).

Je retiens plusieurs idées dans les messages précédents !

Pour l'empire ottoman, ou pour l'écriture dans une autre langue que la langue maternelle, je vous signale les livres de Panaït Istrati, trop oublié maintenant.

Je viens de réaliser facilement  le défi 40, un polar d'Europe du sud, avec un  Andrea Camilleri, Une voix dans l’ombre, que je ne connaissais pas : les implications de la Mafia sont bien présentes,  Montalbano un peu fatigué (à son goût), et la traduction de Serge Quadruppani toujours aussi savoureuse.

J'avance lentement dans les Versets sataniques, dont la lecture est moins facile.

Amaliah a écrit:Pour ma part, j'ai vraiment beaucoup aimé cet album que j'ai trouvé extrêmement beau du point des images. Tu dis que ce n'est pas dur à lire, c'est juste adapté à de jeunes lecteurs, les répétitions faisant souvent partie des procédés d'écriture pour les petits. On l'a lu avec ma petite en GS et elle a ainsi appris le mot "marmonner".

J'en ai bien conscience, évidemment, mais il fallait bien que je trouve quelque chose à dire   .

J'ai fini le voyage de classes dont je parlais il y a une page ou deux et je le recommande vivement, pour le récit de la pédagogie par l'initiation, la présentation et la découverte des méthodes des sciences sociales, les éléments d'analyse sociologique du 8ème arrondissement réalisée par les étudiants, leur expérience de l'ordre social, de ses frontières et des rappels à l'ordre social intimés par les enquêtés.

Pour le défi 10: un livre d'un auteur qui n'écrit pas dans sa langue maternelle, j'ai lu le fameux Persepolis de Marjane Satrapi.

Cette bande dessinée raconte l'enfance, l'adolescence et l'entrée dans le monde adulte de Marjane. Elle vit en Iran, à Téhéran, quand débute la guerre contre l'Irak. Elle passe ensuite plusieurs années à Vienne, envoyée par ses parents pour faire ses études. Elle revient enfin à Téhéran où elle termine ses études.

Mon avis : j'avais vu l'adaptation de la BD en film et je l'avais beaucoup aimé. Mais j'ai beaucoup apprécié me replonger dans l'histoire de Marjane. Ce roman graphique mêle à la fois l'histoire de l'Iran, la vie quotidienne à Téhéran, notamment pour les femmes, et le passage à l'âge adulte (avec tout ce que cela comporte de compliqué) d'une jeune femme qui n'a pas la langue dans sa poche. Une bande dessinée excellente.

Malaga a écrit:Pour le défi 10: un livre d'un auteur qui n'écrit pas dans sa langue maternelle, j'ai lu le fameux Persepolis de Marjane Satrapi.

Cette bande dessinée  raconte l'enfance, l'adolescence et l'entrée dans le monde adulte de Marjane. Elle vit en Iran, à Téhéran, quand débute la guerre contre l'Irak. Elle passe ensuite plusieurs années à Vienne, envoyée par ses parents pour faire ses études. Elle revient enfin à Téhéran où elle termine ses études.

Mon avis : j'avais vu l'adaptation de la BD en film et je l'avais beaucoup aimé. Mais j'ai beaucoup apprécié me replonger dans l'histoire de Marjane. Ce roman graphique mêle à la fois l'histoire de l'Iran, la vie quotidienne à Téhéran, notamment pour les femmes, et le passage à l'âge adulte (avec tout ce que cela comporte de compliqué) d'une jeune femme qui n'a pas la langue dans sa poche. Une bande dessinée excellente.

Lire, de la même dessinatrice, Broderies, une oeuvre où elle parle de sexualité avec les femmes de sa famille, de manière très libre.

J'adore Persepolis! Je ne m'en lasse jamais, on l'étudie chaque année avec mes 3e, mon seul problème étant de choisir un axe d'étude!

J'ai trouvé une idée pour le désert, je vais lire Latitude zéro de Mike Horn qui raconte comment il a fait le tour du monde en suivant l'Equateur.

Babarette a écrit:

Malaga a écrit:Pour le défi 10: un livre d'un auteur qui n'écrit pas dans sa langue maternelle, j'ai lu le fameux Persepolis de Marjane Satrapi.

Cette bande dessinée  raconte l'enfance, l'adolescence et l'entrée dans le monde adulte de Marjane. Elle vit en Iran, à Téhéran, quand débute la guerre contre l'Irak. Elle passe ensuite plusieurs années à Vienne, envoyée par ses parents pour faire ses études. Elle revient enfin à Téhéran où elle termine ses études.

Mon avis : j'avais vu l'adaptation de la BD en film et je l'avais beaucoup aimé. Mais j'ai beaucoup apprécié me replonger dans l'histoire de Marjane. Ce roman graphique mêle à la fois l'histoire de l'Iran, la vie quotidienne à Téhéran, notamment pour les femmes, et le passage à l'âge adulte (avec tout ce que cela comporte de compliqué) d'une jeune femme qui n'a pas la langue dans sa poche. Une bande dessinée excellente.

Lire, de la même dessinatrice, Broderies, une oeuvre où elle parle de sexualité avec les femmes de sa famille, de manière très libre.

merci pour le conseil