- sinanNiveau 9
Oui désolée, je me suis trompée, c'est le défi 35 : "Hier à huit heures Madame Berenge, la concierge, est morte. " J'adore le début de ce roman.liskaya a écrit:sinan a écrit:Défi 25 : Mort à crédit de Celine. J'ai adoré, plus encore que Le Voyage. Mais c'est certain que c'est un plaisir moins complet depuis que j'ai lu le dossier de la revue L'Histoire sur cet auteur : son dossier en ce qui concerne l'antisémitisme est pour le moins accablant, plus que les professeurs m'avaient dit en Sorbonne à l'époque.
Le 25 c'est un classique du XIXe, non ?
- TremereNiveau 9
Bonjour,
Je viens de vous rejoindre et finir ce défi est une de mes résolutions de 2019. J'avais tenté en 2015 mais avais cessé pendant l'été de rendre compte de mes lectures. Là, je veux vraiment m'y tenir.
Par contre, je suis impressionnée du rythme de la plupart d'entre vous !
Je viens de finir La terre qui penche de Carole Martinez. Je la case dans le défi du narrateur non fiable mais ça irait aussi bien pour le réalisme magique ou l'histoire qui se déroule avant la naissance de l'auteur. J'aime beaucoup l'écriture de Carole Martinez que j'ai découverte dans Du Domaine des murmures, qui est d'ailleurs le cadre de La terre qui penche, mais deux siècles plus tard.
L'histoire se passe au Moyen Âge, elle est racontée selon une alternance de point de vue : la petite fille, Blanche, l'héroïne du roman, une dizaine d'années, et la vieille âme, qui est la survivance, l'âme de cette petite fille, et qui hante les lieux jusqu'à nos jours, en essayant de se remémorer la vie de la petite fille qu'elle a été (d'où le narrateur non fiable, elle oublie pas mal de choses, mais je n'en dis pas plus...).
Blanche est élevée par un père cruel et indifférent. Un jour, il l'emmène aux domaines des murmures, à plusieurs jours de cheval du lieu où elle a été élevée. Elle devra se marier dans quelques années avec le fils de la famille qui prendra désormais soin d'elle. L'histoire raconte le quotidien de la petite fille, mais est traversée par des épisodes magiques, où les superstitions propres à l'époque deviennent réalité : la Loue, cette rivière qui se personnifie et tue les chevaliers avec lesquelles elle s'accouple, ces petits fantômes qui jouent dans la forêt et qui sont en réalité des fillettes mortes depuis des années, ce garçon, l'idiot du village qui fait faner les fleurs quand il s'absente... Ces personnages, comme les autres, sont riches et bien campés, même si l'ensemble manque d'ambivalence à mon goût (c'est-à-dire que l'histoire reste globalement manichéenne). J'ai bien aimé cette lecture, mais je l'ai trouvée un peu longuette, un peu délayée, comme une histoire que l'on raconte sans qu'on sache où on va vraiment. Du Domaine des murmures était plus dense et plus ramassé dans mon souvenir. Mais j'aime vraiment la langue de l'auteur, une langue riche et travaillée ; une de mes amies trouve l'écriture "prétentieuse", moi je la trouve plutôt sophistiquée, voire noble.
@LM pour Leurs enfants après eux, je compte le lire aussi, mais grâce à toi, je le mettrai dans la rubrique Un livre lu par un autre participant du défi. Vérifie qu'il n'a pas été lu pour le défi 2018 !
Je viens de vous rejoindre et finir ce défi est une de mes résolutions de 2019. J'avais tenté en 2015 mais avais cessé pendant l'été de rendre compte de mes lectures. Là, je veux vraiment m'y tenir.
Par contre, je suis impressionnée du rythme de la plupart d'entre vous !
Je viens de finir La terre qui penche de Carole Martinez. Je la case dans le défi du narrateur non fiable mais ça irait aussi bien pour le réalisme magique ou l'histoire qui se déroule avant la naissance de l'auteur. J'aime beaucoup l'écriture de Carole Martinez que j'ai découverte dans Du Domaine des murmures, qui est d'ailleurs le cadre de La terre qui penche, mais deux siècles plus tard.
L'histoire se passe au Moyen Âge, elle est racontée selon une alternance de point de vue : la petite fille, Blanche, l'héroïne du roman, une dizaine d'années, et la vieille âme, qui est la survivance, l'âme de cette petite fille, et qui hante les lieux jusqu'à nos jours, en essayant de se remémorer la vie de la petite fille qu'elle a été (d'où le narrateur non fiable, elle oublie pas mal de choses, mais je n'en dis pas plus...).
Blanche est élevée par un père cruel et indifférent. Un jour, il l'emmène aux domaines des murmures, à plusieurs jours de cheval du lieu où elle a été élevée. Elle devra se marier dans quelques années avec le fils de la famille qui prendra désormais soin d'elle. L'histoire raconte le quotidien de la petite fille, mais est traversée par des épisodes magiques, où les superstitions propres à l'époque deviennent réalité : la Loue, cette rivière qui se personnifie et tue les chevaliers avec lesquelles elle s'accouple, ces petits fantômes qui jouent dans la forêt et qui sont en réalité des fillettes mortes depuis des années, ce garçon, l'idiot du village qui fait faner les fleurs quand il s'absente... Ces personnages, comme les autres, sont riches et bien campés, même si l'ensemble manque d'ambivalence à mon goût (c'est-à-dire que l'histoire reste globalement manichéenne). J'ai bien aimé cette lecture, mais je l'ai trouvée un peu longuette, un peu délayée, comme une histoire que l'on raconte sans qu'on sache où on va vraiment. Du Domaine des murmures était plus dense et plus ramassé dans mon souvenir. Mais j'aime vraiment la langue de l'auteur, une langue riche et travaillée ; une de mes amies trouve l'écriture "prétentieuse", moi je la trouve plutôt sophistiquée, voire noble.
@LM pour Leurs enfants après eux, je compte le lire aussi, mais grâce à toi, je le mettrai dans la rubrique Un livre lu par un autre participant du défi. Vérifie qu'il n'a pas été lu pour le défi 2018 !
- cléliaFidèle du forum
Lu pour le boulot : Signe particulier : transparente, de Nathalie Stragier. C'est l'histoire d'une lycéenne discrète, trop discrète, qui devient invisible. De la littérature de jeunesse de qualité, facile d'accès et agréable à lire. Je valide le défi 22 (franchissement d'une frontière).
- spoiler:
- Il permet aussi de valider le défi 26 (narrateur peu fiable)
_________________
Il voyagea.
Il connut la mélancolie des paquebots, les froids réveils sous la tente, l’étourdissement des paysages et des ruines, l’amertume des sympathies interrompues.
Il revint.
Il fréquenta le monde, et il eut d’autres amours, encore.
- JennyMédiateur
Tremere a écrit:@LM pour Leurs enfants après eux, je compte le lire aussi, mais grâce à toi, je le mettrai dans la rubrique Un livre lu par un autre participant du défi. Vérifie qu'il n'a pas été lu pour le défi 2018 !
Ca ne fonctionne que si LM parvient à valider un défi avec.
- PointàlaligneExpert
Merci Tremere ! je ne savais pas qu'il y avait une sorte de "suite" au Domaine des Murmures !
- Calypso64Niveau 10
Jenny a écrit:Tremere a écrit:@LM pour Leurs enfants après eux, je compte le lire aussi, mais grâce à toi, je le mettrai dans la rubrique Un livre lu par un autre participant du défi. Vérifie qu'il n'a pas été lu pour le défi 2018 !
Ca ne fonctionne que si LM parvient à valider un défi avec.
Pour "Leurs enfants après eux", je me demande : les titres des chapitres sont chronologiques mais à chaque période, il y a de nombreux retours en arrière sur les années écoulées entre.
I. Smells Like Teen Spirit – 1992
II. You Could Be Mine – 1994
III. La Fièvre – 14 juillet 1996
IV. I Will Survive – 1998
Peut-on le faire correspondre au défi 7. Un livre dont l’histoire n’est pas racontée dans l’ordre chronologique. ?
- LMVénérable
Pour moi, non, c'est clairement raconté dans l'ordre chronologique.
- BabaretteDoyen
Aphrodissia a écrit:@Babarette : tu as choisi quel classique de la litt. américaine?
Alléchée par Tivinou, j'ai entrepris les aventures d'Huck Finn. Comme je ne l'ai pas trouvé à la bibliothèque, je l'ai téléchargé sur ma liseuse et j'ai entrepris de le lire en anglais. J'espère que je ne suis pas trop rouillée de ce côté-là.
J'ai hésité avec Steinbeck et Melville.
Les Naufragés de l'autocar, de Steinbeck. J'aime passionnément cet auteur.
_________________
“Google peut vous donner 100 000 réponses, un bibliothécaire vous donne la bonne.” Neil Gaiman.
:lecteur:
- TremereNiveau 9
Jenny a écrit:Tremere a écrit:@LM pour Leurs enfants après eux, je compte le lire aussi, mais grâce à toi, je le mettrai dans la rubrique Un livre lu par un autre participant du défi. Vérifie qu'il n'a pas été lu pour le défi 2018 !
Ca ne fonctionne que si LM parvient à valider un défi avec.
Damned ! Mais bien sûr...
Tu n'es pas née en juin, @LM ?
Edit : Bingo ! Il a été lu par Liskaya, lors du défi 2018
Pointàlaligne a écrit:Merci Tremere ! je ne savais pas qu'il y avait une sorte de "suite" au Domaine des Murmures !
Il y a peu d'allusions au Domaine des murmures, si ce n'est la présence d'un personnage, mais c'est agréable de retrouver le lieu et l'ambiance. Je commence Le Coeur cousu ce soir, il paraît que c'est son meilleur roman.
- AmaliahEmpereur
Personnellement j'ai vraiment préféré Du Domaine des murmures au Coeur cousu qui m'a déçue (j'avais dû en attendre trop). J'avais beaucoup moins entendu parler du Domaine des murmures et ne suis pas spécialement attirée par le Moyen-Age, cette lecture a donc été une agréable surprise.
- NasopiBon génie
Pour le livre écrit par un auteur nordique, j'ai lu Le dentier du maréchal, madame Volotinen et autres curiosités d'Arto Paasilinna ; ce n'est vraiment pas son meilleur : j'ai trouvé l'histoire très répétitive, avec toujours les mêmes grosses ficelles. Ça ne m'a même pas amusée.
_________________
"Donne-moi la sérénité nécessaire pour accepter telles qu’elles sont les choses qu’on ne peut pas changer, donne-moi le courage de changer celles qui doivent l’être ; donne-moi la sagesse qui permet de discerner les unes et les autres." (Marc-Aurèle)
- liskayaNeoprof expérimenté
Pour le défi 7 : un livre dont l'histoire n'est pas racontée dans l'ordre chronologique, je viens de terminer L'île des chasseurs d'oiseaux, de Peter May. J'ai beaucoup aimé l'atmosphère, les descriptions de l’Écosse... mais je trouve que l'intrigue est un peu too much. Il lui arrive quand même beaucoup de misères à ce pauvre Fin... Mais ça a été quand même un bon moment de lecture, et je lirai avec plaisir les deux autres tomes.
- LMVénérable
LM a écrit:Malaga a écrit:1er défi relevé : une pièce antique évoquant un mythe. J'ai choisi de lire Prométhée enchaîné d'Eschyle. La pièce met en scène Prométhée enchaîné racontant le pourquoi de son supplice, rencontrant Io et Hermès.
Lu l'an dernier! C'est beau! Vu au théâtre aussi, assez hermétique en revanche l'adaptation.
Je suis bien embêtée, j'ai lu le dernier Goncourt, Leurs enfants après eux de Nicolas Mathieu mais il ne correspond à aucun critère...Tant pis!
@tremere
Je valide donc le défi 45 avec ce roman lu par un autre membre du forum lors du défi 2018!
Et tu pourras valider le défi aussi
- *Ombre*Grand sage
Amaliah a écrit:Personnellement j'ai vraiment préféré Du Domaine des murmures au Coeur cousu qui m'a déçue (j'avais dû en attendre trop). J'avais beaucoup moins entendu parler du Domaine des murmures et ne suis pas spécialement attirée par le Moyen-Age, cette lecture a donc été une agréable surprise.
J'ai beaucoup aimé les deux, mais du coup, bizarrement, je n'ai jamais eu envie de lire La terre qui penche, qui me paraît une resucée du succès du Domaine des murmures.
- Calypso64Niveau 10
LM a écrit:LM a écrit:Malaga a écrit:1er défi relevé : une pièce antique évoquant un mythe. J'ai choisi de lire Prométhée enchaîné d'Eschyle. La pièce met en scène Prométhée enchaîné racontant le pourquoi de son supplice, rencontrant Io et Hermès.
Lu l'an dernier! C'est beau! Vu au théâtre aussi, assez hermétique en revanche l'adaptation.
Je suis bien embêtée, j'ai lu le dernier Goncourt, Leurs enfants après eux de Nicolas Mathieu mais il ne correspond à aucun critère...Tant pis!
@tremere
Je valide donc le défi 45 avec ce roman lu par un autre membre du forum lors du défi 2018!
Et tu pourras valider le défi aussi
Et moi aussi Merci Liskaya !
- liskayaNeoprof expérimenté
:malaga:Mais c'est un plaisir ! D'autant que j'ai vraiment aimé ce roman...
- Écusette de NoireuilEsprit éclairé
*Ombre* a écrit:Amaliah a écrit:Personnellement j'ai vraiment préféré Du Domaine des murmures au Coeur cousu qui m'a déçue (j'avais dû en attendre trop). J'avais beaucoup moins entendu parler du Domaine des murmures et ne suis pas spécialement attirée par le Moyen-Age, cette lecture a donc été une agréable surprise.
J'ai beaucoup aimé les deux, mais du coup, bizarrement, je n'ai jamais eu envie de lire La terre qui penche, qui me paraît une resucée du succès du Domaine des murmures.
Je n'ai pas lu ce deuxième roman, mais dès le départ elle avait prévu d'écrire sur plusieurs femmes dans ce même lieu. Je le lirai peut-être cette année...
Sinon, je suis entrain de lire en audio Au revoir là-haut de Lemaître, très bien lu par l'auteur d'ailleurs!
Je me dis que ça peut fonctionner pour le défi "qui brise le 4e mur" car le narrateur s'adresse assez souvent au lecteur, surtout au début...qu'en pensez-vous?
_________________
" Celui qui ne lit pas ne vit qu'une seule vie " (Umberto Eco )
- AnguaGrand sage
Je rajoute le numéro 3 :
3. Un classique de la littérature américaine.
... avec la relecture de Je suis une légende, de Matheson. Relu à force de le conseiller en cursive à mes élèves de 3e (qui l'ont choisi massivement cette année). Même s'il est facile, je l'aime toujours autant, il me rappelle mes premières grandes émotions de lectrices !
3. Un classique de la littérature américaine.
... avec la relecture de Je suis une légende, de Matheson. Relu à force de le conseiller en cursive à mes élèves de 3e (qui l'ont choisi massivement cette année). Même s'il est facile, je l'aime toujours autant, il me rappelle mes premières grandes émotions de lectrices !
- miss sophieExpert spécialisé
Pour le défi 7 (un livre dont l’histoire n’est pas racontée dans l’ordre chronologique) : Le discours de Fabrice Caro (2018), qui convient aussi au défi 50 (Masque(s)).
Une lecture très sympa où le narrateur se livre avec humour à une introspection critique pendant un repas de famille où il attend un message de la femme qu’il aime mais qui depuis un mois « fait une pause ». Le fameux « discours » est celui qu’il n’a pas su refuser de faire pour le mariage de sa sœur et dont la perspective le plonge dans l’angoisse.
Une lecture très sympa où le narrateur se livre avec humour à une introspection critique pendant un repas de famille où il attend un message de la femme qu’il aime mais qui depuis un mois « fait une pause ». Le fameux « discours » est celui qu’il n’a pas su refuser de faire pour le mariage de sa sœur et dont la perspective le plonge dans l’angoisse.
- gregforeverGrand sage
je finis le roman policier de L.Gardner le saut de l'ange
il remplit le défi 26 avec un narrateur peu fiable, en l'occurrence une narratrice qui a un accident de voiture et qui affirme chercher "véro" sa petite fille disparue dans l'accident, mais elle-même en est à son 3ème accident et a des problèmes cérébraux, donc quand elle raconte son histoire il y a des "trous" et tout s'emmêle... un bon polar
j'édite: 5 livres depuis noël correspondants au défi lecture... mais là au vu de la reprise, ça va se tasser au niveau du rythme de lecture...
il remplit le défi 26 avec un narrateur peu fiable, en l'occurrence une narratrice qui a un accident de voiture et qui affirme chercher "véro" sa petite fille disparue dans l'accident, mais elle-même en est à son 3ème accident et a des problèmes cérébraux, donc quand elle raconte son histoire il y a des "trous" et tout s'emmêle... un bon polar
j'édite: 5 livres depuis noël correspondants au défi lecture... mais là au vu de la reprise, ça va se tasser au niveau du rythme de lecture...
- RyuzakiNiveau 9
C'est parti ! Mon objectif : valider un défi par semaine, dans l'ordre.
Défi 1, Un roman qui évoque l'histoire américaine du XXe siècle : Manhattan transfer de John Dos Passos.
Sartre disait de Dos Passos qu'il était « le plus grand écrivain de notre temps ». De trois choses l'une, soit je suis passé à côté de quelque chose, soit Sartre et moi n'avons pas du tout la même définition d'un grand écrivain, soit ils manquaient beaucoup de grands écrivains à l'époque. Bref, je n'ai pas été séduit.
Manhattan transfer raconte les vies ordinaires de gens ordinaires à New York. On y croise Ed Thatcher et sa fille Ellen, Émile le français émigré, le jeune Jim, l'avocat George Baldwin et bien d'autres, au milieu des bouleversements politiques et sociaux de l'Amérique (le développement des gratte-ciels, la première guerre mondiale, la prohibition, les mouvements ouvriers...), formant ainsi une fresque de New York au début du XXe siècle.
La narration est composée de petites séquences consacrées à un personnage, puis on passe à un autre, puis à un autre et ainsi de suite. C'est intéressant au début, mais c'est beaucoup trop long et ça devient vite lassant. Les changements incessants de sujet font qu'on ne peut pas vraiment s'attacher aux personnages, dont les enjeux me sont restés extérieurs. Le style n'est franchement pas exceptionnel à mon goût, et j'avais hâte d'en avoir fini passé les cents premières pages.
Verdict : dispensable.
Défi 1, Un roman qui évoque l'histoire américaine du XXe siècle : Manhattan transfer de John Dos Passos.
Sartre disait de Dos Passos qu'il était « le plus grand écrivain de notre temps ». De trois choses l'une, soit je suis passé à côté de quelque chose, soit Sartre et moi n'avons pas du tout la même définition d'un grand écrivain, soit ils manquaient beaucoup de grands écrivains à l'époque. Bref, je n'ai pas été séduit.
Manhattan transfer raconte les vies ordinaires de gens ordinaires à New York. On y croise Ed Thatcher et sa fille Ellen, Émile le français émigré, le jeune Jim, l'avocat George Baldwin et bien d'autres, au milieu des bouleversements politiques et sociaux de l'Amérique (le développement des gratte-ciels, la première guerre mondiale, la prohibition, les mouvements ouvriers...), formant ainsi une fresque de New York au début du XXe siècle.
La narration est composée de petites séquences consacrées à un personnage, puis on passe à un autre, puis à un autre et ainsi de suite. C'est intéressant au début, mais c'est beaucoup trop long et ça devient vite lassant. Les changements incessants de sujet font qu'on ne peut pas vraiment s'attacher aux personnages, dont les enjeux me sont restés extérieurs. Le style n'est franchement pas exceptionnel à mon goût, et j'avais hâte d'en avoir fini passé les cents premières pages.
Verdict : dispensable.
- PointàlaligneExpert
Ryuzaki a écrit:
Sartre disait de Dos Passos qu'il était « le plus grand écrivain de notre temps ». De trois choses l'une, soit je suis passé à côté de quelque chose, soit Sartre et moi n'avons pas du tout la même définition d'un grand écrivain, soit ils manquaient beaucoup de grands écrivains à l'époque. [...]
Verdict : dispensable.
j'aime beaucoup cette critique !
- MinaNiveau 10
J'aimerais bien participer cette année, en espérant relever une bonne partie du défi. 1re lecture de cette année: Piranhas, de Roberto Saviano. Pensez-vous que je puisse l'intégrer au défi pour le défi 14: Un livre avec un animal sur la couverture?
- Écusette de NoireuilEsprit éclairé
miss sophie a écrit:Pour le défi 7 (un livre dont l’histoire n’est pas racontée dans l’ordre chronologique) : Le discours de Fabrice Caro (2018), qui convient aussi au défi 50 (Masque(s)).
Une lecture très sympa où le narrateur se livre avec humour à une introspection critique pendant un repas de famille où il attend un message de la femme qu’il aime mais qui depuis un mois « fait une pause ». Le fameux « discours » est celui qu’il n’a pas su refuser de faire pour le mariage de sa sœur et dont la perspective le plonge dans l’angoisse.
Est-ce que ça marcherait pour "un livre qui se déroule en 24h?"
_________________
" Celui qui ne lit pas ne vit qu'une seule vie " (Umberto Eco )
- AphrodissiaMonarque
Est-ce qu'il y a un animal sur la couverture?Mina a écrit:J'aimerais bien participer cette année, en espérant relever une bonne partie du défi. 1re lecture de cette année: Piranhas, de Roberto Saviano. Pensez-vous que je puisse l'intégrer au défi pour le défi 14: Un livre avec un animal sur la couverture?
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Hominis mens discendo alitur et cogitando. (Cicéron)
Et puis les steaks ? Ça se rate toujours comme la tragédie. Mais à des degrés différents. (M. Duras)
- Escargot GéantNiveau 8
Un roman grec si vous en avez déjà lu un bien pouvez-vous l'indiquer parce que c'est vraiment pas attirant pour moi.
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