- JulianneHabitué du forum
Une de mes collègues faisait préparer par un élève la lecture du texte étudié lors de la séance suivante, plutôt que de le lire elle-même ou de le faire lire par des élèves qui découvraient le texte pour la première fois et le massacraient. Comment faites-vous dans vos classes ?
Et le point qui m'intéresse le plus, avez-vous déjà noté la simple lecture d'un texte ? Selon quels critères ? J'avais pensé à la diction / articulation, débit, au respect de la ponctuation et le ton (si les élèves ont bien compris le texte).
Et le point qui m'intéresse le plus, avez-vous déjà noté la simple lecture d'un texte ? Selon quels critères ? J'avais pensé à la diction / articulation, débit, au respect de la ponctuation et le ton (si les élèves ont bien compris le texte).
- 21Niveau 5
Voilà la grille que je donne aux élèves :
Les critères d’une lecture expressive réussie.
Souvent les élèves pensent que pour bien lire, il faut mettre le ton ! Mais savez-vous ce que cela signifie ? Que faut-il faire pour « mettre le ton » ? Voici quelques indications :
DECODER Lire ce qui est écrit, ne pas modifier le texte de départ, garder les mots tels qu’ils sont notés par l’auteur !
/ 2
ARTICULER
Prononcer très clairement chaque son, ne pas « manger, mâcher » les mots !
/ 2
VOLUME
Lire le texte suffisamment fort pour que toute la classe entende. On ne lit pas pour soi, on lit pour tous.
/ 2
VITESSE
RYTHME
Il faut trouver le bon rythme,
ni trop rapide, ni trop lent.
Ne pas hésiter à faire de courtes pauses (d’une seconde) à la fin de chaque phrase par exemple.
/ 3
RESPECTER LA PONCTUATION
La ponctuation donne beaucoup d’indications : elle peut évoquer des sentiments (point d’exclamation), signale des pauses (les parenthèses, les points de suspension), un rythme (les virgules dans une longue phrase...)
/ 3
FAIRE LES LIAISONS
Ne pas oublier les liaisons : prononcer la consonne finale de certains mots avec le son suivant.
/ 2
RESPECTER LES GROUPES DE MOTS
Certains mots ne peuvent être dissociés les uns des autres. Exemple : on ne peut pas dire « il était [pause] une fois »
/ 3
MISE EN AVANT DU SENS DU TEXTE
Le texte lu est compris et l’intérêt du passage (son sens, son atmosphère, ce qu’il est important de savoir) est mis en avant.
/3
Le dernier critère est selon moi le plus compliqué à mettre en pratique (alors je ne vais pas au delà de 3 points pour ne pas risquer de donner une mauvaise note) même s'il s'agit (toujours pour moi) du critère principal.
Les critères d’une lecture expressive réussie.
Souvent les élèves pensent que pour bien lire, il faut mettre le ton ! Mais savez-vous ce que cela signifie ? Que faut-il faire pour « mettre le ton » ? Voici quelques indications :
DECODER Lire ce qui est écrit, ne pas modifier le texte de départ, garder les mots tels qu’ils sont notés par l’auteur !
/ 2
ARTICULER
Prononcer très clairement chaque son, ne pas « manger, mâcher » les mots !
/ 2
VOLUME
Lire le texte suffisamment fort pour que toute la classe entende. On ne lit pas pour soi, on lit pour tous.
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VITESSE
RYTHME
Il faut trouver le bon rythme,
ni trop rapide, ni trop lent.
Ne pas hésiter à faire de courtes pauses (d’une seconde) à la fin de chaque phrase par exemple.
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RESPECTER LA PONCTUATION
La ponctuation donne beaucoup d’indications : elle peut évoquer des sentiments (point d’exclamation), signale des pauses (les parenthèses, les points de suspension), un rythme (les virgules dans une longue phrase...)
/ 3
FAIRE LES LIAISONS
Ne pas oublier les liaisons : prononcer la consonne finale de certains mots avec le son suivant.
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RESPECTER LES GROUPES DE MOTS
Certains mots ne peuvent être dissociés les uns des autres. Exemple : on ne peut pas dire « il était [pause] une fois »
/ 3
MISE EN AVANT DU SENS DU TEXTE
Le texte lu est compris et l’intérêt du passage (son sens, son atmosphère, ce qu’il est important de savoir) est mis en avant.
/3
Le dernier critère est selon moi le plus compliqué à mettre en pratique (alors je ne vais pas au delà de 3 points pour ne pas risquer de donner une mauvaise note) même s'il s'agit (toujours pour moi) du critère principal.
- leyadeEsprit sacré
Merci pour ce doc !
Je compte essayer de faire lire un peu plus souvent à voix haute les élèves, vu le massacre...
Je compte essayer de faire lire un peu plus souvent à voix haute les élèves, vu le massacre...
- CathEnchanteur
Je me permets d'intervenir...mon fils bégaie, vous faites comment?
- JulianneHabitué du forum
Je prends toujours en compte, même pour les récitations, les difficultés de l'élève ; enfin, en récitation, je laisse les élèves noter eux-mêmes, et quand un élève bégaie ou a des problèmes d'articulation, je n'ai jamais vu d'élèves pénaliser.
- melaniguizHabitué du forum
J'ai fait pas mal de lectures à haute voix notées l'an dernier avec mes 6e, par ex un conte donné en lecture cursive. Pour l'évaluation, je ne donnais que 4 notes possibles : 18, 15, 12 ou 9. Je notais le déchiffrage, l'articulation, le débit, le respect de la ponctuation, l'expressivité... J'essayais de valoriser les élèves timides et par ex je faisais la différence entre celui qui bute sur un mot parce qu'il est angoissé de prendre la parole devant tout le monde et celui qui bute sur un mot parce qu'il ne le reconnait pas. Je n'ai jamais eu d'élèves qui begaient mais je pense que dans ce cas, j'en parlerai d'abord aux parents, pour savoir comment le préparer à ce type d'oral ou si c'est vraiment judicieux de le faire passer à tout prix.
- 21Niveau 5
J'ai eu il y a trois ans un élève de 5° qui bégayait énormément. Je lui donnais toujours un texte plus court (environ six, dix lignes) à préparer à la maison, et en plus je prenais en compte ses difficultés dans la notation. Je lui avait même demandé s'il souhaitait être évalué en tête à tête. Courageusement, il avait choisi de ne pas accepter ce qu'il considérait être un privilège.
Jamais un seul élève ne s'est moqué (ce qui malheureusement n'était pas le cas à la récréation ou à l'arrêt de bus), et à force d'entraînement, sa lecture est devenue au fil des exercices de plus en plus fluide.
Il y a vraiment des occasions où se sont les élèves qui nous donnent des leçons (de vie et de courage !)
Jamais un seul élève ne s'est moqué (ce qui malheureusement n'était pas le cas à la récréation ou à l'arrêt de bus), et à force d'entraînement, sa lecture est devenue au fil des exercices de plus en plus fluide.
Il y a vraiment des occasions où se sont les élèves qui nous donnent des leçons (de vie et de courage !)
- ChocolatGuide spirituel
adel a écrit:Une de mes collègues faisait préparer par un élève la lecture du texte étudié lors de la séance suivante, plutôt que de le lire elle-même ou de le faire lire par des élèves qui découvraient le texte pour la première fois et le massacraient. Comment faites-vous dans vos classes ?
Et le point qui m'intéresse le plus, avez-vous déjà noté la simple lecture d'un texte ? Selon quels critères ? J'avais pensé à la diction / articulation, débit, au respect de la ponctuation et le ton (si les élèves ont bien compris le texte).
j'en ai toujours beaucoup fait, des lectures expressives, mais je ne les ai jamais notées avec une note chiffrée
pour qq'un qui a du mal à prendre la parole en public, le fait de savoir qu'il sera en plus noté, c'est le blocage assuré
_________________
- 21Niveau 5
Chocolat a écrit:adel a écrit:Une de mes collègues faisait préparer par un élève la lecture du texte étudié lors de la séance suivante, plutôt que de le lire elle-même ou de le faire lire par des élèves qui découvraient le texte pour la première fois et le massacraient. Comment faites-vous dans vos classes ?
Et le point qui m'intéresse le plus, avez-vous déjà noté la simple lecture d'un texte ? Selon quels critères ? J'avais pensé à la diction / articulation, débit, au respect de la ponctuation et le ton (si les élèves ont bien compris le texte).
j'en ai toujours beaucoup fait, des lectures expressives, mais je ne les ai jamais notées avec une note chiffrée
pour qq'un qui a du mal à prendre la parole en public, le fait de savoir qu'il sera en plus noté, c'est le blocage assuré
Je n'ai jamais eu de problème avec cet exercice. Pour moi la lecture expressive fait partie de ce que l'on doit leur enseigner (c'est dit dans les programmes) elle doit donc être évaluée comme tous les autres savoirs. De plus cette évaluation arrive après de nombreux entraînements, sur de courts extraits, à l'occasion d'une lecture analytique, ou lors d'une séance dont c'est l'objectif. Je ne piège JAMAIS les élèves (pas d'interro surprise, pas d'évaluation sur un critère qui n'aurait pas été expliqué.... JE considère que si les élèves ont fait le travail demandé, ils ne peuvent que réussir cette activité (et effectivement, c'est très souvent le cas). Tout au long de l'année je m'efforce d'installer une ambiance décontractée, je ne pense pas bloquer les élèves par ailleurs.
Mais on a tous des points de vue différents, "et c'est ça ki faut!!!"
- JulianneHabitué du forum
Pour éviter le blocage, je pensais dans un premier temps proposer l'exercice aux élèves volontaires ; pour lire, il y en a toujours....
- ChocolatGuide spirituel
21 a écrit:
Je n'ai jamais eu de problème avec cet exercice. Pour moi la lecture expressive fait partie de ce que l'on doit leur enseigner (c'est dit dans les programmes) elle doit donc être évaluée comme tous les autres savoirs. De plus cette évaluation arrive après de nombreux entraînements, sur de courts extraits, à l'occasion d'une lecture analytique, ou lors d'une séance dont c'est l'objectif. Je ne piège JAMAIS les élèves (pas d'interro surprise, pas d'évaluation sur un critère qui n'aurait pas été expliqué.... JE considère que si les élèves ont fait le travail demandé, ils ne peuvent que réussir cette activité (et effectivement, c'est très souvent le cas). Tout au long de l'année je m'efforce d'installer une ambiance décontractée, je ne pense pas bloquer les élèves par ailleurs.
Mais on a tous des points de vue différents, "et c'est ça ki faut!!!"
ah mais je ne remets abosolument pas en question ta démarche, qui me semble très cohérente car progressive
je dis juste que pour qq'un qui a vraiment des problèmes avec la prise de parole en public, la note chiffrée constitue un facteur de blocage
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- doublecasquetteEnchanteur
Et si, au lieu de faire lire tout le texte à un seul élève qui l'aurait préparé, vous repreniez la bonne vieille pratique de primaire que j'ai vécue ?
Avec ou sans préparation préalable par toute la classe, l'instituteur faisait lire successivement quatre à cinq lignes à des élèves pris au hasard, ce qui nous contraignait tous à suivre attentivement la lecture, de façon à ne pas être pris au dépourvu quand notre tour venait. Les plus exigeants et laborieux de nos maîtres arrivaient à faire passer toute la classe tous les jours, quitte à relire trois fois le texte, ce qui était très lassant et peu productif pour ceux qui avaient une bonne mémoire car à la troisième lecture, on n'avait même plus besoin de lire vu qu'on avait tout mémorisé.
Mauvais souvenir du troisième trimestre de CP: en lecture courante, le samedi après-midi, on lisait un chapitre de Totolitoto. L'histoire me passionnait et ce n'est qu'au moment de cette séquence de lecture courante que nous disposions de ce livre. Je tenais absolument à connaître la suite et, un samedi, je lâchai la classe pour aller plus avant dans ma lecture silencieuse. J'avais avancé d'une bonne vingtaine de pages quand mon nom tomba pour prendre le tour. Je n'avais pas la moindre idée de l'endroit du texte où en était la classe et restai coite, terrorisée, car la maîtresse était très sévère et n'hésitait pas à nous donner une fessée, déculottées, fesses face à la classe, en cas d'incartade. J'ai échappé à la fessée mais pas à l'heure de "retenue", le soir même, samedi, de 16H30 à 17H30, que Madame surveillait elle-même. Parents non prévenus, bien sûr !
C'était en 1966.
Avec ou sans préparation préalable par toute la classe, l'instituteur faisait lire successivement quatre à cinq lignes à des élèves pris au hasard, ce qui nous contraignait tous à suivre attentivement la lecture, de façon à ne pas être pris au dépourvu quand notre tour venait. Les plus exigeants et laborieux de nos maîtres arrivaient à faire passer toute la classe tous les jours, quitte à relire trois fois le texte, ce qui était très lassant et peu productif pour ceux qui avaient une bonne mémoire car à la troisième lecture, on n'avait même plus besoin de lire vu qu'on avait tout mémorisé.
Mauvais souvenir du troisième trimestre de CP: en lecture courante, le samedi après-midi, on lisait un chapitre de Totolitoto. L'histoire me passionnait et ce n'est qu'au moment de cette séquence de lecture courante que nous disposions de ce livre. Je tenais absolument à connaître la suite et, un samedi, je lâchai la classe pour aller plus avant dans ma lecture silencieuse. J'avais avancé d'une bonne vingtaine de pages quand mon nom tomba pour prendre le tour. Je n'avais pas la moindre idée de l'endroit du texte où en était la classe et restai coite, terrorisée, car la maîtresse était très sévère et n'hésitait pas à nous donner une fessée, déculottées, fesses face à la classe, en cas d'incartade. J'ai échappé à la fessée mais pas à l'heure de "retenue", le soir même, samedi, de 16H30 à 17H30, que Madame surveillait elle-même. Parents non prévenus, bien sûr !
C'était en 1966.
- CilouNiveau 7
ben dis donc ça rigolait pas dans ton école!!doublecasquette a écrit:Et si, au lieu de faire lire tout le texte à un seul élève qui l'aurait préparé, vous repreniez la bonne vieille pratique de primaire que j'ai vécue ?
Avec ou sans préparation préalable par toute la classe, l'instituteur faisait lire successivement quatre à cinq lignes à des élèves pris au hasard, ce qui nous contraignait tous à suivre attentivement la lecture, de façon à ne pas être pris au dépourvu quand notre tour venait. Les plus exigeants et laborieux de nos maîtres arrivaient à faire passer toute la classe tous les jours, quitte à relire trois fois le texte, ce qui était très lassant et peu productif pour ceux qui avaient une bonne mémoire car à la troisième lecture, on n'avait même plus besoin de lire vu qu'on avait tout mémorisé.
Mauvais souvenir du troisième trimestre de CP: en lecture courante, le samedi après-midi, on lisait un chapitre de Totolitoto. L'histoire me passionnait et ce n'est qu'au moment de cette séquence de lecture courante que nous disposions de ce livre. Je tenais absolument à connaître la suite et, un samedi, je lâchai la classe pour aller plus avant dans ma lecture silencieuse. J'avais avancé d'une bonne vingtaine de pages quand mon nom tomba pour prendre le tour. Je n'avais pas la moindre idée de l'endroit du texte où en était la classe et restai coite, terrorisée, car la maîtresse était très sévère et n'hésitait pas à nous donner une fessée, déculottées, fesses face à la classe, en cas d'incartade. J'ai échappé à la fessée mais pas à l'heure de "retenue", le soir même, samedi, de 16H30 à 17H30, que Madame surveillait elle-même. Parents non prévenus, bien sûr !
C'était en 1966.
et si on revenait à la bonne vieille méthode de la fessée déculottée ! vous imaginez les réactions??impossible !! (et pourtant parfois c'est pas l'envie qui manque!! :colere: )
- lene75Prophète
et si on revenait à la bonne vieille méthode de la fessée déculottée ! vous imaginez les réactions??impossible !! (et pourtant parfois c'est pas l'envie qui manque!! :colere: )
Vous n'allez jamais me croire, mais ma maîtresse de CP faisait la même chose, forte fessée déculottée au tableau, jusqu'où elle tirait l'élève par l'oreille ou par la joue, allongé sur ses genoux, devant toute la classe (elle insistait bien sur ce point au moment de la donner, puis, à la fin, sur la rougeur des fesses, qu'elle montrait à la classe en soulevant le T-shirt une fois l'élève relevé, en ajoutant "avis aux amateurs"). C'était TRÈS dissuasif. Sauf que c'était peu courant, seulement en cas d'insolence, de refus d'obéir ou si on continuait à faire quelque chose qu'elle avait interdit après avoir été averti. Pour l'histoire de la lecture, on serait "juste" allé au coin jusqu'à et pendant la récré (avec éventuellement, une claque, mais pas toujours)... et c'était en 1988-89.
_________________
Une classe, c'est comme une boîte de chocolats, on sait jamais sur quoi on va tomber...
- doublecasquetteEnchanteur
En fait, s'il n'y avait pas de réactions des parents, c'est parce qu'ils ignoraient tout de cet état de fait. Nous nous taisions toutes. J'avais plus de 18 ans quand j'ai raconté à mes parents ce que cette institutrice nous faisait subir, tellement j'avais honte et peur. C'était très "sexuel" comme truc. On le sentait bien. Ça a été probablement à l'origine de quelques vocations sado-maso !
Quand j'en ai parlé à mes parents, ils ont été horrifié d'apprendre à quoi j'avais été soumise et ont mieux compris comment une gamine délurée comme je l'étais avait pu être aussi timide et introvertie à l'école pendant des années. En contrepartie, le jour où j'ai osé le chahut et l'irrespect, je suis devenue infernale pour les professeurs que je n'aimais pas.
Quand j'en ai parlé à mes parents, ils ont été horrifié d'apprendre à quoi j'avais été soumise et ont mieux compris comment une gamine délurée comme je l'étais avait pu être aussi timide et introvertie à l'école pendant des années. En contrepartie, le jour où j'ai osé le chahut et l'irrespect, je suis devenue infernale pour les professeurs que je n'aimais pas.
- doublecasquetteEnchanteur
Loin de moi l'idée de réinstaurer la fessée déculottée dans ma classe !
En revanche, la lecture à voix haute, sans préparation préalable individuelle ou lecture magistrale, il y a belle lurette de je l'ai réinstaurée. Au grand bénéfice de ma collègue de CE2/CM1/CM2 qui se réjouit de recevoir dans sa classe des élèves qui lisent spontanément avec l'intonation et lui font comprendre par leurs remarques et leurs attitudes qu'ils comprennent ce qu'ils lisent.
Elle me disait l'autre jour, les problèmes qu'elle avait avec sa bibliothèque de classe, pas assez fournie pour ses dévoreurs de bouquins qui empruntent deux à trois romans par semaine tout au long de leurs trois années dans sa classe.
PS : Je ne note pas, une note par jour, cela ne ferait pas très sérieux.
En revanche, la lecture à voix haute, sans préparation préalable individuelle ou lecture magistrale, il y a belle lurette de je l'ai réinstaurée. Au grand bénéfice de ma collègue de CE2/CM1/CM2 qui se réjouit de recevoir dans sa classe des élèves qui lisent spontanément avec l'intonation et lui font comprendre par leurs remarques et leurs attitudes qu'ils comprennent ce qu'ils lisent.
Elle me disait l'autre jour, les problèmes qu'elle avait avec sa bibliothèque de classe, pas assez fournie pour ses dévoreurs de bouquins qui empruntent deux à trois romans par semaine tout au long de leurs trois années dans sa classe.
PS : Je ne note pas, une note par jour, cela ne ferait pas très sérieux.
- doublecasquetteEnchanteur
Dans ma classe de CP, il y avait une dyslexique, une vraie. Je m'en souviens très bien: elle avait de longues nattes brunes et était très grande. Elle avait droit à au moins une fessée par jour, à des séjours réguliers déculottée sous le bureau de la maîtresse et, parfois, même, en guise de punition à son inaptitude à aligner les lettres selon l'ordre requis, elle devait quitter sa culotte pour toute une demi-journée.
Non, mais, franchement, y'a des zinzins partout ! L'année suivante, cette dame fut nommée directrice de l'école...
Si ça se trouve, on lui a même décerné les Palmes Académiques ?
Non, mais, franchement, y'a des zinzins partout ! L'année suivante, cette dame fut nommée directrice de l'école...
Si ça se trouve, on lui a même décerné les Palmes Académiques ?
- doublecasquetteEnchanteur
Doublecasquette N°1, t'as pas le bibliobus qui passe avec les livres de la médiathèque, dans ton école ?
- 21Niveau 5
doublecasquette a écrit:Dans ma classe de CP, il y avait une dyslexique, une vraie. Je m'en souviens très bien: elle avait de longues nattes brunes et était très grande. Elle avait droit à au moins une fessée par jour, à des séjours réguliers déculottée sous le bureau de la maîtresse et, parfois, même, en guise de punition à son inaptitude à aligner les lettres selon l'ordre requis, elle devait quitter sa culotte pour toute une demi-journée.
Non, mais, franchement, y'a des zinzins partout ! L'année suivante, cette dame fut nommée directrice de l'école...
Si ça se trouve, on lui a même décerné les Palmes Académiques ?
Non mais dites moi que je rêve (cauchemarde !) :colere:
- doublecasquetteEnchanteur
doublecasquette a écrit:Doublecasquette N°1, t'as pas le bibliobus qui passe avec les livres de la médiathèque, dans ton école ?
Nan ! Plus depuis des années ! La dame du bibliobus m'avait répondu, le jour où j'ai déploré la suppression de ce passage en lui disant que c'était quand même dommage que le ministère se désengage de ce service indispensable en rural : "Madame, il ne faut pas confondre la culture avec l'éducation !"
(elle parlait des ministères, mais sur le coup, ça m'a fait tout drôle !)
- 21Niveau 5
[quote "Madame, il ne faut pas confondre la culture avec l'éducation !"
(elle parlait des ministères, mais sur le coup, ça m'a fait tout drôle !)[/quote]
(elle parlait des ministères, mais sur le coup, ça m'a fait tout drôle !)[/quote]
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