#PasdeVague

j'ai trouvé ceci :
https://www.lepoint.fr/education/pasdevague-les-enseignants-racontent-ce-qu-il-vivent-au-quotidien-22-10-2018-2264794_3584.php

Si ça pouvait prendre, ce serait vraiment bien !

mrl a écrit:Si ça pouvait prendre, ce serait vraiment bien !

Il doit y avoir de la matière je pense, et pas que du bois vert. 
De la bonne grosse bûche d'il y a des années. 
Oui, ça peut bien prendre je pense.

Peut-être qu'il faudrait apporter une précision au titre pour que les collègues sachent d'emblée ce dont il s'agit.

Quand j'entends les déclarations du président et du ministre de l'EN qui s'indignent, veulent "rétablir l'ordre et l'autorité", je trouve ça d'une hypocrisie crasse. Ce sont des opérations de communication et rien d'autre à mes yeux.


Combien de collègues sont agressés, insultés, menacés et pas seulement en région parisienne? Là ça fait parler car les gens ont vu ce que cette collègue a subi mais l'éducation nationale est très forte pour minimiser voire étouffer ce que des professeurs subissent au quotidien. J'espère que le mouvement " #pas de vague" prendra de l'ampleur.

Il faut qu'il prenne de l'ampleur et nos dirigeants, des CDE au ministre, seront bien obligés de faire un peu plus que de la com'. D'un autre côté le changement d'orientation que ça demanderait à tous les échelons est tellement important que je me demande si c'est encore possible. Avec du temps et de la détermination sans doute...
Que la parole se libère en attendant, c'est très bien.

Il faut surtout que le ministre oblige la tenue d'un conseil de discipline après chaque agression verbale ou physique d'un enseignant.
Et, d'autre part, que les CDE ne soient plus jugés sur le nombre d'exclusions d'élèves.

Un équivalent de #metoo peut-être ? Ça ne règle pas le problème mais ça ouvre la discussion, ça libère la parole...et peut-être que tous ceux qui critiquent sans cesse les profs tourneront sept fois leur langue dans leur bouche avant de parler.

#pasdevague... j’ai lu quelques écrits laissés sur Twitter et je ne suis même pas étonnée. C’est tellement la réalité du métier, où qu’on soit en France, on est exposé à ces humiliations hiérarchiques et la violence quotidienne générée par des élèves pas éduqués et des CDE mous du genoux.

VicomteDeValmont a écrit:Il faut surtout que le ministre oblige la tenue d'un conseil de discipline après chaque agression verbale ou physique d'un enseignant.
Et, d'autre part, que les CDE ne soient plus jugés sur le nombre d'exclusions d'élèves.

Il y a aussi un manque d'information des collègues à ce niveau là : j'ai expliqué la semaine dernière à ma collègue d'anglais que oui, le gamin qui avait levé le poing vers elle en classe, le CD était, en principe, automatique. Le principal a préféré enterrer l'affaire et elle pensait qu'il était dans son droit.

A propos de #pasdevague, lire aussi cet article dans le Figaro, où on peut lire différents exemples de tweets mais aussi le témoignage hallucinant d'une enseignante (faire défiler la page) :

http://etudiant.lefigaro.fr/article/les-professeurs-denoncent-l-abandon-de-leur-hierarchie-avec-le-hashtag-pasdevague_461736b6-d5d2-11e8-996b-eba59119ab1e/

Je déterre ce fil que j’avais écrit en 2015. Page 4 ou 5, je vous expliquais les magouilles d’une politique locale pour couvrir les agissements de celui qui m’avait frappée. Est ce que le #pasdevague pourra lever certains voiles...
https://www.neoprofs.org/t88566p100-bagarre-dans-ma-classe-je-suis-blesse

horribla a écrit:

VicomteDeValmont a écrit:Il faut surtout que le ministre oblige la tenue d'un conseil de discipline après chaque agression verbale ou physique d'un enseignant.
Et, d'autre part, que les CDE ne soient plus jugés sur le nombre d'exclusions d'élèves.

Il y a aussi un manque d'information des collègues à ce niveau là : j'ai expliqué la semaine dernière à ma collègue d'anglais que oui, le gamin qui avait levé le poing vers elle en classe, le CD était, en principe, automatique. Le principal a préféré enterrer l'affaire et elle pensait qu'il était dans son droit.

Le CD est en effet saisi en cas de "violence physique", cependant la définition n'en est pas donnée. Un poing levé qui n'a pas touché l'enseignant, est-il "vraiment" de la violence physique? Pour moi, oui, mais c'est sujet à interprétation.

VicomteDeValmont a écrit:

horribla a écrit:

VicomteDeValmont a écrit:Il faut surtout que le ministre oblige la tenue d'un conseil de discipline après chaque agression verbale ou physique d'un enseignant.
Et, d'autre part, que les CDE ne soient plus jugés sur le nombre d'exclusions d'élèves.

Il y a aussi un manque d'information des collègues à ce niveau là : j'ai expliqué la semaine dernière à ma collègue d'anglais que oui, le gamin qui avait levé le poing vers elle en classe, le CD était, en principe, automatique. Le principal a préféré enterrer l'affaire et elle pensait qu'il était dans son droit.

Le CD est en effet saisi en cas de "violence physique", cependant la définition n'en est pas donnée. Un poing levé qui n'a pas touché l'enseignant, est-il "vraiment" de la violence physique? Pour moi, oui, mais c'est sujet à interprétation.

Le fait que ce soit sujet à interprétation ou que selon les cde cela ne suffise pas est également un gros problème, surtout quand l'élève en question a déjà des antécédents de violence verbale envers des adultes et physique envers des élèves. Espérons que la parole qui se libère permettra d'éclaircir ce genre de cas où l'on est parfois soutenus, parfois non, en fonction du chef et aussi de la réputation de l'enseignant.

Marcelle Duchamp a écrit:#pasdevague... j’ai lu quelques écrits laissés sur Twitter et je ne suis même pas étonnée. C’est tellement la réalité du métier, où qu’on soit en France, on est exposé à ces humiliations hiérarchiques et la violence quotidienne générée par des élèves pas éduqués et des CDE mous du genoux.

Je pense qu'on reconnaît tous dans ces témoignages la réalité du métier … hélas!

C'est relayé par Le Monde aussi :
https://www.lemonde.fr/education/article/2018/10/22/violences-a-l-ecole-des-professeurs-denoncent-sur-twitter-le-silence-de-l-education-nationale_5372930_1473685.html

JaneB a écrit:

Marcelle Duchamp a écrit:#pasdevague... j’ai lu quelques écrits laissés sur Twitter et je ne suis même pas étonnée. C’est tellement la réalité du métier, où qu’on soit en France, on est exposé à ces humiliations hiérarchiques et la violence quotidienne générée par des élèves pas éduqués et des CDE mous du genoux.

Je pense qu'on reconnaît tous dans ces témoignages la réalité du métier … hélas!

Oui, effectivement ! :|

J'adore : https://m.huffingtonpost.fr/2018/10/22/un-prof-denonce-linaction-de-blanquer-quand-il-etait-recteur-a-creteil_a_23567968/

Oui, malheureusement je reconnais bien de nombreuses situations décrites par les collègues  :| . Comme j'aimerais que ce phénomène prenne de l'ampleur et fasse réagir et surtout agir au plus haut niveau...

*Plume* a écrit:Oui, malheureusement je reconnais bien de nombreuses situations décrites par les collègues  :| . Comme j'aimerais que ce phénomène prenne de l'ampleur et fasse réagir et surtout agir au plus haut niveau...

J'espère aussi Plume, c'est une bonne chose que tout cela soit dévoilé au grand jour, beaucoup de personnes savent mais ne font rien. J'espère que cela prendra de l'ampleur et que cela ne sera pas qu'une passade ....

Quand j'entends à l'instant sur une chaîne info, une responsable du SNES tout sourire, expliquer qu'il faut prendre du recul car ces événements mentionnés avec le # peuvent concerner n'importe quel collègue et que l'absence de soutien de la hiérarchie n'est pas la norme, je me dis qu'on est bien représentés.

Le communiqué du syndicat des personnels de direction est pas mal aussi ....

Corailc, j'hésite entre plusieurs réactions face à ce que dit ce responsable du SNES :
Ça ne sert à rien de minimiser, il n'a rien compris ce monsieur... Enfin du moins, rien compris à ce qui pourrait aider les enseignants...

corailc a écrit:Quand j'entends à l'instant sur une chaîne info, une responsable du SNES tout sourire, expliquer qu'il faut prendre du recul car ces événements mentionnés avec le # peuvent concerner n'importe quel collègue et que l'absence de soutien de la hiérarchie n'est pas la norme, je me dis qu'on est bien représentés.

Je me suis fait la même réflexion...

Et nous ? Quand on apprend qu'un collègue s'est fait chahuter une fois de plus, on fait quoi ?