- WonderWomanBon génie
Aujourd'hui, en partie à cause de cette agression, je ne suis plus prof. Je suis secrétaire de direction.
Et je suis fière d'avoir réussi à convaincre ma CDE de remplir un dossier accident du travail après qu'une enseignante ait été insultée. Ma cde disait que les insultes des élèves envers les profs ne remplissent pas les conditions pour un accident de travail.
- JPhMMDemi-dieu
Article 433-5
Modifié par LOI n°2017-258 du 28 février 2017 - art. 25
Constituent un outrage puni de 7 500 euros d'amende les paroles, gestes ou menaces, les écrits ou images de toute nature non rendus publics ou l'envoi d'objets quelconques adressés à une personne chargée d'une mission de service public, dans l'exercice ou à l'occasion de l'exercice de sa mission, et de nature à porter atteinte à sa dignité ou au respect dû à la fonction dont elle est investie.
Lorsqu'il est adressé à une personne dépositaire de l'autorité publique, l'outrage est puni d'un an d'emprisonnement et de 15 000 euros d'amende.
Lorsqu'il est adressé à une personne chargée d'une mission de service public et que les faits ont été commis à l'intérieur d'un établissement scolaire ou éducatif, ou, à l'occasion des entrées ou sorties des élèves, aux abords d'un tel établissement, l'outrage est puni de six mois d'emprisonnement et de 7 500 euros d'amende.
Lorsqu'il est commis en réunion, l'outrage prévu au premier alinéa est puni de six mois d'emprisonnement et de 7 500 euros d'amende, et l'outrage prévu au deuxième alinéa est puni de deux ans d'emprisonnement et de 30 000 euros d'amende.
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Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- Luigi_BGrand Maître
Chronique Éducation: Braquage(s) et effet d'aubaine... https://t.co/eiqNMmVzpR
— Philippe Watrelot (@phwatrelot) 22 octobre 2018
#pasdevague : ces profs qui détestent les élèves, par B. Girard via @MediapartLeClub https://t.co/SqstTRMAMC
— B. Girard (@girard_bd) 22 octobre 2018
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LVM Dernier billet : "Une École si distante"
- Thalia de GMédiateur
Autre problème. On peut être agressé, reconnaître l'élève qui vous a lancé un caillou à la sortie de l'établissement (un grand habillé de rouge) et n'avoir ni témoin, ni preuve. J'avais ramassé l'objet du délit avec un mouchoir en papier et l'avais apporté à la gendarmerie quand j'ai déposé plainte. Or, il est impossible de collecter des empreintes digitales sur une pierre. Bref, l'élève et son compère que j'ai reconnu aussi ont été convoqués à la gendarmerie et tout s'est arrêté là.
Edit : rédigé pendant que Luigi postait.
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Le printemps a le parfum poignant de la nostalgie, et l'été un goût de cendres.
Soleil noir de mes mélancolies.
- HonchampDoyen
Luigi_B a écrit:Heureusement, certains sont capables de prendre tout le recul nécessaire :Chronique Éducation: Braquage(s) et effet d'aubaine... https://t.co/eiqNMmVzpR
— Philippe Watrelot (@phwatrelot) 22 octobre 2018#pasdevague : ces profs qui détestent les élèves, par B. Girard via @MediapartLeClub https://t.co/SqstTRMAMC
— B. Girard (@girard_bd) 22 octobre 2018
Terrible, et Wattrelot encore pire, car il est "de la maison".
[modéré]
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"Tu verras bien qu'il n'y aura pas que moi, assise par terre comme ça.."
- ZeSandmanFidèle du forum
corailc a écrit:Quand j'entends à l'instant sur une chaîne info, une responsable du SNES tout sourire, expliquer qu'il faut prendre du recul car ces événements mentionnés avec le # peuvent concerner n'importe quel collègue et que l'absence de soutien de la hiérarchie n'est pas la norme, je me dis qu'on est bien représentés.
Ah oui elle ne se mouille pas trop Mme Sipahimalani du SNES : pas de vagues sur #PasdeVague et langue de bois de leur côté ; Jean-Rémi Girard du SNALC parle bien plus franchement dans cet article.
Hirondelle a écrit:Le communiqué du syndicat des personnels de direction est pas mal aussi ....
Philippe Vincent, du SNPDEN, tente aussi le pas de vagues sur #PasdeVague, en rappelant que oh quand même il ne faut pas mettre sur le dos de CDE les décisions
Bref belle hypocrisie là encore, qui me rappelle l'intervention sur ce forum d'un CDE pour dire sans nuances qu'il n'y a jamais eu de quotas sur le nombre de CD et d'exclusions (pour plus tard expliquer qu'il partage la vision de Watrelot, c'est éloquent). Alors que même Philippe Vincent reconnaît qu'il a pu exister "depuis une vingtaine d'années, une forme de doctrine de l'Éducation nationale qui incitait plutôt les chefs d'établissements à ne pas trop recourir au disciplinaire. À un moment donné, il a dû y avoir une idée générale qui était plutôt de dire 'ne faites pas de vague, ou en tout cas n'en faites pas trop".
Ce n'est donc pas gagné car pour beaucoup de CDE, carrière VS sort dévolu à ceux qui sont face aux élèves H24 ne leur inspire pas la moindre seconde d'hésitation. Car vous comprenez exclure n'est pas une solution pertinente blablabla.
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Ce sont les rêves qui donnent au monde sa forme.
- User17095Érudit
ZeSandman a écrit:
Bref belle hypocrisie là encore, qui me rappelle l'intervention sur ce forum d'un CDE pour dire sans nuances qu'il n'y a jamais eu de quotas sur le nombre de CD et d'exclusions (pour plus tard expliquer qu'il partage la vision de Watrelot, c'est éloquent). Alors que même Philippe Vincent reconnaît qu'il a pu exister "depuis une vingtaine d'années, une forme de doctrine de l'Éducation nationale qui incitait plutôt les chefs d'établissements à ne pas trop recourir au disciplinaire. À un moment donné, il a dû y avoir une idée générale qui était plutôt de dire 'ne faites pas de vague, ou en tout cas n'en faites pas trop".
Bref c'est pas gagné car pour beaucoup de CDE, carrière VS sort dévolu à ceux qui sont face aux élèves H24 ne leur inspire pas la moindre seconde d'hésitation. Car vous comprenez exclure n'est pas une solution pertinente blablabla.
Non mais tu peux parler ouvertement tu sais
Il n'y a pas de quotas sur les conseils de discipline ni sur les décisions qui y sont prises.
Un quota ça implique un seuil basé sur un chiffre.
Une incitation à en faire moins, ce n'est ni un seuil ni un chiffre.
Si tu veux tu peux l'imprimer et le répéter longuement pour que ça rentre, à force ça va faire son chemin.
Par ailleurs, l'incitation à moins exclure, ce n'est pas pour diminuer le nombre en lui-même, c'est parce que les exclusions sont inefficaces dans la majorité des cas, et que pendant longtemps, on y a eu recours avant de chercher des solutions plus pérennes et plus efficaces, pour l'auteur, pour le groupe, pour la société.
Enfin, si tu pouvais arrêter de sous-entendre que notre pratique professionnelle est altérée par une espèce de volonté carriériste, qui vient s'exprimer aux dépends des braves soldats qui eux sont face aux élèves, tandis que d'autres sont bien planqués façon sentiers de la gloire, ça ressemblerait moins à de la vulgaire calomnie et un peu plus à une discussion constructive.
En ce qui me concerne, limiter les exclusions correspond à une conviction (oui ça existe les convictions), pas à une tactique ; on peut la discuter, mais en l'état, ton propos est aussi infamant que ridicule.
- MalagaModérateur
pogonophile a écrit:ZeSandman a écrit:
Bref belle hypocrisie là encore, qui me rappelle l'intervention sur ce forum d'un CDE pour dire sans nuances qu'il n'y a jamais eu de quotas sur le nombre de CD et d'exclusions (pour plus tard expliquer qu'il partage la vision de Watrelot, c'est éloquent). Alors que même Philippe Vincent reconnaît qu'il a pu exister "depuis une vingtaine d'années, une forme de doctrine de l'Éducation nationale qui incitait plutôt les chefs d'établissements à ne pas trop recourir au disciplinaire. À un moment donné, il a dû y avoir une idée générale qui était plutôt de dire 'ne faites pas de vague, ou en tout cas n'en faites pas trop".
Bref c'est pas gagné car pour beaucoup de CDE, carrière VS sort dévolu à ceux qui sont face aux élèves H24 ne leur inspire pas la moindre seconde d'hésitation. Car vous comprenez exclure n'est pas une solution pertinente blablabla.
Par ailleurs, l'incitation à moins exclure, ce n'est pas pour diminuer le nombre en lui-même, c'est parce que les exclusions sont inefficaces dans la majorité des cas, et que pendant longtemps, on y a eu recours avant de chercher des solutions plus pérennes et plus efficaces, pour l'auteur, pour le groupe, pour la société.
Quelles solutions ? Je pose sincèrement la question parce que, parmi les CDE qui ont dirigé le collège où j'enseigne, les plus réfractaires à faire des conseils de discipline (notamment celui qui a expliqué aux élèves que faire un conseil de discipline après le 15 mai était interdit...) ne proposaient pas d'autres solutions.
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J'utilise des satellites coûtant plusieurs millions de dollars pour chercher des boîtes Tupperware dans la forêt ; et toi, c'est quoi ton hobby ?
- User17095Érudit
Malaga a écrit:
Quelles solutions ? Je pose sincèrement la question parce que, parmi les CDE qui ont dirigé le collège où j'enseigne, les plus réfractaires à faire des conseils de discipline (notamment celui qui a expliqué aux élèves que faire un conseil de discipline après le 15 mai était interdit...) ne proposaient pas d'autres solutions.
C'est une question aussi vaste que bonne, je ne suis pas sûr que ce soit le meilleur endroit pour y répondre en détails - ce sera plus simple sur un thread dédié ou en mp.
- gauvain31Empereur
Watrelot, sur son blog a écrit:Professeur de sciences économiques et sociales dans un lycée de l'Essonne. Professeur en temps partagé à l'ESPÉ de Paris Ancien président (et toujours militant) du CRAP-Cahiers Pédagogiques. Blogueur depuis 2004 et vieux de la veille ! Expert en tout, spécialiste en rien... ou l'inverse !
Voilà , je n'ai rien dit.
- ZeSandmanFidèle du forum
pogonophile a écrit:ZeSandman a écrit:
Bref belle hypocrisie là encore, qui me rappelle l'intervention sur ce forum d'un CDE pour dire sans nuances qu'il n'y a jamais eu de quotas sur le nombre de CD et d'exclusions (pour plus tard expliquer qu'il partage la vision de Watrelot, c'est éloquent). Alors que même Philippe Vincent reconnaît qu'il a pu exister "depuis une vingtaine d'années, une forme de doctrine de l'Éducation nationale qui incitait plutôt les chefs d'établissements à ne pas trop recourir au disciplinaire. À un moment donné, il a dû y avoir une idée générale qui était plutôt de dire 'ne faites pas de vague, ou en tout cas n'en faites pas trop".
Bref c'est pas gagné car pour beaucoup de CDE, carrière VS sort dévolu à ceux qui sont face aux élèves H24 ne leur inspire pas la moindre seconde d'hésitation. Car vous comprenez exclure n'est pas une solution pertinente blablabla.
Non mais tu peux parler ouvertement tu sais
Il n'y a pas de quotas sur les conseils de discipline ni sur les décisions qui y sont prises.
Un quota ça implique un seuil basé sur un chiffre.
Une incitation à en faire moins, ce n'est ni un seuil ni un chiffre.
Si tu veux tu peux l'imprimer et le répéter longuement pour que ça rentre, à force ça va faire son chemin.
Par ailleurs, l'incitation à moins exclure, ce n'est pas pour diminuer le nombre en lui-même, c'est parce que les exclusions sont inefficaces dans la majorité des cas, et que pendant longtemps, on y a eu recours avant de chercher des solutions plus pérennes et plus efficaces, pour l'auteur, pour le groupe, pour la société.
Enfin, si tu pouvais arrêter de sous-entendre que notre pratique professionnelle est altérée par une espèce de volonté carriériste, qui vient s'exprimer aux dépends des braves soldats qui eux sont face aux élèves, tandis que d'autres sont bien planqués façon sentiers de la gloire, ça ressemblerait moins à de la vulgaire calomnie et un peu plus à une discussion constructive.
En ce qui me concerne, limiter les exclusions correspond à une conviction (oui ça existe les convictions), pas à une tactique ; on peut la discuter, mais en l'état, ton propos est aussi infamant que ridicule.
Oh je ne voulais pas faire d'attaque ad hominem, ce n'était pas le propos.
Lisez mieux sur les quotas, je n'ai pas dit que vous aviez tort, juste que vous n'avez absolument pas nuancé derrière. Quand le ministre et le secrétaire général du syndicat majoritaire des CDE reconnaissent que ça existe, le ridicule est donc là où vous voulez bien le voir.
Je n'ose pas redire que les décisions éducatives et bienveillantes auxquelles vous croyez sont portées plus lourdement par ceux qui sont au contact constant d'avec les élèves, tant je sais que vous faîtes l'autruche sur cette réalité pourtant indeniable, et que vous allez encore pester en parlant de tour d'argent et de porte fermée alors que vous risquez chaque jour votre vie face aux parents qui jouent les gros bras, aux enseignants en colère et en faisant le travail de la police aux abords de votre établissement. Ah bin zut raté je l'ai quand même dit.
Je vais toutefois m'excuser que vous ayez pu penser que je vous incluais dans la catégorie CDE carriériste, je ne rendais compte que des aveux de Blanquer et Vincent en la matière.
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Ce sont les rêves qui donnent au monde sa forme.
- gauvain31Empereur
pogonophile a écrit:Malaga a écrit:
Quelles solutions ? Je pose sincèrement la question parce que, parmi les CDE qui ont dirigé le collège où j'enseigne, les plus réfractaires à faire des conseils de discipline (notamment celui qui a expliqué aux élèves que faire un conseil de discipline après le 15 mai était interdit...) ne proposaient pas d'autres solutions.
C'est une question aussi vaste que bonne, je ne suis pas sûr que ce soit le meilleur endroit pour y répondre en détails - ce sera plus simple sur un thread dédié ou en mp.
Si , c'est le meilleur endroit pour y répondre en détail. Nous souhaitons connaître son analyse au regard de ton expérience. Déjà, communiquer permet de mieux vous comprendre, vous les CDE. Et mieux vous comprendre dans votre métier permet d'éviter d'accuser certains de tes collègues de vilaines choses (par exemple, marcher pour leur carrière, ce n'est pas le cas de tous évidemment)
On t'écoute Pogonophile, la question de Malaga est tout à fait pertinente, tu le dis toi-même: ta réponse est attendue par tout le forum, parce qu'on est nombreux à se la poser. Pourquoi ta réponse ne devrait-elle limitée qu'à quelques initiés en mp? Tu peux créer , tu le dis toi-même, un fil de discussion . Il faut cliquer sur " Poster un nouveau sujet " en haut à droite de cette page. Un peu d'initiative,voyons il faut libérer les énergies de l'EN
- JacqGuide spirituel
Luigi_B a écrit:Heureusement, certains sont capables de prendre tout le recul nécessaire :Chronique Éducation: Braquage(s) et effet d'aubaine... https://t.co/eiqNMmVzpR
— Philippe Watrelot (@phwatrelot) 22 octobre 2018
Extrait :
" Présenté comme « issu de la société civile », Jean Michel Blanquer est peut être le plus politicien de tous les ministres de l’éducation. Il sait se servir de toutes les occasions et maîtrise parfaitement la dimension médiatique. Cet évènement tragique est aussi, pour lui, un formidable moyen pour détourner l’attention des premières critiques sur son action et reprendre la main.
Pendant ce temps, on ne parle plus de la dérive autoritaire de son ministère, et en particulier du CSP, dans la confection des programmes. On ne parle plus des évaluations des élèves et des établissements. On ne parle plus de la confusion et de l’impréparation de la réforme du lycée. On ne parle pas de la remise en cause de la formation des enseignants. On ne parle pas des suppressions de postes dans les lycées et collèges. Et de bien d’autres choses..."
- JPhMMDemi-dieu
Les fameux formateurs multicartes.gauvain31 a écrit:Watrelot, sur son blog a écrit:Professeur de sciences économiques et sociales dans un lycée de l'Essonne. Professeur en temps partagé à l'ESPÉ de Paris Ancien président (et toujours militant) du CRAP-Cahiers Pédagogiques. Blogueur depuis 2004 et vieux de la veille ! Expert en tout, spécialiste en rien... ou l'inverse !
Voilà , je n'ai rien dit.
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Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- DalvaVénérable
Ah bon ? Parce que tu trouves que #metoo a vraiment aidé ? Cf. mauvais esprit et amertume ci-dessus.Fesseur Pro a écrit:Tout le monde à part les concernés s'en contrefiche des états d'âme de ces feignants sans autorité de profs.Caspar a écrit:Un équivalent de #metoo peut-être ? Ça ne règle pas le problème mais ça ouvre la discussion, ça libère la parole...et peut-être que tous ceux qui critiquent sans cesse les profs tourneront sept fois leur langue dans leur bouche avant de parler.
On est malheureusement loin de #metoo...
- OlympiasProphète
On est juste effaré...Luigi_B a écrit:Heureusement, certains sont capables de prendre tout le recul nécessaire :Chronique Éducation: Braquage(s) et effet d'aubaine... https://t.co/eiqNMmVzpR
— Philippe Watrelot (@phwatrelot) 22 octobre 2018#pasdevague : ces profs qui détestent les élèves, par B. Girard via @MediapartLeClub https://t.co/SqstTRMAMC
— B. Girard (@girard_bd) 22 octobre 2018
- Ephraïm EmmaNiveau 7
Fesseur Pro a écrit:Tout le monde à part les concernés s'en contrefiche des états d'âme de ces feignants sans autorité de profs.Caspar a écrit:Un équivalent de #metoo peut-être ? Ça ne règle pas le problème mais ça ouvre la discussion, ça libère la parole...et peut-être que tous ceux qui critiquent sans cesse les profs tourneront sept fois leur langue dans leur bouche avant de parler.
On est malheureusement loin de #metoo...
C’est exactement ce que m’a dit mon mari quand je lui ai dit que certains allaient peut-être réaliser la réalité de nos conditions de travail.
- VerduretteModérateur
J'ai lu par ailleurs les propos de JMB affirmant que sa philosophie n'est pas le "pas de vague". Il veut faire des économies, qu'attend-il pour virer non pas des profs, dont on a besoin, mais certains éléments de cette veule hiérarchie qui nous pourrissent la vie ? Au moins ce seront des économies utiles, d'autant qu'ils sot mieux payés que nous pour nous mépriser et mal nous traiter.
- ZagaraGuide spirituel
- MalagaModérateur
Verdurette a écrit:Les propos de Mediapart sont tellement outranciers et caricaturaux ... quelqu'un peut-il y croire une seconde ?
J'espère que non parce que cet article est vraiment à vomir. Je ne sais pas qui est la personne qui l'a écrit mais ses propos sont ignobles.
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J'utilise des satellites coûtant plusieurs millions de dollars pour chercher des boîtes Tupperware dans la forêt ; et toi, c'est quoi ton hobby ?
- ZagaraGuide spirituel
Malaga a écrit:Verdurette a écrit:Les propos de Mediapart sont tellement outranciers et caricaturaux ... quelqu'un peut-il y croire une seconde ?
J'espère que non parce que cet article est vraiment à vomir. Je ne sais pas qui est la personne qui l'a écrit mais ses propos sont ignobles.
Ce n'est pas mediapart et personne ne le lit.
Le tweet est de l'auteur du billet de blog, qui fait son auto-promo, mais le billet est si anecdotique qu'il n'apparaît ni en une, ni en articles choisis, ni dans les + du bas dans l'espace du club mediapart.
A quoi ça sert d'aller chercher un truc représentatif de l'opinion d'un seul et de le mettre ici comme si ça représentait un mouvement de pensée ? C'est créer inutilement de la tension sur un sujet déjà très grave et émotionnel (à juste titre) qu'il s'agirait de traiter avec le respect qui s'impose (donc pas en diffusant des notes de blog sans aucune audience).
- VerduretteModérateur
Heureusement, car tout le monde aurait été choqué, je pense, de lire que les faits dénoncés sur "Balance ton porc" ou "Metoo" émanaient de "mal b..." qui n'aimaient pas les hommes.
- CeladonDemi-dieu
Face à ces cas semblables, les syndicats du second degré tiennent à observer cette vague de témoignages avec prudence. "Bien sûr que ça arrive, mais ne stigmatisons pas tous les chefs d'établissement. Ce sont des cas exceptionnels", tempère Valérie Sipahimalani, secrétaire générale adjointe du SNES-FSU, auprès de Marianne. Pour autant, le syndicat ne conteste pas une certaine "dérive managériale" de certaines directions. "De plus en plus, les proviseurs et les principaux peuvent se comporter comme des managers, indique-t-elle. Depuis le mandat de Nicolas Sarkozy, la pression du rectorat et du ministère sur les établissements est très forte. On leur demande de faire plus avec moins de moyens, de présenter de bonnes statistiques pour faire rayonner l'établissement et toute la zone alentour… Pas étonnant que certains se laissent déborder. Mais c'est une minorité !"
- neomathÉrudit
Inutile de monter sur vos grands chevaux. Nous savons tous qu'il n'y a pas de quotas. Nous savons aussi que lorsque vous imposez à un collègue fragile de subir tous les jours dans sa classe la présence de celui qui l'a frappé en toute impunité vous ne vous dites pas dans votre tête "je suis un salaud mais c'est bon pour ma carrière".pogonophile a écrit:Enfin, si tu pouvais arrêter de sous-entendre que notre pratique professionnelle est altérée par une espèce de volonté carriériste, qui vient s'exprimer aux dépends des braves soldats qui eux sont face aux élèves, tandis que d'autres sont bien planqués façon sentiers de la gloire, ça ressemblerait moins à de la vulgaire calomnie et un peu plus à une discussion constructive..
Les choses sont plus subtiles que cela. Il y a des injonctions répétées de la hiérarchie à la "bienveillance", un discours mielleux sur "l'inefficacité des sanctions", la promotion de ceux qui appliquent ces belles théories. Et à la fin, lorsque l'on est un simple être humain, on fini, comme tout le monde par adapter ses convictions à ses intérêts.
Comme disait je ne sais plus qui :
"Il est très difficile de ne pas croire à quelque chose lorsque votre gagne pain dépend du fait d'en être convaincu."
- User20827Niveau 8
Merci pour ce message.neomath a écrit:Inutile de monter sur vos grands chevaux. Nous savons tous qu'il n'y a pas de quotas. Nous savons aussi que lorsque vous imposez à un collègue fragile de subir tous les jours dans sa classe la présence de celui qui l'a frappé en toute impunité vous ne vous dites pas dans votre tête "je suis un salaud mais c'est bon pour ma carrière".pogonophile a écrit:Enfin, si tu pouvais arrêter de sous-entendre que notre pratique professionnelle est altérée par une espèce de volonté carriériste, qui vient s'exprimer aux dépends des braves soldats qui eux sont face aux élèves, tandis que d'autres sont bien planqués façon sentiers de la gloire, ça ressemblerait moins à de la vulgaire calomnie et un peu plus à une discussion constructive..
Les choses sont plus subtiles que cela. Il y a des injonctions répétées de la hiérarchie à la "bienveillance", un discours mielleux sur "l'inefficacité des sanctions", la promotion de ceux qui appliquent ces belles théories. Et à la fin, lorsque l'on est un simple être humain, on fini, comme tout le monde par adapter ses convictions à ses intérêts.
Comme disait je ne sais plus qui :
"Il est très difficile de ne pas croire à quelque chose lorsque votre gagne pain dépend du fait d'en être convaincu."
- Luigi_BGrand Maître
Parce que ça représente un mouvement de pensée, et pas des moindres quand il s'agit de penser l'école.Zagara a écrit:A quoi ça sert d'aller chercher un truc représentatif de l'opinion d'un seul et de le mettre ici comme si ça représentait un mouvement de pensée ? C'est créer inutilement de la tension sur un sujet déjà très grave et émotionnel (à juste titre) qu'il s'agirait de traiter avec le respect qui s'impose (donc pas en diffusant des notes de blog sans aucune audience).
J'ai donné l'exemple de l'ancien président des Cahiers pédagogiques, mais on peut aussi lire les réactions de la FCPE.