- CarabasVénérable
Le problème, c'est qu'à force de minimiser ce genre d'actes et d'attribuer des sanctions ridicules par rapport à la gravité des faits et au traumatisme de la victime, ça réactive des discours réac. Comment peut-il en être autrement? Pourquoi certains se permettent-ils de telles horreurs? Parce qu'ils savent qu'il n'y a pas de sanction, ou alors dérisoire. Pourquoi alors s'arrêter? Les discours lénifiants prononcés la main sur le coeur, ça ne suffit clairement pas. L'éducation passe aussi par la sanction, aussi bien au niveau familial, scolaire qu'administratif. Sinon, c'est la porte ouverte... et là, on est en périodes de gros courants d'air... La journée de la jupe n'était qu'une fiction... la réalité se rapproche dangereusement.ameliez67 a écrit:Quel laxisme ! Tu oublies qu'il s'agit d'une enseignante qui a été agressée, à minima c'est le bagne. La peine de mort en cas de récidive.amelien a écrit:Quand je parle de laxisme ambiant, voilà ce qui paraît être des sanctions normales :
* L'agresseur : 1 an de prison ferme.
* Celui qui lui a fourni l'arme : 6 mois de prison ferme.
* Celui qui a filmé la scène et l'a mise en ligne : 3 mois de prison ferme.
* Les deux abrutis qui se sont levés pour être filmés : 3 mois avec sursis, renvoi de l'établissement.
* Le reste de la classe : étudier les responsabilités. Tous ceux ayant des antécédents de mauvaise conduite, renvoi de l'établissement.
Non mais sérieusement, les collègues vous me faites pitié.
Moi, de la prison ferme pour quelqu'un qui a tenu une arme en classe en menaçant sa prof, ça ne me paraît pas de trop. Idem pour le revendeur de l'arme.
- User20360Niveau 2
En s'adressant des gens intelligents, non il peut en être autrement. Intelligents... ce qui je pense est le cas des profs.Carabas a écrit:ça réactive des discours réac. Comment peut-il en être autrement?
- ZeSandmanFidèle du forum
pogonophile a écrit:amelien a écrit:
Réhabiliter les renvois d'établissement serait une bonne chose. Actuellement, les rectorats fixent des quotas de renvoi à chaque établissement. Au lieu d'aller à pied à son établissement de quartier, l'élève renvoyé est scolarisé dans un établissement distant et doit prendre le train ou le bus et faire un trajet plus long. Je pense que c'est de nature à le faire réfléchir. Après deux ou trois renvois, ce serait l'apprentissage, ce qui règlerait le problème définitivement.
Réhabiliter la vérité ce serait déjà pas mal : non c'est faux, il n'y a pas de quotas d'exclusion.
Rétablir la vérité c'est pas mal en effet.
Il n'y a certes probablement pas de quotas (en tout cas ça n'a jamais été prouvé ), mais le nombre de CD et d'exclusions est corrélé depuis longtemps aux yeux du Rectorat à l'image de l'établissement, et donc à la gestion de son chef.
Soit dit en passant un établissement prononçant beaucoup d'exclusions renvoie une image tout aussi rassurante à mes yeux qu'elle peut être perçue inquiétante par d'autres.
Cette image, les CDE en sont parfaitement conscients, est elle-même corrélée à la leur en tant que professionnels ; il n'est pas rare que le nombre de CD soit cité dans les contrats d'objectifs.
Blanquer a écrit:J’indique notamment aux chefs d’établissement que des conseils de discipline doivent avoir lieu dès que nécessaire, affirme Jean-Michel Blanquer, visiblement conscient du problème. Trop longtemps, on a considéré que leur nombre était le reflet de la qualité de l’établissement, au risque de mettre des événements sous le tapis. Je le redis, il n’y a pas de « petits » ou de « non faits».
Reste plus qu'à espérer que la parole d'un Ministre pèsera plus que l'attachement d'un CDE à sa carrière.
_________________
Ce sont les rêves qui donnent au monde sa forme.
- RogerMartinBon génie
Je trouve très intéressants les messages dans ce fil qui considèrent que ce débordement n'est pas lié au laxisme de l'enseignante -- la réaction du collectif de parents d'élèves, citée p. 5 est je l'espère mal formulée -- mais au laxisme constant de l'institution face aux violences, qui débouche, lorsque les parents ne jouent pas leur rôle, sur des crises comme celles-ci.
Je rapproche ces analyses des propos de Sarkozy, presque unanimement condamnés à l'époque, qui réclamait que les gamins violents soient dépistés dès la maternelle. J'avoue qu'au vu de certains événements dont j'ai été témoin quand j'étais parent en maternelle et élémentaire, j'ai un peu révisé ma position sur la question...
Il faut déplacer le curseur dès les petites classes, soutenir les parents, les PE, lorsqu'une situation n'est pas normale, et contraindre l'institution à gérer efficacement les problèmes de violence avant que les choses ne dérapent. Sinon, il ne reste plus aux parents des victimes que la fuite vers le privé, ou le recours à la justice, et avec un avocat, on est bien d'accord.
On doit pouvoir exclure, pour que les enseignants puissent faire leur travail, qui est d'enseigner, pas de garder un zoo, et que les élèves puissent apprendre dans des conditions décentes. Ces exclusions ne seront certes d'aucune utilité aux agresseurs. Ce qui leur sera utile, ce seront les séances de thérapie etc. auxquelles ils pourraient aller -- en lieu et place de leurs victimes, ce qui est actuellement le cas.
J'espère que tous les syndicats, au lieu de nous servir la soupe de l'inclusion/tolérance/mollesse/#pasdevagueonestencogestion habituelle, vont monter au créneau pour exiger une véritable politique en faveur de la paix scolaire.
Et que les CDE et leur(s) organisation(s) vont enfin se décider à réclamer que les vrais problèmes soient résolus et non pas balayés sous le tapis pour ne pas nuire aux carrières. Il y a là une hypocrisie qui me déconcerte profondément.
Je rapproche ces analyses des propos de Sarkozy, presque unanimement condamnés à l'époque, qui réclamait que les gamins violents soient dépistés dès la maternelle. J'avoue qu'au vu de certains événements dont j'ai été témoin quand j'étais parent en maternelle et élémentaire, j'ai un peu révisé ma position sur la question...
Il faut déplacer le curseur dès les petites classes, soutenir les parents, les PE, lorsqu'une situation n'est pas normale, et contraindre l'institution à gérer efficacement les problèmes de violence avant que les choses ne dérapent. Sinon, il ne reste plus aux parents des victimes que la fuite vers le privé, ou le recours à la justice, et avec un avocat, on est bien d'accord.
On doit pouvoir exclure, pour que les enseignants puissent faire leur travail, qui est d'enseigner, pas de garder un zoo, et que les élèves puissent apprendre dans des conditions décentes. Ces exclusions ne seront certes d'aucune utilité aux agresseurs. Ce qui leur sera utile, ce seront les séances de thérapie etc. auxquelles ils pourraient aller -- en lieu et place de leurs victimes, ce qui est actuellement le cas.
J'espère que tous les syndicats, au lieu de nous servir la soupe de l'inclusion/tolérance/mollesse/#pasdevagueonestencogestion habituelle, vont monter au créneau pour exiger une véritable politique en faveur de la paix scolaire.
Et que les CDE et leur(s) organisation(s) vont enfin se décider à réclamer que les vrais problèmes soient résolus et non pas balayés sous le tapis pour ne pas nuire aux carrières. Il y a là une hypocrisie qui me déconcerte profondément.
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Yo, salut ma bande ! disait toujours le Samouraï.
I User5899.
User 17706 s'est retiré à Helsingør.
Strange how paranoia can link up with reality now and then.
- CarabasVénérable
Donc penser que ce genre de comportement devrait être puni par de la prison ferme, c'est être con? Ok, je me le tiens pour dit.ameliez67 a écrit:En s'adressant des gens intelligents, non il peut en être autrement. Intelligents... ce qui je pense est le cas des profs.Carabas a écrit:ça réactive des discours réac. Comment peut-il en être autrement?
C'est vrai qu'après tout, il n'a fait que menacer, il n'a même pas tiré. De quoi se plaint-on?
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Les chances uniques sur un million se réalisent neuf fois sur dix.
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- stenchMonarque
ameliez67 a écrit:stench a écrit:ameliez67 a écrit:Quel laxisme ! Tu oublies qu'il s'agit d'une enseignante qui é été agressée, à minima le bagne. La peine de mort en cas de récidive.amelien a écrit:Quand je parle de laxisme ambiant, voilà ce qui paraît être des sanctions normales :
* L'agresseur : 1 an de prison ferme.
Non mais sérieusement, les collègues vous me faites pitié.
C'est probablement parce que nombre de collègues, en voyant un jeune pointer une arme sur la tête d'en professeur en lui demandant d'exécuter ses ordres ont pris ça pour une agression et des menaces à l'aide d'une arme, condamnée par 3 ans de prison. Heureusement, des gens comme toi on bien compris qu'il ne s'agissait que d'une partie de cache cache moderne.
Ensuite ce n'est pas "condamné par 3 ans de prison" mais "éventuellement condamné par un peine pouvant aller jusqu'à 3 ans de prison".
Voilà, donc quand Amélien évoque des sanctions qui lui semblent "normales", en divisant par trois la peine maximale, en quoi est-ce exagéré ?
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"Nous ne défendons pas la nature, nous sommes la nature qui se défend." Yannis Youlountas
"Ils veulent dessiner l'apartheid, on dessinera le maquis."
- amelienNiveau 6
Pour revenir à l'attitude de l'enseignante : l'élève s'approche d'elle arme à la main et braque le pistolet sur sa tempe. Elle bredouille quelques mots. Il lui répond "tourne la tête". Elle obtempère et fait exactement ce que son agresseur lui demande de faire, en restant calme. C'est la bonne attitude. Personne ne tente de parlementer avec un homme qui braque un pistolet sur votre tempe et vous demande de tourner la tête. Elle a bien agit, aucun laxisme dans son attitude. Ensuite elle a décompensé ou a tout simplement donné ses cours et s'est rendu à la police en fin de journée pour déposer plainte. Rien d'anormal.
Sinon, je suis bien sérieux en réclamant de la prison ferme et en divisant les peines encourues par deux ou trois en raison d'une excuse de minorité. Ceux qui pensent qu'un tel comportement relève d'une simple mesure éducative se trompent.
Quand je fais référence à deux élèves de seconde de lycée général qui se battent en classe, cela vaut une semaine de renvoi chacun. Dans les faits ils n'ont écopé d'aucune sanction. Le collégien qui a mis le feu à ma poubelle a écopé d'une heure de colle. Dans un système qui fonctionne, c'était le renvoi définitif de l'établissement, ne serait ce que parce qu'il y avait un risque d'embrasement général de l'établissement.
J'ai encore un tas d'autres exemples de dysfonctionnement. Une année, j'enseignait au lycée. Le délégué de ST2I, qui ne s'était pas fait remarquer jusque là, s'est approché de sa prof d'espanol en lui disant "On en a marre, on va te mettre une tarte", puis il l'a poussé sur le bureau. Elle est tombée en arrière et s'est coincée le dos. Les pompiers ont été appelés et elle a été évacuée, 2 semaines d'incapacité. A son retour, conseil de discipline. Dans la classe, impossible de recueillir aucun témoignage, donc c'était la parole du prof d'espagnol contre celle de l'élève. L'élève a soutenu qu'il l'avait effleuré et qu'elle était tombée par accident. Il s'est est tiré avec deux semaines de renvoi alors que traditionnellement, agresser un professeur, c'est renvoi immédiat.
Je ne parle pas d'impunité totale en l'air, je pense à des exemples précis et ce sont ces dysfonctionnements répétés qui forment mon jugement.
C'est également pour cela que je pense qu'il n'y aura aucune réelle sanction dans cette affaire. Parce que l'EN est malade et qu'elle n'est pas en mesure de prendre les décisions correctives qui s'imposent et que les réformes sont trop radicales. Les violences vont donc se poursuivre et ce n'est que lorsque plusieurs établissements seront réduits en cendre ou des professeurs assassinés, que de maigres réformes seront mises en place, mais bien trop tard.
Pour moi, en étant incapable de prendre les mesures qui s'imposent, on ouvre grand la porte à un régime totalitaire, qui règlerait le problème, mais au pris de la perte de nos libertés. Je suis très pessimiste sur l'avenir de notre système démocratique.
Sinon, je suis bien sérieux en réclamant de la prison ferme et en divisant les peines encourues par deux ou trois en raison d'une excuse de minorité. Ceux qui pensent qu'un tel comportement relève d'une simple mesure éducative se trompent.
Quand je fais référence à deux élèves de seconde de lycée général qui se battent en classe, cela vaut une semaine de renvoi chacun. Dans les faits ils n'ont écopé d'aucune sanction. Le collégien qui a mis le feu à ma poubelle a écopé d'une heure de colle. Dans un système qui fonctionne, c'était le renvoi définitif de l'établissement, ne serait ce que parce qu'il y avait un risque d'embrasement général de l'établissement.
J'ai encore un tas d'autres exemples de dysfonctionnement. Une année, j'enseignait au lycée. Le délégué de ST2I, qui ne s'était pas fait remarquer jusque là, s'est approché de sa prof d'espanol en lui disant "On en a marre, on va te mettre une tarte", puis il l'a poussé sur le bureau. Elle est tombée en arrière et s'est coincée le dos. Les pompiers ont été appelés et elle a été évacuée, 2 semaines d'incapacité. A son retour, conseil de discipline. Dans la classe, impossible de recueillir aucun témoignage, donc c'était la parole du prof d'espagnol contre celle de l'élève. L'élève a soutenu qu'il l'avait effleuré et qu'elle était tombée par accident. Il s'est est tiré avec deux semaines de renvoi alors que traditionnellement, agresser un professeur, c'est renvoi immédiat.
Je ne parle pas d'impunité totale en l'air, je pense à des exemples précis et ce sont ces dysfonctionnements répétés qui forment mon jugement.
C'est également pour cela que je pense qu'il n'y aura aucune réelle sanction dans cette affaire. Parce que l'EN est malade et qu'elle n'est pas en mesure de prendre les décisions correctives qui s'imposent et que les réformes sont trop radicales. Les violences vont donc se poursuivre et ce n'est que lorsque plusieurs établissements seront réduits en cendre ou des professeurs assassinés, que de maigres réformes seront mises en place, mais bien trop tard.
Pour moi, en étant incapable de prendre les mesures qui s'imposent, on ouvre grand la porte à un régime totalitaire, qui règlerait le problème, mais au pris de la perte de nos libertés. Je suis très pessimiste sur l'avenir de notre système démocratique.
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Epuisé après sa longue marche, K. ne songe plus qu'à se reposer dans le petit village qu'il vient d'atteindre. Il lui faut toutefois une autorisation du château pour y passer la nuit. K. tente un coup de bluff en prétendant être un arpenteur recruté par le comte, et, à la surprise générale, l'administration du château confirme K. dans ses fonctions, et lui adjoint même deux aides pour l'assister dans sa tâche.
Au petit matin, K. tente d'éclaircir ce mystère, d'autant plus qu'on lui confirme rapidement qu'aucun travail d'arpentage n'est nécessaire dans le village. Mais tous ses efforts pour contacter l'administration se révèlent vains. On refuse de le recevoir, les fonctionnaires qu'il guette à la sortie de leur bureau préfèrent rester cloîtrés. Son comportement choque d'ailleurs les habitants du village, habitués à plus de respect pour cette prestigieuse organisation et incapables de comprendre autant d'obstination à déranger des personnalités respectables pour une requête aussi insignifiante. — Franz Kafka
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- User20360Niveau 2
amelien a écrit:Pour revenir à l'attitude de l'enseignante : l'élève s'approche d'elle arme à la main et braque le pistolet sur sa tempe. Elle bredouille quelques mots. Il lui répond "tourne la tête". Elle obtempère et fait exactement ce que son agresseur lui demande de faire, en restant calme. C'est la bonne attitude. Personne ne tente de parlementer avec un homme qui braque un pistolet sur votre tempe et vous demande de tourner la tête. Elle a bien agit, aucun laxisme dans son attitude. Ensuite elle a décompensé ou a tout simplement donné ses cours et s'est rendu à la police en fin de journée pour déposer plainte. Rien d'anormal.
Sinon, je suis bien sérieux en réclamant de la prison ferme et en divisant les peines encourues par deux ou trois en raison d'une excuse de minorité. Ceux qui pensent qu'un tel comportement relève d'une simple mesure éducative se trompent.
C'est comme lorsque je fais référence à deux élèves de seconde de lycée général qui se battent en classe. Pour moi, cela vaut une semaine de renvoi chacun, dans les faits ils n'ont écopé d'aucune sanction. Le collégien qui a mis le feu à ma poubelle a écopé d'une heure de colle. Dans un système qui fonctionne, c'était le renvoi définitif de l'établissement.
J'ai encore un tas d'autres exemples de dysfonctionnement. Une année, j'enseignait au lycée. Le délégué de ST2I, qui ne s'était pas fait remarquer jusque là, s'est approché de sa prof d'espanol en lui disant "On en a marre, on va te mettre une tarte", puis il l'a poussé sur le bureau. Elle est tombée en arrière et s'est coincée le dos. Les pompiers ont été appelés et elle a été évacuée, 2 semaines d'incapacité. A son retour, conseil de discipline. Dans la classe, il n'avait été possible de recueillir aucun témoignage, donc c'était sa parole contre celle de l'élève. L'élève a soutenu qu'il l'avait effleuré et qu'elle était tombée par accident. Il s'est est tiré avec deux semaines de renvoi alors que traditionnellement, agresser un professeur, c'est renvoi immédiat.
Je ne parle pas d'impunité totale en l'air, je pense à des exemples précis et ce sont ces dysfonctionnements qui forment mon jugement.
C'est également pour cela que je pense qu'il n'y aura aucune réelle sanction dans cette affaire. Parce que l'EN est malade et qu'elle n'est pas en mesure de prendre les décisions correctives qui s'imposent et que les réformes sont trop radicales.
Les violences vont donc se poursuivre et ce n'est que lorsque plusieurs établissements seront réduits en cendre ou des professeurs assassinés, que de maigres réformes seront mises en place, mais bien trop tard.
Pour moi, en étant incapable de prendre les mesures qui s'imposent, on ouvre grand la porte à un régime totalitaire, qui règlerait le problème, mais au pris de la perte de nos libertés. Je suis très pessimiste sur l'avenir de notre système.
Le vrai probème est que tu t'octroies une place qui n'est pas la tienne. C'est à la justice de décider de la peine. Et très honnètement, vous me faites quand même bien marrer (jaune) : qui parmi ceux qui ici parlent de prison on juste une toute petite connaissance de ce que c'est ?
Je ne connais ni la collègue ni son élève ni les circonstances. Tout comme vous. Si un juge décide de le mettre en prison, il devrait pouvoir le faire en ayant tous ces éléments que nous n'avons pas. Si la collègue souhaite une peine et une réparation, elle est légitime. Pas vous ni moi. Si la petite soeur de l'élève ou ses parents veulent le défendre, ils sont légitimes. Pas vous, ni moi.
- EU1Fidèle du forum
pas assez de sanction et surtout, trop lentes à se mettre en place.
Ce sont les vacances de la Toussaint et on a toujours en cours des gamins qui ne font rien et perturbent les cours. Les commissions éducatives n'auront pas lieu avant plusieurs semaines.
Avez-vous réfléchi au temps qu'on passe avec ce genre d'élèves au lieu d'aider ceux qui veulent travailler. Cela ne vous choque pas ? Personnellement, il y a des élèves que je ne vais jamais, ou presque jamais voir car il y a toujours trois quatre excités à canaliser et à aller voir trois quatre fois pour qu'ils fassent un semblant de travail... c'est une vraie frustration...
Fin septembre des sanctions devraient être prises et des gamins qui n'ont pas le comportement attendu dans un établissement scolaire réorientés.
Ce sont les vacances de la Toussaint et on a toujours en cours des gamins qui ne font rien et perturbent les cours. Les commissions éducatives n'auront pas lieu avant plusieurs semaines.
Avez-vous réfléchi au temps qu'on passe avec ce genre d'élèves au lieu d'aider ceux qui veulent travailler. Cela ne vous choque pas ? Personnellement, il y a des élèves que je ne vais jamais, ou presque jamais voir car il y a toujours trois quatre excités à canaliser et à aller voir trois quatre fois pour qu'ils fassent un semblant de travail... c'est une vraie frustration...
Fin septembre des sanctions devraient être prises et des gamins qui n'ont pas le comportement attendu dans un établissement scolaire réorientés.
- ipomeeGuide spirituel
WillT, La video, c'est vraiment bien vu.
- amelienNiveau 6
Superbe video.
Mais la loi ne vaut que si elle est respectée.
La loi est comme un feu rouge : si tout le monde passe au rouge, on a l'impression que le feu ne sert à rien.
Donc oui, la prison est bien une solution, car elle réaffirme la primauté de la loi.
Vous me faites bien marrer avec vos raisonnement "dans l'intérêt de l'agresseur".
La video est assez explicite, l'élève s'approche du professeur une arme à la main, la braque sur la tempe et lui dit "tourne la tête". Par ailleurs, si je réclame de la prison pour un tel acte, c'est que je sais par avance que l'affaire sera étouffée. Pour aller en prison aujourd'hui, il faut une vingtaine d'actes délictueux ... et encore.
La solution contre la violence, ce n'est pas la prison. C'est de manière préventive de purger les établissements de tous les élèves violents ou au lourd passé judiciaire et de les orienter vers des filières courtes, d'apprentissage et de les faire suivre par des psychologues et des éducateurs.
ameliez67 a écrit:Le vrai probème est que tu t'octroies une place qui n'est pas la tienne. C'est à la justice de décider de la peine. Et très honnètement, vous me faites quand même bien marrer (jaune) : qui parmi ceux qui ici parlent de prison on juste une toute petite connaissance de ce que c'est ?
Mais la loi ne vaut que si elle est respectée.
La loi est comme un feu rouge : si tout le monde passe au rouge, on a l'impression que le feu ne sert à rien.
Donc oui, la prison est bien une solution, car elle réaffirme la primauté de la loi.
Vous me faites bien marrer avec vos raisonnement "dans l'intérêt de l'agresseur".
ameliez67 a écrit:Je ne connais ni la collègue ni son élève ni les circonstances. Tout comme vous. Si un juge décide de le mettre en prison, il devrait pouvoir le faire en ayant tous ces éléments que nous n'avons pas. Si la collègue souhaite une peine et une réparation, elle est légitime. Pas vous ni moi. Si la petite soeur de l'élève ou ses parents veulent le défendre, ils sont légitimes. Pas vous, ni moi.
La video est assez explicite, l'élève s'approche du professeur une arme à la main, la braque sur la tempe et lui dit "tourne la tête". Par ailleurs, si je réclame de la prison pour un tel acte, c'est que je sais par avance que l'affaire sera étouffée. Pour aller en prison aujourd'hui, il faut une vingtaine d'actes délictueux ... et encore.
La solution contre la violence, ce n'est pas la prison. C'est de manière préventive de purger les établissements de tous les élèves violents ou au lourd passé judiciaire et de les orienter vers des filières courtes, d'apprentissage et de les faire suivre par des psychologues et des éducateurs.
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Epuisé après sa longue marche, K. ne songe plus qu'à se reposer dans le petit village qu'il vient d'atteindre. Il lui faut toutefois une autorisation du château pour y passer la nuit. K. tente un coup de bluff en prétendant être un arpenteur recruté par le comte, et, à la surprise générale, l'administration du château confirme K. dans ses fonctions, et lui adjoint même deux aides pour l'assister dans sa tâche.
Au petit matin, K. tente d'éclaircir ce mystère, d'autant plus qu'on lui confirme rapidement qu'aucun travail d'arpentage n'est nécessaire dans le village. Mais tous ses efforts pour contacter l'administration se révèlent vains. On refuse de le recevoir, les fonctionnaires qu'il guette à la sortie de leur bureau préfèrent rester cloîtrés. Son comportement choque d'ailleurs les habitants du village, habitués à plus de respect pour cette prestigieuse organisation et incapables de comprendre autant d'obstination à déranger des personnalités respectables pour une requête aussi insignifiante. — Franz Kafka
- AnaxagoreGuide spirituel
ameliez67 a écrit:amelien a écrit:Pour revenir à l'attitude de l'enseignante : l'élève s'approche d'elle arme à la main et braque le pistolet sur sa tempe. Elle bredouille quelques mots. Il lui répond "tourne la tête". Elle obtempère et fait exactement ce que son agresseur lui demande de faire, en restant calme. C'est la bonne attitude. Personne ne tente de parlementer avec un homme qui braque un pistolet sur votre tempe et vous demande de tourner la tête. Elle a bien agit, aucun laxisme dans son attitude. Ensuite elle a décompensé ou a tout simplement donné ses cours et s'est rendu à la police en fin de journée pour déposer plainte. Rien d'anormal.
Sinon, je suis bien sérieux en réclamant de la prison ferme et en divisant les peines encourues par deux ou trois en raison d'une excuse de minorité. Ceux qui pensent qu'un tel comportement relève d'une simple mesure éducative se trompent.
C'est comme lorsque je fais référence à deux élèves de seconde de lycée général qui se battent en classe. Pour moi, cela vaut une semaine de renvoi chacun, dans les faits ils n'ont écopé d'aucune sanction. Le collégien qui a mis le feu à ma poubelle a écopé d'une heure de colle. Dans un système qui fonctionne, c'était le renvoi définitif de l'établissement.
J'ai encore un tas d'autres exemples de dysfonctionnement. Une année, j'enseignait au lycée. Le délégué de ST2I, qui ne s'était pas fait remarquer jusque là, s'est approché de sa prof d'espanol en lui disant "On en a marre, on va te mettre une tarte", puis il l'a poussé sur le bureau. Elle est tombée en arrière et s'est coincée le dos. Les pompiers ont été appelés et elle a été évacuée, 2 semaines d'incapacité. A son retour, conseil de discipline. Dans la classe, il n'avait été possible de recueillir aucun témoignage, donc c'était sa parole contre celle de l'élève. L'élève a soutenu qu'il l'avait effleuré et qu'elle était tombée par accident. Il s'est est tiré avec deux semaines de renvoi alors que traditionnellement, agresser un professeur, c'est renvoi immédiat.
Je ne parle pas d'impunité totale en l'air, je pense à des exemples précis et ce sont ces dysfonctionnements qui forment mon jugement.
C'est également pour cela que je pense qu'il n'y aura aucune réelle sanction dans cette affaire. Parce que l'EN est malade et qu'elle n'est pas en mesure de prendre les décisions correctives qui s'imposent et que les réformes sont trop radicales.
Les violences vont donc se poursuivre et ce n'est que lorsque plusieurs établissements seront réduits en cendre ou des professeurs assassinés, que de maigres réformes seront mises en place, mais bien trop tard.
Pour moi, en étant incapable de prendre les mesures qui s'imposent, on ouvre grand la porte à un régime totalitaire, qui règlerait le problème, mais au pris de la perte de nos libertés. Je suis très pessimiste sur l'avenir de notre système.
Le vrai probème est que tu t'octroies une place qui n'est pas la tienne. C'est à la justice de décider de la peine. Et très honnètement, vous me faites quand même bien marrer (jaune) : qui parmi ceux qui ici parlent de prison on juste une toute petite connaissance de ce que c'est ?
Je ne connais ni la collègue ni son élève ni les circonstances. Tout comme vous. Si un juge décide de le mettre en prison, il devrait pouvoir le faire en ayant tous ces éléments que nous n'avons pas. Si la collègue souhaite une peine et une réparation, elle est légitime. Pas vous ni moi. Si la petite soeur de l'élève ou ses parents veulent le défendre, ils sont légitimes. Pas vous, ni moi.
Lorsque la loi est enfreinte, ce n'est pas qu'une affaire privée.
Encore moins lorsqu'il s'agit d'un fonctionnaire en exercice.
_________________
"De même que notre esprit devient plus fort grâce à la communication avec les esprits vigoureux et raisonnables, de même on ne peut pas dire combien il s'abâtardit par le commerce continuel et la fréquentation que nous avons des esprits bas et maladifs." Montaigne
"Woland fit un signe de la main, et Jérusalem s'éteignit."
"On déclame contre les passions sans songer que c'est à leur flambeau que la philosophie allume le sien." Sade
- User20360Niveau 2
Je ne prends pas partie pour l'agresseur, je ne le connais pas.amelien a écrit:Vous me faites bien marrer avec vos raisonnement "dans l'intérêt de l'agresseur".
Et tu n'as pas relevé l'autre point : as-tu seulement un jour approché une prison ?
- User20360Niveau 2
Oui, c'est l'affaire de la Société. Elle est représentés par la justice, pas par un forum de profs.Anaxagore a écrit:
Lorsque la loi est enfreinte, ce n'est pas qu'une affaire privée.
Encore moins lorsqu'il s'agit d'un fonctionnaire en exercice.
- EU1Fidèle du forum
et alors Ameliez67 ? Comptes-nous faire un exposé misérabiliste sur la prison en plaignant ceux qui y sont rentrés ?
- AnaxagoreGuide spirituel
ameliez67 a écrit:Oui, c'est l'affaire de la Société. Elle est représentés par la justice, pas par un forum de profs.Anaxagore a écrit:
Lorsque la loi est enfreinte, ce n'est pas qu'une affaire privée.
Encore moins lorsqu'il s'agit d'un fonctionnaire en exercice.
Sur un forum, il y a discussion.
_________________
"De même que notre esprit devient plus fort grâce à la communication avec les esprits vigoureux et raisonnables, de même on ne peut pas dire combien il s'abâtardit par le commerce continuel et la fréquentation que nous avons des esprits bas et maladifs." Montaigne
"Woland fit un signe de la main, et Jérusalem s'éteignit."
"On déclame contre les passions sans songer que c'est à leur flambeau que la philosophie allume le sien." Sade
- amelienNiveau 6
ameliez67 a écrit:Oui, c'est l'affaire de la Société. Elle est représentés par la justice, pas par un forum de profs.
Mais je n'en parle que pour souligner que le système était incapable d'appliquer la loi. La loi indique 3 ans de prison et 45.000€ d'amende, moitié moins si l'excuse de minorité est retenue. Je vous mets ma main à couper que l'agresseur sera condamné avec sursis, continuera à dormir chez ses parents et qu'il sera scolarisé ailleurs. C'est cela un système malade.
Par exemple, vous savez qu'il y a parfois des émeutes dans les établissements et que durant ces émeutes il arrive que des incendies soient allumés, qui détruisent partiellement ou totalement les établissements. Est-ce que vous pouvez me citer des exemples d'élèves mis en prison pour avoir fait brûler leur établissement ?
A mon avis, aucun. Par laxisme, on a tendance à leur trouver des excuses ("c'était une émeute") et aucun ne fait de la prison ferme.
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Epuisé après sa longue marche, K. ne songe plus qu'à se reposer dans le petit village qu'il vient d'atteindre. Il lui faut toutefois une autorisation du château pour y passer la nuit. K. tente un coup de bluff en prétendant être un arpenteur recruté par le comte, et, à la surprise générale, l'administration du château confirme K. dans ses fonctions, et lui adjoint même deux aides pour l'assister dans sa tâche.
Au petit matin, K. tente d'éclaircir ce mystère, d'autant plus qu'on lui confirme rapidement qu'aucun travail d'arpentage n'est nécessaire dans le village. Mais tous ses efforts pour contacter l'administration se révèlent vains. On refuse de le recevoir, les fonctionnaires qu'il guette à la sortie de leur bureau préfèrent rester cloîtrés. Son comportement choque d'ailleurs les habitants du village, habitués à plus de respect pour cette prestigieuse organisation et incapables de comprendre autant d'obstination à déranger des personnalités respectables pour une requête aussi insignifiante. — Franz Kafka
- User20360Niveau 2
Je ne plains pas ceux qui y rentrent, je sais ce qu'ils y vivent. Je sais aussi que ça ne résouds pas grand chose.EU1 a écrit:et alors Ameliez67 ? Comptes-nous faire un exposé misérabiliste sur la prison en plaignant ceux qui y sont rentrés ?
- User20360Niveau 2
Et s'il fait un an et demi de prison, il se passera quoi ? Tu seras tranquille pendant un an et demi parce que tu ne l'auras pas comme élève. Cool.amelien a écrit:ameliez67 a écrit:Oui, c'est l'affaire de la Société. Elle est représentés par la justice, pas par un forum de profs.
Mais je n'en parle que pour souligner que le système était incapable d'appliquer la loi. La loi indique 3 ans de prison et 45.000€ d'amende, moitié moins si l'excuse de minorité est retenue. Je vous mets ma main à couper que l'agresseur sera condamné avec sursis, continuera à dormir chez ses parents et qu'il sera scolarisé ailleurs. C'est cela un système malade.
Et puis tu n'as toujours pas compris que c'est une peine maximale, et que non, ce n'est pas à amelien de décider...
- Thalia de GMédiateur
Un peu plus haut tu nous reprochais d'instrumentaliser cette affaire. Maintenant tu nous reproches d'en discuter parce que nous ne sommes pas la Société. Mais enfin, nous sommes les premiers concernés me semblent-il et un certain nombre de collègues sont exposés à cette violence (je l'ai moi-même été) et nous n'aurions pas le droit de donner notre opinion ?ameliez67 a écrit:Oui, c'est l'affaire de la Société. Elle est représentés par la justice, pas par un forum de profs.Anaxagore a écrit:
Lorsque la loi est enfreinte, ce n'est pas qu'une affaire privée.
Encore moins lorsqu'il s'agit d'un fonctionnaire en exercice.
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Le printemps a le parfum poignant de la nostalgie, et l'été un goût de cendres.
Soleil noir de mes mélancolies.
- EU1Fidèle du forum
ameliez67 a écrit:Je ne plains pas ceux qui y rentrent, je sais ce qu'ils y vivent. Je sais aussi que ça ne résouds pas grand chose.EU1 a écrit:et alors Ameliez67 ? Comptes-nous faire un exposé misérabiliste sur la prison en plaignant ceux qui y sont rentrés ?
Je sais que ce n'est pas la solution idéale. Néanmoins, si ça ne résout pas grand chose pour ceux qui y sont ça en résout pour ceux qui n'ont plus à subir leurs agissements. Et comme je pense que la priorité doit être donnée à celui qui subit je trouve que la prison peut être une bonne solution, l'intérêt de celui qui y entre passant pour moi au second plan.
- amelienNiveau 6
Un élève qui part en prison sort du système scolaire ne sera plus mon élève, ses camarades vont retrouver le calme et étudier en toutes quiétude, donc j'en suis heureux car je raisonne avant tout dans l'intérêt de la majorité des élèves. Je n'ai pas à faire subir à une majorité les agissements malfaisants d'une minorité. Comme il est indiqué plus haut, le rôle des professeurs n'est pas l'assistance sociale. Gérer des délinquants relève d'éducateurs et d'une prise en charge psychologique.
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Epuisé après sa longue marche, K. ne songe plus qu'à se reposer dans le petit village qu'il vient d'atteindre. Il lui faut toutefois une autorisation du château pour y passer la nuit. K. tente un coup de bluff en prétendant être un arpenteur recruté par le comte, et, à la surprise générale, l'administration du château confirme K. dans ses fonctions, et lui adjoint même deux aides pour l'assister dans sa tâche.
Au petit matin, K. tente d'éclaircir ce mystère, d'autant plus qu'on lui confirme rapidement qu'aucun travail d'arpentage n'est nécessaire dans le village. Mais tous ses efforts pour contacter l'administration se révèlent vains. On refuse de le recevoir, les fonctionnaires qu'il guette à la sortie de leur bureau préfèrent rester cloîtrés. Son comportement choque d'ailleurs les habitants du village, habitués à plus de respect pour cette prestigieuse organisation et incapables de comprendre autant d'obstination à déranger des personnalités respectables pour une requête aussi insignifiante. — Franz Kafka
- EU1Fidèle du forum
ameliez67 a écrit:Et s'il fait un an et demi de prison, il se passera quoi ? Tu seras tranquille pendant un an et demi parce que tu ne l'auras pas comme élève. Cool.amelien a écrit:ameliez67 a écrit:Oui, c'est l'affaire de la Société. Elle est représentés par la justice, pas par un forum de profs.
Mais je n'en parle que pour souligner que le système était incapable d'appliquer la loi. La loi indique 3 ans de prison et 45.000€ d'amende, moitié moins si l'excuse de minorité est retenue. Je vous mets ma main à couper que l'agresseur sera condamné avec sursis, continuera à dormir chez ses parents et qu'il sera scolarisé ailleurs. C'est cela un système malade.
Et puis tu n'as toujours pas compris que c'est une peine maximale, et que non, ce n'est pas à amelien de décider...
Oui cool, je serai tranquille, les élèves seront tranquilles et la société sera tranquille.
- amelienNiveau 6
A ce que je sache, on peut suivre des cours en prison.
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Epuisé après sa longue marche, K. ne songe plus qu'à se reposer dans le petit village qu'il vient d'atteindre. Il lui faut toutefois une autorisation du château pour y passer la nuit. K. tente un coup de bluff en prétendant être un arpenteur recruté par le comte, et, à la surprise générale, l'administration du château confirme K. dans ses fonctions, et lui adjoint même deux aides pour l'assister dans sa tâche.
Au petit matin, K. tente d'éclaircir ce mystère, d'autant plus qu'on lui confirme rapidement qu'aucun travail d'arpentage n'est nécessaire dans le village. Mais tous ses efforts pour contacter l'administration se révèlent vains. On refuse de le recevoir, les fonctionnaires qu'il guette à la sortie de leur bureau préfèrent rester cloîtrés. Son comportement choque d'ailleurs les habitants du village, habitués à plus de respect pour cette prestigieuse organisation et incapables de comprendre autant d'obstination à déranger des personnalités respectables pour une requête aussi insignifiante. — Franz Kafka
- User20360Niveau 2
Je l'ai aussi été, je l'ai évoquer dans un message qui a été suprimé (je ne reviens pas là dessus) et j'ai été obligée de me battre, y compris contre mon chef d'étab. pour que ce soit la justice qui juge et je ne voulais rien d'autre.Thalia de G a écrit:Un peu plus haut tu nous reprochais d'instrumentaliser cette affaire. Maintenant tu nous reproches d'en discuter parce que nous ne sommes pas la Société. Mais enfin, nous sommes les premiers concernés me semblent-il et un certain nombre de collègues sont exposés à cette violence (je l'ai moi-même été) et nous n'aurions pas le droit de donner notre opinion ?ameliez67 a écrit:Oui, c'est l'affaire de la Société. Elle est représentés par la justice, pas par un forum de profs.Anaxagore a écrit:
Lorsque la loi est enfreinte, ce n'est pas qu'une affaire privée.
Encore moins lorsqu'il s'agit d'un fonctionnaire en exercice.
Je tiens à la justice, même si quelqu'un qui m'est proche et que j'aime a payé très cher. Pendant un an et trois mois, j'ai fais un parloir par semaine pour voir mon frère. Il reconnait maintenant qu'il a fait des conneries mais une chose est sûre : la prison ne lui a servi à rien. Ce qui l'a sauvé c'est sa femme et la fille qu'ils ont eu après sa sortie.
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