- *Ombre*Grand sage
Ah ! merci. J'ai fini par trouver, grâce aux premières exceptions que vous avez relevées, une règle, utile à faire apprendre aux élèves :
les adjectifs en [al] s'écrivent sans e au masculin, sauf sale, pâle, mâle et ovale.
Merci à vous.
les adjectifs en [al] s'écrivent sans e au masculin, sauf sale, pâle, mâle et ovale.
Merci à vous.
- IphigénieProphète
*Ombre* a écrit:Ah ! merci. J'ai fini par trouver, grâce aux premières exceptions que vous avez relevées, une règle, utile à faire apprendre aux élèves :
les adjectifs en [al] s'écrivent sans e au masculin, sauf sale, pâle, mâle et ovale.
Merci à vous.
Mon vieux dico orthographique signale aussi acéphale et autres composés sur- céphale ( bicéphale ) même si pas très frequent...😀
- OudemiaBon génie
Un élève qui utilise dans une phrase acéphale ou bicéphale, je ne lui tiens pas rigueur de l'absence de -e !
Cela fait des années que je rappelle cette liste (parce qu'à mon avis elle devrait être sue dès l'école) que j'avais concoctée toute seule, je n'ai jamais pensé à y mettre ces adjectifs, mais j'aurais dû, bonne occasion d'élargir le vocabulaire toussa.
Cela fait des années que je rappelle cette liste (parce qu'à mon avis elle devrait être sue dès l'école) que j'avais concoctée toute seule, je n'ai jamais pensé à y mettre ces adjectifs, mais j'aurais dû, bonne occasion d'élargir le vocabulaire toussa.
- slynopHabitué du forum
Râle, aussi.
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"C'est pas moi qu'explique mal, c'est les autres qui sont cons !", Perceval dans Kaamelot.
- scot69Modérateur
J'ai une question: comment ça s'appelle si j'emploie un nom comme verbe?
Par exemple, en anglais, quand on utilise les mots monkey ou cow en tant que verbe.
On dit que le substantif est ... ????
Par exemple, en anglais, quand on utilise les mots monkey ou cow en tant que verbe.
On dit que le substantif est ... ????
- scot69Modérateur
Je pensais à un mot du genre, mais je voyais un autre sens pour le mot verbaliser... je me trompe peut être
- JayKewNiveau 9
En linguistique, « verbaliser » a le sens de « transformer en verbe » (de même que « substantiver » veut dire « transformer en substantif », « adjectiver » en adjectif, etc.). Ce n’est pas incompatible avec le fait que « verbaliser » dans le langage courant a d’autres sens (1. exprimer par le langage 2. dresser un procès-verbal).
- scot69Modérateur
grand merci Jaykew!
Je m'amuse à découvrir les noms d'animaux verbalisés en ce moment
Je m'amuse à découvrir les noms d'animaux verbalisés en ce moment
- NLM76Grand Maître
Bien. J'utiliserai ça. Mais la règle que j'énonce en général, c'est "les adjectifs en -al/-el ne prennent pas d'-e au masculin." Il y a des exceptions pour les adjectifs en -el ?*Ombre* a écrit:Ah ! merci. J'ai fini par trouver, grâce aux premières exceptions que vous avez relevées, une règle, utile à faire apprendre aux élèves :
les adjectifs en [al] s'écrivent sans e au masculin, sauf sale, pâle, mâle et ovale.
Merci à vous.
- bel, tel, industriel, manuel, ponctuel
- grêle, frêle, fidèle, parallèle
Quelque chose aussi pour les adjectifs en -eil ? en -eul ?
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Sites du grip :
- http://instruire.fr
- http://grip-editions.fr
Mon site : www.lettresclassiques.fr
«Boas ne renonça jamais à la question-clé : quelle est, du point de vue de l'information, la différence entre les procédés grammaticaux observés ? Il n'entendait pas accepter une théorie non sémantique de la structure grammaticale et toute allusion défaitiste à la prétendue obscurité de la notion de sens lui paraissait elle-même obscure et dépourvue de sens.» [Roman Jakobson, Essais de linguistique générale, "La notion de signification grammaticale selon Boas" (1959)]
- YazilikayaNeoprof expérimenté
Bonjour, j'ai un doute.
La chaleur suffocante saisit Hermès à la gorge.
"à la gorge"= CCL ou COI?
La chaleur suffocante saisit Hermès à la gorge.
"à la gorge"= CCL ou COI?
- NLM76Grand Maître
Peu importe. Mais ce qu'il faut repérer c'est que c'est le lieu où Hermès est saisi. Donc le CCL a l'immense avantage de la simplicité. Même si on peut aussi repérer l'équivalence avec "Elle lui saisit la gorge", et que d'une certaine façon, la gorge est aussi l'objet du saisissement. Surtout ne rejeter aucune des deux analyses !
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«Boas ne renonça jamais à la question-clé : quelle est, du point de vue de l'information, la différence entre les procédés grammaticaux observés ? Il n'entendait pas accepter une théorie non sémantique de la structure grammaticale et toute allusion défaitiste à la prétendue obscurité de la notion de sens lui paraissait elle-même obscure et dépourvue de sens.» [Roman Jakobson, Essais de linguistique générale, "La notion de signification grammaticale selon Boas" (1959)]
- slynopHabitué du forum
Bonjour,
Dans la phrase: "Mais dans le jour, comme on ne lui tenait pas compagnie du matin au soir, elle grognait, elle pleurait." Mon premier réflexe serait de dire que "comme on ne lui tenait pas compagnie du matin au soir" est une subordonnée conjonctive, et les deux dernières propositions des indépendantes, sauf que pour qu'il y ait subordonnée il faut qu'il y ait une principale, or je n'en vois pas ici. En ce cas, pourrait-on comprendre la phrase ainsi :Mais dans le jour elle grognait, elle pleurait comme on ne lui tenait pas compagnie du matin au soir ? Avec "elle pleurait" comme principale ?
Ou alors je suis dans les choux du début à la fin ?
Merci à vous pour votre aide
Dans la phrase: "Mais dans le jour, comme on ne lui tenait pas compagnie du matin au soir, elle grognait, elle pleurait." Mon premier réflexe serait de dire que "comme on ne lui tenait pas compagnie du matin au soir" est une subordonnée conjonctive, et les deux dernières propositions des indépendantes, sauf que pour qu'il y ait subordonnée il faut qu'il y ait une principale, or je n'en vois pas ici. En ce cas, pourrait-on comprendre la phrase ainsi :Mais dans le jour elle grognait, elle pleurait comme on ne lui tenait pas compagnie du matin au soir ? Avec "elle pleurait" comme principale ?
Ou alors je suis dans les choux du début à la fin ?
Merci à vous pour votre aide
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- chilie6Niveau 5
salut,
a priori il y a un lien de cause a consequence, comme=parce que: elle grognait et pleurait parce qu'on ne lui tenait pas la main. donc elle grognait est bien principale et "comme" introduit une subordonnéé de conséquence.
a priori il y a un lien de cause a consequence, comme=parce que: elle grognait et pleurait parce qu'on ne lui tenait pas la main. donc elle grognait est bien principale et "comme" introduit une subordonnéé de conséquence.
- slynopHabitué du forum
"Elle grognait" principale, et pour "elle pleurait" ?
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- chilie6Niveau 5
a priori je dirais qu 'il y a mise en commun de la subordonnée qui n'est pas répétée. Elle grognait et elle pleurait sont en soi deux énoncés qui peuvent être utilisés comme des indépendantes. Ici l' explicitation de la cause(tenait pas compagnie) au moyen de la subordonnée s'applique autant à l'une qu'à l'autre de ces propositions. Ainsi, la meme cause entraine en fait deux conséquences qui sont mises en valeur en ayant le statut de principales, me semble-t-il.
- slynopHabitué du forum
D'accord, c'est bien ce qu'il me semblait.
Un grand merci à toi 😊
Un grand merci à toi 😊
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- OudemiaBon génie
Bien sûr, c'est ce qu'on comprend, mais pas ce qui est écrit : il arrive souvent qu'une subordonnée précède la principale, ça ne doit pas troubler ; un bon moyen est de procéder comme tu as fait, à défaut de comprendre tout de suite.slynop a écrit:Bonjour,
Dans la phrase: "Mais dans le jour, comme on ne lui tenait pas compagnie du matin au soir, elle grognait, elle pleurait." Mon premier réflexe serait de dire que "comme on ne lui tenait pas compagnie du matin au soir" est une subordonnée conjonctive, et les deux dernières propositions des indépendantes, sauf que pour qu'il y ait subordonnée il faut qu'il y ait une principale, or je n'en vois pas ici. En ce cas, pourrait-on comprendre la phrase ainsi :Mais dans le jour elle grognait, elle pleurait comme on ne lui tenait pas compagnie du matin au soir ? Avec "elle pleurait" comme principale ?
Ou alors je suis dans les choux du début à la fin ?
Merci à vous pour votre aide
"Elle grognait, elle pleurait" sont deux propositions juxtaposées, et principales de cette subordonnée (je crois que ce serait plus net si elles étaient coordonnées).
- Thalia de GMédiateur
J'analyse comme Oudemia.
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Le printemps a le parfum poignant de la nostalgie, et l'été un goût de cendres.
Soleil noir de mes mélancolies.
- slynopHabitué du forum
Merci pour vos retours
J'ai oublié de préciser que c'est une petite phrase de L'Assommoir.
J'ai oublié de préciser que c'est une petite phrase de L'Assommoir.
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"C'est pas moi qu'explique mal, c'est les autres qui sont cons !", Perceval dans Kaamelot.
- sinanNiveau 9
Bonjour à tous
J'ai du mal à analyser la phrase suivante :
"C'était une ancienne tradition passée de l'Egypte en Grèce, qu'un dieu ennemi du repos des hommes était l'inventeur des sciences."
J'ai d'abord pensé à une phrase clivée par extraction, mais le "que" n'est pas un pronom relatif.
Ensuite, j'ai songé à une proposition complétive qui dépendrait de "c'est" mais, dès lors, quel rôle pour le groupe nominal "une ancienne tradition" ? (les exemples de la RPR : "C'est que Pierre est maintenant un grand garçon."
Qu'en pensez-vous ?
J'ai du mal à analyser la phrase suivante :
"C'était une ancienne tradition passée de l'Egypte en Grèce, qu'un dieu ennemi du repos des hommes était l'inventeur des sciences."
J'ai d'abord pensé à une phrase clivée par extraction, mais le "que" n'est pas un pronom relatif.
Ensuite, j'ai songé à une proposition complétive qui dépendrait de "c'est" mais, dès lors, quel rôle pour le groupe nominal "une ancienne tradition" ? (les exemples de la RPR : "C'est que Pierre est maintenant un grand garçon."
Qu'en pensez-vous ?
- IphigénieProphète
Pour moi c'est une conjonctive complétive qui développe le nom tradition pris comme action verbale en quelque sorte : la tradition qu'un dieu ennemi des hommes avait inventé la science (on racontait traditionnellement que)
comme:
la croyance qu'un dieu avait inventé... On trouve cette construction assez fréquemment : par ex. avec: l'idée que....
Et ce n'est pas la même construction que l'exemple"c'est que Pierre est un grand garçon".
comme:
la croyance qu'un dieu avait inventé... On trouve cette construction assez fréquemment : par ex. avec: l'idée que....
Et ce n'est pas la même construction que l'exemple"c'est que Pierre est un grand garçon".
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