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- JPhMMDemi-dieu
L'année de stage est une épreuve, physique, intellectuelle, émotionnelle, mentale, nerveuse.
Elle est dure, très dure, jusqu'à l'épuisement, parfois jusqu'à l'usure de soi.
Sincèrement, je ne vois qu'une solution : la distanciation, se représenter la chose comme un parcours obligé d'une année scolaire, à l'issue de laquelle le vrai métier commence. L'année de stage, c'est autre chose. Cela relève en bien des aspects à un bizutage. C'est triste, c'est scandaleux, c'est souvent monstrueux, mais c'est ainsi. Quand on est dedans, il faut faire avec, on n'a pas trop le choix.
Cependant, il faut savoir rester libre dans sa tête, être à l'écoute de soi-même, entendre quand le corps du "stop", quand la fatigue est si grande, l'épuisement si important, que l'on comprend que l'on est en train de se perdre. Alors, il faut aller voir le médecin, et lui parler, lui dire ce que l'on est en train de vivre.
L'année de stage est devenue comme un tunnel, long, dans lequel il fait sombre et froid, mais il faut à la fois se préserver et le traverser. Il faut accepter, et ne pas accepter. Ce n'est ni facile ni évident. Le dire est une chose, le vivre en est une autre. Dans ce tunnel-là aussi il y a une lumière au fond. Il faut savoir, intimement, que l'année de stage ne ressemble à aucune autre. Mais qu'elle est limitée. Bientôt, demain, ou après-demain, peu importe, cela ira mieux, beaucoup mieux. En attendant, il faut jeter toutes ses forces dans la tempête. Beaucoup d'entre nous ont voulu abandonner, très vite, très souvent. Mais il faut tenir, rester debout, parce que ce n'est qu'un instant, un long instant, qui ne sera plus tard qu'un souvenir.
Elle est dure, très dure, jusqu'à l'épuisement, parfois jusqu'à l'usure de soi.
Sincèrement, je ne vois qu'une solution : la distanciation, se représenter la chose comme un parcours obligé d'une année scolaire, à l'issue de laquelle le vrai métier commence. L'année de stage, c'est autre chose. Cela relève en bien des aspects à un bizutage. C'est triste, c'est scandaleux, c'est souvent monstrueux, mais c'est ainsi. Quand on est dedans, il faut faire avec, on n'a pas trop le choix.
Cependant, il faut savoir rester libre dans sa tête, être à l'écoute de soi-même, entendre quand le corps du "stop", quand la fatigue est si grande, l'épuisement si important, que l'on comprend que l'on est en train de se perdre. Alors, il faut aller voir le médecin, et lui parler, lui dire ce que l'on est en train de vivre.
L'année de stage est devenue comme un tunnel, long, dans lequel il fait sombre et froid, mais il faut à la fois se préserver et le traverser. Il faut accepter, et ne pas accepter. Ce n'est ni facile ni évident. Le dire est une chose, le vivre en est une autre. Dans ce tunnel-là aussi il y a une lumière au fond. Il faut savoir, intimement, que l'année de stage ne ressemble à aucune autre. Mais qu'elle est limitée. Bientôt, demain, ou après-demain, peu importe, cela ira mieux, beaucoup mieux. En attendant, il faut jeter toutes ses forces dans la tempête. Beaucoup d'entre nous ont voulu abandonner, très vite, très souvent. Mais il faut tenir, rester debout, parce que ce n'est qu'un instant, un long instant, qui ne sera plus tard qu'un souvenir.
- amelienNiveau 6
Bravo. Si en plus tes classes sont difficiles, c'est que tu es douée pour le métier. Tiens-nous au courant dans ce fil de temps à autre.Louly a écrit:Ça va beaucoup mieux ! Je me sens plus à l'aise avec mes classes.
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Epuisé après sa longue marche, K. ne songe plus qu'à se reposer dans le petit village qu'il vient d'atteindre. Il lui faut toutefois une autorisation du château pour y passer la nuit. K. tente un coup de bluff en prétendant être un arpenteur recruté par le comte, et, à la surprise générale, l'administration du château confirme K. dans ses fonctions, et lui adjoint même deux aides pour l'assister dans sa tâche.
Au petit matin, K. tente d'éclaircir ce mystère, d'autant plus qu'on lui confirme rapidement qu'aucun travail d'arpentage n'est nécessaire dans le village. Mais tous ses efforts pour contacter l'administration se révèlent vains. On refuse de le recevoir, les fonctionnaires qu'il guette à la sortie de leur bureau préfèrent rester cloîtrés. Son comportement choque d'ailleurs les habitants du village, habitués à plus de respect pour cette prestigieuse organisation et incapables de comprendre autant d'obstination à déranger des personnalités respectables pour une requête aussi insignifiante. — Franz Kafka
- menerveOracle
Contente de voir que ça va mieux. Il faut aussi le temps de connaître un peu mieux ses élèves et le temps de se forger sa propre expérience.
- Bosco75Niveau 7
Essaie de voir si d’autres concours de la FP pourraient correspondre à tes objectifs. Passe les concours de catégorie B et C dans d’autres ministères et pour lesquels il n’est pas nécessaire d’avoir un’diplome Spécifique. Tout ce qui est exigé est le niveau d’un Diplôme et non là spécialité car s’il y a encore une bonne chose dans la grande maison État ce sont les écoles de formation qui suivent immédiatement la réussite au concours. C’est donc là que tu apprends les bases de ton futur environnement professionnel...
Bon courage.
Bon courage.
- Pat BÉrudit
JPhMM a écrit:L'année de stage est une épreuve, physique, intellectuelle, émotionnelle, mentale, nerveuse.
Elle est dure, très dure, jusqu'à l'épuisement, parfois jusqu'à l'usure de soi.
Sincèrement, je ne vois qu'une solution : la distanciation, se représenter la chose comme un parcours obligé d'une année scolaire, à l'issue de laquelle le vrai métier commence. L'année de stage, c'est autre chose. Cela relève en bien des aspects à un bizutage. C'est triste, c'est scandaleux, c'est souvent monstrueux, mais c'est ainsi. Quand on est dedans, il faut faire avec, on n'a pas trop le choix.
Cependant, il faut savoir rester libre dans sa tête, être à l'écoute de soi-même, entendre quand le corps du "stop", quand la fatigue est si grande, l'épuisement si important, que l'on comprend que l'on est en train de se perdre. Alors, il faut aller voir le médecin, et lui parler, lui dire ce que l'on est en train de vivre.
L'année de stage est devenue comme un tunnel, long, dans lequel il fait sombre et froid, mais il faut à la fois se préserver et le traverser. Il faut accepter, et ne pas accepter. Ce n'est ni facile ni évident. Le dire est une chose, le vivre en est une autre. Dans ce tunnel-là aussi il y a une lumière au fond. Il faut savoir, intimement, que l'année de stage ne ressemble à aucune autre. Mais qu'elle est limitée. Bientôt, demain, ou après-demain, peu importe, cela ira mieux, beaucoup mieux. En attendant, il faut jeter toutes ses forces dans la tempête. Beaucoup d'entre nous ont voulu abandonner, très vite, très souvent. Mais il faut tenir, rester debout, parce que ce n'est qu'un instant, un long instant, qui ne sera plus tard qu'un souvenir.
C'est très bien dit, et hélas très vrai...
Bon courage !
- ditaNeoprof expérimenté
Comme on manque de profs, les stagiaires sont chouhoutés.Pat B a écrit:JPhMM a écrit:L'année de stage est une épreuve, physique, intellectuelle, émotionnelle, mentale, nerveuse.
Elle est dure, très dure, jusqu'à l'épuisement, parfois jusqu'à l'usure de soi.
Sincèrement, je ne vois qu'une solution : la distanciation, se représenter la chose comme un parcours obligé d'une année scolaire, à l'issue de laquelle le vrai métier commence. L'année de stage, c'est autre chose. Cela relève en bien des aspects à un bizutage. C'est triste, c'est scandaleux, c'est souvent monstrueux, mais c'est ainsi. Quand on est dedans, il faut faire avec, on n'a pas trop le choix.
Cependant, il faut savoir rester libre dans sa tête, être à l'écoute de soi-même, entendre quand le corps du "stop", quand la fatigue est si grande, l'épuisement si important, que l'on comprend que l'on est en train de se perdre. Alors, il faut aller voir le médecin, et lui parler, lui dire ce que l'on est en train de vivre.
L'année de stage est devenue comme un tunnel, long, dans lequel il fait sombre et froid, mais il faut à la fois se préserver et le traverser. Il faut accepter, et ne pas accepter. Ce n'est ni facile ni évident. Le dire est une chose, le vivre en est une autre. Dans ce tunnel-là aussi il y a une lumière au fond. Il faut savoir, intimement, que l'année de stage ne ressemble à aucune autre. Mais qu'elle est limitée. Bientôt, demain, ou après-demain, peu importe, cela ira mieux, beaucoup mieux. En attendant, il faut jeter toutes ses forces dans la tempête. Beaucoup d'entre nous ont voulu abandonner, très vite, très souvent. Mais il faut tenir, rester debout, parce que ce n'est qu'un instant, un long instant, qui ne sera plus tard qu'un souvenir.
C'est très bien dit, et hélas très vrai...
Bon courage !
Réalité alternative.
- JennyMédiateur
Je trouve aussi que c’est très juste.Pat B a écrit:JPhMM a écrit:L'année de stage est une épreuve, physique, intellectuelle, émotionnelle, mentale, nerveuse.
Elle est dure, très dure, jusqu'à l'épuisement, parfois jusqu'à l'usure de soi.
Sincèrement, je ne vois qu'une solution : la distanciation, se représenter la chose comme un parcours obligé d'une année scolaire, à l'issue de laquelle le vrai métier commence. L'année de stage, c'est autre chose. Cela relève en bien des aspects à un bizutage. C'est triste, c'est scandaleux, c'est souvent monstrueux, mais c'est ainsi. Quand on est dedans, il faut faire avec, on n'a pas trop le choix.
Cependant, il faut savoir rester libre dans sa tête, être à l'écoute de soi-même, entendre quand le corps du "stop", quand la fatigue est si grande, l'épuisement si important, que l'on comprend que l'on est en train de se perdre. Alors, il faut aller voir le médecin, et lui parler, lui dire ce que l'on est en train de vivre.
L'année de stage est devenue comme un tunnel, long, dans lequel il fait sombre et froid, mais il faut à la fois se préserver et le traverser. Il faut accepter, et ne pas accepter. Ce n'est ni facile ni évident. Le dire est une chose, le vivre en est une autre. Dans ce tunnel-là aussi il y a une lumière au fond. Il faut savoir, intimement, que l'année de stage ne ressemble à aucune autre. Mais qu'elle est limitée. Bientôt, demain, ou après-demain, peu importe, cela ira mieux, beaucoup mieux. En attendant, il faut jeter toutes ses forces dans la tempête. Beaucoup d'entre nous ont voulu abandonner, très vite, très souvent. Mais il faut tenir, rester debout, parce que ce n'est qu'un instant, un long instant, qui ne sera plus tard qu'un souvenir.
C'est très bien dit, et hélas très vrai...
Bon courage !
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