Qui a pu se reconvertir ?

On ne passe pas comme ça les concours de la magistrature! Il faut une très solide formation en droit.

Bien sûr: pour commenter le droit, il faut d'abord le connaître sur le bout des doigts .

Carmen LR, je te réponds ici à la question que tu m'avais posée sur un vieux fil :
En effet, je n'exclus pas une reconversion, mais on est dans l'hypothèse hypothétique. Actuellement, j'ai un poste dans un lycée pas loin de chez moi, agrégée sans heures sup ça va à peu près niveau finances, ça paye la maison et un train de vie potable si on l'ajoute au salaire de mon mari (on a deux enfants, on vit en RP), j'ai le temps de faire colles en prépa et quelques boulots de recherche à côté. Donc je suis un peu dans la logique "prends l'oseille et ça ira".
Je ne suis pas certaine que le statu quo dure éternellement, j'envisage d'activer mon réseau pour aller voir ailleurs dans d'autres branches de l'administration, ou éventuellement de passer des concours de divers ministères. Bref, pour le moment, je l'envisage, mais sans précipitation.

Mathador, je parlais plutôt de commentaires de textes littéraires...

Je crains qu'il ne faille faire le deuil de la littérature quand on veut se reconvertir.

faustine62 a écrit:Je crains qu'il ne faille faire le deuil de la littérature quand on veut se reconvertir.

Je ne connais effectivement aucun autre métier permettant de commenter des textes littéraires...

Elaïna a écrit:Carmen LR, je te réponds ici à la question que tu m'avais posée sur un vieux fil :
En effet, je n'exclus pas une reconversion, mais on est dans l'hypothèse hypothétique. Actuellement, j'ai un poste dans un lycée pas loin de chez moi, agrégée sans heures sup ça va à peu près niveau finances, ça paye la maison et un train de vie potable si on l'ajoute au salaire de mon mari (on a deux enfants, on vit en RP), j'ai le temps de faire colles en prépa et quelques boulots de recherche à côté. Donc je suis un peu dans la logique "prends l'oseille et ça ira".
Je ne suis pas certaine que le statu quo dure éternellement, j'envisage d'activer mon réseau pour aller voir ailleurs dans d'autres branches de l'administration, ou éventuellement de passer des concours de divers ministères. Bref, pour le moment, je l'envisage, mais sans précipitation.

Merci d'avoir mis un POINT d'honneur à répondre à ma question, .
Je suis effectivement étonnée, mais c'est sans doute à cause du sentiment d'équilibre et de sérénité qui émane fréquemment de ton discours sur ton ressenti professionnel et de ton attachement à ta discipline (plutôt difficile à conserver dans une reconversion qui se fait effectivement plutôt via les concours).
Effectivement, on dit que rien ne dure, mais je suis aussi circonspecte sur les chroniques d'une catastrophe annoncée. Peut-être ton poste sera-t-il toujours là dans dix ans et toujours aussi agréable et en accord avec tes projets.
Une seule chose est sûre : dans 10 ans, nous aurons dix ans de plus... Il y en a qui vieillissent avec beaucoup de sérénité dans le métier et d'autres que la perspective d'enseigner à 65 ans angoisse...
Keep cool et cultive ton réseau : la précipitation n'est pas la meilleure conseillère...

Oui voilà en gros c'est l'idée. J'adore ma matière, j'adore mon travail dans l'absolu. Mais il se trouve que cette année j'ai des classe vraiment sympas (dont une TES remarquable, avec des élèves excellents, attachants, drôles, intéressés pour la grande majorité : le rêve !). Que je ne suis pas loin de chez moi, dans un très bel endroit de la région parisienne. Que mes collègues sont adorables. Que j'ai fait mon trou et qu'a priori personne ne cherche à me marcher sur les pieds (et qu'à chaque fois qu'une administration m'a cherché des noises, j'ai joué la carte "je suis mariée à un juriste alors pardon mais je connais mes droits" qui fait un peu peur et permet d'avoir une paix royale).
Je serais certifiée à 18h à 1h30 de chez moi sur deux collèges de l'angoisse, c'est clair que ça ne serait pas la même chanson.

Il se trouve que si mes conditions de travail se dégradent, je verrai à ce moment. Pour le moment, j'apprécie beaucoup les vacances que je peux passer en famille (mes enfants sont encore petits), les horaires potables (franchement, les horaires de mon mari, je ne pourrais pas), le temps qu'il me reste pour lire etc.

Du reste je relativise beaucoup les joies du privé. Mes deux soeurs, mon mari et mes beaux-frères sont dans le privé, ils ont tous de belles carrières c'est sûr, avec de gros salaires. Mais les semaines de 60h de travail et tout le toutim (mon BF est chef d'entreprise, il n'a pas le choix parfois, ma soeur aînée qui a une très très belle carrière d'ingénieur a parfois des astreintes, elle a connu un moment où parfois elle ne dormait pas pendant 48h..., ma petite soeur et mon mari ont connu le harcèlement moral...), ben, c'est pas beaucoup plus reluisant. Et il ne faut pas toujours fantasmer sur les primes, les congés (mon mari vient de se faire refuser des poses de jours alors qu'on aurait pu se faire des journées en amoureux quand j'avais pas cours), les mutuelles (celle de mon mari est nulle, il bosse pourtant pour une grosse multinationale, ce qui est réputé être très bien à ce niveau) et tout le reste.

Donc bref : se reconvertir, pourquoi pas. Mais pour le moment, j'ai un intérêt certain à rester là où je suis.

Effectivement. C'est super, et pourvu que ça dure, donc... !

Bonjour à tous,

Je découvre ce forum, et ce fil que j'ai lu avec attention.
Je me présente rapidement: PE depuis 20 ans, et spécialisée depuis 15, je suis une passionaria du droit à l'éducation, et du service public d'une manière générale, mais dans un sens un peu... idéaliste! Ceci dit, être fonctionnaire a encore un sens pour moi, et je ne suis pas sûre d'avoir envie de quitter la fonction publique.

Je suis actuellement sur un poste qui ne me déplaît pas, j'ai des collègues sympas, une autonomie plutôt intéressante, bref, ça pourrait être bien bien pire.
Mais...je n'en peux plus de la façon dont on est gérés. Je ne supporte plus cette institution et cette désastreuse gestion des ressources humaines (si on peut appeler ça comme ça), ces relations plus infantilisantes que professionnelles avec la hiérarchie, ces directives qui changent à chaque ministre, et cette impression de gâchis des compétences qui finit par briser des vocations et laisser sur le bord du chemin des personnalités qui pourraient être si intéressantes pour les élèves!

Donc, je cherche, autre chose. Avec quelques freins appelés "principe de réalité", comme, payer seule ma maison, élever seule mon enfant, et rester dans ma région, ou plutôt devrais-je dire, dans mon quartier ;-)

En lisant votre fil, j'ai découvert un truc auquel je n'aurais jamais, mais alors vraiment jamais pensé: les finances publiques. Mais j'avoue que le côté "je m'organise comme je veux", "j'apprends plein de trucs", "je peux prendre des jours" (pour ça, je serais prête à renoncer à la moitié de mes vacances!), "je bosse avec des adultes", "je gagne plus", "je réfléchis beaucoup" et "je rencontre plein de gens"... comment dire, ça fait un peu rêver.
Mais je me pose quand même la question: c'est pas trop compliqué?? Pour moi, un contrôleur des impôts, c'est balèze en stats, en chiffres, en tableaux excel, en textes, en "comme indiqué dans l'alinéa 3022 de l'article 12.01", et des fois, ça se fait rembarrer par des restaurateurs pas contents ou des chefs d'entreprise un peu mafieux (oui, oui, j'avoue, je regarde trop les séries télé). Comment on passe de prof des écoles de 46 ans un peu rouillée du cerveau, à "jeune" vérificateur? C'est possible vous croyez? Il y a un bagage minimal?
Merci pour ceux qui prendront le temps de me répondre, en attendant, je vais aller me rencarder un peu sur les concours!
Bon courage à tous pour votre reconversion, et merci pour tous ces témoignages. Le monde ne s'arrête pas à la porte de l'école, parfois, on ne s'en rend plus compte ;-)

Bonjour Lalla,

rassure-toi, c'est tout à fait accessible.
D'autre part, les Finances publiques, ce n'est pas que la fiscalité (en particulier, le côté "je vais contrôler l'entrepreneur mafieux" des inspecteurs vérificateurs même si c'est l'image qu'on en a).
Par exemple, je suis en "secteur public local" (avant on disait "inspectrice du Trésor") : je vais être adjointe du chef d'une trésorerie municipale.
On tient la comptabilité des collectivités, on encaisse leurs recettes, on paye leurs dépenses, et on a un rôle de conseil auprès des élus en termes de budget, de fiscalité locale, de faisabilité des projets d'investissement ... Je trouve ce partenariat très riche et intéressant. Et il n'y a pas le côté "alinéa 3022 de l'article 12.01", enfin on ne fait pas n'importe quoi, mais on ne connaît pas par cœur les articles du Code des collectivités territoriales !

Je n'y connaissais rien ni en droit, ni en compta, ce n'est absolument pas rédhibitoire, il y a plein de profils différents à la DGFIP. En formation avec moi il y avait des PE, et des profs de différentes disciplines (pas que des matheux).

Je te conseille d'aller regarder les annales du concours de contrôleur, pour voir les différentes matières proposées (il y a un QCM de culture générale, une note de synthèse, un 2e écrit d'option à choisir, et un oral de motivation).
En revanche, il faut savoir qu'en passant le concours B, tu serais reclassée au dernier échelon, et donc pour continuer à progresser il faut passer le concours A (l'idéal étant d'enchaîner les deux). Bon courage pour ta reconversion !

Edit : à savoir, les premières affectations se font désormais au rang de concours (avant c'était à l'ancienneté administrative), mais on peut faire jouer une priorité pour rapprochement de conjoint.

Merci pour ta réponse Sibylline!
Je ne savais même pas que l'on pouvait passer de catégorie A à B! Ce n'est pas possible de passer direct le concours de catégorie A? Je risque de perdre pas mal avec 20 ans d'ancienneté non?

Tu ne peux pas passer le concours interne d'inspecteur (pour lequel il faut être en catégorie B) mais seulement le concours externe. Après si tu pense pouvoir atteindre le niveau requis pour l'épreuve de spécialité dans la matière de ton choix rien ne t'empêche de passer ce dernier.
Pour les pertes de paye (ou plutôt d'indice) elles sont mitigées par le statut de la fonction publique, et le régime indemnitaire plus généreux de la DGFiP compense bien (un contrôleur programmeur, bien que de catégorie B, a un début de carrière proche de celui d'un agrégé).

Ah mais bien sûr, tu peux passer le A (externe) et/ou le B.
Tu évoquais les "contrôleurs" donc je pensais que tu parlais du B.
Pour être franche, j'avais d'abord passé le B car je voulais "m'assurer" de réussir un concours dès ma 1ère tentative ...  
L'idéal serait que dans les différentes options, quelque chose corresponde à tes études (droit, économie ...)
Pour le A je dirais qu'il faut un niveau 2e année dans l'option choisie. Le B, c'est niveau Bac.

Pour confirmer ce que dit Mathador au sujet du traitement, l'année dernière en tant que B stagiaire, j'étais payée à l'indice 582 (alors que j'étais 620 à l'EN), mais je gagnais environ 3000€ net avec les primes.

Comme tout changement, ça demande des efforts ! Mais à mon avis les profs ont un avantage : ils n'ont jamais arrêté de "travailler" et de se remettre en question, d'autant que la formation après le concours est très / presque trop progressive : j'avais régulièrement fini le fascicule à la pause, fiche résumé et exercices compris.
Et malgré ma vieille licence de sciences physiques et mes 38 ans, je m'en suis bien sortie face aux petits jeunes avec des masters de droit ou économie !  Donc pas de bagage minimal, mais de la volonté et du travail.

Une fois nommée vérificatrice, j'ai eu une période de 6 mois avec un statut de stagiaire / observatrice : j'ai fait vraiment beaucoup de formations complémentaires dans ma région  ( > 60 jours sur 6 mois) et j'ai accompagné des collègues expérimentés. Avec eux j'ai fait des tâches simples : rédiger un paragraphe, éplucher un classeur de factures, faire un rapprochement de tva...
Pour mes premiers dossiers, l'objectif n'est pas de faire du chiffre mais de m'aguerrir : on estime qu'il faut 3 ans pour faire un vérificateur ! Il n'y a pas de problématiques compliquées apparentes pour commencer : pas de crédit impôt recherche ou de coloration pénale par exemple. Au pire, si je trouve quelque chose que je ne comprends pas, il y a les collègues et le chef (le mien est très très fort). Je ne suis pas obligée de me prononcer devant le gérant, je peux prendre le temps d'étudier ses questions et de chercher si la solution ne serait pas dans l'article 3208 Il a 5 ème alinéa de l'annexe IIl du code des impôts😉

Quant aux chefs d'entreprise "mafieux" ou simplement hargneux, il y a vraiment une vraie politique de protection des agents. J'ai même halluciné lors du stage "gestion des relations conflictuelles" : si on se sent ne serait-ce que mal à l'aise, on doit en parler au chef qui interviendra (le mien a déjà accompagné des collègues en difficulté, ça calme tout de suite), on est invité à y retourner en binôme, voire à arrêter d'y aller pour continuer depuis le bureau. Et la perspective d'une majoration de 100% pour opposition à contrôle fiscal fait généralement réfléchir 😈

Les inscriptions au concours d'inspecteur sont ouvertes jusque début juin... Le seul bémol est que les conditions d'affection en sortie de scolarité ont changé et que je ne sais pas si j'aurais pu regagner ma région d'origine avec ces nouvelles règles, mais Modulo pourrait sans doute te renseigner. L'information doit aussi pouvoir se trouver sur un site de syndicats...

Spoiler:

Sérieux??? Mais... c'est ce que je gagnerai à 68 ans et demi ça!
Autre hic, la formation se déroule obligatoirement à Paris? Et du coup, Sibylline, tu as passé le concours catégorie A en interne? Et tu as été prof longtemps avant? Et toi Mathador?
Vous ne regrettez jamais votre choix?

Je vous remercie pour toutes ces infos, c'est vraiment un métier que je découvre complètement! Je ne connaissais même pas le terme de "vérificateur"! C'est une nouvelle piste à explorer. Effectivement, en vous lisant, je me rends compte qu'il vaut mieux commencer en catégorie B pour apprendre, et le concours est peut-être davantage à ma portée. La seule chose qui me fasse vraiment peur en fait, c'est le problème géographique. Y a-t-il un moyen de savoir à l'avance dans quelles régions sont les postes à pourvoir?

J'ai passé le B et le A en externe (avec option maths).
Pour les inspecteurs stagiaires les écoles sont Noisiel (banlieue parisienne), et Clermont-Ferrand.
J'ai enseigné les maths pendant 18 ans, en collège, essentiellement dans le 93 et le 94.

Contente d'avoir de tes nouvelles LittleJulie, j'avais beaucoup apprécié tes bons conseils !
C'est vrai que ça fait tout drôle d'être bien traité, en fait.

Il y a beaucoup de postes en région parisienne, mais par exemple une de mes collègues a été affectée chez elle à Nantes, alors qu'elle avait un classement pas faramineux. Avec un rapprochement, c'est jouable.

Sibylline a écrit:Pour le A je dirais qu'il faut un niveau 2e année dans l'option choisie. Le B, c'est niveau Bac.

En maths c'est à peu près le cas (mais en B le programme est un peu au-dessus du programme actuel de S, on y trouve par exemple le produit vectoriel comme à l'époque du bac C). Mais aux oraux je discutais avec un concurrent étudiant en droit qui me disait qu'un candidat passant le concours direct après une licence de droit ne pouvait pas avoir une vraiment bonne note à l'écrit de droit… tandis qu'aux écrits certains de mes voisins regrettaient d'avoir choisi les maths parce que c'était la seule matière qu'ils avaient déjà étudiée. Pas évident ce choix (sauf pour les profs de maths et d'économie   ).

Lalla23 a écrit:Autre hic, la formation se déroule obligatoirement à Paris?

Non, il y a aussi des sites de formation en province. Si tu es dans la filière informatique ou dans le cadastre, c'est obligatoirement à Toulouse, mais cela correspond à des concours spécifiques, sauf pour le cadastre en catégorie A.

Lalla23 a écrit:Et tu as été prof longtemps avant? Et toi Mathador?
Vous ne regrettez jamais votre choix?

Je ne suis pas reconverti pour l'instant, je ne peux donc te dire si je regrette mon choix .

Lalla23 a écrit:Y a-t-il un moyen de savoir à l'avance dans quelles régions sont les postes à pourvoir?

Pas à ma connaissance: de ce que j'ai vu cela ressemble aux mutations des enseignants, avec un division du territoire en départements, sauf que on ne mute pas (encore ?) complètement « à l'aveugle » dans un nouveau département.

Sibylline a écrit:Pour les inspecteurs stagiaires les écoles sont Noisiel (banlieue parisienne), et Clermont-Ferrand.

Lyon ne forme donc que des contrôleurs ?

Des contrôleurs et des agents, oui.
Les A étaient uniquement à Noisiel, Clermont et Toulouse (pour le foncier).

Historiquement, Clermont c'était l'Ecole nationale des impôts, et Noisiel celle du Trésor public (avant la fusion).

Sibylline a écrit:En revanche, il faut savoir qu'en passant le concours B, tu serais reclassée au dernier échelon, et donc pour continuer à progresser il faut passer le concours A (l'idéal étant d'enchaîner les deux). Bon courage pour ta reconversion !

Voilà qui m'intéresse aussi. Je suis admis cette année au concours interne de contrôleur (chouette alors !)
Et franchement, je ne me voyais pas passer le concours d'inspecteur en externe avec mon bagage de lettres classiques. Je me dis désormais que je tenterais bien ma chance dans un an ou deux.

Sans formation universitaire correspondant aux épreuves de spécialité, pensez-vous qu'une stratégie soit meilleure qu'une autre pour le concours d'inspecteur ?
Plutôt concours interne ou externe ?
Si trois mois de comptabilité relativement intensive m'ont permis de passer le concours B, ne peut-on supposer que la sélection du A ne laisse que très peu de chances sans une formation universitaire solide dans cette discipline ?
Ne faudrait-il pas plutôt opter pour une spécialité plus "spécifiquement DGFiP", donnant donc une importance moindre à la formation initiale ?

Bref, je veux bien des tuyaux, ou des pistes !

Hé hé, encore un ! Félicitations.
Peut-être qu'effectivement, dans le cas où nos études ne correspondent à aucune des options proposées, la solution la plus simple est-elle d'attendre un peu et de passer le concours en interne, dans sa "spécialité" (fisca pro, fisca perso, gestion publique, compta/analyse financière ...).

Un autre élément important à connaître : quand tu vas être reclassé en tant que contrôleur stagiaire, si ton indice actuel dépasse 503, tu auras en fait 2 indices.
L'un "administratif", qui ne peut te classer que dans la grille des contrôleurs 2e classe (grade pour lequel tu as eu le concours), et un autre indice qui ne servira que pour la rémunération à titre personnel, et qui ne peut dépasser 587 (max du corps des B).
Si tu es titularisé en B au 1er octobre 2020, et que par la suite tu obtiens le concours d'inspecteur, ton nouveau reclassement se fera a priori à partir de l'indice de contrôleur 2e classe, et non de ton indice de rémunération.
Dans mon cas, j'ai obtenu le A avant d'être titularisée en B, donc j'ai pu "récupérer" mon ancien indice de prof car j'en étais toujours titulaire au moment du reclassement.

J'espère que c'est compréhensible, tout cela est bien complexe quand on passe de A à B (ce qui est finalement assez fréquent dans les reconversions d'enseignants, d'après les témoignages que j'ai pu lire).

Bonjour,
Je viens de regarder la liste des admis pour le concours 2019 d'inspecteur des finances. Il y a 518 admis. Savez-vous à la louche combien se présentent?
De plus, savez-vous si leur libellé d'affectation correspond à leur lieu de stage ou à leur affectation définitive?

Sinon, j'ai vu qu'il y avait un fil dédié à la reconversion dans les finances publiques, je vais passer sur celui-là, ça correspondra mieux au thème!

Lalla23 a écrit:Bonjour,
Je viens de regarder la liste des admis pour le concours 2019 d'inspecteur des finances. Il y a 518 admis. Savez-vous à la louche combien se présentent?
De plus, savez-vous si leur libellé d'affectation correspond à leur lieu de stage ou à leur affectation définitive?

Le libellé de la liste est simplement l'endroit où ils ont passé le concours. Les postes d'affectations des inspecteurs sont connus fin octobre pour le département, fin décembre pour le poste exact (Joyeux Noël !)

Sinon, pour le nombre d'inscrits, les rapports de jurys sont tes amis (même si ceux des inspecteurs sont assez chiches à mon avis). Tu peux les trouver ici : https://www.economie.gouv.fr/recrutement/aide-a-preparation-concours-dinspecteur-des-finances-publiques-externe-0

Merci Sibylline. Échelon 9 dans l'EN, je devrais être reclassé à l'indice maximal de contrôleur principal. Pour l'indice "salarial", j'ai bien compris : tu as été très claire. Je ne sais pas si la compensation entre l'indice administratif (max de contrôleur 2e classe) et l'indice salarial (max de contrôleur principal) est prise en compte dans le calcul de la retraite ou simplement considérée comme une prime. En même temps, en sait tous que les règles vient bientôt changer...
Je vais effectivement peut-être me laisser un peu de temps avant de tenter le concours d'inspecteur.

Je profite de ce message pour te remercier, et pour renouveler mes remerciements à Modulo et à littlejulie que j'ai aussi embêtés en MP cette année. J'ai trouvé l'idée de cette reconversion sur ce forum, et votre aide m'a été très précieuse.

Modulo a écrit:Le libellé de la liste est simplement l'endroit où ils  ont passé le concours. Les postes d'affectations des inspecteurs sont connus fin octobre pour le département, fin décembre pour le poste exact (Joyeux Noël !)

Je dirais plutôt le département de résidence des candidats. Les concours informatiques ne sont pas organisés en province (seulement en IDF et en outre-mer) mais on trouve quand même des DDFIP et DRFIP provinciales dans les listes d'admissibles de ces concours.