Réforme du lycée : un choix de spécialités plus restreint que prévu

ysabel a écrit:

New Zealand a écrit:Je trouve hallucinant de proposer que des élèves suivent des cours dans 2 établissements différents. Je n'imagine pas le temps perdu en transport en commun (pour ceux qui n'ont pas de scooter). C'est honteux. Sans parler de la vie au lycée, qui sera affectée par ces déplacements.

Je sens que le CNED va avoir de beaux jours devant lui...

Et puis dans les zone rurales, il n'y a qu'un seul lycée dans un rayon important…

Poupoutch a écrit:Ce qui risque de se passer, finalement, c'est le maintien en zone urbaine, de quelques lycée estampillés lettres et sciences humaines et de lycées élitistes en sciences, tandis qu'on maintiendra un vivier restreint de lycées généralistes. Un lycée comme le mien, en situation de monopole en zone rurale, bénéficie déjà de dotations permettant de faire fonctionner pas mal de spé et d'options, pour des raisons de "maillage du territoire". La plupart des lycées qui n'ont pas une de ces situations favorables se battront pour ne pas perdre d'effectifs et donc d'heures en dotation globale, en supprimant des filières, en mutualisant, etc.
Une réforme de plus qui porte à la fois un coup à la dimension "nationale" de l'éducation et à l'égalité des chances sur l'ensemble du territoire. Sans compter là dedans le coup de pouce implicite au privé qui, lui, pourra se doter de multiples options...
Une raison supplémentaire de réfléchir à ses choix de mutation, en particulier quand on enseigne une spé dite rare...

Lilypims a écrit:

Poupoutch a écrit:Ce qui risque de se passer, finalement, c'est le maintien en zone urbaine, de quelques lycée estampillés lettres et sciences humaines et de lycées élitistes en sciences, tandis qu'on maintiendra un vivier restreint de lycées généralistes. Un lycée comme le mien, en situation de monopole en zone rurale, bénéficie déjà de dotations permettant de faire fonctionner pas mal de spé et d'options, pour des raisons de "maillage du territoire". La plupart des lycées qui n'ont pas une de ces situations favorables se battront pour ne pas perdre d'effectifs et donc d'heures en dotation globale, en supprimant des filières, en mutualisant, etc.
Une réforme de plus qui porte à la fois un coup à la dimension "nationale" de l'éducation et à l'égalité des chances sur l'ensemble du territoire. Sans compter là dedans le coup de pouce implicite au privé qui, lui, pourra se doter de multiples options...
Une raison supplémentaire de réfléchir à ses choix de mutation, en particulier quand on enseigne une spé dite rare...

Je ne vois pas pourquoi. Le privé sous contrat reçoit une DHG du rectorat comme le public, non ? S'il veut proposer plusieurs options, il va devoir les financer. Ici (dans l'agglomération où j'enseigne), à une exception près, les lycées privés rencontrent les mêmes problèmes que nous.

Lord Steven a écrit:A la réunion de pré rentrée le CDE nous a plus ou moins dit que nous devrons réfléchir aux enseignements de spécialité que nous proposerons afin de donner une  coloration particulière au lycée,  du coup je ne suis pas surpris mais ça n'augure rien de très bon....

Al9 a écrit:

Lilypims a écrit:

Poupoutch a écrit:Ce qui risque de se passer, finalement, c'est le maintien en zone urbaine, de quelques lycée estampillés lettres et sciences humaines et de lycées élitistes en sciences, tandis qu'on maintiendra un vivier restreint de lycées généralistes. Un lycée comme le mien, en situation de monopole en zone rurale, bénéficie déjà de dotations permettant de faire fonctionner pas mal de spé et d'options, pour des raisons de "maillage du territoire". La plupart des lycées qui n'ont pas une de ces situations favorables se battront pour ne pas perdre d'effectifs et donc d'heures en dotation globale, en supprimant des filières, en mutualisant, etc.
Une réforme de plus qui porte à la fois un coup à la dimension "nationale" de l'éducation et à l'égalité des chances sur l'ensemble du territoire. Sans compter là dedans le coup de pouce implicite au privé qui, lui, pourra se doter de multiples options...
Une raison supplémentaire de réfléchir à ses choix de mutation, en particulier quand on enseigne une spé dite rare...

Je ne vois pas pourquoi. Le privé sous contrat reçoit une DHG du rectorat comme le public, non ? S'il veut proposer plusieurs options, il va devoir les financer. Ici (dans l'agglomération où j'enseigne), à une exception près, les lycées privés rencontrent les mêmes problèmes que nous.

Je suis plutôt d'accord avec Poupoutch. Le lycée privé de notre ville ouvre des options et hors DGH, une option arts par exemple, certes payante à un prix exorbitant ce qui je dirais fait partie du jeu même si je trouve cela scandaleux.
Autre cas, il n'y a pas de filière ST2S dans le lycée public mais une dans le lycée privé. Des collègues ont je crois voulu qu'une telle option soit ouverte mais le rectorat a répondu non puisque l'offre sur le territoire existe.
Des élèves qui veulent faire une filière ST2S dans le public par chez nous doivent donc aller dans un lycée à une centaine de kilomètres.

René Chiche a écrit:Dans mon lycée, il y a actuellement 2 TL, 2 TES, 3 TS (je mets de côté les séries techno, non concernées par mon propos).

Pour la philosophie, cela représente en heures :  (2x8) + (2x4) + (3x3) = 37 heures hors AP, EMC et autres heures de rien.

Lilypims a écrit:

Al9 a écrit:

Lilypims a écrit:

Poupoutch a écrit:Ce qui risque de se passer, finalement, c'est le maintien en zone urbaine, de quelques lycée estampillés lettres et sciences humaines et de lycées élitistes en sciences, tandis qu'on maintiendra un vivier restreint de lycées généralistes. Un lycée comme le mien, en situation de monopole en zone rurale, bénéficie déjà de dotations permettant de faire fonctionner pas mal de spé et d'options, pour des raisons de "maillage du territoire". La plupart des lycées qui n'ont pas une de ces situations favorables se battront pour ne pas perdre d'effectifs et donc d'heures en dotation globale, en supprimant des filières, en mutualisant, etc.
Une réforme de plus qui porte à la fois un coup à la dimension "nationale" de l'éducation et à l'égalité des chances sur l'ensemble du territoire. Sans compter là dedans le coup de pouce implicite au privé qui, lui, pourra se doter de multiples options...
Une raison supplémentaire de réfléchir à ses choix de mutation, en particulier quand on enseigne une spé dite rare...

Je ne vois pas pourquoi. Le privé sous contrat reçoit une DHG du rectorat comme le public, non ? S'il veut proposer plusieurs options, il va devoir les financer. Ici (dans l'agglomération où j'enseigne), à une exception près, les lycées privés rencontrent les mêmes problèmes que nous.

Je suis plutôt d'accord avec Poupoutch. Le lycée privé de notre ville ouvre des options et hors DGH, une option arts par exemple, certes payante à un prix exorbitant ce qui je dirais fait partie du jeu même si je trouve cela scandaleux.
Autre cas, il n'y a pas de filière ST2S dans le lycée public mais une dans le lycée privé. Des collègues ont je crois voulu qu'une telle option soit ouverte mais le rectorat a répondu non puisque l'offre sur le territoire existe.
Des élèves qui veulent faire une filière ST2S dans le public par chez nous doivent donc aller dans un lycée à une centaine de kilomètres.

Ce n'est pas le cas des lycées privés de mon agglomération. La scolarité est payante mais pas très élevée (Les parents ne sont pas riches.) et pas suffisante pour financer des options hors DHG. Quant à l'ouverture des filières, ça doit dépendre des académies parce qu'ici des filières ont été ouvertes dans le public alors qu'elles existaient dans le privé.

jamme a écrit:Chez nous, le proviseur a très peu parlé de la réforme. On verra ça plus tard! J'ai appris après qu'il fallait rendre les propositions pour décembre pour la DGH! J'ai l'impression qu'il va encore décider seul ou avec quelques collègues!

totoro a écrit:
Il faut arrêter de croire que le privé fait ce qu’il veut puisque les parents payent... 500 euros par an pour le lycée, c’est quand même loin d’être exorbitant (et cela ne permettra de payer des heures de cours avec des contrats Ogec)

Cléopatra2 a écrit:Le proviseur (nouveau dans l'établissement) a appris que l'AP ne serait pas doté

LadKlima a écrit:Est ce que vous savez si un certifié en maths option maths pourrait enseigner la spécialité "informatique"? J'aimerai éventuellement me proposer.

LadKlima a écrit:Est ce que vous savez si un certifié en maths option maths pourrait enseigner la spécialité "informatique"? J'aimerai éventuellement me proposer.

losmeg a écrit:

LadKlima a écrit:Est ce que vous savez si un certifié en maths option maths pourrait enseigner la spécialité "informatique"? J'aimerai éventuellement me proposer.

Ça ne devrait pas poser de problème, après tout les profs d'HG récoltent les sciences sociales et politiques...

LadKlima a écrit:Est ce que vous savez si un certifié en maths option maths pourrait enseigner la spécialité "informatique"? J'aimerai éventuellement me proposer.