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- SalsepareilleÉrudit
Bonjour, j'ouvre le topic pour parler du sujet! Quelqu'un pourra t-il mettre en ligne le sujet?
- SergeMédiateur
Il y a des questions peu évidentes pour lesquelles j'imagine que les élèves doivent beaucoup développer (les questions de compréhension sont soit à 4 points soit à 6) contrairement à avant où elle pouvaient être sur 0,5 ou 1 point. Je crains que les élèves perdent des points en répondant aux questions de façon sommaire et non pas de façon détaillée ... À moins que les consignes de correction soient larges et attribuent plusieurs points à un seul élément de réponse.
Par exemple, une question demande : "qu'est-ce qui peut relever du comique dans la fin du texte ?
La réponse attendue (sans doute une seule) est sur 4 points.
Par exemple, une question demande : "qu'est-ce qui peut relever du comique dans la fin du texte ?
La réponse attendue (sans doute une seule) est sur 4 points.
- V.MarchaisEmpereur
Je n'ai pas de smartphone et ne puis photographier le sujet.
Extrait de Marcel Aymé, Uranus : beau texte.
Par contre, le volet langue me met en colère. Il est ambitieux, et ça, c'est très bien. Mais il présente plusieurs incohérences avec les programmes officiels, qui vont mettre en difficulté les élèves sérieux :
- l'emploi du terme "complétive" dans une question, alors que la terminologie officielle, dans le BO, c'est conjonctive. Mes élèves ne vont même pas comprendre la question, alors qu'ils sont parfaitement capables de faire le travail ;
- la présence d'un subjonctif imparfait dans la dictée. Alors d'un côté, on nous demande de n'enseigner le passé simple qu'à la 3e personne (ce que je refuse de faire), et de l'autre, on met de l'imparfait du subjonctif, formé sur le passé simple, dans la dictée. C'est totalement incohérent du point de vue des exigences. Je n'ai passé qu'une heure sur ce temps, pour les bons élèves qui vont au lycée - autant dire rien de suffisant pour faire la différence avec le passé simple homophone à la dictée.
Moi, l'exigence, je suis pour. Mais annoncée clairement depuis le début. Là, on nous balance des programmes pourris, où la langue devient indigente ; on nous modifie le brevet en janvier sans toucher auxdits programmes. Et on se comporte le jour de l'examen comme si les élèves de cette année avaient bénéficié du contenu solide dont Blanquer semble rêver quelque part au fond de lui sans nous avoir jamais donné ni les moyens, ni même tout simplement la consigne claire de dispenser ce contenu. À ma connaissance, nous avons toujours pour programme les textes de 2015. J'ai beau faire davantage en langue, avec le peu d'heures que nous avons, je cible des priorités, et clairement, la distinction passé simple / imparfait du subjonctif n'en fait pas partie (même si c'est dommage). J'ai déjà eu assez de mal avec la distinction je vois / il faut que je voie.
Je sais bien que tout cela se réglera à coup de bienveillance. Mais je suis en colère quand même. L'EN est incapable de cohérence et ce sont les élèves sérieux qui en font les frais (les autres, qui n'apprennent jamais rien, ne se rendront sans doute même pas compte qu'ils ont affaire à un mot qu'ils n'ont jamais entendu et un temps que nous avons à peine évoqué).
Extrait de Marcel Aymé, Uranus : beau texte.
Par contre, le volet langue me met en colère. Il est ambitieux, et ça, c'est très bien. Mais il présente plusieurs incohérences avec les programmes officiels, qui vont mettre en difficulté les élèves sérieux :
- l'emploi du terme "complétive" dans une question, alors que la terminologie officielle, dans le BO, c'est conjonctive. Mes élèves ne vont même pas comprendre la question, alors qu'ils sont parfaitement capables de faire le travail ;
- la présence d'un subjonctif imparfait dans la dictée. Alors d'un côté, on nous demande de n'enseigner le passé simple qu'à la 3e personne (ce que je refuse de faire), et de l'autre, on met de l'imparfait du subjonctif, formé sur le passé simple, dans la dictée. C'est totalement incohérent du point de vue des exigences. Je n'ai passé qu'une heure sur ce temps, pour les bons élèves qui vont au lycée - autant dire rien de suffisant pour faire la différence avec le passé simple homophone à la dictée.
Moi, l'exigence, je suis pour. Mais annoncée clairement depuis le début. Là, on nous balance des programmes pourris, où la langue devient indigente ; on nous modifie le brevet en janvier sans toucher auxdits programmes. Et on se comporte le jour de l'examen comme si les élèves de cette année avaient bénéficié du contenu solide dont Blanquer semble rêver quelque part au fond de lui sans nous avoir jamais donné ni les moyens, ni même tout simplement la consigne claire de dispenser ce contenu. À ma connaissance, nous avons toujours pour programme les textes de 2015. J'ai beau faire davantage en langue, avec le peu d'heures que nous avons, je cible des priorités, et clairement, la distinction passé simple / imparfait du subjonctif n'en fait pas partie (même si c'est dommage). J'ai déjà eu assez de mal avec la distinction je vois / il faut que je voie.
Je sais bien que tout cela se réglera à coup de bienveillance. Mais je suis en colère quand même. L'EN est incapable de cohérence et ce sont les élèves sérieux qui en font les frais (les autres, qui n'apprennent jamais rien, ne se rendront sans doute même pas compte qu'ils ont affaire à un mot qu'ils n'ont jamais entendu et un temps que nous avons à peine évoqué).
- SergeMédiateur
Un texte de Marcel Aymé : un texte où des élèves sont interrogés en récitation sur un passage d'Andromaque. Mais aucune question sur ces extraits cités ni sur le théâtre. Juste de la compréhension rédigée sur le récit.
En grammaire, les questions portent sur les propositions subordonnées relatives et complétives à identifier et sur le passage du discours direct au discours indirect (c'est une réécriture qui n'est plus mentionnée comme telle, intégrée aux questions)
Et une question facile où il faut trouver un synonyme.
En grammaire, les questions portent sur les propositions subordonnées relatives et complétives à identifier et sur le passage du discours direct au discours indirect (c'est une réécriture qui n'est plus mentionnée comme telle, intégrée aux questions)
Et une question facile où il faut trouver un synonyme.
- CeladonDemi-dieu
Ceux qui pondent les questions ne sont pas ceux qui font les programmes ou les mettent en oeuvre ? C'est dingue, ça, quand on connaît l'importance de la terminologie dans tous les domaines pour des élèves qui apprennent consciencieusement !
- EsméraldaGrand sage
Tout pareil Véro, à ceci près que je n'ai pas abordé le subjonctif imparfait du tout, à peine évoqué !!
- V.MarchaisEmpereur
Il n'y a que moi qui ai retourné la moitié de mon établissement pour prévenir la division des examens et demander des consignes ?
- PetraPortoNiveau 10
Dégoûtée. Quel intérêt? Quand on voit que les sujets de Pondichéry et Amérique de Nord sont plus abordables et les points de grammaire sont indigents, ça m'énerve.
- SalsepareilleÉrudit
Je n'ai jamais fait le subj imparfait avec les eleves...
Le texte a t-il un rapport avec les thèmes d'etude du programme?
Le texte a t-il un rapport avec les thèmes d'etude du programme?
- InvitéInvité
Serge a écrit:Un texte de Marcel Aymé : un texte où des élèves sont interrogés en récitation sur un passage d'Andromaque.
Un extrait d'Uranus peut-être ? Ou de la nouvelle "Le proverbe" ? Non, dans mon souvenir, il n'y a pas de scène récitation dans cette nouvelle.
En tout cas, c'est agréable de retrouver Marcel Aymé.
- RabelaisVénérable
Oh la la, j’ai hâte de voir le sujet et surtout la correction !
Quand vous les aurez mardi, pourrez-vous les placer ici, s’il vous plaît ?
Cela me donnera des indications pour ma progression de grammaire l’an prochain !
Cette histoire de subjonctif imparfait me turlupine , s’agit-il de la forme « fût » au lieu de fut ?
J’ai fait très rapidement le subjonctif imparfait cette année mais hélas, j’ai passé mon temps à leur interdire le circonflexe sur leur « fut » du passé simple !!
Je ne crois pas qu’ils vont s’en souvenir .
Je croise les doigts pour la réécriture !! J’ai passé plus d’un mois sur le discours direct indirect en 4ème mais seulement trois heures en 3 e.
Je suis ravie que l’exigence revienne mais je l’attendais pour l’an prochain, c’est rude pour eux.
Quand vous les aurez mardi, pourrez-vous les placer ici, s’il vous plaît ?
Cela me donnera des indications pour ma progression de grammaire l’an prochain !
Cette histoire de subjonctif imparfait me turlupine , s’agit-il de la forme « fût » au lieu de fut ?
J’ai fait très rapidement le subjonctif imparfait cette année mais hélas, j’ai passé mon temps à leur interdire le circonflexe sur leur « fut » du passé simple !!
Je ne crois pas qu’ils vont s’en souvenir .
Je croise les doigts pour la réécriture !! J’ai passé plus d’un mois sur le discours direct indirect en 4ème mais seulement trois heures en 3 e.
Je suis ravie que l’exigence revienne mais je l’attendais pour l’an prochain, c’est rude pour eux.
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Le temps ne fait rien à l'affaire, quand on est c., on est c.
- liskayaNeoprof expérimenté
Tout est rude pour cette promo ...
Je n'ai pas encore vu les sujets. Ils seront en ligne vers midi, je suppose ? Je partage vos colères et suis convaincue du discours qui sera tenu lundi pour les corrections...
Ça ne va vraiment pas du tout...
Je n'ai pas encore vu les sujets. Ils seront en ligne vers midi, je suppose ? Je partage vos colères et suis convaincue du discours qui sera tenu lundi pour les corrections...
Ça ne va vraiment pas du tout...
- NestyaEsprit sacré
Ça va être un carnage! Ce sujet est bien plus compliqué que ce qu'on a pu avoir les années précédentes. Texte difficile d'accès, questions que les élèves ne vont pas comprendre, dictée avec de nombreuses difficultés. Et les sujets de rédaction, ce n'est guère mieux.
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"Attendre et espérer."
Alexandre Dumas
- liskayaNeoprof expérimenté
Ça donne quoi les sujets de rédac, Nestya ?
- V.MarchaisEmpereur
Nizab a écrit:Serge a écrit:Un texte de Marcel Aymé : un texte où des élèves sont interrogés en récitation sur un passage d'Andromaque.
Un extrait d'Uranus peut-être ? Ou de la nouvelle "Le proverbe" ? Non, dans mon souvenir, il n'y a pas de scène récitation dans cette nouvelle.
En tout cas, c'est agréable de retrouver Marcel Aymé.
Oui, cela fait plaisir. En tout cas, j'aime beaucoup. C'est drôle, parce que j'en parlais hier : c'est un de ces auteurs qui mérite mieux que la place qu'on lui fait actuellement.
Je me disais récemment qu'en 3e, on pourrait exhumer avec profit ses nouvelles les plus grinçantes. Je vais y penser.
- V.MarchaisEmpereur
liskaya a écrit:Ça donne quoi les sujets de rédac, Nestya ?
Une suite de texte et un sujet de réflexion sur la lecture - que je trouve bien mais qui ne sera pas facile pour les élèves.
- V.MarchaisEmpereur
Bon, durant la pause, je suis allée discuter avec mes élèves : ils ont tout de même compris que "complétive" signifiait "conjonctive", reconnaissant un type d'exercice que nous avons fait cent fois. Ouf ! L'un d'eux s'est même écrié : "Ah ! ben justement, j'avais lu 'conjonctive'." Bien la peine que je me colle des sueurs froides et que je mette l'établissement sens dessus dessous.
- Emma3529Érudit
Pareil, je suis dégoutée. Et la confusion nature et fonction pour les propositions subordonnées me met en colère, je n'arrête pas de dire à mes élèves de ne pas la faire.
J'ai l'impression que mes élèves se sont tous plantés pour la réécriture. En tout cas ils n'ont pas transformé le futur en conditionnel.
Les sujets pour l'étranger étaient plus faciles pour la grammaire.
OK pour être exigeants mais pas de cette manière.
Je ne suis pas de correction cette année mais j'ai hâte de connaître les directives.
J'ai l'impression que mes élèves se sont tous plantés pour la réécriture. En tout cas ils n'ont pas transformé le futur en conditionnel.
Les sujets pour l'étranger étaient plus faciles pour la grammaire.
OK pour être exigeants mais pas de cette manière.
Je ne suis pas de correction cette année mais j'ai hâte de connaître les directives.
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Prof de français en collège : 3 6ème et 1 3ème !
- LoraNeoprof expérimenté
Pour le subjonctif imparfait, non pas pour « fût », mais dans la phrase : « Néanmoins Léopold avait vu d’un très mauvais œil qu’on disposât ainsi de son établissement... ».
J’ai parcouru les copies des élèves, aucun, evidemment, n’a utilisé le subjonctif. Pour la complétive, aucun n’a trouvé non plus, à part par hasard, mais la justification est alors fausse (« La complétive est plus longue parce qu’elle complète mieux la phrase » ; ils parlent, dans ce cas, évidemment, de la relative puisque la phrase était plus longue).
J’ai parcouru les copies des élèves, aucun, evidemment, n’a utilisé le subjonctif. Pour la complétive, aucun n’a trouvé non plus, à part par hasard, mais la justification est alors fausse (« La complétive est plus longue parce qu’elle complète mieux la phrase » ; ils parlent, dans ce cas, évidemment, de la relative puisque la phrase était plus longue).
- HermionyGuide spirituel
Comme Véronique, je suis dégoûtée...Entre les questions de compréhension peu claires (la question 3...mais que veut-elle dire ? Quant au comique...) qui n'abordent même pas le fait qu'il y avait de la poésie dans le récit (alors qu'il y avait tellement mieux à faire sur ce texte !!!) et la question sur la complétive (terme que je n'utilise pas avec mes élèves, parce que c'est une fonction et pas une nature !), ce sujet est une plaie. Et mettre des questions sur 6 points avec 3 lignes de réponse possibles...
Pour le subjonctif imparfait, je l'ai fait en cours, mais je n'ai pas abordé la façon de le distinguer du passé simple.
Pour le subjonctif imparfait, je l'ai fait en cours, mais je n'ai pas abordé la façon de le distinguer du passé simple.
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"Soyons subversifs. Révoltons-nous contre l'ignorance, l'indifférence, la cruauté, qui d'ailleurs ne s'exerce si souvent contre l'homme que parce qu'elles se sont fait la main sur les animaux. Il y aurait moins d'enfants martyrs s'il y avait moins d'animaux torturés".
Marguerite Yourcenar
« La vraie bonté de l’homme ne peut se manifester en toute pureté et en toute liberté qu’à l’égard de ceux qui ne représentent aucune force. » «Le véritable test moral de l’humanité, ce sont ses relations avec ceux qui sont à sa merci : les animaux. » Kundera, L’Insoutenable Légèreté de l’être
- Emma3529Érudit
Lora a écrit:Pour le subjonctif imparfait, non pas pour « fût », mais dans la phrase : « Néanmoins Léopold avait vu d’un très mauvais œil qu’on disposât ainsi de son établissement... ».
J’ai parcouru les copies des élèves, aucun, evidemment, n’a utilisé le subjonctif. Pour la complétive, aucun n’a trouvé non plus, à part par hasard, mais la justification est alors fausse (« La complétive est plus longue parce qu’elle complète mieux la phrase » ; ils parlent, dans ce cas, évidemment, de la relative puisque la phrase était plus longue).
Même chose dans ma salle.
Ils ont tous faux pour les subordonnées. Complétive, ça complète la phrase, donc ce n'est pas essentiel. Mon dieu !!!!!
Et à part un les réécritures sont truffées d'erreurs. Je suis dégoutée pour mes élèves.
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Prof de français en collège : 3 6ème et 1 3ème !
- MéluEmpereur
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"Pourquoi sommes-nous au monde, sinon pour amuser nos voisins et rire d'eux à notre tour ?"
[ Jane Austen ] - Extrait de Orgueil et préjugés
- MéluEmpereur
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"Pourquoi sommes-nous au monde, sinon pour amuser nos voisins et rire d'eux à notre tour ?"
[ Jane Austen ] - Extrait de Orgueil et préjugés
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