Stagiaires 2018/2019

LadKlima a écrit: Et la réponse est souvent sur les punitions données plus rapidement dès le début d'année. Réponse en partie. Bon courage en tout cas !!!

Je ne voulais pas en arriver là, mais suite à une heure particulièrement pénible vendredi, dès lundi je sors l'artillerie lourde.
J'afficherai au tableau une punition bien pénible (trouvée sur le site), j'y inscrirai le nom des perturbateurs, et si en fin d'heure c'est toujours pareil je donne la punition. Si l'élève râle, je colle. Si il ne la fait pas, je la double et je colle.
Je trouve ça nul, mais bon si il faut pourquoi pas. On verra ce que ça donne.

Elberta a écrit:

LadKlima a écrit: Et la réponse est souvent sur les punitions données plus rapidement dès le début d'année. Réponse en partie. Bon courage en tout cas !!!

Je ne voulais pas en arriver là, mais suite à une heure particulièrement pénible vendredi, dès lundi je sors l'artillerie lourde.
J'afficherai au tableau une punition bien pénible (trouvée sur le site), j'y inscrirai le nom des perturbateurs, et si en fin d'heure c'est toujours pareil je donne la punition. Si l'élève râle, je colle. Si il ne la fait pas, je la double et je colle.
Je trouve ça nul, mais bon si il faut pourquoi pas. On verra ce que ça donne.

Il faut punir ! Courage à vous

Merci Eleven.

Eleven a écrit:Il faut punir ! Courage à vous

Vous devez punir et assumer de punir (oui c'est ingrat mais vos élèves vous remercieront, mentalement, plus tard)

Bon courage à tous.

Pour ma part, je persiste à dire qu’il est hautement préférable de suivre les conseils ESPÉ pendant l’année de stage. C’est vraiment lors de cette année qu’il faut se résigner à renoncer à sa liberté pédagogique.
Courage chers collègues stagiaires ! On a tous survécu aux idéologues de l’ESPÉ.

Bosco75 a écrit:Pour ma part, je persiste à dire qu’il est hautement préférable de suivre les conseils ESPÉ pendant l’année de stage.

Je vais passer sur celle-ci, car on peut suivre les conseils de l'ESPE....et se faire allumer par l'ESPE....

coupons la poire en deux :

-suivez, comme le dit Bosco75 les conseils de l'ESPE pour le pédago'....
-suivez le conseil du terrain et le bon sens pour la gestion de classe...

 ne soyez pas "bienveillants", la vraie bienveillance est ailleurs

Hello, petite question, comment peut-on retrouver le code établissement ?

Salut. Tu l'as sur l'annuaire du site du ministère.

Et si tu le trouves pas facilement, la secrétaire de direction le connaît par cœur à force de le taper ou de l'écrire

Merci beaucoup, avec vos indications je l'ai trouvé !

Éventuellement tu peux le trouver sur l'en-tête des courriers transmis par l'établissement.
Si tu as par exemple reçu ta lettre de pré-rentrée par mail, tu peux trouver ce numéro (c'est l'adresse mail de l'établissement, celle qui commence par ce.xxx@ac-xxx.fr).
Autre solution, tu ouvres ta boîte académique, tu écris un mail et dans le champ "A:" tu tapes le nom de ton collège. La recherche automatique dans l'annuaire académique devrait te donner la réponse.

Bon. Il semblerait que j'aie perdu mes réflexes pendant mon année de break. Je fais face à des bavardages comme je n'en ai jamais connus, et des élèves se permettent de faire des conneries quand j'ai le dos tourné. Rien de nouveau sous le soleil, me direz-vous, mais c'est la première fois que ça m'arrive.

Est-ce du à la présence de ma tutrice dans mes classes ? Peut-être, je n'en sais rien. Les collègues ne semblent pas s'affoler, alors je me dis que les élèves se paient ma tête. Prochaine séance où je suis seule avec eux, ça va barder.

@Sépia à l'ESPE on nous a conseillé d'identifier précisément le moment où les bavardages commençaient pour ensuite mettre en place un stratégie permettant d'éviter qu'ils ne s'installent. Pas forcément facile mais ça peut déjà te donner une piste. J'y arrive un peu mieux mais moi aussi j'ai encore des soucis pour gérer ça. Courage, ça va se faire

De mon côté, cette semaine j'évaluais toutes mes classes à l'oral. Les élèves les plus "problématiques" avaient, sans surprise "oublié" de ramener ce qu'il fallait pour passer. Alors que l'évaluation avait été annoncée il y a quasiment 2 semaines. J'ai dit qu'ils passeraient la prochaine fois sans faute sinon ce serait 0 pour travail non fait, parce que je ne voulais pas les démolir dès le début de l'année, mais maintenant je me dis que j'ai été trop bête et trop souple. En plus avec cette histoire ça retarde tout ce que j'avais prévu de faire et j'ai peur de ne pas réussir à boucler ma séquence avant les vacances... D'ailleurs je crois qu'on a tous hâte qu'elles arrivent, ces vacances

J'aimerais aussi échanger avec vous sur une question qui me pose problème depuis quelques semaines : comment vous faites pour déconnecter, vous ? Perso je vis seule et j'ai rarement un moment chez moi où je ne pense pas au lycée et aux élèves. Je ne me sens pas particulièrement stressée en plus, mais j'ai beaucoup de mal à me dire "à partir de telle heure, interdiction de faire quoi que ce soit en lien avec le lycée". Est-ce que d'autres sont dans ce cas ?

Ha@_x a écrit:Je n'ai, excusez moi, aucune tendresse pour un système (la doublette infernale IPRs/ESPE), qui pratique la décimation de stagiaires (entendu de la bouche d'un IPR il y a deux ans : "on en fait redoubler 10%, et on en licencie 2%...)

Si ça les amuse d'abonder inutilement le budget de leur institution… pour rappel, sauf cas particulier les fonctionnaires d'État qu'on licencie sont indemnisés selon les mêmes règles que dans le secteur privé mais directement sur la ligne budgétaire de l'employeur.

Mathador a écrit:

Ha@_x a écrit:Je n'ai, excusez moi, aucune tendresse pour un système (la doublette infernale IPRs/ESPE), qui pratique la décimation de stagiaires (entendu de la bouche d'un IPR il y a deux ans : "on en fait redoubler 10%, et on en licencie 2%...)

Si ça les amuse d'abonder inutilement le budget de leur institution… pour rappel, sauf cas particulier les fonctionnaires d'État qu'on licencie sont indemnisés selon les mêmes règles que dans le secteur privé mais directement sur la ligne budgétaire de l'employeur.

Mais les stagiaires ne sont pas encore fonctionnaires, non ? Et le "on en fait redoubler 10%, et on en licencie 2%..." n'est pas nécessairement un but à atteindre mais plutôt un constat. Un peu comme quand je disais l'an dernier "dans ma terminale S ? Oh, on table sur 4 collés", ce n'était pas un souhait, on a fait ce qu'on a pu, mais oui, on a eu 4 collés, et on n'en est pas heureux.
Mais bon, on peut raisonner à propos des IPR comme le péquin moyen raisonne sur les profs : "prof ? C'est celui qui jouit quand il fout une sale note, non ?"

Baie d'Or a écrit:J'aimerais aussi échanger avec vous sur une question qui me pose problème depuis quelques semaines : comment vous faites pour déconnecter, vous ? Perso je vis seule et j'ai rarement un moment chez moi où je ne pense pas au lycée et aux élèves. Je ne me sens pas particulièrement stressée en plus, mais j'ai beaucoup de mal à me dire "à partir de telle heure, interdiction de faire quoi que ce soit en lien avec le lycée". Est-ce que d'autres sont dans ce cas ?

Je ne ramène rien du boulot chez moi, sauf périodes vraiment chargées (retard dans les copies à corriger ou les bulletins à remplir). Je fais du sport juste après le boulot deux fois par semaine, j'occupe mes soirées par des activités que j'aime ou je vois des proches. Si je ne fais rien, clairement, je pense au travail (même si ne rien avoir à corriger sous les mains, ni de quoi noter, me dissuade assez vite, je remets au lendemain).

Baie d'Or a écrit:
J'aimerais aussi échanger avec vous sur une question qui me pose problème depuis quelques semaines : comment vous faites pour déconnecter, vous ? Perso je vis seule et j'ai rarement un moment chez moi où je ne pense pas au lycée et aux élèves. Je ne me sens pas particulièrement stressée en plus, mais j'ai beaucoup de mal à me dire "à partir de telle heure, interdiction de faire quoi que ce soit en lien avec le lycée". Est-ce que d'autres sont dans ce cas ?

J'essaye (je dis bien j'essaye) de faire un maximum de corrections etc au lycée.

Cette année ce n'est pas facile car j'ai un EDT plutôt compact (du lundi 8h00 au mardi 13h15 et du jeudi 9h00 au vendredi 16h30), mais j'ai aussi la chance d'avoir un belle coupure d'1 jour 1/2 en milieu de semaine donc j'essaye de me réserver 1/2 journée en milieu de semaine et le week-end pour faire autre chose. Je regarde beaucoup de séries par exemple.

Hélips a écrit:
Mais les stagiaires ne sont pas encore fonctionnaires, non ? Et le "on en fait redoubler 10%, et on en licencie 2%..." n'est pas nécessairement un but à atteindre mais plutôt un constat. Un peu comme quand je disais l'an dernier "dans ma terminale S ? Oh, on table sur 4 collés", ce n'était pas un souhait, on a fait ce qu'on a pu, mais oui, on a eu 4 collés, et on n'en est pas heureux.
Mais bon, on peut raisonner à propos des IPR comme le péquin moyen raisonne sur les profs : "prof ? C'est celui qui jouit quand il fout une sale note, non ?"

Les stagiaires sont fonctionnaires.

Sépia a écrit:Bon. Il semblerait que j'aie perdu mes réflexes pendant mon année de break. Je fais face à des bavardages comme je n'en ai jamais connus, et des élèves se permettent de faire des conneries quand j'ai le dos tourné. Rien de nouveau sous le soleil, me direz-vous, mais c'est la première fois que ça m'arrive.

Est-ce du à la présence de ma tutrice dans mes classes ? Peut-être, je n'en sais rien. Les collègues ne semblent pas s'affoler, alors je me dis que les élèves se paient ma tête. Prochaine séance où je suis seule avec eux, ça va barder.

Tout pareil.
J'ai cette impression de ne rien savoir faire.
La présence de quelqu'un dans ma salle modifie ma façon d'être devant les élèves. Ils doivent le ressentir et en profite. Ce matin, visite de ma tutrice… C'était dur…

Hélips a écrit:Mais les stagiaires ne sont pas encore fonctionnaires, non ? Et le "on en fait redoubler 10%, et on en licencie 2%..." n'est pas nécessairement un but à atteindre mais plutôt un constat. Un peu comme quand je disais l'an dernier "dans ma terminale S ? Oh, on table sur 4 collés", ce n'était pas un souhait, on a fait ce qu'on a pu, mais oui, on a eu 4 collés, et on n'en est pas heureux.
Mais bon, on peut raisonner à propos des IPR comme le péquin moyen raisonne sur les profs : "prof ? C'est celui qui jouit quand il fout une sale note, non ?"

Alors d'une part, les stagiaires sont des fonctionnaires (on appelle ça des Fonctionnaires-Stagiaires), ça a été dit, donc avec les mêmes droits et prérogatives....
D'autre part les stagiaires ont passé un concours, donc leurs connaissances sont normalement vérifiées...ta comparaison avec une classe de Terminale S me laisse songeur...un stagiaire n'est pas un élève....c'est un adulte lauréat d'un concours.

Excusez moi du ton dont j'use ici, mais toutes ces histoires de stagiaires me tournent le sang. Oui des IPRs et des formateurs, qui "jouissent", pour paraphraser, d'en mettre certains, dont la tête ne revient pas, en échec, il y en a. Et il y en a encore trop.

Mathador a écrit:Si ça les amuse d'abonder inutilement le budget de leur institution… pour rappel, sauf cas particulier les fonctionnaires d'État qu'on licencie sont indemnisés selon les mêmes règles que dans le secteur privé mais directement sur la ligne budgétaire de l'employeur.

Le parfait a..... inspectoral qui m'avait fait redoubler mon stage (ça remonte, mais je le remercie mentalement, il m'a quasiment offert un an de vacances à mi-temps) , m'avait confié que l'institution tenait absolument à éviter, je cite, "les cas RH". Pourtant il me semble qu'ils ne sont pas plus nombreux statistiquement dans l'EN que dans d'autres maisons. L'EN est totalement schizophrène, elle souffre d'une crise de recrutement sans précédent et s'acharne pourtant à maltraiter ses impétrants....et les dégâts sont considérables...

Et je ne parle même pas des IA IPR EVS de l'académie de P...., qui s'assoient littéralement sur le code du travail, quand ils annoncent tranquillement à leurs stagiaires de la dernière fournée, que :"bon hein, vous êtes à mi-temps mais il va falloir travailler beaucoup plus, vous êtes à 20h, vous devrez en faire 40, en plus de la formation à l'ESPE et du mémoire. Oubliez votre vie sociale vous n'en aurez pas cette année."

Propos qui se passent de commentaires

Ha@_x a écrit:

Hélips a écrit:Mais les stagiaires ne sont pas encore fonctionnaires, non ? Et le "on en fait redoubler 10%, et on en licencie 2%..." n'est pas nécessairement un but à atteindre mais plutôt un constat. Un peu comme quand je disais l'an dernier "dans ma terminale S ? Oh, on table sur 4 collés", ce n'était pas un souhait, on a fait ce qu'on a pu, mais oui, on a eu 4 collés, et on n'en est pas heureux.
Mais bon, on peut raisonner à propos des IPR comme le péquin moyen raisonne sur les profs : "prof ? C'est celui qui jouit quand il fout une sale note, non ?"

Alors d'une part, les stagiaires sont des fonctionnaires (on appelle ça des Fonctionnaires-Stagiaires), ça a été dit, donc avec les mêmes droits et prérogatives....
D'autre part les stagiaires ont passé un concours, donc leurs connaissances sont normalement vérifiées...ta comparaison avec une classe de Terminale S me laisse songeur...un stagiaire n'est pas un élève....c'est un adulte lauréat d'un concours.

Et ? Je vais expliciter alors : si un élève, un parent, un collègue, un journaliste entend "dans ma terminale S ? Oh, on table sur 4 collés", doit-il en déduire que nous souhaitions 4 collés ?

Ha@_x a écrit:
Excusez moi du ton dont j'use ici, mais toutes ces histoires de stagiaires me tournent le sang. Oui des IPRs et des formateurs, qui "jouissent", pour paraphraser, d'en mettre certains, dont la tête ne revient pas, en échec, il y en a. Et il y en a encore trop.

Mais qu'il y en ait, comme il y a des profs dont le but est de ne surtout pas mettre au dessus de 11, ça risquerait de saper leur autorité, je ne le nie pas. C'est le côté généraliste qui me parait pour le moins discutable. Comme le fait de sortir une phrase de son contexte.

Après, tu peux continuer à expliquer sur ce fil à tous les stagiaires qui le lisent que de toute façon, leur titularisation sera jouée au 421 entre IPR, si tu penses que ça les rassure, je te laisse faire.

Hélips a écrit:Mais qu'il y en ait, comme il y a des profs dont le but est de ne surtout pas mettre au dessus de 11, ça risquerait de saper leur autorité, je ne le nie pas. C'est le côté généraliste qui me parait pour le moins discutable. Comme le fait de sortir une phrase de son contexte.

Après, tu peux continuer à expliquer sur ce fil à tous les stagiaires qui le lisent que de toute façon, leur titularisation sera jouée au 421 entre IPR, si tu penses que ça les rassure, je te laisse faire.

J'ai pourtant bien écrit "des" et jamais "tous".
C'est par contre mentir aux stagiaires que de leur dire que le système est bienveillant, il ne l'est pas, mais ça, ils sont suffisamment grands pour l'avoir déja découvert eux-mêmes.

Mais c'est bien la bienveillance ou pas ? Parce que selon les topics...

Tamerlan a écrit:Mais c'est bien la bienveillance ou pas ? Parce que selon les topics...

ça dépend, bienveillance avec ou sans guillemets ? , car tout le sens change dans ce cas là..

Effectivement !

Hélips a écrit:Et ? Je vais expliciter alors : si un élève, un parent, un collègue, un journaliste entend "dans ma terminale S ? Oh, on table sur 4 collés", doit-il en déduire que nous souhaitions 4 collés ?

On dit que l'on table sur 4 collés, parce que l'on a évalué le groupe, et que 4 élèves semblent en très lourdes difficultés, et que nous connaissons les attendus de l'examen terminal et du chemin qui reste à faire.

Le "vous en faites redoubler 10% et vous en licenciez 2%" relève de la consigne donnée ; j'ai ouïe dire d'un évêque qui accueillant ses stagiaires, pardon ses prêtres (soyons "bienveillants" ne citons plus les premiers concernés, ces braves inspecteurs..), leur dit : "95% d'entre vous serons titularisés la première ou la seconde année"; une fin de mois d'août. Il n'avait pourtant aucune idée du niveau du groupe.