Stagiaires 2018/2019

Tu as le fil "Stagiaires" où il y aura probablement plus d'écho : https://www.neoprofs.org/t119689p325-stagiaires-2018-2019#4538195

Mais oui c'est une situation normale. La fatigue s'accumulant et les discours à l'ESPE ne profitent pas à un état d'esprit serein. La position de début de profession est inconfortable parce qu'on tâtonne.

Merci ! Je vais déplacer mon sujet sur ce fil !

Sujets fusionnés.

Louly, inutile de poster le même message en double, il suffit de demander à un modérateur de fusionner les deux sujets en cas d'erreur

Je te rassure Louly, tu n'es pas le seul dans ce cas^^

Je suis néo-tit' et c'est vrai que j'ai toujours avec les bavardages, mais généralement, quand ça arrive trop à mon goût, je passe en monde "je dicte tout intégralement et le premier qui moufte prend une punition" pendant quelques heures^^ Sinon, il m'arrive aussi de décider de ramasser un travail d'activité^^

J'ai aussi des soucis de bavardages.... Même avec de la bouteille c'est parfois compliqué à gérer surtout en début d'année.
Ici ils sont provoqués par ma mauvaise gestion de mes premières séances, mais aussi parce que j'ai hérité de classes particulièrement bavardes (dixit mes collègues)

Ça me rassure !!

Mais c'est ce côté : "qu'est-ce que je fais là ?" Ou le fait de ne pas "avoir la banane" qui nous inquiète et qui nous fait nous poser des questions.

Après tout n'est-ce pas qu'un métier ? Pourquoi les profs devraient absolument être en joie d'aller faire cours ?

Louly a écrit: Pourquoi les profs devraient absolument être en joie d'aller faire cours ?

Non, tu as raison, on n'est absolument pas obligé "d'être en joie d'aller faire cours". Par contre, c'est bien de "faire semblant", ça marche mieux quand le prof semble positif et détendu. L'EN est le royaume du factice et du mensonge (y compris au plus haut niveau mais, là, c'est une autre histoire !)

Le métier d'enseignant est proche de celui du comédien (d'où la fatigue éprouvée après une heure de cours, comme légitimement la ressent un comédien après une représentation, c'est épuisant ! C'est d'ailleurs ce que peinent à comprendre les gens extérieurs au métier), le goût pour sa discipline est censé donner l'énergie nécessaire pour simuler un enthousiasme parfois feint (pas toujours, et heureusement, mais là, cela dépend de l'expérience, des conditions d'enseignement et parfois tout simplement de l'humeur du moment, parce que nous ne sommes pas des machines !).
Mais il faut parvenir à laisser à la porte de la salle les réticences, la mauvaise humeur etc, et transmettre aux élèves l'énergie censée nous animer... (enfin, c'est la théorie, hein, au quotidien, on fait du mieux qu'on peut )

Pour les bavardages : c'est de plus en plus une fatalité je dirais. Tu trouveras toute une section "Gestion de classe" sur le forum.
Pour le reste : non, tu n'es pas obligée d'aller en cours la joie au coeur. Ça me semble d'ailleurs contreproductif : les élèves aiment avoir cours avec un prof détendu, mais sérieux, pas avec Oui-oui au pays des Bisounours Il faut relativiser, prendre ce qui va, essayer de passer outre ce qui ne va pas, comme dans n'importe quel boulot. Et si ce qui ne va pas, c'est le manque d'enthousiasme des élèves, je pense aussi qu'il faut mettre un peu d'eau dans son vin. Eux aussi sont humains, ennuyés par la routine des cours, fatigués de devoir travailler le soir jouer à Fortnite jusqu'à 2h du mat', parfois (souvent ?) en difficulté et donc aller à l'école leur est désagréable, etc. Il t'arrivera tout de même de croiser, certaines années plus que d'autres, des élèves motivés et travailleurs, d'autres qui te remercieront de ton investissement. Cela dépend beaucoup des zones, des niveaux, des promos.

Louly a écrit:Bonjour à tous,

Je suis stagiaire cette année. Je m'aperçois en discutant à droite à gauche avec des ami(e)s que nous sommes tous dans le même cas :
- Difficulté à gérer les bavardages dans nos classes
- Fatigue après seulement 2 semaines
Et surtout, nous sommes beaucoup à avoir le sentiment d'être inutiles face à nos élèves qui n'ont aucun intérêt pour ce que nous faisons.

Je discutais avec une très bonne amie qui me disait qu'elle avait eu un blanc durant son cours en se demandant ce qu'elle faisait là. Et il s'avère que c'est en réalité une situation récurrente autour de moi (moi y compris).

Pour certains d'entres nous, nous faisons nos cours convenablement, nous répondons aux programmes mais nous n'avons aucun plaisir à aller au travail. Néanmoins, nous pensons à tous les avantages que ce métier a.

C'est actuellement aussi mon état d'esprit, je souscris les différents éléments - j'espère que ça va améliorer...

A garder dans un coin de la tête aussi : le mois de septembre est souvent le plus difficile de l'année avec la mise en place de tout ce qu'il faut pour créer une relation convenable avec les classes. La fatigue physique et nerveuse est énorme et d'autant plus diabolique que l'on a du mal à l'identifier.

Il faut à nouveau s'habituer aux bruits de classes, de couloirs, de cours de récréations,..patience. Il est tout à fait normal, comme stagiaire de ressentir des faiblesses dans sa vocation. Les salariés du privé le ressentent aussi.

N'oubliez pas que l'école est obligatoire et non pas volontaire. Il s'agit donc parfois de traiter les élèves comme des clients à qui l'ont vend notre enseignement. Rendons le attractif aussi bien qu'instructif.

Stagiaire cette année mais enseignante depuis 18 ans (ex-contractuelle), je dirais que ça dépend beaucoup des années / établissements.

J'ai la chance d'effectuer mon année de stage dans un des établissements dans lesquels j'étais l'an dernier, avec des élèves certes parfois bavards mais en général plutôt agréables même si pas toujours travailleurs.

J'ai connu des années / établissements difficiles (ZEP, zone violence etc) et parfois j'allais travailler avec les pieds de plomb mais dans l'ensemble il y avait toujours quelques élèves qui me faisaient relativiser et voir les choses de façon positive.

J'essaye d'aller travailler, d'accueillir mes élèves avec le sourire, de faire des plaisanteries ou raconter une petite anecdote amusante quand je vois qu'ils commencent à fatiguer, de les laisser se relâcher 1 ou 2 minutes en milieu de cours afin de repartir de plus belle pour les dernières 20/25 minutes. Je me mets à leur place aussi, être assis 7 à 8 heures par jour en étant concentré 90% du temps, ça ne doit pas être facile non plus.

Une chose est sure, je suis comme je suis, un peu clown, un peu comédienne, mais si enseigner était pour moi une corvée uniquement je n'aurais pas tenu aussi longtemps.

Volo' a écrit:

Eh bien pour les bavardages, cet après-midi, mes 4èmes ont noté le cours pendant 30 minutes. Trop de bavardages, 1 fois, 2 fois, après c'est bon. Et deux qui ne prenaient pas ce que je dictais ont pris un travail supplémentaire. Magie, j'ai fini de dicter avec la sonnerie. Petit à petit, force de persuasion, ils commencent à comprendre. Mais c'est un travail de longue haleine... fiou !

oui ils vont comprendre et comprendront que ce n'est qu'à ce prix qu'on réussit ! Forza mon padawan

Ma dernière classe de 4e, de 16h à 17h... juste une corvée de faire cours. Ils passent leur temps à parler, on n'avance pas. Je leur ai donc demander de me rendre un texte pour jeudi peu importe qu'ils aient la correction des questions ou non, pas mon problème.

Il s'avère que d'autres profs ont des problèmes avec cette classe donc ça me rassure de me dire que je ne suis pas seule mais MINCE, même quand je dicte, ils réussissent à parler !

Parles-en avec les PP en effet, Louly. Ils te diront peut-être les particularités de la classe et les remontées des autres collègues. Et si tu croises les autres collègues, n'hésites pas à aborder le sujet. Cela permet aussi d'être au courant, dans une journée, de qui est agité de qui ne l'est pas.

Laure21HG, je les aurai un jour, je les aurai... En tout cas je ne les lâcherai pas.

Une passante a écrit:Le métier d'enseignant est proche de celui du comédien (d'où la fatigue éprouvée après une heure de cours, comme légitimement la ressent un comédien après une représentation, c'est épuisant ! C'est d'ailleurs ce que peinent à comprendre les gens extérieurs au métier)

C'est fou, je n'avais jamais pensé que la fatigue qu'on éprouvait à la fin de la journée était comparable à celle d'un comédien, mais ta comparaison est très pertinente en fait !

Les problèmes de bavardages commencent aussi à se faire ressentir avec mes classes de secondes, il va falloir que je rectifie le tir rapidement ! Hier c'était insupportable, on ne s'entendait pas, ils ne suivaient rien. On corrigeait leurs contrôles de positionnement. Même mes élèves d'ordinaire motivés étaient ailleurs. Cet après-midi nouveau plan de classe, j'ai dit que leur attitude d'hier était inacceptable (est-ce une bonne idée de remettre les points sur les i de manière aussi "cash" ?) et j'ai menacé de compter leurs notes aux contrôles (qui sont, comment dire... c'est approuvé par l'ESPE si on dit "lamentables" ?   ) dans leurs moyennes s'ils ne se calmaient pas tout de suite, et suite à ça ça s'est très bien passé, mais pour combien de temps ?
Ce matin j'ai eu mon autre classe 1h puis encore 1h plus tard dans la matinée. La première heure nickel, du calme et de la participation, mais alors la deuxième pareil brouhaha absolument insupportable en permanence et impossible d'avoir le silence plus de 30 secondes. Je sais pas pourquoi ils étaient tous super excités mais j'étais impressionnée du contraste avec la première heure. C'était comme si c'était une classe différente !

J'ai essayé la technique de venir me mettre à côté d'eux et de poser la main sur leur bureau, ainsi que la technique de me mettre debout à mon bureau sans rien dire et à regarder la classe en attendant qu'ils comprennent qu'ils doivent se taire, mais sans grand succès. Est-ce que vous avez d'autres idées quand c'est comme ça ? J'aime bien l'idée de tout dicter mais j'ai peur que l'ESPE n'apprécie pas, surtout en LV ce serait quand même dommage. Je précise qu'ils sont déjà installés en fonction d'un plan de classe par ordre alphabétique, mais je pense qu'incidemment certains se sont retrouvés à côtés de leurs copains et en profitent pour faire salon de thé. C'est vrai que souvent quand il se met à y avoir du brouhaha je me sens un peu débordée et à part faire "chut!" et "listen to me/him/her" je ne sais pas trop quoi faire (surtout que je constate que c'est complètement inefficace avec mes classes).

La journée fut longue et je suis épuisée. Ce soir c'est cocooning à la maison ; n'oublions pas de nous accorder des moments de détente, les stagiaires ! Je pense qu'on en aura grand besoin cette année !

Baie d'Or : courage ! Je vis la même chose que toi avec mes 4e ! (C'est pas la pleine lune ce soir ? 🤣)
Je compte, suite aux conseils reçus, en parler à leur PP et si ca continue, au principal.

C'est dingue ces bavardages ! Je suis sûre d'avoir eu ma période "je me prends pour une grande mais je n'en suis pas une" mais je n'étais pas imbuvable en cours (sinon gare à moi à la maison !). De souvenir, dans mes classes, il y avait toujours le respect de la parole du prof, à savoir le silence quand celui-ci parlait.

Contre les bavardages, demander collectivement le silence est rarement efficace, il vaut mieux interpeller directement l'élève bavard (mais plus difficile forcément quand il y en a beaucoup).
Certains cours sont aussi plus difficiles pour les élèves en fonction de l'horaire (j'ai par exemple une classe super qui devient très bavarde le mardi de 16 à 17 heures à cause de la fatigue des deux premiers jours de la semaine), il faut dans ce cas essayer d'adapter ses activités en leur laissant une plus grande latitude (par exemple instaurer des travaux de groupes pendant la moitié de l'heure, puis une mise en commun). Mais bien évidemment encore, cela dépend des disciplines, et ce n'est pas toujours faisable.
Mais quand un élève vient d'enchaîner les heures de cours en classe entière, on peut comprendre qu'il ait besoin d'un peu se défouler (un peu, hein, tout n'est pas tolérable non plus !).
De la même façon, après 2 heures de sport, ils sont souvent plus fatigués l'après-midi.

Louly a écrit:Baie d'Or : courage ! Je vis la même chose que toi avec mes 4e ! (C'est pas la pleine lune ce soir ? 🤣)
Je compte, suite aux conseils reçus, en parler à leur PP et si ca continue, au principal.

C'est dingue ces bavardages ! Je suis sûre d'avoir eu ma période "je me prends pour une grande mais je n'en suis pas une" mais je n'étais pas imbuvable en cours (sinon gare à moi à la maison !). De souvenir, dans mes classes, il y avait toujours le respect de la parole du prof, à savoir le silence quand celui-ci parlait.

Merci, courage à toi aussi ! Je pense que c'est une bonne idée d'en parler au PP en effet !

Ce qui m'impressionne le plus, c'est que certains n'ont vraiment peur de rien. J'ai eu deux cas (isolés certes mais quand même) d'insolence de la part de mes élèves, qui m'ont demandé cash "ça sert à quoi en fait ?" sur un ton particulièrement désinvolte quand j'ai demandé de faire quelque chose pour l'un ou quand j'ai posé une question pour l'autre. Je n'ai jamais été une élève trop rebelle, mais jamais je n'aurais osé parler comme ça à l'un de mes profs. Même si parfois je n'aimais pas forcément un cours ou une activité, bah je la bouclais. Cependant certains de mes petits camarades ne se gênaient pas. Malheureusement ça remonte à trop loin pour que je me souvienne de comment mes profs de l'époque géraient dans ce genre de situation.

Une passante a écrit:Contre les bavardages, demander collectivement le silence est rarement efficace, il vaut mieux interpeller directement l'élève bavard (mais plus difficile forcément quand il y en a beaucoup).

Merci, il va falloir que j'essaie d'être plus rigoureuse là-dessus. Le problème c'est que parfois le bruit est tellement ambiant que c'est difficile de déterminer exactement qui parle et donc qui interpeller.

Journée cauchemardesque pour moi. J'ai l'impression de n'avoir qu'une classe "normale" mais en fait, c'est surtout parce que cette classe est moins nombreuse...quoique, ils sont quand même plus indépendants et plus volontaires pour le travail.
Comment gérer une classe de 27 quand on a au moins 5 gamins avec des troubles de concentration +/- médicalisés et un "caïd" dont le but n'est que de perturber le cours, et sur qui toutes les punitions/appels aux parents n'ont pas de prise?
La seule solution donnée c'est de prendre du temps, tant pis pour le programme, mais sauf qu'en tant que stagiaire, notre progression est prise en compte... là je suis perdu.

En début d'année, on "perd" toujours du temps, que ce soit pour instaurer un climat propice au travail ou des méthodes, on se rattrape ensuite.
Une progression, ce n'est pas tout faire à la même vitesse, mais qu'il y ait une évolution. J'espère qu'on ne vous dit pas le contraire à l'ESPE !

à l'ESPE pour le moment on nous a rien dit dessus...en fait à l'ESPE pour le moment...ben on fait pas grand chose, on parle du mémoire (mais j'ai pas de mémoire à faire je suis en DU) et on répond de manière vague à des questions précises, ben tiens, ce genre là justement, moi j'aimerais bien qu'on me montre des exemples de différenciation pédagogique plutôt que de juste me dire d'en faire, ou qu'on me dise concrètement comment calmer un gosse qui ne veut pas se calmer mais qu'on doit garder dans sa classe et qui perturbe tout le cours et incite ses camarades à en faire autant...mais pour l'instant, au mieux, j'ai des regards contrits...

Baie d'Or a écrit:

Une passante a écrit:Le métier d'enseignant est proche de celui du comédien (d'où la fatigue éprouvée après une heure de cours, comme légitimement la ressent un comédien après une représentation, c'est épuisant ! C'est d'ailleurs ce que peinent à comprendre les gens extérieurs au métier)

C'est fou, je n'avais jamais pensé que la fatigue qu'on éprouvait à la fin de la journée était comparable à celle d'un comédien, mais ta comparaison est très pertinente en fait !

Les problèmes de bavardages commencent aussi à se faire ressentir avec mes classes de secondes, il va falloir que je rectifie le tir rapidement ! Hier c'était insupportable, on ne s'entendait pas, ils ne suivaient rien. On corrigeait leurs contrôles de positionnement. Même mes élèves d'ordinaire motivés étaient ailleurs. Cet après-midi nouveau plan de classe, j'ai dit que leur attitude d'hier était inacceptable (est-ce une bonne idée de remettre les points sur les i de manière aussi "cash" ?) et j'ai menacé de compter leurs notes aux contrôles (qui sont, comment dire... c'est approuvé par l'ESPE si on dit "lamentables" ?   ) dans leurs moyennes s'ils ne se calmaient pas tout de suite, et suite à ça ça s'est très bien passé, mais pour combien de temps ?
Ce matin j'ai eu mon autre classe 1h puis encore 1h plus tard dans la matinée. La première heure nickel, du calme et de la participation, mais alors la deuxième pareil brouhaha absolument insupportable en permanence et impossible d'avoir le silence plus de 30 secondes. Je sais pas pourquoi ils étaient tous super excités mais j'étais impressionnée du contraste avec la première heure. C'était comme si c'était une classe différente !

J'ai essayé la technique de venir me mettre à côté d'eux et de poser la main sur leur bureau, ainsi que la technique de me mettre debout à mon bureau sans rien dire et à regarder la classe en attendant qu'ils comprennent qu'ils doivent se taire, mais sans grand succès. Est-ce que vous avez d'autres idées quand c'est comme ça ? J'aime bien l'idée de tout dicter mais j'ai peur que l'ESPE n'apprécie pas, surtout en LV ce serait quand même dommage. Je précise qu'ils sont déjà installés en fonction d'un plan de classe par ordre alphabétique, mais je pense qu'incidemment certains se sont retrouvés à côtés de leurs copains et en profitent pour faire salon de thé. C'est vrai que souvent quand il se met à y avoir du brouhaha je me sens un peu débordée et à part faire "chut!" et "listen to me/him/her" je ne sais pas trop quoi faire (surtout que je constate que c'est complètement inefficace avec mes classes).

La journée fut longue et je suis épuisée. Ce soir c'est cocooning à la maison ; n'oublions pas de nous accorder des moments de détente, les stagiaires ! Je pense qu'on en aura grand besoin cette année !

Dans ces cas-là, refais ton plan de classe puisque tu as récupéré les duos à casser. N’hésite vraiment pas à appeler les parents.
Concernant la dictée, sont-ils calmes lorsque tu dictes?

Chez nous à l'ESPE on nous dit de ne pas s'inquiéter outre mesure de la progression et de "finir le programme" pour le moment, que c'est normal d'aller lentement au début, notamment pour régler les problèmes de gestion de classe.

Ce que nous a dit notre tutrice ESPE, c'est que lors de la première visite ils vérifient surtout qu'on réussisse à mettre les élèves en activité, à les faire travailler. Ce qui ne les empêche pas de répéter inlassablement qu'en général si la gestion de classe pose problème, c'est qu'il y a un souci didactique, que nos séances ne sont pas forcément bien construites... c'est assez stressant mais en soit ils n'ont pas tort...

Même si à des moments je me dis que j'aimerais bien les intéresser mais qu'avant tout il faudrait qu'ils puissent m'entendre quand je parle... ce qui n'est pas toujours le cas :|  pas facile en effet de gérer les bavardages ++ , les élèves qui de toute façon ont l'air de ne vouloir rien faire et de chercher à perdre du temps...

Petite consolation, j'ai corrigé des premières rédactions aujourd'hui et il y a des choses très très intéressantes. Là on voit qu'il y a quand même des choses qui passent et qui les intéressent même quand on a l'impression que c'est le bordel, que personne ne peut suivre et que les meilleurs élèves s'ennuient. Ce n'est peut-être pas si catastrophique que ça finalement !

Bon courage à tous, on va y arriver !!

Edit : ah oui je voulais aussi partager une expérience plus négative... J'ai deux élèves très perturbateurs à qui j'ai déjà mis des mots mais qui ne les ont pas fait signer, donc on m'a conseillé d'appeler directement les parents. Pour le premier : les 3 numéros indiqués sur pronote sont non attribués... quant au deuxième, j'ai bien eu un de ses parents mais le message n'a pas eu l'air de passer, j'avais plutôt l'impression qu'il voulait raccrocher au plus vite. :| On verra au prochain cours si ça a quand même eu un effet...