Qu'est-ce qui vous pèse le plus dans le métier ?

pimousse a écrit:non, les réunions, je dois être folle mais j'aime bien ! :lol:

Et puis il y a toujours moyen, pour tromper l'ennui de planquer une tablette de chocolat au fond du sac ou de se mettre à côté d'un collègue qu'on apprécie pour s'écrire des petits mots... Je le fais, oui, je le confesse... Dire qu'après je punis mes élèves pour ça, j'ai honte mais c'est trop bien...

certains collègues

morgane9513 a écrit:

Carabas a écrit:J'ai voté parce que c'est la raison de ma démission : problèmes avec élèves. En vrai, c'est mon incapacité à les gérer.

Tu as démissionné ?

Oui. Je t'ai envoyé un mp.

rien ne me gène dans ce métier... c'est vraiment ma passion... le salaire est correct aux vues des autres métiers, je ne ressens pas de manque de reconnaisance, les problèmes avec les élèves font partie du métier et de l'adolescence, je sers à quelquechose j'en suis convaincue, trop grande masse de travail (faut pas exagérer... on a du temps pour ça, j'ai fait d'autres métiers et tout est histoire d'organisation)... Bref pour moi que du bon.

goloumine a écrit:rien ne me gène dans ce métier... c'est vraiment ma passion... le salaire est correct aux vues des autres métiers, je ne ressens pas de manque de reconnaisance, les problèmes avec les élèves font partie du métier et de l'adolescence, je sers à quelquechose j'en suis convaincue, trop grande masse de travail (faut pas exagérer... on a du temps pour ça, j'ai fait d'autres métiers et tout est histoire d'organisation)... Bref pour moi que du bon.

Je note que tu n'abordes pas la question matérielle... quand tu arrives en Mai, que la photocopieuse refuse de cracher la moindre feuille supplémentaire et que la gestionnaire te dit d'un oeil mauvais "z'avez dépassé le quota, déjà l'année dernière, j'm'en souviens, j'peux pas vous en rajouter, sinon tout le monde va v'nir me voir..." Que faire ???

Les problemes avec des eleves;je n`ai pas assez de patience

Magnolia a écrit:Les problemes avec des eleves;je n`ai pas assez de patience

Comme toi, Magnolia ! J'ai une réserve de patience très restreinte. Et pourtant, je fais des efforts...

Deux choses je crois.

1) les "collègues", la "salle des profs camif"; plus ça va, plus je vais finir par croire que l'esprit éducnat existe... AU SECOURS !

mais par dessus tout...

2) ce sont les paquets, les tas, que dis-je les monceaux de copies à corriger.

Comme il ne fallait en prendre qu'un, j'ai coché le "manque de reconnaissance".

Comme Goloumine tout me plaît dans ce métier sauf que j'ai parfois eu l'impression de manquer de moyens et ça m'insupporte.

Quand en Ambition Réussite j'avais une 5ème et une 4ème à 25, inutile de vous dire que c'était difficile de pouvoir aider et tirer tout le monde. Pareil pour la restriction sur les photocopies quand les manuels sont obsolètes ou qu'on ne peut pas demander d'acheter des livres : il faut bien photocopier non? Et les locaux de mon ancien collège était un scandale. Par contre j'avoue que dans mon nouveau collège seulement ZEP c'est plus facile : l'intendant est super et les locaux impeccables...

pimousse a écrit:

neo a écrit:

ysabel a écrit:

Karine B. a écrit:les copies !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

oui !!!

+ 1 !

Sinon, j'ai voté "le sentiment de ne pas avoir les moyens de faire correctement votre travail".

Ben oui tu l'as oublié dans le sondage, j'aurais mis ça aussi en 1 je crois !

Parce que pour moi c'était inclus dans "trop grande masse de travail", mais c'est vrai que c'est un travail très particulier la correction de copies !

goloumine a écrit:trop grande masse de travail (faut pas exagérer... on a du temps pour ça, j'ai fait d'autres métiers et tout est histoire d'organisation)

Je ne me sens pas écrasée par le travail non plus, mais je pourrais comprendre qu'on le soit. Premièrement, au bout de 5 ans, je commence tout juste à pouvoir reprendre quelques cours des années précédentes ! Ensuite, le travail intellectuel est sacrément usant (mais allez faire comprendre ça aux "gens"...), et on doit mobiliser beaucoup d'énergie pour gérer une classe (pas seulement les classes bordéliques, toutes les classes). Disons que notre travail est "dense".

Thomas a écrit:Justement si j'aime cette partie imagine le poids, la lourdeur du personnage qui nous sert de principal !!! A côté notre mission est légère légère ^^

Oui, effectivement ! :lol: Rassure-toi, si toi tu restes, un chef d'établissement n'est pas encouragé à rester plus de quatre ans au même endroit.

Lula a écrit:

Thomas a écrit:Justement si j'aime cette partie imagine le poids, la lourdeur du personnage qui nous sert de principal !!! A côté notre mission est légère légère ^^

Oui, effectivement ! :lol: Rassure-toi, si toi tu restes, un chef d'établissement n'est pas encouragé à rester plus de quatre ans au même endroit.

Euh...il me semble qu"un chef d'établissement peut rester plus de 4 ans, 8 ou 9 ans je crois.

Peut-être peut-il rester plus (et encore, je ne crois pas), mais ce n'est pas bon pour sa carrière : la première qualité demandée au CE étant la mobilité.

Lula a écrit:Peut-être peut-il rester plus (et encore, je ne crois pas), mais ce n'est pas bon pour sa carrière : la première qualité demandée au CE étant la mobilité.

Ma dernière chef est partie au bout de 8 ou 9 ans. Elle pouvait effectivement demander sa mut avant mais elle visait un établissement précis qu'elle n'a réussi à obtenir que l'an dernier.

Ici, il est dit qu'un CDE doit rester au moins 3 ans sur le poste avant de pouvoir muter. Il est obligé de demander sa mut au bout de 9 ans:
http://www.education.gouv.fr/bo/2006/31/MEND0601901N.htm

Nestya a écrit:

Lula a écrit:Peut-être peut-il rester plus (et encore, je ne crois pas), mais ce n'est pas bon pour sa carrière : la première qualité demandée au CE étant la mobilité.

Ma dernière chef est partie au bout de 8 ou 9 ans. Elle pouvait effectivement demander sa mut avant mais elle visait un établissement précis qu'elle n'a réussi à obtenir que l'an dernier.

Dans ce pas, je ne pense pas qu'on pouvait lui en tenir rigueur. Souvent, ils sont de toute façon ambitieux et visent assez vite plus grand.

Nestya a écrit:Ici, il est dit qu'un CDE doit rester au moins 3 ans sur le poste avant de pouvoir muter. Il est obligé de demander sa mut au bout de 9 ans:
http://www.education.gouv.fr/bo/2006/31/MEND0601901N.htm

Dans mon collège:

CE 1 : 1989-2002 (treize ans!!!)
CE 2 : 2002-2009 (sept ans)
CE3 : 2009 - ???

Arrêtez, vous allez lui démonter le moral, à Thomas ! Il n'a plus qu'à partir avant son chef d'établissement, alors !

Lula a écrit:Arrêtez, vous allez lui démonter le moral, à Thomas ! Il n'a plus qu'à partir avant son chef d'établissement, alors !

Non, au contraire, il n'a qu'à s'accrocher, comme je l'ai fait moi-même : mon syndicat m'avait conseillé de demander ma mut' pour "fuir" : hors de question! Je me suis accroché et ai finalement même obtenu satisfaction de sa part au moment de son départ (un comble!).

Ah oui, c'est vrai Dwarf qu'elle vient de muter ta grande copine :lol: :lol: :lol: !
J'espère sincèrement que le / la prochain(e) sera plus cool que la précédente.

Melle Shrek a écrit:Ah oui, c'est vrai Dwarf qu'elle vient de muter ta grande copine :lol: :lol: :lol: !
J'espère sincèrement que le / la prochain(e) sera plus cool que la précédente.

Oui, sauf que je connais très bien La Fontaine, ma chère : relisons tous "Les Grenouilles qui demandent un roi"...

Mais il n'en reste pas moins que j'espère ardemment que tout aille pour le meilleur, forcément!

Pour le temps nécessaire, il me semble qu'au bout d'un certain temps la situation s'améliore.

Il faut adapter son travail au temps disponible: apprendre à aller vite, ne pas forcément tout préparer en détail.

En effet, on ne peut pas travailler huit heures par jour. Si je fais quatre heures de "travail hors cours" le matin j'ai peut-être un cours mieux préparé mais je n'ai plus d'énergie pour le cours de l'après-midi qu'il faut animer (au sens de rendre vivant)- l'interaction en "live" avec les élèves étant à mon sens une condition à un bon cours et de l'intérêt du métier