Votre pratique des devoirs communs.

Ce que je ne comprends pas c'est pourquoi vous ne tournez pas sur les devoirs, c'est-à-dire pour le devoir 1 c'est untel et untel qui font et ainsi de suite.

Si c'est pour vous donner du boulot en plus, ce n'est pas intéressant, le principe c'est d'essayer de mutualiser le travail pour gagner du temps.

celitian a écrit:Ce que je ne comprends pas c'est pourquoi vous ne tournez pas sur les devoirs, c'est-à-dire pour le devoir 1 c'est untel et untel qui font et ainsi de suite.

Si c'est pour vous donner du boulot en plus, ce n'est pas intéressant, le principe c'est d'essayer de mutualiser le travail pour gagner du temps.

Parce que on n'est jamais à 100 % au même point dans la progression et qu'on n'a pas tous envie de donner la même chose. Donc, parfois, les devoirs ne sont communs qu'à 65 % .

Ah ben là aucun intérêt dans ce cas autant faire un devoir en même temps avec chacun ses sujets, et faire de vrais devoirs communs en fin d'année.
Vous vous compliquez drôlement le travail pour finalement donner des devoirs presque communs !

celitian a écrit:Ah ben là aucun intérêt dans ce cas autant faire un devoir en même temps avec chacun ses sujets, et faire de vrais devoirs communs en fin d'année.
Vous vous compliquez drôlement le travail pour finalement donner des devoirs presque communs !

Oui c'est vrai .
Déjà le jour de la prérentrée, on passe 1 heure à se répartir l'AP de l'année et cela réduit à néant tous les bienfait de mes vacances.
Je vais prendre plus l'habitude comme le fait une collègue de répondre "non" à chaque question ou demande qu'on me fera .

Elaïna a écrit:

elsie a écrit:Je fais des devoirs communs avec mes collègues. Cela me prend des heures car on se concerte, on s'envoie des mails pour le préparer et cela revient toutes les trois semaines. Entre temps, il y a les devoirs maison à chercher, les copies à corriger.
C'est ça qui me prend du temps, pas la préparation de cours car j’improvise parfois.

Ah c'est la plaie ces devoirs communs. C'est souvent sous la pression des cde. Il faut vraiment y résister. Dans mon équipe en Hg nous refusons catégoriquement d'en faire.

Idem. Si on fait, c’est en terminale à deux ou trois profs. Mais c’est nous qui décidons.

Mais les devoirs communs c'est important j'en veux pour preuve que lors de mon bilan PPCR la CDE a souligné que nous étions une très bonne équipe mais que nous n'allions pas jusqu'à des devoirs communs.
Ce qui explique selon elle de m'évaluer à juste satisfaisant.
C'est donc très important

kioupsPBT a écrit:Je doute qu'on puisse aborder les différentes notions du programme de seconde dans un ordre aléatoire. Je ne demande qu'à voir !

Il y a certes des dépendances, mais cela laisse une marge de manœuvre importante. Je donne juste un exemple: on aborde, pour ce qui est des fonctions, les variations et le signe des fonctions, que l'on détermine ensuite à partir de la représentation graphique, ou encore à partir du terme général dans le cas des fonctions affines et des fonctions inverse et carré (et en partie pour les trinômes). On peut ordonner cette partie du programme par type de propriété (variations ou signe), ou encore par type de fonction (définie par graphique, affine, etc.), ou encore un panachage des deux (c'est ce que fait le Sésamath); de telles divergences limitent les devoirs communs sur les fonctions au milieu de la progression…

Mathador a écrit:

kioupsPBT a écrit:Je doute qu'on puisse aborder les différentes notions du programme de seconde dans un ordre aléatoire. Je ne demande qu'à voir !

Il y a certes des dépendances, mais cela laisse une marge de manœuvre importante. Je donne juste un exemple: on aborde, pour ce qui est des fonctions, les variations et le signe des fonctions, que l'on détermine ensuite à partir du signe, ou encore à partir du terme général dans le cas des fonctions affines et des fonctions inverse et carré (et en partie pour les trinômes). On peut ordonner cette partie du programme par type de propriété (variations ou signe), ou encore par type de fonction (définie par graphique, affine, etc.), ou encore un panachage des deux (c'est ce que fait le Sésamath); de telles divergences limitent les devoirs communs sur les fonctions au milieu de la progression…

Je ne comprends pas la signification de ce passage.

Manque de relecture: je viens d'éditer le message.

Je fais remonter ce topic car je suis arrivée dans un nouveau lycée où visiblement tout le monde est convaincu de l'intérêt des devoirs communs. Moi franchement, je n'en vois pas trop, mais je suis nouvelle dans le métier (j'enseigne l'HG/EMC) donc je suis ouverte aux arguments... Quel sont pour vous les avantages des devoirs communs ?

Hilde a écrit:Je fais remonter ce topic car je suis arrivée dans un nouveau lycée où visiblement tout le monde est convaincu de l'intérêt des devoirs communs. Moi franchement, je n'en vois pas trop, mais je suis nouvelle dans le métier (j'enseigne l'HG/EMC) donc je suis ouverte aux arguments... Quel sont pour vous les avantages des devoirs communs ?

Personnellement, j'y suis opposé car cela bride ma liberté pédagogique (notamment sur l'ordre des chapitres à traiter) et que la date imposée du devoir ne correspond pas toujours à l'idéal dans mon planning (si j'ai déjà des évaluations prévues avec d'autres classes, cela me fait un tombereau de copies à corriger).

Le seul intérêt à mes yeux : c'est de pouvoir comparer le niveau de mes élèves avec ceux des autres classes et avoir un retour sur ma propre pratique. C'est toujours enrichissant de voir comment les collègues forment leurs élèves à des exercices codifiés (comme la dissertation dans ma discipline).

C'est parfois pas mal que les élèves soient corrigés par un autre collègue, je trouve. La manière d'annoter est parfois différente et souvent, ils voient que non, leur prof ne note pas beaucoup plus sec que les autres.
Sinon, ça permet aussi de bloquer un créneau pour un devoir long. Quand j'ai des créneaux d'une heure, ça m'arrange.

Voilà, il y a des avantages, après il faut juste éviter que ça se transforme en prise de tête générale pour pondre les sujets (je pense à mes collègues de maths qui s'écharpent régulièrement sur la question). Si les collègues se mettent vite d'accord sur un sujet, yolo !

Elaïna a écrit:Voilà, il y a des avantages, après il faut juste éviter que ça se transforme en prise de tête générale pour pondre les sujets (je pense à mes collègues de maths qui s'écharpent régulièrement sur la question). Si les collègues se mettent vite d'accord sur un sujet, yolo !

Franchement, quand ça se passe bien à ce niveau, ça me va.

C'est intéressant à mon avis à condition de respecter les points suivants :
On se met d'accord sur la progression ou plutôt le programme des épreuves communes et on la respecte
On se répartit les tâches , une seule personne fait le sujet et les barèmes, pas toujours la même évidemment. On fait un roulement.Inutile de faire des concertations
On s'échange les copies pour les corrections
Les notes doivent paraître séparément sur les bulletins et comptées dans les moyennes avec un coefficient élevé et identique pour toutes les classes.
Les élèves et leurs familles doivent être informées dés le début de l'année scolaire

wopurée ça fait tellement de conditions que moi ça me pomperait bien l'air d'avance et me donnerait furieusement envie de ne pas les faire dans ces conditions.
La seule chose pour moi c'est : sujet rapidement fait sur programme commun ("on aura fait tel et tel chapitre d'ici là"), échange des copies et ensuite chacun se débrouille. Quel intérêt à faire apparaître le truc sur une colonne séparée ? ça doit au contraire rentrer dans les notes habituelles comme un DST normal, on ne va pas se surcharger de copies non plus hein.

Comme Elaina.

Ici il y a des devoirs communs en première en  PC, SVT, maths et HGGSP. En AMC, SES et HLP on n'en veut pas. J'en ai organisé en tant que coordo par le passé mais c'est trop compliqué avec une collègue qui saque systématiquement les dst des autres ou qui fait un devoir trop proche du sujet 2 jours avant avec sa classe... Par contre il y a des bacs blancs dans toutes les disciplines à examen en première et terminale. En SES on s'échange les copies à 3 profs. La quatrième fait son propre sujet sur le même créneau ça évite que ses terminales (et leurs copains qui sont dans les 3 autres classes) aient à l'avance une idée des sujets, elle nous l'a fait 2 années de suite depuis on ne bosse plus ensemble... Ambiance !
Un nouveau collègue de SVT refuse le principe et fait des sujets sur ses heures de svt mais pas de devoirs communs.

Je fais très souvent des devoirs communs...... avec moi-même ! Je suis seule dans mon collège, avec juste un BMP pour compléter en HG.

L'idée de comparaison, bof : tels élèves d'une classe peuvent bien être moins bons, moins travailleurs... sans que l'enseignant soit en cause. Je dirais même que c'est l'interprétation prioritaire en cas d'écart.

En revanche, dans la mesure où c'est une épreuve nationale et anonyme qui est préparée, le devoir commun me semble souhaitable, comme une préparation, une mise en conditions, pour tout le monde. J'aime l'idée de liberté, mais en même temps aussi de n'être que le passeur temporaire et interchangeable de quelque chose d'universel. Donc, sur le papier, je suis favorable aux devoirs communs.

Dans les faits, c'est plus compliqué : accord sur la progression ; critères de notation... J'ai déjà eu les dents qui grincent.

On le fait chez moi en sti, mais on est que 2.
Mais aucune contrainte, si on est pas en phase, devoir différent ou partiellement différent.
Certains collègues ne le font pas en fonction des disciplines. Aucune contrainte, fais comme tu le sens.

Hilde a écrit:Je fais remonter ce topic car je suis arrivée dans un nouveau lycée où visiblement tout le monde est convaincu de l'intérêt des devoirs communs. Moi franchement, je n'en vois pas trop, mais je suis nouvelle dans le métier (j'enseigne l'HG/EMC) donc je suis ouverte aux arguments... Quel sont pour vous les avantages des devoirs communs ?

Pédagogiquement, aucun. En terme de micro-management, et de "relations publiques", c'est génial. Cela peut mettre une pression incroyable aux jeunes collègues ou collègues pas sûrs d'eux qui sont persuadés que leurs élèves seront forcément nuls et ceux des collègues plus expérimentés forcément géniaux. Et puis, dans le discours aux parents, le Chef d'Etablissement se paye à peu de frais et d'organisation (puisque ce sont les profs qui font tout) un machin qui fait "sérieux", qui fait "bien" sur un projet d'établissement.

Bien sûr, je tiens à préciser que je n'ai croisé qu'une seule fois une chef déterminée à faire faire des devoirs communs et que la plupart du temps, les chefs ont juste proposé et ont accepté et entendu nos arguments contre.

Les devoirs communs... haha.

Le seul intérêt est de préparer les élèves de terminale à l'épreuve finale et éventuellement de les faire corriger par quelqu'un d'autre. C'est tout. Je hais les devoirs communs. Et d'ailleurs chez nous là c'est du n'importe quoi. J'avais prévenu mes collègues, personne ne m'a écoutée, paf, c'est la plaie. M'en fous je n'ai pas de spé cette année.
Mais alors les devoirs communs en dehors des épreuves terminales n'ont aucun intérêt.

Ce qui me révolte dans les ds : je prépare en amont le sujet, je corrige en aval . . alors que l'heure effective ne m'est pas attribuée (éducateur-surveillant sur les créneaux de ds). C'est pourtant une importante quantité de travail supplémentaire

C’est en dehors de vos heures de cours ? Il faut réclamer des HSE (ou refuser d’en faire dans ce cas).