- skindiverÉrudit
capucine42 a écrit:Parce qu'il y a une règle particulière dans le privé par rapport à la manière de s'asseoir? J'ignoraisskindiver a écrit:FerrandaCarthaginae a écrit:Merci beaucoup pour tous vos conseils. J'ai appelé un syndicat pour m'aider à construire mon argumentation. Ils m'ont dit aussi qu'il fallait être très neutre, objectif, monter ma passion pour ce métier, faire le point sur les points négatifs et positifs, monter les progrès, citer les rapports qui le montrent.
Par contre ils m'ont conseillé aussi de notifier, qu'il était étonnant que dans la grille de compétences remplie par le directeur, beaucoup de cases n'étaient pas évaluées.
Mais n'empêche ce directeur est très étrange, mon entretien annuel m'a été refusé la semaine dernière....Et dans le seul entretien que j'ai eu en janvier avec lui, en présence de ma tutrice, il m'a seulement reproché de m'être assise sur mon bureau, comme le lui avait reporté la vie scolaire m'a-t-il dit.
Quel est le problème de s'assoir sur son bureau?
Tu es dans le privé?
Certains directeurs du privé sont très soucieux de ce genre de détails.... Clairement moins dans le public.
- Philomène87Grand sage
C'est ridicule ! Comme si s'asseoir sur le bureau était grossier. C'est n'importe quoi !
- skindiverÉrudit
Bosco75 a écrit:skindiver a écrit:capucine42 a écrit:Parce qu'il y a une règle particulière dans le privé par rapport à la manière de s'asseoir? J'ignoraisskindiver a écrit:
Quel est le problème de s'assoir sur son bureau?
Tu es dans le privé?
Certains directeurs du privé sont très soucieux de ce genre de détails.... Clairement moins dans le public.
Que l'on m'explique très objectivement en quoi le fait pour un professeur de s'asseoir sur un bureau est problématique.
Certains doivent trouver ça peu élégant je ne sais pas...
Le premier qui me fait une remarque risque de s'en prendre plein la figure.
- Philomène87Grand sage
Surtout que quand on s'assoit sur le bureau, c'est souvent parce qu'on a besoin de s'assoir ! Si on prend la chaise, on a moins de visibilité sur la classe...
- LarssonNiveau 8
https://www.neoprofs.org/t77045-convocation-a-un-entretien-de-titularisation?highlight=titularisation
Les conseils de InvitéeF et Pseudo m'avaient bien aidé. C'est dans les 2-3 premières pages.
Les conseils de InvitéeF et Pseudo m'avaient bien aidé. C'est dans les 2-3 premières pages.
- KilmenyEmpereur
Avant tout, je tiens à dire que chacun fait comme il veut, mais que dites-vous aux élèves qui tentent de s'assoir sur les tables ?
Il ne me viendrait jamais à l'idée de le faire, car c'est envoyer des signaux de relâchement aux élèves.
Ceci dit, je ne fais aucun procès à ceux qui le font. Mais c'est plus difficile d'assoir l'autorité ensuite.
Il ne me viendrait jamais à l'idée de le faire, car c'est envoyer des signaux de relâchement aux élèves.
Ceci dit, je ne fais aucun procès à ceux qui le font. Mais c'est plus difficile d'assoir l'autorité ensuite.
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Un petit clic pour les animaux : http://www.clicanimaux.com/catalog/accueil.php?sites_id=1
- Marie LaetitiaBon génie
lou gaia a écrit:autant pour moi alors.
Dans ce cas, même si l'on n'est pas d'accord, ne surtout pas contester l'avis du CDE ou tenter de se défendre ou disant qu'on ne l'a vu qu'une fois et qu'il n'est jamais venu en classe. Il faut montrer que l'on est ouvert à la critique, que l'on prend de la distance avec son travail, sa pratique, que l'on est prêt à se remettre en question, puis glisser sur les rapports positifs qui appuient ces idées. Mais éviter le frontal. Et parler de ses progrès de son enthousiasme à faire cours et à apprendre de ses élèves...
en tout cas c'est ce que je ferai, même si d'un point de vu personnel, je trouve vraiment dégueulasse de découvrir un rapport négatif de quelqu'un qui n'est jamais venu en classe et n'a jamais rien exprimé de négatif. Mais ça ne me surprend pas.
Faire son auto-critique, quoi... comme aux grandes heures staliniennes. Et ces gens-là viennent nous parler de pédagogie et de bienveillance... C'est à vomir.
(Ceci étant dit sans remettre en cause même cinq minutes les conseils des collègues)
_________________
Si tu crois encore qu'il nous faut descendre dans le creux des rues pour monter au pouvoir, si tu crois encore au rêve du grand soir, et que nos ennemis, il faut aller les pendre... Aucun rêve, jamais, ne mérite une guerre. L'avenir dépend des révolutionnaires, mais se moque bien des petits révoltés. L'avenir ne veut ni feu ni sang ni guerre. Ne sois pas de ceux-là qui vont nous les donner (J. Brel, La Bastille)
Antigone, c'est la petite maigre qui est assise là-bas, et qui ne dit rien. Elle regarde droit devant elle. Elle pense. [...] Elle pense qu'elle va mourir, qu'elle est jeune et qu'elle aussi, elle aurait bien aimé vivre. Mais il n'y a rien à faire. Elle s'appelle Antigone et il va falloir qu'elle joue son rôle jusqu'au bout...
Et on ne dit pas "voir(e) même" mais "voire" ou "même".
- Marie LaetitiaBon génie
Kilmeny a écrit:Avant tout, je tiens à dire que chacun fait comme il veut, mais que dites-vous aux élèves qui tentent de s'assoir sur les tables ?
Il ne me viendrait jamais à l'idée de le faire, car c'est envoyer des signaux de relâchement aux élèves.
Ceci dit, je ne fais aucun procès à ceux qui le font. Mais c'est plus difficile d'assoir l'autorité ensuite.
La collègue était-elle franchement assise sur le bureau (jambes ballantes) ou appuyée sur le bureau?
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Si tu crois encore qu'il nous faut descendre dans le creux des rues pour monter au pouvoir, si tu crois encore au rêve du grand soir, et que nos ennemis, il faut aller les pendre... Aucun rêve, jamais, ne mérite une guerre. L'avenir dépend des révolutionnaires, mais se moque bien des petits révoltés. L'avenir ne veut ni feu ni sang ni guerre. Ne sois pas de ceux-là qui vont nous les donner (J. Brel, La Bastille)
Antigone, c'est la petite maigre qui est assise là-bas, et qui ne dit rien. Elle regarde droit devant elle. Elle pense. [...] Elle pense qu'elle va mourir, qu'elle est jeune et qu'elle aussi, elle aurait bien aimé vivre. Mais il n'y a rien à faire. Elle s'appelle Antigone et il va falloir qu'elle joue son rôle jusqu'au bout...
Et on ne dit pas "voir(e) même" mais "voire" ou "même".
- alanneFidèle du forum
Je m'appuie régulièrement au bureau quand je parle de façon magistrale à la classe et je ne me sens pas dans l'interdit.
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Wait and see
- abricotedapiExpert spécialisé
Je leur dis "non", tout simplement. Je ne suis pas soumise aux mêmes règles que les élèves et les élèves n'ont pas les mêmes droits que moi. Quand je suis fatiguée ou que j'ai mal aux jambes, je m'assois. Aucun problème d'autorité... puisque mon autorité est installée bien avant cela. Je ne ferais pas ça avec une classe que je ne "maitrise" pas.Kilmeny a écrit:Avant tout, je tiens à dire que chacun fait comme il veut, mais que dites-vous aux élèves qui tentent de s'assoir sur les tables ?
Il ne me viendrait jamais à l'idée de le faire, car c'est envoyer des signaux de relâchement aux élèves.
Ceci dit, je ne fais aucun procès à ceux qui le font. Mais c'est plus difficile d'assoir l'autorité ensuite.
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- Spoiler:
- 2024-2025 : en poste fixe !!
2023-2024 (TZR) AFA : 2 classes de 6e (PP 6e)
2022-2023 (TZR) AFA : 1 classe de 5e, 2 classes de 4e, 1 classe de 3e (PP 5e)
2021-2022 (TZR) 2 remplacements : 2 classes de 5e, 1 classe de 6e / 3 classes de 6e
2020-2021 (TZR) AFA 2 collèges dont le RAD : 2 classes de 5e, 1 classe de 4e (PP 5e) + 1 classe de 6e
2019-2020 (TZR) AFA RAD : 2 classes de 6e, 2 classes de 5e (PP 6e)
2018-2019 (TZR) AFA : 4 classes de 6e
2014-2018 : quatre ans en poste fixe (8 classes de 6e, 4 classes de 4e, 3 classes de 5e, 2 classes de 3e et 4 x PP 6e)
2013-2014 (stagiaire) : 2 classes de 5e, 1 classe de 6e
- Philomène87Grand sage
abricotedapi a écrit:Je leur dis "non", tout simplement. Je ne suis pas soumise aux mêmes règles que les élèves et les élèves n'ont pas les mêmes droits que moi. Quand je suis fatiguée ou que j'ai mal aux jambes, je m'assois. Aucun problème d'autorité... puisque mon autorité est installée bien avant cela. Je ne ferais pas ça avec une classe que je ne "maitrise" pas.Kilmeny a écrit:Avant tout, je tiens à dire que chacun fait comme il veut, mais que dites-vous aux élèves qui tentent de s'assoir sur les tables ?
Il ne me viendrait jamais à l'idée de le faire, car c'est envoyer des signaux de relâchement aux élèves.
Ceci dit, je ne fais aucun procès à ceux qui le font. Mais c'est plus difficile d'assoir l'autorité ensuite.
C'est ce que j'allais répondre.
Je n'ai jamais eu de difficulté à instaurer mon autorité en m'asseyant sur le bureau.
- AwottNiveau 10
Kilmeny a écrit:Avant tout, je tiens à dire que chacun fait comme il veut, mais que dites-vous aux élèves qui tentent de s'assoir sur les tables ?
Il ne me viendrait jamais à l'idée de le faire, car c'est envoyer des signaux de relâchement aux élèves.
Ceci dit, je ne fais aucun procès à ceux qui le font. Mais c'est plus difficile d'assoir l'autorité ensuite.
On passe la plupart du temps debout et les élèves n'ont pas à se lever. Pire, j'interpelle les élèves à vive voix ce que je l'interdis formellement aux élèves.
Philomène87 a écrit:
C'est ce que j'allais répondre.
Je n'ai jamais eu de difficulté à instaurer mon autorité en m'asseyant sur le bureau.
On peut même imaginer que la position assise sur le bureau est un moyen d'asseoir une forme (soft) d'autorité
- Philomène87Grand sage
En fait ça me donne une contenance.
C'est signe que je suis à l'aise - dans ma classe -.
Donc de fait, mon autorité est instaurée.
C'est signe que je suis à l'aise - dans ma classe -.
Donc de fait, mon autorité est instaurée.
- TitiaNNiveau 6
Bonjour,
Je suis convoquée aussi la semaine prochaine, mais j'ai 2 avis négatifs sur 3, je pense que c'est mort. Le chef m'a notée sur des choses où il ne pouvait pas me noter (l'élaboration d'un projet d'établissement par exemple alors que le projet est en place depuis septembre 2016 et que je suis stagiaire depuis septembre), en a-t-il le droit ?
Je suis convoquée aussi la semaine prochaine, mais j'ai 2 avis négatifs sur 3, je pense que c'est mort. Le chef m'a notée sur des choses où il ne pouvait pas me noter (l'élaboration d'un projet d'établissement par exemple alors que le projet est en place depuis septembre 2016 et que je suis stagiaire depuis septembre), en a-t-il le droit ?
- Bosco75Niveau 7
TitiaN a écrit:Bonjour,
Je suis convoquée aussi la semaine prochaine, mais j'ai 2 avis négatifs sur 3, je pense que c'est mort. Le chef m'a notée sur des choses où il ne pouvait pas me noter (l'élaboration d'un projet d'établissement par exemple alors que le projet est en place depuis septembre 2016 et que je suis stagiaire depuis septembre), en a-t-il le droit ?
il est possible de soulever oralement ces points au jury.
Le meilleur, c'est de te préparer à l'oral grâce à un syndicat.
Prépare l'entretien sérieusement car il ne faut jamais oublier que le jury a non seulement la compétence pour ta titularisation mais aussi, et à défaut, pour prononcer ton renouvellement (ou le licenciement bien que ce soit rare après une première année de stage).
- CasparProphète
Philomène87 a écrit:Surtout que quand on s'assoit sur le bureau, c'est souvent parce qu'on a besoin de s'assoir ! Si on prend la chaise, on a moins de visibilité sur la classe...
On m'a dit le contraire quand j'étais en stage (il est vrai que c'était au siècle dernier): "tellement à l'aise en classe qu'il s'assoit sur le bureau" (mais c'était un compliment).
- TitiaNNiveau 6
Oui, je suis syndiquée et je vais avoir de l'aide de mon syndicat.
Merci Bosco 75, mais le pire, c'est que ma tutrice m'a écrit un mail après l'entretien avec le chef pour le bilan de deuxième période dans lequel elle dit que je ne dois pas écouter tout ce qu'a dit le chef ^^.
J'ai tous ses écrits et je les garde précieusement.
Entre le rapport de ma tutrice de début mai et le rapport de l'inspectrice mi-mai, il y a déjà une évolution. Je précise que ce n'est pas à cause de ma gestion de classe que je passe en commission. Pour mon chef, je dois m'investir plus (travail en équipe par exemple) et surtout me perfectionner sur le fonctionnement d'un établissement (lol) : j'ai été contractuelle avant, donc, ne pas savoir comment fonctionne un établissement, c'est limite !
Merci Bosco 75, mais le pire, c'est que ma tutrice m'a écrit un mail après l'entretien avec le chef pour le bilan de deuxième période dans lequel elle dit que je ne dois pas écouter tout ce qu'a dit le chef ^^.
J'ai tous ses écrits et je les garde précieusement.
Entre le rapport de ma tutrice de début mai et le rapport de l'inspectrice mi-mai, il y a déjà une évolution. Je précise que ce n'est pas à cause de ma gestion de classe que je passe en commission. Pour mon chef, je dois m'investir plus (travail en équipe par exemple) et surtout me perfectionner sur le fonctionnement d'un établissement (lol) : j'ai été contractuelle avant, donc, ne pas savoir comment fonctionne un établissement, c'est limite !
- User20159Esprit éclairé
Marie Laetitia a écrit:Faire son auto-critique, quoi... comme aux grandes heures staliniennes. Et ces gens-là viennent nous parler de pédagogie et de bienveillance... C'est à vomir.
Ah non chère collègue, le passage devant l'EQP relève davantage de l'auto-critique maoïste (et je recommande à tous l'excellent United Red Army de Wakamatsu), ou de la contrition devant le tribunal inquisitorial.
Pédagogie et bienveillance, ben voyons, faites ce qu'on dit, pas ce qu'on fait... :|
Bosco75 a écrit:Prépare l'entretien sérieusement car il ne faut jamais oublier que le jury a non seulement la compétence pour ta titularisation mais aussi, et à défaut, pour prononcer ton renouvellement (ou le licenciement bien que ce soit rare après une première année de stage).
Ah le jury est totalement souverain, son attitude varie aussi : interrogatif, inquiet, blasé, moqueur, bienveillant (si si ça arrive parfois, l'un des stagiaires que je suis cette année ne s'est pas pris la misère), sec, inquisiteur, furieux, draconique, voire même complètement nazi...
Dans l'acad' de P........où j'ai officié et où j'accompagne encore des stagiaires (jusqu'à la porte hein, faudrait pas déconner, les exécutions, c'est à huis clos), les rares stagiaires qui ont montré les dents se sont tous vus remerciés...
- User20159Esprit éclairé
TitiaN a écrit:Je suis convoquée aussi la semaine prochaine, mais j'ai 2 avis négatifs sur 3, je pense que c'est mort.
En fait c'est l'avis de l'inspecteur qui prime (même s'ils disent le contraire) quant à l'avis du tuteur,......ben il compte pas en fait, pourtant c'est lui qui est le mieux à même de...
- TitiaNNiveau 6
Ha@_x,
Ma tutrice m'a flinguée dans son rapport, elle a dit tout le contraire de ce qu'a dit l'IPR et à 11 jours d'intervalle entre les deux rapports...
Ma tutrice m'a flinguée dans son rapport, elle a dit tout le contraire de ce qu'a dit l'IPR et à 11 jours d'intervalle entre les deux rapports...
- User20159Esprit éclairé
Un classique ça aussi, heureusement assez rare. Le stagiaire que j'ai escorté hier a eu connaissance du rapport (négatif) de son tuteur, la semaine dernière.
Ce dernier ne lui a rien dit de l'année (ou presque), ne l'a visité que deux fois (sur 12 visites obligatoires) et a touché la prime au passage...
Mais la plupart des tuteurs sont des profs normaux donc plutôt bienveillants. La malveillance est à chercher chez les petits chefs (pas toujours les perdirs), les inspecteurs et les ESPE.
Quand on tombe sur un tuteur malveillant c'est la tuile : le chef ne va pas le désavouer car en général c'est un installé, qui reste l'année suivante (pas le stagiaire, mais en fait tout le monde s'en fout du stagiaire....), l'inspecteur va se baser sur ce que dit le chef (ou s'il ne peut pas l'encadrer sur l'ESPE) , c'est la fichue chaîne de commande.
En EQP ben c'est pareil, personne ne voit un IPR ou un Perdir désavouer un confrère, si le stagiaire est nul c'est qu'il est nul, hein, il y a des raisons...
Et puis officieusement, ils le disent (là la foudre va s'abattre sur moi si un Perdir traîne sur le fil) : "vous nous en faites redoubler 10%, vous nous en licenciez 2%",....et c'est pour ça que j'ai toujours refusé d'être tuteur et de participer à cette mascarade....
à tous les stagiaires....Courage
Ce dernier ne lui a rien dit de l'année (ou presque), ne l'a visité que deux fois (sur 12 visites obligatoires) et a touché la prime au passage...
Mais la plupart des tuteurs sont des profs normaux donc plutôt bienveillants. La malveillance est à chercher chez les petits chefs (pas toujours les perdirs), les inspecteurs et les ESPE.
Quand on tombe sur un tuteur malveillant c'est la tuile : le chef ne va pas le désavouer car en général c'est un installé, qui reste l'année suivante (pas le stagiaire, mais en fait tout le monde s'en fout du stagiaire....), l'inspecteur va se baser sur ce que dit le chef (ou s'il ne peut pas l'encadrer sur l'ESPE) , c'est la fichue chaîne de commande.
En EQP ben c'est pareil, personne ne voit un IPR ou un Perdir désavouer un confrère, si le stagiaire est nul c'est qu'il est nul, hein, il y a des raisons...
Et puis officieusement, ils le disent (là la foudre va s'abattre sur moi si un Perdir traîne sur le fil) : "vous nous en faites redoubler 10%, vous nous en licenciez 2%",....et c'est pour ça que j'ai toujours refusé d'être tuteur et de participer à cette mascarade....
à tous les stagiaires....Courage
- TitiaNNiveau 6
Ha@_x,
C'est mon cas malheureusement ! Ma tutrice ne m'a jamais montré de séquences de l'année. Lors de son inspection en mars, elle s'est fait démonter !
L'inspectrice a écrit que je suivais les conseils qu'on me donne, ma tutrice a écrit que les formations que j'ai demandées en plus et les visites dans les cours d'autres collègues n'ont servi à rien ! Deux avis différents en 11 jours d'intervalle !
Il y a un stagiaire sur le poste que j'occupe l'an prochain, mais à mi-temps (moi c'était à temps complet), je le plains ! Ce sont généralement des stagiaires qui n'ont jamais enseigné.
C'est mon cas malheureusement ! Ma tutrice ne m'a jamais montré de séquences de l'année. Lors de son inspection en mars, elle s'est fait démonter !
L'inspectrice a écrit que je suivais les conseils qu'on me donne, ma tutrice a écrit que les formations que j'ai demandées en plus et les visites dans les cours d'autres collègues n'ont servi à rien ! Deux avis différents en 11 jours d'intervalle !
Il y a un stagiaire sur le poste que j'occupe l'an prochain, mais à mi-temps (moi c'était à temps complet), je le plains ! Ce sont généralement des stagiaires qui n'ont jamais enseigné.
- Bosco75Niveau 7
Ha@_x a écrit:Un classique ça aussi, heureusement assez rare. Le stagiaire que j'ai escorté hier a eu connaissance du rapport (négatif) de son tuteur, la semaine dernière.
Ce dernier ne lui a rien dit de l'année (ou presque), ne l'a visité que deux fois (sur 12 visites obligatoires) et a touché la prime au passage...
Mais la plupart des tuteurs sont des profs normaux donc plutôt bienveillants. La malveillance est à chercher chez les petits chefs (pas toujours les perdirs), les inspecteurs et les ESPE.
Quand on tombe sur un tuteur malveillant c'est la tuile : le chef ne va pas le désavouer car en général c'est un installé, qui reste l'année suivante (pas le stagiaire, mais en fait tout le monde s'en fout du stagiaire....), l'inspecteur va se baser sur ce que dit le chef (ou s'il ne peut pas l'encadrer sur l'ESPE) , c'est la fichue chaîne de commande.
En EQP ben c'est pareil, personne ne voit un IPR ou un Perdir désavouer un confrère, si le stagiaire est nul c'est qu'il est nul, hein, il y a des raisons...
Et puis officieusement, ils le disent (là la foudre va s'abattre sur moi si un Perdir traîne sur le fil) : "vous nous en faites redoubler 10%, vous nous en licenciez 2%",....et c'est pour ça que j'ai toujours refusé d'être tuteur et de participer à cette mascarade....
à tous les stagiaires....Courage
C'est tout à ton honneur. Simplement je pense, pour ma part, que le système actuel pour la titularisation des certifiés avec l'histoire des trois avis (Ipr; cde; espe) est trop opaque du début jusqu'à la fin (tellement de choses se déroulent dans les coulisses sans que le stagiaire soit réellement au courant; voyez, par exemple, à quel point il est difficile pour certains collègues de savoir ce qu'à pu écrire le tuteur dans son rapport si ce dernier ne le montre pas au stagiaire avant l'envoi à l'inspection...). Généralement, et cela il sera difficile de le nier, il y a, implicitement mais nécessairement une entente (vu qu'ils sont en contact permanent) entre les trois pour dégager quelqu'un si l'un d'eux le souhaite (il me parait rare qu'un IPR désavoue un CDE et vice versa, quant à l'ESPE, parfois son avis compte, parfois son avis on s'en tape, tout dépend de la politique du moment). Et au sein de ce trio, il y a le tuteur dont on ne sait pas réellement quelle est sa place: surveillant, accompagnateur, collègue ?
Ajoutons à cela, pour finir, la trop grande disparité dans la pratique, entre les académies. De mon point de vue et de tout ce que j'ai pu lire sur le sujet, il est moins probable de se faire coller sur les problématiques, parfois lourdes, de gestion de classe à Créteil qu'à Poitiers ou Limoges.
- Bosco75Niveau 7
TitiaN a écrit:Ha@_x,
C'est mon cas malheureusement ! Ma tutrice ne m'a jamais montré de séquences de l'année. Lors de son inspection en mars, elle s'est fait démonter !
L'inspectrice a écrit que je suivais les conseils qu'on me donne, ma tutrice a écrit que les formations que j'ai demandées en plus et les visites dans les cours d'autres collègues n'ont servi à rien ! Deux avis différents en 11 jours d'intervalle !
Il y a un stagiaire sur le poste que j'occupe l'an prochain, mais à mi-temps (moi c'était à temps complet), je le plains ! Ce sont généralement des stagiaires qui n'ont jamais enseigné.
Si j'ai bien compris, ta tutrice n'a pas su répondre aux attentes de l'IPR sur sa propre pratique professionnelle ?
- User20159Esprit éclairé
Bosco75 a écrit:[...] Simplement je pense, pour ma part, que le système actuel pour la titularisation des certifiés avec l'histoire des trois avis (Ipr; cde; espe) est trop opaque du début jusqu'à la fin (tellement de choses se déroulent dans les coulisses sans que le stagiaire soit réellement au courant; voyez, par exemple, à quel point il est difficile pour certains collègues de savoir ce qu'à pu écrire le tuteur dans son rapport si ce dernier ne le montre pas au stagiaire avant l'envoi à l'inspection...). Généralement, et cela il sera difficile de le nier, il y a, implicitement mais nécessairement une entente (vu qu'ils sont en contact permanent) entre les trois pour dégager quelqu'un si l'un d'eux le souhaite (il me parait rare qu'un IPR désavoue un CDE et vice versa, quant à l'ESPE, parfois son avis compte, parfois son avis on s'en tape, tout dépend de la politique du moment). Et au sein de ce trio, il y a le tuteur dont on ne sait pas réellement quelle est sa place: surveillant, accompagnateur, collègue ?
Ajoutons à cela, pour finir, la trop grande disparité dans la pratique, entre les académies. De mon point de vue et de tout ce que j'ai pu lire sur le sujet, il est moins probable de se faire coller sur les problématiques, parfois lourdes, de gestion de classe à Créteil qu'à Poitiers ou Limoges.
Opaque oui, surtout que ça change et varie souvent (d'une année sur l'autre, d'une académie à l'autre).
Le dossier avant EQP (avec les 4 avis) : dans certains cas consultable au rectorat (pas de copie) dans d'autres cas copie possible, dans des cas plus récents, le chef d'et' donne lui même le dossier entier au stagiaire (plus besoin de se déplacer, vu cette année).
Malheureusement détrompe toi, des stagiaires collés pour gestion de classe à Créteil (et affecté en REP, le comble), il y en a, tous les ans...
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