Seine-Saint-Denis : le principal d'un collège accusé d'agression sexuelle

Cristaline a écrit:

Si un mec me touche le tibia, je ne vais pas aimer ça et il va vite le regretter. Pour autant, je n'appellerais pas ça une agression sexuelle.

Elle était dans un lit, il ne s'agit pas de quelqu'un qui l'aurait frôlée sans le vouloir en passant à côté d'elle, mais son supérieur sur son lieu de travail !!!

Thalia de G, j'ai ajouté un lien dans mon message.

Les agressions sexuelles (Article 222-27 à 222-30 du code pénal) : Les agressions sexuelles autres que le viol sont des délits. Elles sont définies comme « un acte à caractère sexuel sans pénétration ommis sur la personne d’autrui, par violence, contrainte, menace ou surprise ». Il peut s’agir par exemple de caresses ou d’attouchements de nature sexuelle. C'est ce qu'on trouve sur le site http://stop-violences-femmes.gouv.fr

Il peut même y avoir des circonstances aggravantes si on retient que cette agression est commise par une personne qui abuse de l'autorité que lui confèrent ses fonctions (art. 222-28 du code pénal), et aussi si elle est commise par plusieurs personnes, auteurs ou complices (art. 222-28 du code pénal).

EDIT : Je n'avais pas vu que Provence avait déjà donné le lien.

Cisil a écrit:

Cristaline a écrit:

Si un mec me touche le tibia, je ne vais pas aimer ça et il va vite le regretter. Pour autant, je n'appellerais pas ça une agression sexuelle.

Elle était dans un lit, il ne s'agit pas de quelqu'un qui l'aurait frôlée sans le vouloir en passant à côté d'elle, mais son supérieur sur son lieu de travail !!!

J'ai bien dit que ce qu'a fait ce principal est très grave et doit être puni. Vous avez du mal à tout lire ou quoi ?
Je m'interrogeais sur la définition de l'expression "agression sexuelle". Venait-il dans l'intention d'avoir des relations sexuelles avec elle ou pas ? Est-ce sexuel quand on te touche à un endroit qui n'est pas sexuel ? Je m'interrogeais sans pour autant en connaître les réponses.

Jenny a écrit:

Je ne comprends pas qu'on se pose la question.

Le fait même qu'on se pose la question est ce qu'on appelle une manifestation de la culture du viol.

On comprend plus facilement la situation en déplaçant le point de vue, de s'interroger sur la démarche de l'agresseur ("peut-être était-ce une blague de potache, pour eux ?") à envisager le ressenti de la victime ("deux hommes en position d'autorité me caressent les jambes et proposent de m'embrasser dans ma propre chambre, je prends ça comme une démarche sexuelle et je n'y ai pas consenti")

(et ça ne veut pas dire que s'interroger sur la démarche de l'agresseur signifie qu'on cautionne)

Cristaline a écrit:

Cisil a écrit:

Cristaline a écrit:

Si un mec me touche le tibia, je ne vais pas aimer ça et il va vite le regretter. Pour autant, je n'appellerais pas ça une agression sexuelle.

Elle était dans un lit, il ne s'agit pas de quelqu'un qui l'aurait frôlée sans le vouloir en passant à côté d'elle, mais son supérieur sur son lieu de travail !!!

J'ai bien dit que ce qu'a fait ce principal est très grave et doit être puni. Vous avez du mal à tout lire ou quoi ?
Je m'interrogeais sur la définition de l'expression "agression sexuelle". Venait-il dans l'intention d'avoir des relations sexuelles avec elle ou pas ? Est-ce sexuel quand on te touche à un endroit qui n'est pas sexuel ? Je m'interrogeais sans pour autant en connaître les réponses.

La réponse t'a été donnée à plusieurs reprises : "un endroit qui n'est pas sexuel", ce n'est pas à toi d'en juger. On se fout de l'intention, là, il s'agit de considérer l'acte. La chose est simple : on ne touche pas les gens sans leur consentement.

"Venait-il bourré de force dans son lit la tripoter et la bécoter pour avoir des relations sexuelles avec elle, ou était-ce juste une blague potache ?" Non, mais vraiment, hein

Cristaline a écrit:

Cisil a écrit:

Cristaline a écrit:

Si un mec me touche le tibia, je ne vais pas aimer ça et il va vite le regretter. Pour autant, je n'appellerais pas ça une agression sexuelle.

Elle était dans un lit, il ne s'agit pas de quelqu'un qui l'aurait frôlée sans le vouloir en passant à côté d'elle, mais son supérieur sur son lieu de travail !!!

J'ai bien dit que ce qu'a fait ce principal est très grave et doit être puni. Vous avez du mal à tout lire ou quoi ?
Je m'interrogeais sur la définition de l'expression "agression sexuelle". Venait-il dans l'intention d'avoir des relations sexuelles avec elle ou pas ? Est-ce sexuel quand on te touche à un endroit qui n'est pas sexuel ? Je m'interrogeais sans pour autant en connaître les réponses.

Pardon , la jambe est un endroit sexuel puisque caresser cette zone a à la fois pour but de satisfaire la libido de l'agresseur et de stimuler une zone potentiellement érogène pour la femme dans le cadre de préliminaires. L'intention était bien sexuelle. Je ne comprends vraiment pas cette interrogation.

Ç'a l'air rigolo, les blagues de potache, dites donc, c'est quoi ?

Jenny a écrit:

Rendash a écrit:On ne tripote pas les gens sans leur consentement, point, barre. ²

Je ne comprends pas qu'on se pose la question.

Je ne comprends pas non plus qu'on puisse s'interroger ! Sans compter le traumatisme de l'intrusion en pleine nuit, dans un espace privé, par deux hommes ivres (donc aux réactions imprévisibles)... Ces femmes ont eu la bonne réaction en portant plainte.

Ergo a écrit:Ç'a l'air rigolo, les blagues de potache, dites donc, c'est quoi ?

Des trucs qu'on trouve anodins quand ils touchent les autres. Par exemple, des élèves qui filment en douce d'autres élève sou leurs enseignants pour diffuser via Periscope, ou bien deux types bourrés qui s'introduisent de force dans la chambre d'une jeune femme pour la tripoter et la bécoter alors qu'elle ne veut pas. Lol, toussah.

-Entrer par effraction dans une chambre, caresser de forces les jambes , puis se dire (de leur point de vue à eux ) "c'est une blague de potache" est clairement un manque de discernement incompatible avec l'exercice du métier. Même en étant sous l'emprise d'alcool.

Dans tous les cas c'est très grave.

Cette conversation est hallucinante.
Non seulement c'est une agression sexuelle, mais à la place de la victime je me sentirais carrément violée.
Les jambes... le lit... Nan mais lol...

Rendash a écrit:

Ergo a écrit:Ç'a l'air rigolo, les blagues de potache, dites donc, c'est quoi ?

Des trucs qu'on trouve anodins quand ils touchent les autres. Par exemple, des élèves qui filment en douce d'autres élève sou leurs enseignants pour diffuser via Periscope, ou bien deux types bourrés qui s'introduisent de force dans la chambre d'une jeune femme pour la tripoter et la bécoter alors qu'elle ne veut pas. Lol, toussah.

C'est trop swag

Rendash a écrit:

Ergo a écrit:Ç'a l'air rigolo, les blagues de potache, dites donc, c'est quoi ?

Des trucs qu'on trouve anodins quand ils touchent les autres. Par exemple, des élèves qui filment en douce d'autres élève sou leurs enseignants pour diffuser via Periscope, ou bien deux types bourrés qui s'introduisent de force dans la chambre d'une jeune femme pour la tripoter et la bécoter alors qu'elle ne veut pas. Lol, toussah.

Ah diantre, j'ai pas d'humour.

Philomène87 a écrit:Cette conversation est hallucinante.
Non seulement c'est une agression sexuelle, mais à la place de la victime je me sentirais carrément violée.
Les jambes... le lit... Nan mais lol...

Je suis entièrement d'accord avec toi Philomène87 , je n'en reviens pas moi-même de lire ce que je lis.

Ergo a écrit:Ç'a l'air rigolo, les blagues de potache, dites donc, c'est quoi ?

Ben les agressions sexuelles et les plaisanteries d'Hanouna non ?

gauvain31 a écrit:

Rendash a écrit:

Ergo a écrit:Ç'a l'air rigolo, les blagues de potache, dites donc, c'est quoi ?

Des trucs qu'on trouve anodins quand ils touchent les autres. Par exemple, des élèves qui filment en douce d'autres élève sou leurs enseignants pour diffuser via Periscope, ou bien deux types bourrés qui s'introduisent de force dans la chambre d'une jeune femme pour la tripoter et la bécoter alors qu'elle ne veut pas. Lol, toussah.

C'est trop swag

Le mot juste, toujours !

Je pense que parfois la vie n'est pas simple et que parfois la frontière entre deux choses peut être mince.

Cristaline a écrit:Je pense que parfois la vie n'est pas simple et que parfois la frontière entre deux choses peut être mince.

Ho, c'est probablement souvent le cas.

Mais pas là.

Cristaline a écrit:Je pense que parfois la vie n'est pas simple et que parfois la frontière entre deux choses peut être mince.

Ah, il n'y a pas que "pilori" et "chrétien" qui vous posent problème.

https://creteil.snes.edu/Agression-nocturne-presumee-de-deux-personnels-d-un-college-de-Seine-Saint.html

Cristaline a écrit:Je pense que parfois la vie n'est pas simple et que parfois la frontière entre deux choses peut être mince.

La vie n'est jamais simple mais deux types bourrés qui s'introduisent dans une chambre pour tripoter des jeunes filles ce n'est quand même pas très compliqué à analyser.

Tamerlan a écrit:

Cristaline a écrit:Je pense que parfois la vie n'est pas simple et que parfois la frontière entre deux choses peut être mince.

La vie n'est jamais simple mais deux types bourrés qui s'introduisent dans une chambre pour tripoter des jeunes filles ce n'est quand même pas très compliqué à analyser.

Voilà qui est bien parlé.

Cristaline a écrit:Je pense que parfois la vie n'est pas simple et que parfois la frontière entre deux choses peut être mince.

Entre vie privée ou non, par exemple ? Quand je suis dans mon lit, dans ma chambre, la nuit, je n'apprécie pas qu'une personne non sollicitée s'introduise chez moi (sans jeux de mots) pour me tripoter. C'est d'abord une violation de vie privée, ensuite une agression sexuelle, au sens juridique du terme (il y a caresses et tentatives de baisers sans consentement de la victime). Je ne vois pas en quoi les choses ne sont pas simples !


Si tu as encore des doutes, pose-toi la question : comment prendrais-tu les choses si c'est à toi que ça arrivait ?

Tamerlan a écrit:

Cristaline a écrit:Je pense que parfois la vie n'est pas simple et que parfois la frontière entre deux choses peut être mince.

La vie n'est jamais simple mais deux types bourrés qui s'introduisent dans une chambre pour tripoter des jeunes filles ce n'est quand même pas très compliqué à analyser.

On verra le développement de l'enquête et pour l'instant il y a présomption d'innocence

VicomteDeValmont a écrit:https://creteil.snes.edu/Agression-nocturne-presumee-de-deux-personnels-d-un-college-de-Seine-Saint.html

"Quand on sait que pour une intrusion dans un établissement scolaire parisien, les élèves sont gardé.e.s à vus pendant 48h puis interdit.e.s de séjour dans l’arrondissement concerné, il sera ensuite difficile de convaincre les adolescent.e.s que la justice est la même pour tou.te.s."

C'est tellement le même sujet la même histoire, c'est tellement tout sauf instrumentaliser un truc qui n'a rien à voir : le SNES, la classe