Reclassement vers poste administratif : procédure et traitement

Stella je ne suis pas mieux lotie. J'ai été renouvelée sur ma dernière annee de PACD, mais pas dans le service où je suis actuellement (choix personnel). Je dois donc trouver une structure d'accueil hors EN. Ça va être dur.

Bonjour,

Je suis en cld et j'ai fait une demande de reclassement dans l'administration. Je suis dans l'académie de Créteil. Est-ce que le reclassement est obligatoire? J'ai peur d'être mise en disponibilité d'office. Est-ce que l'on obtient un poste définitif? Est-ce que l'on reprend à temps plein quand on est reclassé? Par contre, je sais que je dois être placée pas trop loin de chez moi.
J'ai tellement peur de l'avenir que je passe aussi le concours de SAENES dans quelques semaines en parallèle. A votre avis, qu'est -ce qui est mieux? Attendre le reclassement ou espérer la réussite au concours? Je ne peux pas me permettre de me retrouver en disponibilité.
En cas de réussite au concours SAENES, comment se passe l'affectation? Est-ce que je peux choisir le département de l'académie, comme pour PE? Est-ce que je peux choisir le type de poste (secrétariat, gestionnaire ou non-gestionnaire)?
Merci pour vos réponses!

Bonjour Pechoune,

L'administration a obligation de moyens, pas de résultat. S'il y a des postes administratifs disponibles, ils sont tenus de te les proposer. Dans la procédure, ils doivent te proposer 3 postes au terme de ta période de pré-reclassement. S'il n'y a pas de postes, ils doivent le justifier. Le poste est définitif et à temps plein. Au début de ma période de pré-reclassement, ils m'avaient demandé de faire des voeux : j'avais alors demandé un poste près de chez moi, ce que j'ai obtenu.
Pas facile de se projeter au milieu de tant d'incertitudes en effet ! Tu fais bien de passer le concours de SAENES. Mieux vaut multiplier les chances d'obtenir un poste.
Ensuite je laisse à d'autres le soin de te répondre pour la suite du concours car je ne suis pas sûre du reste.

Bon courage !

Quelle est la différence entre pré-reclassement et reclassement?
Je ne suis pas à la fin de mon cld. Est ce que je peux être reclassée avant la fin de mon cld?

bonjour,
Je suis enseignante du second degré à la hors-classe. Suite à un burn-out je me suis mis en CLM puis CLD. J'ai obtenu un poste adapté puis un reclassement comme gestionnaire attachée principale dans un collège cette année. Malheureusement j'étais seule pour tout gérer, le covid, les travaux, les agents...Bref, je suis arrêtée depuis 3 mois et j'enrage d'être revenue à la case départ. J'ai passé le concours B pour lequel j'ai obtenu l'écrit. Ma question est la suivante pour ceux qui ont passé les concours : vaut-il mieux attendre la rentrée, être déclarée inapte comme enseignante et demander à être reclassée ou (si j'ai l'oral) accepter le concours? Dans le deuxième cas, je suppose que je vais perdre beaucoup financièrement.
Je remercie les personnes ayant passée le concours sans être déclarées inaptes de m'éclairer.
Merci

Bonjour.
Attention, selon ton âge une inaptitude peut être suivie non pas d’une proposition de reclassement mais d’une mise à la retraite d’office.

isa30100 a écrit:bonjour,
Je suis enseignante du second degré à la hors-classe. Suite à un burn-out je me suis mis en CLM puis CLD. J'ai obtenu un poste adapté puis un reclassement comme gestionnaire attachée principale dans un collège cette année. Malheureusement j'étais seule pour tout gérer, le covid, les travaux, les agents...Bref, je suis arrêtée depuis 3 mois et j'enrage d'être revenue à la case départ. J'ai passé le concours B pour lequel j'ai obtenu l'écrit. Ma question est la suivante pour ceux qui ont passé les concours : vaut-il mieux attendre la rentrée, être déclarée inapte comme enseignante et demander à être reclassée ou (si j'ai l'oral) accepter le concours? Dans le deuxième cas, je suppose que je vais perdre beaucoup financièrement.
Je remercie les personnes ayant passée le concours sans être déclarées inaptes de m'éclairer.
Merci

Bonjour,

Fais-toi urgemment aider par un syndicat.

Si tu passes et acceptes le concours de ton propre chef, tu es hors circuit du reclassement médical. La perte financière sera énorme.

Prends soin de ta santé.

Quel est le délai d'attente entre la déclaration d'inaptitude et la prise de poste administratif (début pré reclassement)?

isa30100 a écrit:bonjour,
Je suis enseignante du second degré à la hors-classe. Suite à un burn-out je me suis mis en CLM puis CLD. J'ai obtenu un poste adapté puis un reclassement comme gestionnaire attachée principale dans un collège cette année. Malheureusement j'étais seule pour tout gérer, le covid, les travaux, les agents...Bref, je suis arrêtée depuis 3 mois et j'enrage d'être revenue à la case départ. J'ai passé le concours B pour lequel j'ai obtenu l'écrit. Ma question est la suivante pour ceux qui ont passé les concours : vaut-il mieux attendre la rentrée, être déclarée inapte comme enseignante et demander à être reclassée ou (si j'ai l'oral) accepter le concours? Dans le deuxième cas, je suppose que je vais perdre beaucoup financièrement.
Je remercie les personnes ayant passée le concours sans être déclarées inaptes de m'éclairer.
Merci

Je ne veux pas dire de bêtise, mais lorsqu'on passe le concours, on nous reclasse au dernier échelon de la grille indiciaire. On perd de l'argent si notre indice dépasse la grille. En étant hors-classe c'est le cas, je pense.

bonjour,
j'ai obtenu l'avis du comité médical: 'inaptitude définitive à l'enseignement' ET 'reprise possible en mi-temps thérapeutique de trois mois, sur un poste de documentaliste'. Cela fait 5 ans que je n'enseigne plus et que je travaille dans la documentation et bibliothéconomie hors établissements scolaires (donc pas comme professeur documentaliste). Je souhaite donc pouvoir être reclassée dans ce domaine que je maitrise et pour lequel j'ai déjà de l'expérience. Mais j'ai besoin d'infos...
1 - est-il obligatoire de faire un PPR avant le reclassement? (j'ai lu sur des forums que oui....le rectorat dit que oui....mais sur le site de la fonction publique, il est expressément écrit que ce n'est pas une obligation du tout. Votre avis? Des textes de loi pour s'appuyer sur un texte officiel?
2 - durant la période de 'recherche de poste pour reclassement', est-on payé? taux plein? doit-on se mettre en arrêt maladie?
3 - il est écrit sur le site 'service-public.fr' qu'on peut prétendre à un reclassement via le détachement. Le rectorat me dit que non. Certains ont-ils fait cela? connaissez-vous les textes officiels?

merci beaucoup pour vos retours :-)

Bonjour, je fais remonter ce fil. Les textes précisent que l'on peut être reclassé dans une autre administration que celle d'origine.
https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F549

Dans ce cas, est-ce à l'agent de trouver sa structure d'accueil ? Si l'agent est accueilli dans une autre administration, est-il rémunéré par l'éducation nationale ou la structure d'accueil ?

faustine62 a écrit:Bonjour, je fais remonter ce fil. Les textes précisent que l'on peut être reclassé dans une autre administration que celle d'origine.
https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F549

Dans ce cas, est-ce à l'agent de trouver sa structure d'accueil ? Si l'agent est accueilli dans une autre administration, est-il rémunéré par l'éducation nationale ou la structure d'accueil ?

Dans ce cas, c'est votre administration d'origine qui vous paye le temps du PPR, puis si vous êtes reclassée, votre employeur devenant votre administration d'accueil, c'est elle qui vous paye, d'après votre indice initial.

Merci percheno pour cette réponse très précise.

Par ailleurs, peut-on évoluer par la suite en passant un concours A en interne ou un examen professionnel ?

Passer des concours est toujours possible (pour l'interne comme pour l'externe, voir pour chaque concours les conditions requises...ça varie). Pour les examens professionnels, je ne peux pas vous répondre, je n'y connais rien. Précision toutefois : vous pouvez aussi être sur un poste de cat. A dès votre reclassement et n'avoir pas à passer de concours pour cela...

Merci percheno.

Je suis confrontée à une difficulté d'ordre administratif. J'ai envoyé un dossier pour un reclassement et suis par ailleurs en fin de PACD. Entre temps,  j'ai eu une affectation en poste fixe en collège.

Le service du reclassement de la dsden me dit que je ne peux pas reprendre face aux élèves et la dpe dont je dépends est incapable de me donner une réponse fiable.

Que dois-je faire face à ce vide administratif ?

Aucune idée, désolée

Bonjour à toutes et tous
Je suis actuellement en période préparatoire au reclassement suite à une décision d'inaptitude à la fonction de professeur des écoles, après 15 ans dans l'enseignement. Burn out donc obligée de trouver une solution pour rebondir.
J'avoue que je suis totalement perdue.
Ma période préparatoire au reclassement a débuté en avril de l'année dernière. Je suis actuellement en surnombre affecté dans un service administratif. Il faut que je définisse mon projet pour la suite lors d'un entretien en avril prochain.
Je suis perdue. Je suis actuellement en catégorie A et le poste que j'occupe est défini catégorie C. C'est un poste intéressant mais c'est vraiment de l'exécution de tâches et pour mon cas, je trouve que c'est difficile de passer du métier d'enseignant à l'administratif en tant qu'exécutant: j'attends les procédures et j'applique. Comme je le précise, le poste que j'occupe (en surnombre) ne manque pas d'intérêt mais je ne pense pas que ce soit encore le cas si je reste plusieurs années.
La conseillère en mobilité qui me renseigne m'a donné des tonnes d'information à un moment où quitter l'enseignement pour raison de santé était un chamboulement complet.
A l'issue de mon année de préparation au reclassement, dois-je demander un détachement au plus vite? Dans ce cas est-ce que je peux faire une demande sur une catégorie B? Ou alors préciser un poste précis....en sachant que j'ai 10 mois d'expérience et que je ne connais pas en pratique les postes en établissement par exemple.
J'ai été reçu ce matin par ma conseillère en mobilité qui me parle de définir mon projet. Mais??? Comment définir son projet lorsqu'on n'a jamais mis les pieds dans un service en collège ou lycée, ou alors dans un autre service?
J'ai cherché des postes sur la Place de l'Emploi Public mais c'est très éloigné de chez moi. Et mes 15 ans d'enseignement avec 2 heures de trajet par jour, je ne veux plus revivre ça.
Alors en gros:
- Demande de détachement?
- Demande de reclassement?
- Demande d'intégration?
Qu'est-ce que tout ça implique?
J'ai l'impression d'avoir couru un marathon en plein brouillard et que l'on me demande à l'arrivée: quel poste voulez-vous exercer?
Euh...un poste de catégorie B...en tout cas je pense que ce n'est que ça qui me parle actuellement.
Je pense que mon message est long et flou, mais c'est une belle preuve qui me montre à quel point je me noie dans toutes les explications.
Quelqu'un pourrait-il me préciser ce qui est préférable de demander au bout d'un an de cette période préparatoire au reclassement.
Merci, merci d'avance pour votre aide.

Je ne peux pas vraiment t'aider, ayant eu un parcours de reconversion fort différent, mais j'en profite pour poser une question à laquelle quelqu'un aura peut-être une réponse susceptible de t'éclairer: en étant reclassée, tu bénéficie de clauses de sauvegarde qui te permettent de garder ton traitement actuel (art. L826-6 CGFP) et une retraite sur basée sur ta carrière actuelle (donc probablement sur l'IM 673 si tu es de classe normale; art. L20 CPCMR). Ces dispositions continuent-elles de s'appliquer si tu es ensuite promue en catégorie B au choix ? Et par concours ?

Bon courage en tout cas, ce n'est pas évident de reprendre pied après avoir été usé par l'enseignement.

PS: les articles cités.

CGFP a écrit:Article L826-6

Création Ordonnance n°2021-1574 du 24 novembre 2021 - art.


Le fonctionnaire reconnu inapte à l'exercice de ses fonctions, qui est classé dans son emploi de détachement ou d'intégration en application de la présente section, à un échelon doté d'un indice brut inférieur à celui détenu dans son grade d'origine, conserve, à titre personnel, le bénéfice de son indice brut jusqu'au jour où il bénéficie dans son nouveau corps, cadre d'emplois ou emploi, d'un indice brut au moins égal.

CPCMR a écrit:Article L20

Modifié par Loi n°91-715 du 26 juillet 1991 - art. 6 () JORF 27 juillet 1991

En aucun cas, la pension allouée au titre de la durée des services ne peut être inférieure à celle qu'aurait obtenue le titulaire s'il n'avait pas été promu à un emploi ou à un grade supérieur ou reclassé en vertu des dispositions de l'article 63 de la loi n° 84-16 du 11 janvier 1984 portant dispositions statutaires relatives à la fonction publique de l'Etat.

Bonjour,
Les clauses de sauvegarde s'appliquent encore et le traitement indiciaire est maintenu au niveau de l'indice acquis à l'entrée dans le nouveau corps. Les primes sont en revanche celles du nouveau corps : dans l'administration ces primes sont intéressantes mais les différences entre A et B restent importantes. Les conseillers en mobilité sont de bons relais, mais la fonction étant récente ils n'ont pas forcément l'expérience d'un syndicat avec des personnels connaisseurs du terrain et je ne peux que vous recommander de vous rapprocher d'un syndicat de l'administration EN pour bénéficier de leur expertise.

Bonjour
Merci en tout cas pour cette réponse. C’est difficile en effet car tout t’est expliqué au moment où tu es en attente du conseil médical pour inaptitude donc évidemment pas au mieux de ta forme.
J’ai l’impression en effet que ma conseillère mobilité peut prolonger ma période préparatoire au reclassement car le cadre n’est pas clairement défini. Je pense me tourner vers les syndicats pour en savoir plus. Même en posant plein de questions il y a encore trop de flou. Je ne veux pas regretter par la suite en faisant un mauvais choix. Je suis categorie À mais les postes équivalents que ce soit dans l’administration ou en établissement semblent totalement inaccessibles. Postuler pour être cheffe de service et encadrer une 20aine de personnes minimum avec 8 mois d’expérience administrative çà me paraît trop difficile.
Pas envie de perdre à nouveau ma santé en péril. J’adorais être prof. Je ne veux pas m’orienter sur une voie de pure exécutante. Je ne prétends pas que les postes de catégorie C ne sont pas intéressants mais là actuellement je dois exécuter sans aucune question. A la première réunion j’ai posé qq questions pour connaître l’objectif de notre mission et aussi le fonctionnement des différents postes du service. Mes collègues m’ont regardé bizarrement et ensuite on m’a dit: tu attends qu’on te dise quoi faire et tu le fais sans poser de questions. J’ai besoin de comprendre pourquoi certains dossiers par exemple ne peuvent aboutir. Explique moi je ne suis pas idiote.
La première question qu’on m’a posé quand j’ai occupé mon poste c’est: tu sais répondre au téléphone ou tu as besoin d’une formation?
Oui je sais répondre au téléphone. Par contre quand j’ai une personne en ligne qui a besoin de comprendre mes réponses alors oui j’ai moi aussi besoin de comprendre.
Comme quand j’étais enseignante. On ne peut pas transmettre correctement si on ne maîtrise pas le sujet.
Après j’ai la jalousie de quelques collègues (pas bcp je vous rassure) qui n’aiment pas les profs qui débarquent car on touche un meilleur salaire. Je leur ai proposé de passer le concours pour avoir un meilleur salaire mais la jalousie reste là. Une personne m’a dit que c’était le bon plan de se faire reclasser quand on est prof. J’ai enseigné pendant 16 ans. Je n’aurais pas attendu 16 ans si c’était un bon plan.
Beaucoup pensaient déjà que c’était le bon plan d’être prof car on a les vacances mais quand je leur proposais de devenir enseignante personne ne voulait.
Je veux juste avoir un poste intéressant sans aucune prétention mais qui me permet d’apprendre ET de comprendre ce que je fais ou dois faire.
Mon année de pré reclassement touche à sa fin et je dois faire des choix.
Bon courage à tous.

Les postes C en EPLE devraient être reclassés B tant il y a besoin de comprendre avec une certaine finesse les enjeux qui existent derrière les tâches administratives. Quant aux professeurs qui passent du côté du 'back office' ils restent en effet toujours à la recherche du 'pourquoi du comment' : c'est l'héritage de nombreuses années dédiées à la pédagogie et c'est une immense qualité pour manager une équipe car cela donne du sens au travail de tout le monde !
En outre les administratifs œuvrent dans l'ombre et leurs tâches sont à peu près complètement méconnues par les enseignants, alors que les enseignants travaillent dans la lumière, tout le monde sait de quoi leur quotidien est fait (c'est pour ça que tout le monde s'improvise donneur de bons conseils - grrrr !) et surtout les professeurs ont un lien fort avec les élèves, très envié par beaucoup d'administratifs.
Au final ce sont les missions d'enseignement qui mènent la vie de l'EPLE - pas celles des administratifs ; d'où une certaine jalousie. Mais il existe des passerelles pour les A de l'administration qui souhaiteraient enseigner, sans que cela nécessite concours. Eh bien ces A chanceux ne sont guère pressés à l'idée de déposer leur candidature !

J'avais rencontré une secrétaire qui gérait le reclassement des profs au rectorat. Elle m'avait laissé entendre que ça se passait mal en général, pour les raisons indiquées plus haut. Il est difficile de passer d'une relative indépendance à une soumission hiérarchique pesante que les profs vivent mal.

faustine62 a écrit:Il est difficile de passer d'une relative indépendance à une soumission hiérarchique pesante que les profs vivent mal.

C'est surtout que les métiers administratifs sont de vrais métiers, avec des compétences spécifiques, au même titre que prof.

Si on parle de compétences on est dans l'ordre du transférable : curiosité, organisation, rigueur, sens du service public, loyauté, capacité à rendre compte. Par contre les connaissances doivent s'acquérir une fois nommé sur le poste : commande publique, droits constatés, régie, etc. avec des outils (applications) à maitriser. Mais que les professeurs se rassurent : de nombreux postes accueillent des administratifs qui doivent se former parce qu'on les parachute là sans autre forme de procès.
Il y a surtout une forte culture du contrôle qui peut être mal vécue si elle est mal comprise : une erreur sur une inscription, de l'argent qui manque en régie, un dossier de bourse oublié, une commande non validée, une facture négligée, etc. ont des conséquences pénibles qui nécessitent des explications, des recherches, avec à la clé bien souvent du mécontentement et un travail à recommencer... d'où la mise en place de chaînes de validation perçues comme pesantes - alors que c'est 20x pire quand un service dysfonctionne parce que rien n'est contrôlé, ambiance pourrie garantie !

Mikko a écrit:Mais il existe des passerelles pour les A de l'administration qui souhaiteraient enseigner, sans que cela nécessite concours. Eh bien ces A chanceux ne sont guère pressés à l'idée de déposer leur candidature !

Les A de l'administration ne sont pas intéressés de passer prof parce qu'ils y perdraient financièrement( primes, avantages en nature...)
En revanche ils ont la possibilité 'être recrutés en qualité d'A+ en devenant secrétaire généraux en rectorat ou IA voire ds un gros EPLE
Sans compter qu'ils ont aussi la possibilité de passer le concours de PERDIR (j'en connais qui y sont parvenus)

quattro a écrit:

Mikko a écrit:Mais il existe des passerelles pour les A de l'administration qui souhaiteraient enseigner, sans que cela nécessite concours. Eh bien ces A chanceux ne sont guère pressés à l'idée de déposer leur candidature !

Les A de l'administration ne sont pas intéressés de passer prof parce qu'ils y perdraient financièrement( primes, avantages en nature...)
En revanche ils ont la possibilité 'être recrutés en qualité d'A+ en devenant secrétaire généraux en rectorat ou IA voire ds un gros EPLE
Sans compter qu'ils ont aussi la possibilité de passer le concours de PERDIR (j'en connais qui y sont parvenus)

L'idée est celle de passerelle entre les métiers, avec un argument en faveur de la fameuse 'mobilité' vers ce poste si enviable (!) de professeur qui suscite un étrange mélange de jalousie et de mépris chez beaucoup de gens, y compris chez les personnels de l'EN, dont la collègue semble témoigner. Mais en effet la migration d'administratif vers enseignant est nettement moins attractive financièrement (et aussi en termes d'évolution de carrière) et c'est à mettre dans la balance quand on rencontre des envieux qui, mal informés, pensent qu'ils ne peuvent pas bénéficier des privilèges scandaleux (!) de l'enseignement.