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- henrietteMédiateur
C'est sûr que savoir créer son compte FB plutôt que de connaître l'orthographe, c'est indéniablement une preuve.
De quoi, par contre, je ne sais pas.
(Enfin, j'ai bien mon hypothèse, mais bon, je la garde pour moi.)
De quoi, par contre, je ne sais pas.
(Enfin, j'ai bien mon hypothèse, mais bon, je la garde pour moi.)
- LefterisEsprit sacré
Exact. On peut avoir n'importe quel diplôme , même pointu, et de grosses lacunes dans des matières essentielles, au point d'être handicapé pour les enseigner. Il faut une vision suffisamment large des disciplines (et non pas "un cours d'avance") pour pouvoir construire quelque chose. Je n'ose même pas m'imaginer en primaire, rien qu'à cause des maths... Or une licence ne donne déjà plus un niveau satisfaisant dans une matière, vu qu'il faut rattraper la catastrophe du bac. Les inepties du MEEF, quand à elles, conjuguées aux exigences institutionnelles...Iphigénie a écrit:
Le problème actuel, ce n'est pas d'avoir un master ou pas, c'est d'avoir une formation suffisamment pluri-disciplinaire pour tenir convenablement la route dans toutes les matières: on n'a pas su créer un système qui remplace à hauteur la formation précoce des écoles normales, je trouve.
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- V.MarchaisEmpereur
Mais si, il parodie, notre Sylvain.
(Ou alors on nous l'a lobotomisé. )
(Ou alors on nous l'a lobotomisé. )
- Philomène87Grand sage
Lord Steven a écrit:Je vais passer beaucoup de films aux secondes en juin, hors de question que je fasse cours en plus du bac, et de toute façon j'ai passé l'âge de croire à cette réforme absurde.
Ah d'accord je vois le genre...
Avec de telles façons de faire, il ne faut pas s'étonner de la baisse du niveau des élèves, et de la dégradation de notre image dans la société.
Heureusement qu'il existe encore quelques professeurs qui font de vrais cours jusqu'au dernier jour de l'année.
- LaMaisonQuiRendFouFidèle du forum
Sylvain de Saint-Sylvain a écrit:pseudo-intello a écrit:Illiane a écrit:Il me semble qu'il n'y a pas si longtemps que ça les enseignants/professeurs des écoles n'étaient pas recrutés à bac+5, étaient-ils moins compétents pour autant ? Et ce n'est pas une manière de dire "non, les PE n'ont pas besoin de plus vu ce qu'ils font", mais simplement de faire relativiser un peu...
Fut un temps, un niveau bac, voire brevet, voire certif (si on remonte un peu plus) garantissait un niveau que bien des branques actuels à bac + 2 ne peuvent se targuer d'atteindre...
Pardon, mais le niveau est le même. Seulement les compétences ont changé. Sans doute nos contemporains ne connaissent-ils plus très bien les règles d'accord du participe passé, mais les anciens savaient-ils ouvrir un compte Facebook ? Modifier une photo sur Snapchat ? Rencontrer l'amour sur Grindr ? Excusez-moi de m'excuser, mais j'en doute. Certes ils ne savent plus très bien le latin, et disent un tacos quand il faut dire un tacus, mais nos ancêtres étaient bien incultes à ce sujet. Ils ne lisent plus le grec, mais ils y mangent. Et puis, les vieux ne connaissaient que la culture bourgeoise, alors que nous sommes multiculturels, rhapsodes et rapeurs, théoriciens de l'art et du complot, contents pour rien. Ils avaient la morale, nous avons le vivre-ensemble. Alors la certif, hein, voilà quoi.
Excellent ! Vous êtes impayable !
- DesolationRowEmpereur
Sylvain de Saint-Sylvain a écrit:pseudo-intello a écrit:Illiane a écrit:Il me semble qu'il n'y a pas si longtemps que ça les enseignants/professeurs des écoles n'étaient pas recrutés à bac+5, étaient-ils moins compétents pour autant ? Et ce n'est pas une manière de dire "non, les PE n'ont pas besoin de plus vu ce qu'ils font", mais simplement de faire relativiser un peu...
Fut un temps, un niveau bac, voire brevet, voire certif (si on remonte un peu plus) garantissait un niveau que bien des branques actuels à bac + 2 ne peuvent se targuer d'atteindre...
Pardon, mais le niveau est le même. Seulement les compétences ont changé. Sans doute nos contemporains ne connaissent-ils plus très bien les règles d'accord du participe passé, mais les anciens savaient-ils ouvrir un compte Facebook ? Modifier une photo sur Snapchat ? Rencontrer l'amour sur Grindr ? Excusez-moi de m'excuser, mais j'en doute. Certes ils ne savent plus très bien le latin, et disent un tacos quand il faut dire un tacus, mais nos ancêtres étaient bien incultes à ce sujet. Ils ne lisent plus le grec, mais ils y mangent. Et puis, les vieux ne connaissaient que la culture bourgeoise, alors que nous sommes multiculturels, rhapsodes et rapeurs, théoriciens de l'art et du complot, contents pour rien. Ils avaient la morale, nous avons le vivre-ensemble. Alors la certif, hein, voilà quoi.
- keroGrand sage
Philomène87 a écrit:Lord Steven a écrit:Je vais passer beaucoup de films aux secondes en juin, hors de question que je fasse cours en plus du bac, et de toute façon j'ai passé l'âge de croire à cette réforme absurde.
Ah d'accord je vois le genre...
Avec de telles façons de faire, il ne faut pas s'étonner de la baisse du niveau des élèves, et de la dégradation de notre image dans la société.
Heureusement qu'il existe encore quelques professeurs qui font de vrais cours jusqu'au dernier jour de l'année.
+1
- Isis39Enchanteur
Celadon a écrit:Est-ce que l'on n'a pas su créer, ou pas VOULU le créer, plutôt?
Pas voulu conserver les écoles normales ! C'est bien dommage.
- Sylvain de Saint-SylvainGrand sage
Une passante a écrit:Sylvain de Saint-Sylvain, tes propos sont-ils bien ironiques ?
Oui. Vu les spécimens plus vrais que Twitter qu'on est quelquefois obligé d'écouter, je comprends qu'on puisse en avoir douté.
- cassiopellaNiveau 9
Tout le monde n’est pas comme vous. Et même si la progression est faite, elle n’est pas la même d’un collège à l’autre. Mais globalement je suis d’accord. Peut-être l’application se ferra l'année d’après.cube a écrit:C'est bien aimable, de réaliser au bout de deux ans de mise en place que des programmes de cycle, c'est un peu n'importe quoi. Cela dit, ce n'est pas pour cela que mes élèves ont des lacunes irrattrapables à la fin de la troisième, c'est parce qu'ils n'en fichent pas une. Vu qu'on n'est pas idiots, on les avait fait nous-même, les progressions annuelles, au sein de chaque établissement. D'ailleurs, ça nous a demandé un boulot de dingo, de reprendre tous les programmes du cycle 4 et de se coordonner avec les PE pour le cycle 3. Donc je suis moyennement partante pour tout refaire cet été : si le ministre veut qu'on recale tout pour la rentrée de septembre, il pourrait peut-être se dire que donner les infos cet été, c'est un peu court ! Et il compte donner des sous pour rechanger les manuels scolaires achetés il y a deux ans, si jamais celui choisi ne colle pas aux repères ?« Nous fixerons cet été des repères de progression annuels en français et en maths [de la maternelle à la troisième], pour éviter de se retrouver à la fin avec des lacunes irrattrapables. »
Comment avez vous fait votre planning? Avez vous suit à la lettre le programme? P.ex. calcul littéral est quasi absent, factorisation n’est pas vraiment au programme et les équations commencent trop tard. Vous faites pareil ou à l’ancien?
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Moi et l'orthographe, nous ne sommes pas amis. Je corrige les erreurs dès que je les vois. Je m'excuse pour celles que je ne vois pas...
- MoonchildSage
pogonophile a écrit:Lord Steven a écrit:Je vais passer beaucoup de films aux secondes en juin, hors de question que je fasse cours en plus du bac, et de toute façon j'ai passé l'âge de croire à cette réforme absurde.
Je ne suis pas sûr de comprendre en quoi il est absurde de faire cours aux élèves quand ils sont là
Ce n'est pas absurde de faire cours aux élèves mais on peut s'interroger sur la faisabilité de la chose dans ce cas précis :
- beaucoup d'enseignants seront mobilisés pour les épreuves du Bac et en particulier le fameux grand oral ;
- pour les contrôles continus du troisième trimestre il faudra prévoir des salles et des surveillants en quantité suffisante (sauf à considérer qu'on entasse les élèves à 35 par salles, l'un à côté de l'autre pour qu'il puissent mieux tricher) ce qui ce fera aux dépends des heures de cours ;
- et last but not least, après les conseils de classe en seconde et après que les contrôles continus seront passés en première, il faudrait être bien naïf pour croire que les élèves viendront encore en cours avec la ferme intention de travailler sérieusement.
Sinon, ce que Lord Steven qualifiait d'absurde était la réforme du lycée et, même si on n'en connaît que les contours, il y a de forts risques qu'il ait parfaitement raison.
- Lord StevenExpert
Moonchild a écrit:pogonophile a écrit:Lord Steven a écrit:Je vais passer beaucoup de films aux secondes en juin, hors de question que je fasse cours en plus du bac, et de toute façon j'ai passé l'âge de croire à cette réforme absurde.
Je ne suis pas sûr de comprendre en quoi il est absurde de faire cours aux élèves quand ils sont là
Ce n'est pas absurde de faire cours aux élèves mais on peut s'interroger sur la faisabilité de la chose dans ce cas précis :
- beaucoup d'enseignants seront mobilisés pour les épreuves du Bac et en particulier le fameux grand oral ;
- pour les contrôles continus du troisième trimestre il faudra prévoir des salles et des surveillants en quantité suffisante (sauf à considérer qu'on entasse les élèves à 35 par salles, l'un à côté de l'autre pour qu'il puissent mieux tricher) ce qui ce fera aux dépends des heures de cours ;
- et last but not least, après les conseils de classe en seconde et après que les contrôles continus seront passés en première, il faudrait être bien naïf pour croire que les élèves viendront encore en cours avec la ferme intention de travailler sérieusement.
Sinon, ce que Lord Steven qualifiait d'absurde était la réforme du lycée et, même si on n'en connaît que les contours, il y a de forts risques qu'il ait parfaitement raison.
Je confirme, tel était bien mon propos
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If you play with a cat, you should mind his scratch
- MarimekkoNiveau 6
Lefteris a écrit:Exact. On peut avoir n'importe quel diplôme , même pointu, et de grosses lacunes dans des matières essentielles, au point d'être handicapé pour les enseigner. Il faut une vision suffisamment large des disciplines (et non pas "un cours d'avance") pour pouvoir construire quelque chose. Je n'ose même pas m'imaginer en primaire, rien qu'à cause des maths... Or une licence ne donne déjà plus un niveau satisfaisant dans une matière, vu qu'il faut rattraper la catastrophe du bac. Les inepties du MEEF, quand à elles, conjuguées aux exigences institutionnelles...Iphigénie a écrit:
Le problème actuel, ce n'est pas d'avoir un master ou pas, c'est d'avoir une formation suffisamment pluri-disciplinaire pour tenir convenablement la route dans toutes les matières: on n'a pas su créer un système qui remplace à hauteur la formation précoce des écoles normales, je trouve.
À la lecture de quelques commentaires, on voit bien que certains n'ont pas eu l'heur d'encadrer les préparations aux concours d'enseignement. Ce n'est pas de gaieté de coeur que je le dis mais actuellement le CAPES n'est pas garant d'un savoir suffisamment solide pour prétendre à l'enseignement, loin de là. Les étudiants accueillis chaque année repoussent de plus en plus et allègrement les limites de la médiocrité, c'est consternant.
- témoignage:
Je vous fais grâce des candidats qui découvrent pendant leur année de préparation les règles d'application du superlatif, ceux qui ne comprennent toujours pas qu'on n'utilise pas un traducteur lorsqu'on n'arrive pas à déchiffrer le passage d'un texte et ceux qui, avant de prétendre à enseigner l'anglais, devrait déjà commencer par maîtriser le français (oui, oui, en version, le plus gros problème n'est pas de traduire le texte, mais de le faire dans un bon français, or, la plupart en fait, ne maîtrise même pas les subtilités de la langue...)
Entre ça et les 2-3 étudiants, qui, lorsque vous leur demandez pourquoi ils choisissent ce métier, vous répondent "Les vacances et le temps libre", ceux-là mêmes qui estiment que le savoir disciplinaire n'est pas si important, pour peu que vous soyez en mesure de transmettre les savoirs (encore faut-il les avoir )
Dernière perle en date : lorsque j'explique à une élève qu'elle ne doit pas être confuse dans ses explications , elle m'explique doctement, qu'à l'ESPE elle apprendra à enseigner.
- OlympiasProphète
J'ai des stagiaires meef1 qui font des fautes d'orthographe...
- VerduretteModérateur
Chocolat a écrit:Mais à quel moment allons-nous responsabiliser les familles ?
Non parce que je crois que nous sommes le seul pays à avoir la prétention de pouvoir régler tous les problèmes à l'école, tout en laissant le dernier mot concernant les redoublements et les inscriptions dans les dispositifs d'aide aux parents.
C'est totalement absurde, comme fonctionnement !
Je suis en revanche extrêmement choquée par le mépris qui transparaît dans le message concernant les enseignants de la maternelle ... sur eux repose la capacité des enfants à connaître et comprendre les mots qu'ils vont commencer à déchiffrer trois ans plus tard et c'est capital. Et pas mal d'autres choses.
Certes le CAPES et l'agrégation sanctionnent un niveau plus élevé et pointu dans une discipline, mais cela justifie t-il ce petit ton supérieur ?
J'ai passé le BEPC en 1975 et certaines de mes camarades préparaient le concours de l'EN, qui était réellement difficile. Ceux qui le réussissaient intégraient l'Ecole Normale d'Instituteurs, et je suis certaine que beaucoup avaient un niveau général supérieur à certains étudiants de master d'aujourd'hui. En tout cas en orthographe ...
Il y a de plus en plus de PE qui se recyclent, et qui ont parfois des diplômes fort élevés qui les ont menés à leur première vie professionnelle.
- virgereNeoprof expérimenté
Recrutée en 2001 (c'est le bon siècle ^^) comme PE, j'avais comme 99% de mes collègues une licence.mgb35 a écrit:
Légende urbaine... Avant il fallait un bac + 3 pour avoir le droit de passer le concours. Ensuite il y avait un an de préparation à ce concours puis l'année de stage.
Rien n'a changé dans les faits.
Par contre il est clair que le niveau a baissé... Je ne sais pas si les PE étaient plus compétents avant mais leur niveau académique étaient bien supérieur.
La 1re année n'était pas obligatoire (nous n'étions qu'une partie à l'avoir faite), c'était un concours, certes, mais nous n'étions pas payés et elle consistait en une préparation au concours plus qu'en une formation universitaire (ou au métier d'ailleurs)
L'année de stage, payée, était une formation professionnelle, avec stages et autres, mais reconnue ni comme diplômante, ni comme qualifiante.
Les collègues qui avaient frôlé la réussite se retrouvaient sur liste complémentaire et étaient envoyés sur poste directement, l'année de formation (dite "PE2") était repoussée d'un an pour eux.
Donc j'ai été recrutée à bac +3.
L'avantage, c'est que les étudiants avaient 2 années d'études en moins à financer. Je ne crois pas que ces 2 ans de moins se ressentaient sur leur niveau.
Dans mon IUFM, je croisais des collègues du 2d degré, recrutés également à bac+3 et qui n'avaient, eux aussi, qu'une formation professionnelle d'un an.
Sarko avait augmenté le niveau, en faisant miroiter une revalorisation pour les entrants dans le métier... revalorisation qui a fait long feu :/
- Une passanteEsprit éclairé
Sylvain de Saint-Sylvain a écrit:Une passante a écrit:Sylvain de Saint-Sylvain, tes propos sont-ils bien ironiques ?
Oui. Vu les spécimens plus vrais que Twitter qu'on est quelquefois obligé d'écouter, je comprends qu'on puisse en avoir douté.
Merci, en effet, on lit parfois ici des propos sidérants, j'ai eu peur....
- LaMaisonQuiRendFouFidèle du forum
virgere a écrit:Recrutée en 2001 (c'est le bon siècle ^^) comme PE, j'avais comme 99% de mes collègues une licence.mathmax a écrit:
Légende urbaine... Avant il fallait un bac + 3 pour avoir le droit de passer le concours. Ensuite il y avait un an de préparation à ce concours puis l'année de stage.
Rien n'a changé dans les faits.
Par contre il est clair que le niveau a baissé... Je ne sais pas si les PE étaient plus compétents avant mais leur niveau académique étaient bien supérieur.
La 1re année n'était pas obligatoire (nous n'étions qu'une partie à l'avoir faite), c'était un concours, certes, mais nous n'étions pas payés et elle consistait en une préparation au concours plus qu'en une formation universitaire (ou au métier d'ailleurs)
L'année de stage, payée, était une formation professionnelle, avec stages et autres, mais reconnue ni comme diplômante, ni comme qualifiante.
Les collègues qui avaient frôlé la réussite se retrouvaient sur liste complémentaire et étaient envoyés sur poste directement, l'année de formation (dite "PE2") était repoussée d'un an pour eux.
Donc j'ai été recrutée à bac +3.
L'avantage, c'est que les étudiants avaient 2 années d'études en moins à financer. Je ne crois pas que ces 2 ans de moins se ressentaient sur leur niveau.
Dans mon IUFM, je croisais des collègues du 2d degré, recrutés également à bac+3 et qui n'avaient, eux aussi, qu'une formation professionnelle d'un an.
Sarko avait augmenté le niveau, en faisant miroiter une revalorisation pour les entrants dans le métier... revalorisation qui a fait long feu :/
Si je comprends bien, il était possible de préparer le concours de PE pendant sa dernière année de licence, puis d'enchaîner directement avec une année de stage rémunérée. Cela fait 1 an de gagné par rapport à aujourd'hui (et un niveau bac +3 au lieu de bac +5 puisque la formation était non "qualifiante"). Il me semble avoir compris que c'était le même système pour les certifiés, même si beaucoup préparaient leur concours après avoir obtenu leur licence (dans ce cas cela fait le même nombre d'années d'études par rapport à aujourd'hui).
- mathmaxExpert spécialisé
Ce n'est pas moi qui ai écrit cela !virgere a écrit:Recrutée en 2001 (c'est le bon siècle ^^) comme PE, j'avais comme 99% de mes collègues une licence.mathmax a écrit:
Légende urbaine... Avant il fallait un bac + 3 pour avoir le droit de passer le concours. Ensuite il y avait un an de préparation à ce concours puis l'année de stage.
Rien n'a changé dans les faits.
Par contre il est clair que le niveau a baissé... Je ne sais pas si les PE étaient plus compétents avant mais leur niveau académique étaient bien supérieur.
La 1re année n'était pas obligatoire (nous n'étions qu'une partie à l'avoir faite), c'était un concours, certes, mais nous n'étions pas payés et elle consistait en une préparation au concours plus qu'en une formation universitaire (ou au métier d'ailleurs)
L'année de stage, payée, était une formation professionnelle, avec stages et autres, mais reconnue ni comme diplômante, ni comme qualifiante.
Les collègues qui avaient frôlé la réussite se retrouvaient sur liste complémentaire et étaient envoyés sur poste directement, l'année de formation (dite "PE2") était repoussée d'un an pour eux.
Donc j'ai été recrutée à bac +3.
L'avantage, c'est que les étudiants avaient 2 années d'études en moins à financer. Je ne crois pas que ces 2 ans de moins se ressentaient sur leur niveau.
Dans mon IUFM, je croisais des collègues du 2d degré, recrutés également à bac+3 et qui n'avaient, eux aussi, qu'une formation professionnelle d'un an.
Sarko avait augmenté le niveau, en faisant miroiter une revalorisation pour les entrants dans le métier... revalorisation qui a fait long feu :/
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« Les machines un jour pourront résoudre tous les problèmes, mais jamais aucune d'entre elles ne pourra en poser un ! »
Albert Einstein
- CathEnchanteur
@LaMaisonQuiRendFou : Non : il fallait être titulaire de la licence pour passer les concours.
Donc l'année de L3 était suivie d'une année de préparation au concours (en iufm quand elles se sont mises à exister pour certains, sinon à la fac) qui n'était pas diplômante (les profs conseillaient de préparer la maitrise en même temps pour éviter une année blanche). Puis, selon les années, certains étaient envoyés directement sur le terrain (les années où il n'y avait pas d'argent pour les former !), d'autres étaient formés selon des formules diverses (temps plein, mi-temps...).
Donc concrètement, les reçus avaient 4 années d'études après le bac, mais une licence seulement sauf s'ils avaient préparé et valisé leur maitrise.
Donc l'année de L3 était suivie d'une année de préparation au concours (en iufm quand elles se sont mises à exister pour certains, sinon à la fac) qui n'était pas diplômante (les profs conseillaient de préparer la maitrise en même temps pour éviter une année blanche). Puis, selon les années, certains étaient envoyés directement sur le terrain (les années où il n'y avait pas d'argent pour les former !), d'autres étaient formés selon des formules diverses (temps plein, mi-temps...).
Donc concrètement, les reçus avaient 4 années d'études après le bac, mais une licence seulement sauf s'ils avaient préparé et valisé leur maitrise.
- virgereNeoprof expérimenté
mathmax a écrit:
Ce n'est pas moi qui ai écrit cela !
Pardon ! J'ai corrigé
- virgereNeoprof expérimenté
S'ils avaient fait cette année de préparation, qui n'était pas obligatoire. Sinon ils n'avaient "que" 3 ans d'études après le bac.Cath a écrit:@LaMaisonQuiRendFou : Non : il fallait être titulaire de la licence pour passer les concours.
Donc l'année de L3 était suivie d'une année de préparation au concours (en iufm quand elles se sont mises à exister pour certains, sinon à la fac) qui n'était pas diplômante (les profs conseillaient de préparer la maitrise en même temps pour éviter une année blanche). Puis, selon les années, certains étaient envoyés directement sur le terrain (les années où il n'y avait pas d'argent pour les former !), d'autres étaient formés selon des formules diverses (temps plein, mi-temps...).
Donc concrètement, les reçus avaient 4 années d'études après le bac, mais une licence seulement sauf s'ils avaient préparé et valisé leur maitrise.
- CathEnchanteur
virgere a écrit:S'ils avaient fait cette année de préparation, qui n'était pas obligatoire. Sinon ils n'avaient "que" 3 ans d'études après le bac.Cath a écrit:@LaMaisonQuiRendFou : Non : il fallait être titulaire de la licence pour passer les concours.
Donc l'année de L3 était suivie d'une année de préparation au concours (en iufm quand elles se sont mises à exister pour certains, sinon à la fac) qui n'était pas diplômante (les profs conseillaient de préparer la maitrise en même temps pour éviter une année blanche). Puis, selon les années, certains étaient envoyés directement sur le terrain (les années où il n'y avait pas d'argent pour les former !), d'autres étaient formés selon des formules diverses (temps plein, mi-temps...).
Donc concrètement, les reçus avaient 4 années d'études après le bac, mais une licence seulement sauf s'ils avaient préparé et valisé leur maitrise.
Mais c'était impossible autrement... La L3 s'obtenant en juin et les concours étant en mars, l'année entre-deux était bien dédiée à la préparation du concours (et éventuellement de la maitrise), que ce soit à la fac ou en iufm quand ils ont été créés (et si on était recruté).
Sauf à considérer que cette année n'était pas une année de travail, ça fait bien une 4è année. Même non diplômante.
J'essaie de faire comprendre à LMQRF qu'on ne pouvait pas enchainer, comme il l'a écrit, la L3 et l'année de stage, car il fallait être titulaire de la licence pour passer les concours. Donc un année intermédiaire.
- virgereNeoprof expérimenté
D'accord, je comprends. Comme je travaillais quand j'ai passé le concours, je n'avais pas pensé au décalage entre les épreuves. Du coup, pour les étudiants, effectivement, autant continuer le cursus en attendant mars.
- CathEnchanteur
Voilà, comme ça c'est clair pour les ptits jeunots !
- MarimekkoNiveau 6
S'ils ne faisaient que des fautes, j'en serais fort aise, mais même la discipline qu'ils sont censés enseigner, c'est loin d'être acquis... La culture du "on peut se permettre d'avoir 2-3 cours d'avance" pour s'autoproclamer prof n'a jamais été aussi présente.Olympias a écrit:J'ai des stagiaires meef1 qui font des fautes d'orthographe...
Verdurette a écrit:Chocolat a écrit:Mais à quel moment allons-nous responsabiliser les familles ?
Non parce que je crois que nous sommes le seul pays à avoir la prétention de pouvoir régler tous les problèmes à l'école, tout en laissant le dernier mot concernant les redoublements et les inscriptions dans les dispositifs d'aide aux parents.
C'est totalement absurde, comme fonctionnement !
Je suis en revanche extrêmement choquée par le mépris qui transparaît dans le message concernant les enseignants de la maternelle ... sur eux repose la capacité des enfants à connaître et comprendre les mots qu'ils vont commencer à déchiffrer trois ans plus tard et c'est capital. Et pas mal d'autres choses.
Certes le CAPES et l'agrégation sanctionnent un niveau plus élevé et pointu dans une discipline, mais cela justifie t-il ce petit ton supérieur ?
J'ai passé le BEPC en 1975 et certaines de mes camarades préparaient le concours de l'EN, qui était réellement difficile. Ceux qui le réussissaient intégraient l'Ecole Normale d'Instituteurs, et je suis certaine que beaucoup avaient un niveau général supérieur à certains étudiants de master d'aujourd'hui. En tout cas en orthographe ...
Il y a de plus en plus de PE qui se recyclent, et qui ont parfois des diplômes fort élevés qui les ont menés à leur première vie professionnelle.
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- Une liste des réformes et projets de réformes dans l'EN depuis 5 ans
- [Itélé - 31/05/2016] Bilan des dernières réformes de l'éducation, à partir de 22h45.
- Education : le gouvernement se perd lui-même dans toutes ses réformes !
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