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- MarimekkoNiveau 6
S'ils ne faisaient que des fautes, j'en serais fort aise, mais même la discipline qu'ils sont censés enseigner, c'est loin d'être acquis... La culture du "on peut se permettre d'avoir 2-3 cours d'avance" pour s'autoproclamer prof n'a jamais été aussi présente.Olympias a écrit:J'ai des stagiaires meef1 qui font des fautes d'orthographe...
Verdurette a écrit:Chocolat a écrit:Mais à quel moment allons-nous responsabiliser les familles ?
Non parce que je crois que nous sommes le seul pays à avoir la prétention de pouvoir régler tous les problèmes à l'école, tout en laissant le dernier mot concernant les redoublements et les inscriptions dans les dispositifs d'aide aux parents.
C'est totalement absurde, comme fonctionnement !
Je suis en revanche extrêmement choquée par le mépris qui transparaît dans le message concernant les enseignants de la maternelle ... sur eux repose la capacité des enfants à connaître et comprendre les mots qu'ils vont commencer à déchiffrer trois ans plus tard et c'est capital. Et pas mal d'autres choses.
Certes le CAPES et l'agrégation sanctionnent un niveau plus élevé et pointu dans une discipline, mais cela justifie t-il ce petit ton supérieur ?
J'ai passé le BEPC en 1975 et certaines de mes camarades préparaient le concours de l'EN, qui était réellement difficile. Ceux qui le réussissaient intégraient l'Ecole Normale d'Instituteurs, et je suis certaine que beaucoup avaient un niveau général supérieur à certains étudiants de master d'aujourd'hui. En tout cas en orthographe ...
Il y a de plus en plus de PE qui se recyclent, et qui ont parfois des diplômes fort élevés qui les ont menés à leur première vie professionnelle.
- IllianeExpert
mgb35 a écrit:Désolé pour le "la collègue", je n'imaginais pas que cela puisse être dérangeant. Je m'en excuse.Illiane a écrit:mgb35 a écrit:Oui mais je répondais a la collègue qui parlait de "il n'y a pas si longtemps". Les médias beaucoup de nouveaux collègue pensent que la masterisation a changé quelque chose.
La collègue c'est moi (j'ai un pseudo, accessoirement ^^) et les années 80 ne me semblent pas être une période si éloignée, si ? Je n'étais pas née, mais je ne me permettrais pas de sous-entendre que cela en fait une époque très lointaine (mais je pense que tous les collègues qui ont commencé dans ces années-là apprécieront ). Par ailleurs, j'ai passé un master recherche puis un master MEEF (obligée par mon académie/le rectorat, etc.), cela ne fait donc pas cinq ans mais au minimum six ans d'études et de stage, et je suis loin d'être un cas isolé... les choses ont donc quand même un peu changé avec la masterisation.
Par contre, tu me fais sourire avec ton côté, j'ai forcément raison. Tu ne feras croire à personne que le "y'a pas si longtemps" se référait aux années 80 et non à ce qui c'est passé il y a quelques années. De plus, pour info, à l’époque des IUFM, l'entrée en 1ère année était sélective et beaucoup de formations ne prenait que les élèves titulaires d'une maîtrise : beaucoup d'entre nous, on donc était confronté à 6 ans d'étude et de stage (voir beaucoup plus car les concours étaient plus sélectif qu’actuellement).
Tu t’étais trompée et ce n’était pas grave du tout. En mentant, tu te ridiculises.
Bon sur ce, je te laisse. Ce débat ne m'intéresse pas.
Pour le pseudo, cela n'est pas dérangeant, je taquinais plus qu'autre chose, mais simplement dans un but de clarté pour l'ensemble des lecteurs du fil. Par ailleurs, plusieurs collègues viennent d'expliquer, pour l'avoir vécu (merci pour vos explications Iphigénie, virgere, Cath et les autres !), comment pouvait se dérouler le recrutement "avant", dans cette période antédiluvienne à tes yeux. Donc j'ai peut-être une sensibilité au temps différente de la tienne (il me semble aussi correct au vu des collègues plus âgés que moi de ne pas partir du principe que tout ce qu'il s'est passé avant ma naissance remonte à l'âge de pierre) mais cela ne fait pas de moi une menteuse - les témoignages d'autres personnes le prouvent. Je ne crois pas avoir été insultante ni désobligeante, je ne peux malheureusement pas en dire de même pour toi, le tout pour une réflexion qui se voulait une simple relativisation de nos pratiques actuelles.
- henrietteMédiateur
Verdurette a écrit:Chocolat a écrit:Mais à quel moment allons-nous responsabiliser les familles ?
Non parce que je crois que nous sommes le seul pays à avoir la prétention de pouvoir régler tous les problèmes à l'école, tout en laissant le dernier mot concernant les redoublements et les inscriptions dans les dispositifs d'aide aux parents.
C'est totalement absurde, comme fonctionnement !
Je suis en revanche extrêmement choquée par le mépris qui transparaît dans le message concernant les enseignants de la maternelle ... sur eux repose la capacité des enfants à connaître et comprendre les mots qu'ils vont commencer à déchiffrer trois ans plus tard et c'est capital. Et pas mal d'autres choses.
Certes le CAPES et l'agrégation sanctionnent un niveau plus élevé et pointu dans une discipline, mais cela justifie t-il ce petit ton supérieur ?
J'ai passé le BEPC en 1975 et certaines de mes camarades préparaient le concours de l'EN, qui était réellement difficile. Ceux qui le réussissaient intégraient l'Ecole Normale d'Instituteurs, et je suis certaine que beaucoup avaient un niveau général supérieur à certains étudiants de master d'aujourd'hui. En tout cas en orthographe ...
Il y a de plus en plus de PE qui se recyclent, et qui ont parfois des diplômes fort élevés qui les ont menés à leur première vie professionnelle.
Merci, Verdurette, moi aussi ce ton me choque énormément, et pas que sur ce fil.
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"Il n'y a que ceux qui veulent tromper les peuples et gouverner à leur profit qui peuvent vouloir retenir les hommes dans l'ignorance."
- PabloPEExpert
Et le pire c'est que ce n'est pas le fait que d'intervenants isolés... Les profs comme tous les parents d'élèves considèrent que le simple fait d'avoir enfanté les rend compétents pour enseigner.
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"Et moi qui
me croyais tranquille pour un bout de temps avec mon chat brun."
- ChocolatGuide spirituel
henriette a écrit:Verdurette a écrit:Chocolat a écrit:Mais à quel moment allons-nous responsabiliser les familles ?
Non parce que je crois que nous sommes le seul pays à avoir la prétention de pouvoir régler tous les problèmes à l'école, tout en laissant le dernier mot concernant les redoublements et les inscriptions dans les dispositifs d'aide aux parents.
C'est totalement absurde, comme fonctionnement !
Je suis en revanche extrêmement choquée par le mépris qui transparaît dans le message concernant les enseignants de la maternelle ... sur eux repose la capacité des enfants à connaître et comprendre les mots qu'ils vont commencer à déchiffrer trois ans plus tard et c'est capital. Et pas mal d'autres choses.
Certes le CAPES et l'agrégation sanctionnent un niveau plus élevé et pointu dans une discipline, mais cela justifie t-il ce petit ton supérieur ?
J'ai passé le BEPC en 1975 et certaines de mes camarades préparaient le concours de l'EN, qui était réellement difficile. Ceux qui le réussissaient intégraient l'Ecole Normale d'Instituteurs, et je suis certaine que beaucoup avaient un niveau général supérieur à certains étudiants de master d'aujourd'hui. En tout cas en orthographe ...
Il y a de plus en plus de PE qui se recyclent, et qui ont parfois des diplômes fort élevés qui les ont menés à leur première vie professionnelle.
Merci, Verdurette, moi aussi ce ton me choque énormément, et pas que sur ce fil.
Je n'ai pas tout lu sur la question mais globalement, je ne comprends pas que l'on puisse imaginer une seule seconde l'école maternelle comme une sorte de simple garderie.
À partir du moment où il y a le mot "école", c'est qu'il y a des choses à apprendre donc des contenus à enseigner, ce qui implique une formation solide.
On ne s'improvise pas professeur, ni à l'école maternelle, ni en primaire, ni dans le secondaire, ni à la fac !
Alors certes, le métier est différent en fonction du niveau auquel on enseigne, mais je reste persuadée que plus les enfants sont jeunes, plus il est difficile, donc ce n'est pas en mettant devant les gamins des gens pas formés que nous allons résoudre le problème du niveau catastrophique des jeunes. Les écarts se creusent d'ailleurs dès la crèche, à travers les activités d'éveil auxquelles plein de gamins n'ont pas accès chez eux, le niveau de langue employé par le personnel encadrant, etc...
Le problème est que la valeur des diplômes est malheureusement bien dégradée aujourd'hui, je suis complètement d'accord avec toi sur la question, Verdurette.
Du coup, aujourd'hui, il faut bien un Bac+5 pour espérer quelque chose, et encore, puisque tout est bradé ou pollué par des âneries...
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- cubeNiveau 8
cassiopella a écrit:Tout le monde n’est pas comme vous. Et même si la progression est faite, elle n’est pas la même d’un collège à l’autre. Mais globalement je suis d’accord. Peut-être l’application se ferra l'année d’après.cube a écrit:C'est bien aimable, de réaliser au bout de deux ans de mise en place que des programmes de cycle, c'est un peu n'importe quoi. Cela dit, ce n'est pas pour cela que mes élèves ont des lacunes irrattrapables à la fin de la troisième, c'est parce qu'ils n'en fichent pas une. Vu qu'on n'est pas idiots, on les avait fait nous-même, les progressions annuelles, au sein de chaque établissement. D'ailleurs, ça nous a demandé un boulot de dingo, de reprendre tous les programmes du cycle 4 et de se coordonner avec les PE pour le cycle 3. Donc je suis moyennement partante pour tout refaire cet été : si le ministre veut qu'on recale tout pour la rentrée de septembre, il pourrait peut-être se dire que donner les infos cet été, c'est un peu court ! Et il compte donner des sous pour rechanger les manuels scolaires achetés il y a deux ans, si jamais celui choisi ne colle pas aux repères ?« Nous fixerons cet été des repères de progression annuels en français et en maths [de la maternelle à la troisième], pour éviter de se retrouver à la fin avec des lacunes irrattrapables. »
Comment avez vous fait votre planning? Avez vous suit à la lettre le programme? P.ex. calcul littéral est quasi absent, factorisation n’est pas vraiment au programme et les équations commencent trop tard. Vous faites pareil ou à l’ancien?
Chaque collège a bien été forcé de faire sa progression à moins de laisser chaque prof décider au pif, mais là… Si, au moins, les repères pouvaient permettre d'harmoniser d'un établissement à l'autre, ce serait déjà ça de gagné. Le programme étant vague, et le volume horaire restreint, on a essayé de faire au mieux… On fait du calcul littéral et des équations en 4ème et 3ème : 1er degré en 4ème et du 2nd degré se ramenant au 1er en 3ème. Vu que ce type d'équation est tombé dans différents sujets de brevet, je me dis qu'on n'est pas complètement à côté de la plaque. Un peu de factorisation, mais rien de très technique. Du Scratch parce qu'on n'a pas le choix, mais en l'appliquant à des situations mathématiques. Bref, on respecte le programme en essayant d'insister sur ce qui est important pour le lycée. Mais en 3h30 par semaine, on ne fait pas de miracles. Pas grave, me direz-vous, puisque les élèves vont pouvoir laisser tomber les maths en 1ère.
- MalagaModérateur
PabloPE a écrit:Et le pire c'est que ce n'est pas le fait que d'intervenants isolés... Les profs comme tous les parents d'élèves considèrent que le simple fait d'avoir enfanté les rend compétents pour enseigner.
Non pas tous les parents d'élèves. Je suis une mère d'élève et je suis très contente que les personnes qui sont devant mes enfants chaque jour, en maternelle ou en primaire, soient des professionnels recrutés à un haut niveau d'étude. Je suis profondément persuadée qu'il faut une vraie expertise pour enseigner à des tout-petits si on veut qu'ils progressent et c'est ce qui s'est passé pour mes deux enfants.
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J'utilise des satellites coûtant plusieurs millions de dollars pour chercher des boîtes Tupperware dans la forêt ; et toi, c'est quoi ton hobby ?
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