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- InvitéePhMonarque
Après éclaircissements vocabulaire...
Qu'est ce que vous en pensez?
Sujet? Ce qu'on en dit?
Lien avec notre séquence?
Expliquez moi tout!!!
Qu'est ce que vous en pensez?
Sujet? Ce qu'on en dit?
Lien avec notre séquence?
Expliquez moi tout!!!
- InvitéePhMonarque
Moi, je pense que l'analyse est très importante au collège. Si on se borne à la compréhension, on fait de la paraphrase.
- MSFidèle du forum
phedre034 a écrit:Moi, je pense que l'analyse est très importante au collège. Si on se borne à la compréhension, on fait de la paraphrase.
Oui, bien sûr, mais je parlais plus spécifiquement des petites classes dans lesquelles l'analyse, même si elle est présente, est moins importante. Peut-être as-tu la chance d'avoir de bons élèves, parce que ce n'est pas mon cas, les 6° ne savent pas lire, ils ne comprennent absolument rien à ce qu'ils lisent, et c'est cela le problème.
En 3°, évidemment que l'analyse est primordiale.
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Pas de deuxième année d'IUFM!
- InvitéePhMonarque
En fait, j'ai eu tous niveaux: de CAP à collège faible à collège top!Et c'est vrai que quand ils galèrent déjà pour la compréhension, cette étape est plus longue mais ça n'empêche pas de faire un poil d'analyse!
En fait, MS, on est d'accord!
En fait, MS, on est d'accord!
- doctor whoDoyen
J'ai fait quelques années dans un établissement international et ai remarqué que, malgré son manque de rigueur, l'enseignement anglais de la littérature a pour avantage de faire travailler aux élèves, même très jeunes, l'interprétation des textes et des oeuvres.
En plus de la compréhension, qui a une très grande place dans l'étude de la littérature au collège, et de l'analyse, qui ne peut pas ne pas en avoir si l'on considère les exigences du lycée, il y a en effet l'interprétation. Sans doute la confond-on souvent dans le terme analyse, mais je pense justement qu'il faut soigneusement l'en distinguer.
L'analyse ne devrait venir dans un second temps, pour appuyer et justifier l'interprétation (c'est ce qui manque chez les anglo-saxons, qui se complaisent consciemment dans le subjectivisme et le relativisme culturel).
Mais on peut sans doute, dès la sixième, et de façon progressive, faire interpréter les textes.
Cela paraît trop ambitieux si l'on considère qu'interpréter revient à décoder un message, implicite généralement. Mais on oublierait alors que c'est aussi juger un personnage et ses actions, comprendre les émotions que tente de faire ressentir un texte, et parfois comprendre quel rôle un texte joue dans le reste de l'oeuvre (ce point est sans doute le moins aisé à aborder si tôt parce qu'il réclame une grande capacité à objectiver le texte).
Naturellement, cela n'est possible que si l'on établit en parallèle une vraie progression d'écriture. C'est plutôt en écrivant, en utilisant la langue et les ressources du récit (notamment), qu'on découvre le mieux les outils de l'écrivain, et on les retrouvera d"autant mieux ailleurs.
Ce n'est aussi possible qu'avec des textes permettant la comparaison, donc une grande richesse dans le choix des textes lus et étudiés.
En plus de la compréhension, qui a une très grande place dans l'étude de la littérature au collège, et de l'analyse, qui ne peut pas ne pas en avoir si l'on considère les exigences du lycée, il y a en effet l'interprétation. Sans doute la confond-on souvent dans le terme analyse, mais je pense justement qu'il faut soigneusement l'en distinguer.
L'analyse ne devrait venir dans un second temps, pour appuyer et justifier l'interprétation (c'est ce qui manque chez les anglo-saxons, qui se complaisent consciemment dans le subjectivisme et le relativisme culturel).
Mais on peut sans doute, dès la sixième, et de façon progressive, faire interpréter les textes.
Cela paraît trop ambitieux si l'on considère qu'interpréter revient à décoder un message, implicite généralement. Mais on oublierait alors que c'est aussi juger un personnage et ses actions, comprendre les émotions que tente de faire ressentir un texte, et parfois comprendre quel rôle un texte joue dans le reste de l'oeuvre (ce point est sans doute le moins aisé à aborder si tôt parce qu'il réclame une grande capacité à objectiver le texte).
Naturellement, cela n'est possible que si l'on établit en parallèle une vraie progression d'écriture. C'est plutôt en écrivant, en utilisant la langue et les ressources du récit (notamment), qu'on découvre le mieux les outils de l'écrivain, et on les retrouvera d"autant mieux ailleurs.
Ce n'est aussi possible qu'avec des textes permettant la comparaison, donc une grande richesse dans le choix des textes lus et étudiés.
- Emma3529Érudit
Je pense vraiment qu'il faut abandonner le questionnaire de lecture dans l'analyse de texte. Ce que je fais habituellment est de commencer par lire moi-même le texte car mine de rien cela permet aussi d'orienter la compréhension. Puis pendant 5 mn je leur demande individuellement de noter leurs impressions, réactions au brouillon. Puis on fait une mise en commun où je note au tableau tout ce qu'ils me disant. ensuiste on en parle, on garde ce qui ests ensé, on évacue au besoin ce qui est erroné. Ensuite on peut passer à une analyse approfondie du texte et là on peut utliser un questionnaire. Ou alors pour aller plus vite on prend des affirmations notées au tableau et je leur demande souvent ind de chercher dans le etxte ce qui permet de les prouver. L'avantage est que els élèves sont très actifs, donnent leur ressenti, construisent le sens. L'inconvénient est que ça peut prendre beaucoup de temps. Et il faut connapitre évidemment son texte sur le bout des doigts. Mais je susi toujours surprise de voir que des élèves arrivent bien souvent à me montrer des choses que je n'avais pas vues sur le texte. Et c'est toujours une agréable surprise !
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Prof de français en collège : 3 6ème et 1 3ème !
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