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- Invité14Expert
je sais que je ne sanctionne pas assez ou alors mal.
Je m'énerve trop vite et surtout je n'ai pas le sens de la répartie!
Je m'énerve trop vite et surtout je n'ai pas le sens de la répartie!
- InvitéInvité
Idem, je me remets en cause également, je connais mes faiblesses, en gros les mêmes que Chanig...
- MSFidèle du forum
Pour le sens de la répartie, cela s'apprend aussi, et ce n'est pas évident, il m'arrive encore de rater le coche et de penser après coup : j'aurais dû dire ça ou ça...Mais la bonne remarque qui fait mouche, il est évident que c'est une bonne façon de faire cesser la discussion.
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Pas de deuxième année d'IUFM!
- Invité14Expert
moi c'est toujours après que je me dis ' j'aurais du ou pu dire ça"!
il faudrait que j'apprenne des phrase à l'avance :lol:
il faudrait que j'apprenne des phrase à l'avance :lol:
- CathEnchanteur
Opaline a écrit:sand a écrit:C'est vrai que le "tais-toi " est encore la méthode la plus efficace. Le plus difficile étant de ne pas lâcher un "boucle-la" qui me serait plus naturel...
J'osais pas le dire. :lol:
Encore que le "boucle-la" ne correspondrait pas exactement à mon état d'énervement. En fait, j'aimerais bien pouvoir dire "Ta gueule !". Dans le pire des cas, quand je ne maîtrise plus et que je suis épuisée, j'arrive à m'en tenir à "Tu la fermes !"
De l'intérêt de les vouvoyer! C'est plus dur de lâcher un tonitruant "Votre gueule!"
Ça rend moins bien...
Sinon, je n'ai pas encore tout lu, mais la méthode ferme et brève, y a que ça de vrai.
Mon arme favorite: la conjugaison d'un verbe adapté à la situation à l'indicatif (genre "se taire"). Je pousse jusqu'à donner un verbe de chaque groupe, pour varier les plaisirs...Et surtout je note sur mon agenda en même temps!
- charlottofraiseNiveau 10
Eh bien moi, je souris beaucoup, c'est comme le tutoiement, je ne peux pas faire autrement, je suis spontanément souriante. En revanche, je perds vite le sourire quand un élève sort du cadre et avec un élève sensé, ça suffit amplement pour qu'il comprenne qu'il va trop loin. C'est comme l'a priori positif sur le vouvoiement, ça me fait doucement rigoler quand on affirme qu'il ne faut pas sourire à ses élèves : les miens voient que le sourire n'est pas un signe de faiblesse !MS a écrit:On n'est pas là pour se faire aimer des élèves, ce n'est pas le but premier, ni de s'en faire détester d'ailleurs, donc pas trop de sourires ( surtout au début) mais pas une attitude de dragon non plus.
- lene75Prophète
De l'intérêt de les vouvoyer! C'est plus dur de lâcher un tonitruant "Votre gueule!"
Ah oui, mais avec le vouvoiement, il y a un double risque de dérapage quand on s'énerve : ça ne m'est pas encore arrivé de le faire vraiment mais j'ai parfois été à deux doigts de passer du "Taisez-vous" au "Ta gueule".
Eh bien moi, je souris beaucoup, c'est comme le tutoiement, je ne peux
pas faire autrement, je suis spontanément souriante. En revanche, je
perds vite le sourire quand un élève sort du cadre et avec un élève
sensé, ça suffit amplement pour qu'il comprenne qu'il va trop loin.
C'est comme l'a priori positif sur le vouvoiement, ça me fait doucement
rigoler quand on affirme qu'il ne faut pas sourire à ses élèves : les
miens voient que le sourire n'est pas un signe de faiblesse !
Là encore, je crois que ça dépend des gens (moi qui viens chercher des solutions ici ) : mes élèves m'ont carrément dit que je souriais trop et que ça nuisait à mon autorité parce que du coup j'étais trop "mignonne" et que j'avais l'air "toute gentille". Avec exactement le même comportement (et la même classe mais qui avait décidé d'être exemplaire pour me faire plaisir), mon "visiteur" IUFM m'a dit que ce qui était bien, c'était que j'étais en général souriante et bienveillante avec mes élèves tout en devenant ferme en cas de problème mais juste le temps de régler l'incident et que du coup mes élèves se sentaient valorisés et que ça contribuait à instaurer une ambiance de sérieux et de travail dans la classe... et la marmotte...
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Une classe, c'est comme une boîte de chocolats, on sait jamais sur quoi on va tomber...
- OpalineNiveau 2
morgane9513 a écrit:Je me suis peut être mal exprimée au sujet de l'autorité naturelle, je vais donc un peu définir mon ressenti. J'ai l'impression qu'il y a des personnes qui n'ont pas besoin de sévir avec les élèves, et qui n'ont jamais eu de problèmes d'autorité. J'ai eu des profs comme ça, et en tant qu'élève, même si ces prof ne punissaient jamais, je n'aurais en aucune façon pensé à les braver. C'est cela que j'appelle l'autorité naturelle.
Maintenant, quand on n'a pas ce charisme, on peut effectivement acquérir par l'expérience cette fameuse autorité.
J'ai connu des collègues qui disaient qu'ils entraient en classe comme au théâtre et qu'ils jouaient un rôle...pourquoi pas ...personnellement j'aurais voulu pouvoir gérer en étant moi-même et je n'ai pas encore réussi ce défi.
J'ai connu des collègues qui n'avaient jamais aucun problème selon leurs dires, et qui quand j'exposais les miens, décrivaient leur merveilleuse façon de gérer leurs classes. Magnifique, sauf que tout le monde n'est pas aussi compétent, et que cela n'apporte rien de rabaisser de façon indirecte les autres.
MS, je ne sais pas ce que tu veux dire par "recul"...
Ma tutrice avait une autorité naturelle. On entendait une mouche voler à ses cours. Quand elle ne venait pas dans ma classe, les élèves tapaient le bordel. Quand elle venait, la classe était calme. Elle imposait son autorité du fond de la classe.
Cependant, elle glaçait les élèves et sa cote était proche de zéro dans l'établissement. Je ne dis pas que c'est le cas de tous les profs qui ont de l'autorité naturellement. Son exemple m'a toujours fait penser cependant que l'autorité est un critère à remettre à sa juste place. Personnellement j'aime bien plaisanter avec les élèves, travailler dans la bonne humeur. Je suis naturellement d'un caractère enjoué. Je sais que cela ne servirait à rien de chasser le naturel. Je m'adapte aux classes. Je sais dans quelles classes on peut plaisanter et dans quelles classes je n'ai pas les moyens de lâcher du lest.
- charlottofraiseNiveau 10
Moi aussi, la première année, un de mes élèves terreur m'a dit que j'étais trop gentille. Pourtant, je sais aussi qu'il avait apprécié ce sourire constant.
Il faut "juste" arriver à leur montrer qu'on peut être souriant, bienveillant et ferme sur certains principes.
Mais tu sais, il y a différents sourires : le sourire timide et incertain, le sourire posé et sûr de lui... Il faut arriver à se faire confiance en tant que prof, accepter aussi que les premières années d'enseignement sont des années d'apprentissage et qu'il y aura nécessairement des flottements, des bourdes. J'en fais encore, mais c'est mon inexpérience que je blâme pas moi directement. Je fais encore des erreurs d'appréciation ? mais puisqu'on dit qu'il faut cinq ans pour former un prof, je suis encore dans les délais ! (je suis la reine de la mauvaise foi, ça aide !)
En fait, je compare dans de nombreux cas les élèves aux chiens (ce qui n'est pas politiquement correct, je sais :lol: ) : un chien sent quand on a peur de lui et devient dangereux à ce moment-là, les élèves aussi savent décoder notre attitude et ne nous font confiance que si nous avons confiance en nous.
Il faut "juste" arriver à leur montrer qu'on peut être souriant, bienveillant et ferme sur certains principes.
Mais tu sais, il y a différents sourires : le sourire timide et incertain, le sourire posé et sûr de lui... Il faut arriver à se faire confiance en tant que prof, accepter aussi que les premières années d'enseignement sont des années d'apprentissage et qu'il y aura nécessairement des flottements, des bourdes. J'en fais encore, mais c'est mon inexpérience que je blâme pas moi directement. Je fais encore des erreurs d'appréciation ? mais puisqu'on dit qu'il faut cinq ans pour former un prof, je suis encore dans les délais ! (je suis la reine de la mauvaise foi, ça aide !)
En fait, je compare dans de nombreux cas les élèves aux chiens (ce qui n'est pas politiquement correct, je sais :lol: ) : un chien sent quand on a peur de lui et devient dangereux à ce moment-là, les élèves aussi savent décoder notre attitude et ne nous font confiance que si nous avons confiance en nous.
- 21Niveau 5
charlottofraise a écrit:Eh bien moi, je souris beaucoup, c'est comme le tutoiement, je ne peux pas faire autrement, je suis spontanément souriante. En revanche, je perds vite le sourire quand un élève sort du cadre et avec un élève sensé, ça suffit amplement pour qu'il comprenne qu'il va trop loin. C'est comme l'a priori positif sur le vouvoiement, ça me fait doucement rigoler quand on affirme qu'il ne faut pas sourire à ses élèves : les miens voient que le sourire n'est pas un signe de faiblesse !MS a écrit:On n'est pas là pour se faire aimer des élèves, ce n'est pas le but premier, ni de s'en faire détester d'ailleurs, donc pas trop de sourires ( surtout au début) mais pas une attitude de dragon non plus.
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D'après vos messages et mon expérience, je crois qu'il y a trois idées à retenir :
- il faut bien se connaître, savoir où sont nos limites, quelles sont nos forces et nos faiblesses...
- se faire confiance et croire en nos progrès : beaucoup l'ont dit : "tout le monde évolue".
- tout est une question d'intention (comme au théâtre). Si l'on croit vraiment à ce que l'on dit, si cela vient du plus profond de soi, alors tout passe. Et effectivement il n'y a pas besoin de crier, ni forcément de punir, juste être convaincu pour être convaincant !
Je n'ai pas souvent eu de problème d'autorité, peut-être parce que bien que fluette, quand j'ai décidé quelque chose pour mon cours, je le défends bec et ongle. Mes cours se font dans une ambiance détendue mais en exigeant efforts et rigueur (c'est un mot que je répète très souvent). Un stagiaire venu observer ma pratique m'a dit en sortant du cours qu'il me trouvait "bienveillante, à l'écoute des élèves", il semblait surpris de voir que la relation prof/élèves n'était pas nécessairement un affrontement. Tout est là je crois : passer d'une position frontale : eux face à nous, à un cercle de parole où tout le monde peut s'exprimer à respectant les règles et surtout les autres. Se déplacer dans la classe, comme l'indique lulucastagnette, est d'ailleurs pour moi très important : on est parmi eux, plus face (contre) à eux.
Je précise pourtant que j'ai beaucoup plus de difficultés avec les adultes, mes pairs ! Même avec les grands terminales ou BTS : pas de problème. Mais quand je sors de mon statut de prof, je suis beaucoup moins à l'aise. Dans la vie sociale, je manque terriblement d'assurance, de confiance en moi et je me débrouille souvent pour éviter les échanges compliqués. J'accentue dès que possible ma réputation de "sauvage" et me présente comme très casanière avant même de donner mon nom ! Là, bien sûr, j'exagère... un peu ! Mais je ne désespère pas et crois en mes futurs progrès ! (nos enfants nous aident beaucoup pour cela)
- lene75Prophète
Je n'ai pas souvent eu de problème d'autorité
En fait, vous lire n'est pas très rassurant (je ne dis pas ça que pour toi, 21) : j'ai l'impression que si on fait le bilan, ceux qui n'ont pas de problèmes sont ceux qui n'en ont jamais eu et qui pourtant, à les lire, ne font rien de plus que les autres. Une histoire de charisme, finalement, même si chacun croit que ce sont ses "recettes" qui fonctionnent, puisque force est de constater que ce qui fonctionne chez les uns aggrave la situation chez les autres...
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Une classe, c'est comme une boîte de chocolats, on sait jamais sur quoi on va tomber...
- 21Niveau 5
Non non je n'ai aucun charisme.
- Je crois avoir déjà raconté que ma boulangère (celle que j'ai boycotté par ras le bol) me prenait systématiquement pour la soeur de mes enfants (ah comme c'est gentil de t'occuper de ta petite soeur !)
- Mes parents se sont moqués de moi quand j'ai annoncé que je voulais faire prof (Hein, toi face à 28 personnes ?!)
- J'ai longtemps eu la trouille de TELEPHONER (oui oui) à la MGEN, à EDF ou je ne sais qui pour régler une problème de facture, de rendez-vous... Si, c'est vrai !
Mais comme je l'ai dit, quand je suis au collège ou au lycée (j'étais TZR jusqu'à juillet dernier !) je deviens la prof. Je joue un rôle que j'adore, et je me donne à fond.
- Je crois avoir déjà raconté que ma boulangère (celle que j'ai boycotté par ras le bol) me prenait systématiquement pour la soeur de mes enfants (ah comme c'est gentil de t'occuper de ta petite soeur !)
- Mes parents se sont moqués de moi quand j'ai annoncé que je voulais faire prof (Hein, toi face à 28 personnes ?!)
- J'ai longtemps eu la trouille de TELEPHONER (oui oui) à la MGEN, à EDF ou je ne sais qui pour régler une problème de facture, de rendez-vous... Si, c'est vrai !
Mais comme je l'ai dit, quand je suis au collège ou au lycée (j'étais TZR jusqu'à juillet dernier !) je deviens la prof. Je joue un rôle que j'adore, et je me donne à fond.
- LoraNeoprof expérimenté
Je suis pareille !21 a écrit:- J'ai longtemps eu la trouille de TELEPHONER (oui oui) à la MGEN, à EDF ou je ne sais qui pour régler une problème de facture, de rendez-vous... Si, c'est vrai !
- charlottofraiseNiveau 10
Ça, je n'y crois pas, "au jamais de problème" surtout en début de carrière. Tu débutes, poulette ! Accorde-toi le droit aux erreurs, tu ne feras pas de cours parfait les premiers temps (et je ne suis pas persuadée que ce soit possible à la fin).lene75 a écrit:j'ai l'impression que si on fait le bilan, ceux qui n'ont pas de problèmes sont ceux qui n'en ont jamais eu
Et puis tu verras, quand tu feras ta deuxième rentrée dans un même établissement : ça change le rapport aux élèves, ils te connaissent (en tout cas, j'ai testé l'an dernier et c'était spectaculaire : je n'avais qu'à faire un geste du doigt pour faire sortir des élèves "pas à moi" du couloir alors que l'année précédente, j'aurais pu sortir un bazooka, ils auraient continué de rire ).
- 21Niveau 5
Lora a écrit:Je suis pareille !21 a écrit:- J'ai longtemps eu la trouille de TELEPHONER (oui oui) à la MGEN, à EDF ou je ne sais qui pour régler une problème de facture, de rendez-vous... Si, c'est vrai !
Merci "copine de moi" Je me sens moins honteuse d'avoir révélé ainsi mes faiblesses !
- SteredDoyen
Mais non Lene ! Charlottofraise a bien sûr raison : on a tous des problèmes quand on débute !
C'est justement quand tu es passé par là que tu sais ce que tu ne veux plus vivre et que tu cherches des solutions !
J'ai passé ma première année à hurler (et à être aphone...), à discuter, à me laisser démonter trop facilement, à me sentir nulle et complexée par rapport à ceux de l'IUFM qui créaient de super cours et arrivaient à enthousiasmer tous leurs élèves !
La 2e année, j'ai arrêter de crier. J'ai pris des cours avec ma mère (comédienne) pour poser ma voix. J'ai mis en place mes règles : ce sur quoi je ne peux pas faire l'impasse et ce dont je peux me dispenser. J'apprends tous les ans, j'essaye de ne pas refaire les mêmes bêtises.
Courage : tu repars à zéro pour l'environnement, mais tu as un bagage maintenant :aah: Venga
Editer : je déteste aussi téléphoner :Lool:
C'est justement quand tu es passé par là que tu sais ce que tu ne veux plus vivre et que tu cherches des solutions !
J'ai passé ma première année à hurler (et à être aphone...), à discuter, à me laisser démonter trop facilement, à me sentir nulle et complexée par rapport à ceux de l'IUFM qui créaient de super cours et arrivaient à enthousiasmer tous leurs élèves !
La 2e année, j'ai arrêter de crier. J'ai pris des cours avec ma mère (comédienne) pour poser ma voix. J'ai mis en place mes règles : ce sur quoi je ne peux pas faire l'impasse et ce dont je peux me dispenser. J'apprends tous les ans, j'essaye de ne pas refaire les mêmes bêtises.
Courage : tu repars à zéro pour l'environnement, mais tu as un bagage maintenant :aah: Venga
Editer : je déteste aussi téléphoner :Lool:
- MSFidèle du forum
Lora a écrit:Je suis pareille !21 a écrit:- J'ai longtemps eu la trouille de TELEPHONER (oui oui) à la MGEN, à EDF ou je ne sais qui pour régler une problème de facture, de rendez-vous... Si, c'est vrai !
Et de 3! J'ai mis du temps à m'affirmer (problème dû à l'éducation reçue), j'étais une élève d'une timidité maladive, et bien, face aux elèves, j'assure, tout simplement parce que je suis dans mon élément, à ma place, je me sens bien. Mais dès qu'il faut prendre la parole en réunion face aux collègues, aux parents, cela devient un peu plus difficile mais avec le temps, je progresse aussi. L'an dernier, j'ai même coanimé une formation, mon temps de parole n'était pas très grand, nous étions plusieurs à présenter chaun un projet, et bien, s'exprimer devant tout une assemblée de profs de lettres, c'était encore un autre défi pour moi.
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Pas de deuxième année d'IUFM!
- ysabelDevin
Lora a écrit:Je suis pareille !21 a écrit:- J'ai longtemps eu la trouille de TELEPHONER (oui oui) à la MGEN, à EDF ou je ne sais qui pour régler une problème de facture, de rendez-vous... Si, c'est vrai !
je suis phobique du téléphone... quand un téléphone sonne ça me hérisse le poil.
Je dois téléphoner 3 fois dans l'année et ne répond que rarement... pour me joindre : sms et mail
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« vous qui entrez, laissez toute espérance ». Dante
« Il vaut mieux n’avoir rien promis que promettre sans accomplir » (L’Ecclésiaste)
- lene75Prophète
J'ai passé ma première année à hurler (et à être aphone...), à
discuter, à me laisser démonter trop facilement, à me sentir nulle et
complexée par rapport à ceux de l'IUFM qui créaient de super cours et
arrivaient à enthousiasmer tous leurs élèves !
Rien que dans ta phrase tu dis qu'il y en a qui dès le début n'ont pas eu de problèmes. Et à force de lire le forum, je trouve ça de plus en plus flagrant : rien que sur cette page, 21 et MS, mais il y en a plein d'autres qui le disent (j'avais même fait un sondage, et il y en avait une grosse proportion) ! Après, je ne dis pas que ça veut dire que les autres ne peuvent pas y arriver, mais que du coup, c'est plus galère et que les "trucs" de ceux qui n'ont jamais eu de problèmes ne fonctionnent pas forcément avec ceux qui en ont.
Et moi aussi, je suis une phobique du téléphone... et du boucher, et de plein d'autres choses encore, mais on m'a dit qu'en cours, ça ne se voyait pas du tout, que j'avais l'air à l'aise. Pareil pour le concours, d'ailleurs : pour l'oral, j'étais morte de trouille, au bord de l'évanouissement, et mon apparaiteur m'a dit "Ah bah depuis le début, c'est vous la moins stressée"... je l'aurais tué !!!... si au fond, ça ne m'avait pas rassurée !
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Une classe, c'est comme une boîte de chocolats, on sait jamais sur quoi on va tomber...
- 21Niveau 5
MS a écrit:Lora a écrit:Je suis pareille !21 a écrit:- J'ai longtemps eu la trouille de TELEPHONER (oui oui) à la MGEN, à EDF ou je ne sais qui pour régler une problème de facture, de rendez-vous... Si, c'est vrai !
Et de 3! J'ai mis du temps à m'affirmer (problème dû à l'éducation reçue), j'étais une élève d'une timidité maladive, et bien, face aux elèves, j'assure, tout simplement parce que je suis dans mon élément, à ma place, je me sens bien. Mais dès qu'il faut prendre la parole en réunion face aux collègues, aux parents, cela devient un peu plus difficile mais avec le temps, je progresse aussi. L'an dernier, j'ai même coanimé une formation, mon temps de parole n'était pas très grand, nous étions plusieurs à présenter chaun un projet, et bien, s'exprimer devant tout une assemblée de profs de lettres, c'était encore un autre défi pour moi.
Wouahh les filles, si vous voyez ma tête en ce moment ! Je vous remercie vraiment car j'avais vraiment honte d'avouer cette réserve qui me pèse au quotidien et m'amène à formuler de nombreux refus (invitations, sorties et même propositions professionnelles)
- MSFidèle du forum
Je n'ai jamais dit que je n'avais jamais eu de problèmes, ma première année en tant que MA ( 18 H, pas de formation) a été un peu difficile, et puis après j'ai très vite eu le poste fixe que j'occupe actuellement ( assez peinard), donc tout est relatif. Cela étant, malgré les difficultés du début, je me suis immédiatement sentie à l'aise avec les élèves , dès le premier cours, j'ai su que j'étais faite pour ce métier, c'est comme ça.
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Pas de deuxième année d'IUFM!
- 21Niveau 5
lene75 a écrit:J'ai passé ma première année à hurler (et à être aphone...), à
discuter, à me laisser démonter trop facilement, à me sentir nulle et
complexée par rapport à ceux de l'IUFM qui créaient de super cours et
arrivaient à enthousiasmer tous leurs élèves !
Rien que dans ta phrase tu dis qu'il y en a qui dès le début n'ont pas eu de problèmes. Et à force de lire le forum, je trouve ça de plus en plus flagrant : rien que sur cette page, 21 et MS, mais il y en a plein d'autres qui le disent (j'avais même fait un sondage, et il y en avait une grosse proportion) ! Après, je ne dis pas que ça veut dire que les autres ne peuvent pas y arriver, mais que du coup, c'est plus galère et que les "trucs" de ceux qui n'ont jamais eu de problèmes ne fonctionnent pas forcément avec ceux qui en ont.
Et moi aussi, je suis une phobique du téléphone... et du boucher, et de plein d'autres choses encore, mais on m'a dit qu'en cours, ça ne se voyait pas du tout, que j'avais l'air à l'aise. Pareil pour le concours, d'ailleurs : pour l'oral, j'étais morte de trouille, au bord de l'évanouissement, et mon apparaiteur m'a dit "Ah bah depuis le début, c'est vous la moins stressée"... je l'aurais tué !!!... si au fond, ça ne m'avait pas rassurée !
Je ne comprends plus : les autres adultes te complimentent, et tu persistes à te sentir dépassée ? De quel problème parles-tu ?
Bien sûr que j'ai dû gérer des élèves mal polis, contestataires, parfois agressifs, mais je ne l'ai pas vécu comme un problème puisque cela s'est bien fini (et assez rapidement). Mais même si cela n'avait pas été le cas, je rejoins cette idée qu'il faut du temps avant de prétendre être à l'aise en classe. Accepte cette idée. Tu es peut-être trop exigente envers toi-même. Le CAPES, et même certains cours sont de véritables épreuves pour les nerfs. Cela fait partie du métier, et cela vaut pour tous. Ne te sens pas moins professionnelle pour autant. Tu sembles aimer ce métier, c'est l'essentiel je crois !
Et puis, le pire est peut-être pour moi à venir ? J'ai peut-être eu de la chance jusqu'ici !
- ysabelDevin
lene75 a écrit:J'ai passé ma première année à hurler (et à être aphone...), à
discuter, à me laisser démonter trop facilement, à me sentir nulle et
complexée par rapport à ceux de l'IUFM qui créaient de super cours et
arrivaient à enthousiasmer tous leurs élèves !
Rien que dans ta phrase tu dis qu'il y en a qui dès le début n'ont pas eu de problèmes. Et à force de lire le forum, je trouve ça de plus en plus flagrant : rien que sur cette page, 21 et MS, mais il y en a plein d'autres qui le disent (j'avais même fait un sondage, et il y en avait une grosse proportion) ! Après, je ne dis pas que ça veut dire que les autres ne peuvent pas y arriver, mais que du coup, c'est plus galère et que les "trucs" de ceux qui n'ont jamais eu de problèmes ne fonctionnent pas forcément avec ceux qui en ont.
Et moi aussi, je suis une phobique du téléphone... et du boucher, et de plein d'autres choses encore, mais on m'a dit qu'en cours, ça ne se voyait pas du tout, que j'avais l'air à l'aise. Pareil pour le concours, d'ailleurs : pour l'oral, j'étais morte de trouille, au bord de l'évanouissement, et mon apparaiteur m'a dit "Ah bah depuis le début, c'est vous la moins stressée"... je l'aurais tué !!!... si au fond, ça ne m'avait pas rassurée !
On tous eu des pb, mais plus ou moins, et certains se focalisent bcp dessus. Régulièrement un élève, une classe pose des pb, ensuite il s'agit de savoir faire la part des choses, ne pas rester là-dessus. et ce qui marche avec tous, avec cet élève il faut avoir une stratégie inverse.
Par exemple quand je te lis j'ai l'impression que tu es dans l'échec total alors que ça ne semble pas le cas puisque tu as été titularisée mais tu te focalises tellement sur ce qui n'a pas fonctionné que tu ne vois plus tout ce qui a pu aller correctement.
Il faut rester Zen et connaître ses points forts et les utiliser. Et puis tu verras, il y a toujours des classes avec lesquelles ça marche pas, où il y a 50% de branleurs etc. Nous sommes des prof, pas des demi-dieux c'est pourqoui il faut savoir prendre du recul ; ne te fais pas une montagne des pb que tu as pu rencontrer cette année et de ceux que tu rencontreras dans ta carrière.
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« vous qui entrez, laissez toute espérance ». Dante
« Il vaut mieux n’avoir rien promis que promettre sans accomplir » (L’Ecclésiaste)
- charlottofraiseNiveau 10
Mais enfin, à l'IUFM, tout est faussé ! Tu es évalué par tes formateurs donc beaucoup ont tendance à dire que "tout va bien, c'est le pied intégral, mes cours sont trop bien faits et mes élèves trop captivés", puis quand on creuse un peu, on se rend compte que ça n'est pas si brillant... Les seuls stagiaires de ma promo pour qui ça se passait réellement bien étaient d'anciens pions en stage dans des collèges peinards avec une classe sympa : ils alliaient donc l'expérience des adolescents et des conditions plus qu'acceptables. Tous les autres ont plus ou moins galéré même si certains ont essayé de faire croire le contraire.lene75 a écrit:Rien que dans ta phrase tu dis qu'il y en a qui dès le début n'ont pas eu de problèmes.J'ai passé ma première année à hurler (et à être aphone...), à
discuter, à me laisser démonter trop facilement, à me sentir nulle et
complexée par rapport à ceux de l'IUFM qui créaient de super cours et
arrivaient à enthousiasmer tous leurs élèves !
- InvitéInvité
Je trouve cette discussion très intéressante.
POur ma part je n'ai jamais eu de réels problèmes d'autorité, il m'arrive évidemment de me sentir sur le fil mais en général les élèves m'écoutent et m'obéissent... Il m'est même arrivé de faire taire une classe qui n'était pas la mienne juste en étant là...
Au début de ma carrière j'avais même tendance à leur faire peur... malgré moi! J'ai beaucoup travaillé ce côté là avec des collègues et ça va beaucoup mieux auj...
Et c'est sans doute stupide mais la maternité m'a aussi aidé... Je suis plus "douce" depuis la naissance de ma fille...
Je ne suis pas sur de moi mais je donne l'impression de l'être, je suppose que ça doit aider...
POur ma part je n'ai jamais eu de réels problèmes d'autorité, il m'arrive évidemment de me sentir sur le fil mais en général les élèves m'écoutent et m'obéissent... Il m'est même arrivé de faire taire une classe qui n'était pas la mienne juste en étant là...
Au début de ma carrière j'avais même tendance à leur faire peur... malgré moi! J'ai beaucoup travaillé ce côté là avec des collègues et ça va beaucoup mieux auj...
Et c'est sans doute stupide mais la maternité m'a aussi aidé... Je suis plus "douce" depuis la naissance de ma fille...
Je ne suis pas sur de moi mais je donne l'impression de l'être, je suppose que ça doit aider...
- MSFidèle du forum
Il y a une chose qui me paraît importante aussi, c'est le fait d'être en poset fixe depuis pas mal d'années, le grand dadais de 3° ne nous impressionne plus parce qu'on l'a connu bébé perdu quand il est arrivé en 6°. Cela aide beaucoup. Et puis il y a la réputation que l'on a, certains élèves nous connaissent avant même d'arriver au collège, et cela aide, si la réputation est bonne bien sûr.
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Pas de deuxième année d'IUFM!
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