- Occitane sur cielNiveau 6
Aucune nouveauté là dedans ou je me trompe? Si ce n'est l'évaluation de ce qui est fait en cours de parcours?
- VinZTDoyen
Absence de Vergogne, lvl légendaire a écrit:
Ainsi, il s’agit de mieux accompagner les élèves dans la consolidation des savoirs fondamentaux encore trop fragiles chez certains.
En divisant par deux les enseignements généraux donc …
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« Il ne faut pas croire tout ce qu'on voit sur Internet » Victor Hugo.
« Le con ne perd jamais son temps. Il perd celui des autres. » Frédéric Dard
« Ne jamais faire le jour même ce que tu peux faire faire le lendemain par quelqu'un d'autre » Pierre Dac
« Je n'ai jamais lâché prise !» Claude François
« Un économiste est un expert qui saura demain pourquoi ce qu'il avait prédit hier ne s'est pas produit aujourd'hui. » Laurence J. Peter
- Ajonc35Sage
+++++ et j'ai envie de . Je suis en lep agri et nous subissons le même discours: la mixité des publics donnera plus de peps à nos formations. Nous n'avons pas encore perdu d'heures dans l'enseignement général, mais c'est tellement indigent que s'il divisé nos horaires par deux, il ne restera plus rien. Mais comme dit notre chef adjoint, en Allemagne il n'y presque plus de matières générales et la filière pro est une voie d'excellence. Il a passé deux jours en Allemagne, mais c'est mieux là-bas. Ce n'est pas ce que disent tous les Allemands ou nos collègues qui y vont régulièrement dans le cadre d'échange. La parole vient d'en haut et cette lettre en est un excellent témoignage.Cath a écrit:Blablablabla.
Moi aussi je sais le faire.
Je me répète, pour un élève moyen, je ne conseillerai pas la filière pro sauf super grande motivation et l'assurance de passer entre les gouttes tellement cette motivation est presente.
Pourquoi se battre? Moi j'ai de la chance, je m'en vais après 40 ans de bons et LOYAUX services. Je suis triste pour les autres et pour ces jeunes. Je n'y croirais encore que lorsque ceux qui décident pour nous, y mettent leurs enfants. Sniff.
- JacqGuide spirituel
Pourquoi 3,14159 a écrit:JMB a écrit: [...]
La transformation du lycée professionnel est avant tout d’ordre pédagogique. Ce sont, par exemple, les heures d’enseignements généraux et professionnels dispensés en co-intervention, qui font un pont entre savoirs et excellence professionnelle. Le chef d’œuvre permet d’apprendre la conduite de projet et le travail en équipe. Sa présentation, en fin de CAP ou de terminale, sera le couronnement de la formation, un moment que le jeune gardera en mémoire tout au long de sa vie.
Cette nouvelle stratégie éducative est portée par l’augmentation des cours en demi-groupe afin de transmettre les savoirs dans des conditions nettement plus favorables. [...]
Je souhaite aussi que les activités culturelles se développent prioritairement dans les lycées professionnels grâce au partenariat étroit que nous développons avec le ministère de la culture.
[...]
j’ai installé un comité de suivi, animé par Marc Foucault, inspecteur général. Il est composé, notamment, de vos représentants. Ensemble, nous pourrons ainsi parachever le travail engagé au service des jeunes.
[...]
Je tiens une nouvelle fois à vous remercier pour votre engagement dans la réussite de cette réforme.
Et bien moi, Monsieur Blanquer, je ne vous remercie pas le moins du monde. Comme il faut rester policé sur le forum je ne vous adresse même pas les bordées d'injures que je prononce régulièrement à votre encontre. Cette réforme n'a rien de pédagogique. Elle n'a pas augmenté les heures en groupe en Lettres, elle m'a même fait perdre des heures en classe entière remplacées par rien si ce n'est cet étron qu'est la co-animation et cette grosse bouse qu'est le chef d'oeuvre. Le but de la réforme n'est pas pédagogique, il est pas dans l'intérêt des élèves dont le niveau va chuter, son seul et unique but est de supprimer des heures et des moyens. Vous l'avez vous-même déclaré sans aucune pudeur au Sénat, je vous cite : "un élève de lycée professionnel coûte trop cher" ! J'aimerais moi aussi un peu de culture, pour mes élèves de CAP notamment, qui grâce à vous n'ont plus que 45 minutes de français et 45 minutes d'histoire géographie par semaine ! Personne ne s'engage pour la réussite de cette réforme. Je vois plutôt des collègues qui depuis cette réforme ne songent qu'à une chose : changer de métier car ceci n'est plus un métier digne. Aussi je vous adresse moi tout le mépris que je vous porte ainsi qu'à vos mensonges perpétuels. Pour ce qui est des jeunes ils retiendront de leur "chef d'oeuvre" que ce temps perdu et pris sur l'enseignement général (entre autre) lui permettra de moins réussir dans le supérieur et d'être encore moins employable que maintenant. Que cela ne vous émeuve pas ne m'étonne même pas venant d'une personne comme vous. Et vous indiquez que dans ce Comité à la noix que vous avez mis en place il y a nos représentants ? Si aviez écouté un instant nos représentants vous n'auriez pas mis en place cette réforme désastreuse. Même les représentants du patronat ne veulent pas de votre certification intermédiaire et refusent de signer.
- JacqGuide spirituel
Ajonc35 a écrit:+++++ et j'ai envie de . Je suis en lep agri et nous subissons le même discours: la mixité des publics donnera plus de peps à nos formations. Nous n'avons pas encore perdu d'heures dans l'enseignement général, mais c'est tellement indigent que s'il divisé nos horaires par deux, il ne restera plus rien. Mais comme dit notre chef adjoint, en Allemagne il n'y presque plus de matières générales et la filière pro est une voie d'excellence. Il a passé deux jours en Allemagne, mais c'est mieux là-bas. Ce n'est pas ce que disent tous les Allemands ou nos collègues qui y vont régulièrement dans le cadre d'échange. La parole vient d'en haut et cette lettre en est un excellent témoignage.Cath a écrit:Blablablabla.
Moi aussi je sais le faire.
[...] .
Et en Allemagne le pourcentage des apprentis des filières pro ne cesse de reculer. C'est marrant mais les médias n'en parlent jamais !
- Ajonc35Sage
Jacq, nous sommes encore d'accord. Connais-tu la différence entre communication et information? Tu viens de l'exposer. On comprends mieux, dès lors, que les gens avisés ou pas, soient méfiants, réticents, inquiets, etc.... Et cette reforme de la filière pro fait suite à celle de 2009 ou le début de la dégringolade.Jacq a écrit:Ajonc35 a écrit:+++++ et j'ai envie de . Je suis en lep agri et nous subissons le même discours: la mixité des publics donnera plus de peps à nos formations. Nous n'avons pas encore perdu d'heures dans l'enseignement général, mais c'est tellement indigent que s'il divisé nos horaires par deux, il ne restera plus rien. Mais comme dit notre chef adjoint, en Allemagne il n'y presque plus de matières générales et la filière pro est une voie d'excellence. Il a passé deux jours en Allemagne, mais c'est mieux là-bas. Ce n'est pas ce que disent tous les Allemands ou nos collègues qui y vont régulièrement dans le cadre d'échange. La parole vient d'en haut et cette lettre en est un excellent témoignage.Cath a écrit:Blablablabla.
Moi aussi je sais le faire.
[...] .
Et en Allemagne le pourcentage des apprentis des filières pro ne cesse de reculer. C'est marrant mais les médias n'en parlent jamais !
- celitianSage
Cette semaine, j'ai pensé aux professeurs de lp du forum.
Dans mes deux classes de bts, plusieurs bacs pro sont totalement découragés car ils sont largués dans plusieurs matières, ont des notes catastrophiques, ne réussissent pas à bosser tous les soirs...
On a déjà eu un abandon et d'autres l'envisagent très sérieusement.
Nous n'avons pourtant que des élèves ayant eu avis très favorable pour le bts, les fameux quotas, dans notre lycée, les collègues ont bien compris qu'il fallait en donner très peu mais ce n'est pas le cas partout, je pense notamment à deux étudiants bacs pro avec des pap, c'est mission impossible pour eux et ils sont démolis par ce début d'année, ils étaient et sont très sérieux mais cela va trop vite (en début d'année, un collègue lp qui prenait des BTS m'expliquait qu'il voulait attendre que tous les élèves aient compris avant de passer à un autre chapitre, il avait des difficultés à accepter que c'était impossible en bts).
Lors d'une réunion l'année dernière, un Ipr de lp nous avait expliqué que nous devions travailler en fonction des bacs pro, donc les autres, on s'en fiche, et que nous devions nous affranchir du programme, donc on se fiche aussi de l'examen.
Dans mes deux classes de bts, plusieurs bacs pro sont totalement découragés car ils sont largués dans plusieurs matières, ont des notes catastrophiques, ne réussissent pas à bosser tous les soirs...
On a déjà eu un abandon et d'autres l'envisagent très sérieusement.
Nous n'avons pourtant que des élèves ayant eu avis très favorable pour le bts, les fameux quotas, dans notre lycée, les collègues ont bien compris qu'il fallait en donner très peu mais ce n'est pas le cas partout, je pense notamment à deux étudiants bacs pro avec des pap, c'est mission impossible pour eux et ils sont démolis par ce début d'année, ils étaient et sont très sérieux mais cela va trop vite (en début d'année, un collègue lp qui prenait des BTS m'expliquait qu'il voulait attendre que tous les élèves aient compris avant de passer à un autre chapitre, il avait des difficultés à accepter que c'était impossible en bts).
Lors d'une réunion l'année dernière, un Ipr de lp nous avait expliqué que nous devions travailler en fonction des bacs pro, donc les autres, on s'en fiche, et que nous devions nous affranchir du programme, donc on se fiche aussi de l'examen.
- Ajonc35Sage
Dans mon lep, il y a un vrai forcing pour que nos élèves poursuivent en BTS. J'ai de plus en plus de mal à assister aux conseils de classe au cours desquels les avis sont le plus souvent favorables parce que l'élève est motivé, parce que les notes sont bonnes.celitian a écrit:Cette semaine, j'ai pensé aux professeurs de lp du forum.
Dans mes deux classes de bts, plusieurs bacs pro sont totalement découragés car ils sont largués dans plusieurs matières, ont des notes catastrophiques, ne réussissent pas à bosser tous les soirs...
On a déjà eu un abandon et d'autres l'envisagent très sérieusement.
Nous n'avons pourtant que des élèves ayant eu avis très favorable pour le bts, les fameux quotas, dans notre lycée, les collègues ont bien compris qu'il fallait en donner très peu mais ce n'est pas le cas partout, je pense notamment à deux étudiants bacs pro avec des pap, c'est mission impossible pour eux et ils sont démolis par ce début d'année, ils étaient et sont très sérieux mais cela va trop vite (en début d'année, un collègue lp qui prenait des BTS m'expliquait qu'il voulait attendre que tous les élèves aient compris avant de passer à un autre chapitre, il avait des difficultés à accepter que c'était impossible en bts).
Lors d'une réunion l'année dernière, un Ipr de lp nous avait expliqué que nous devions travailler en fonction des bacs pro, donc les autres, on s'en fiche, et que nous devions nous affranchir du programme, donc on se fiche aussi de l'examen.
1 - moi et beaucoup d'autres faisons des évaluations de plus en plus faciles, et nous avons descendu le niveau puisque n'importe comment à l'examen, l'objectif n'est pas de vérifier si les eleves ont de vraies compétences mais de mettre les meilleures notes possibles. De plus si nous élevons le niveau du devoir et le niveau d'exigences, personne ou presque n'a la moyenne. Si je donnais à mes bac pro, le même devoir qu'il y a 10 ans en terme de difficulté et de longueur, pas un n'aurait la moyenne sauf un peut-être. Mais il y'a 10 ans ils avaient tous fait un BEP, un vrai pas celui d'aujourd'hui. N'allait en bac pro que les meilleurs, environ une moitié.
2-pour un grand nombre ils ont de bonnes moyennes ( voir ci-dessus) liées et à la valorisation des matières techniques ou encore du sport. Donc comme ils ont de bonnes moyennes, il FAUT valider.
3- sous prétexte qu'ils sont filières pro, ils ont le droit d'être moins compétents dans les disciplines générales. Entendu en cc, c'est pas grave s'ils ne sont pas bons en Français, mais chaque année les mêmes déplorent qu'ils ne comprennent pas, qu'ils ne rédigent pas, que leur dossier de stage est indigent et bourré de fautes d'orthographe, qu'ils se contentent d'observer, qu'ils n'expliquent rien,... Ben, je me dis que ces collègues de technique ( Pas tous heureusement) récoltent ce qu'ils ont semé. Mais lors des demandes parcours sup, on voit des demandes en fac d'anglais, de lettres, d'histoire géo, de biologie, etc....
4 -beaucoup d'entre eux sont passés entre les gouttes depuis leur collège et n'ont pas acquis ou développer les bases, et il faut aussi compter sur leur manque de maturité.
Mon lep a aussi des bts et mes collegues font le même constat que toi. Ils sont plutôt du niveau bac pro d'avant 2009. Ils sont faibles et demandent des comptes aux enseignants qui vont trop vite, font des évaluations trop difficiles, notent "mal", sans compter leur grand absentéisme.
On a élève le nombre de diplômés du supérieur mais en baissant leur niveau. Ce qui explique l'existence de nombreuses licences ou masters pro dans lequel n'entrent cette fois que les meilleurs, quoique.
Moi non plus je ne finis pas le programme en seconde pro ou première, mais en terminale je n'ai pas le choix. Cours photocopie car ils écrivent trop lentement, le temps que je gagne là me permet de passer plus de temps à expliquer, illustrer, revenir sur certaines notions tellement leur compréhension est difficile, le vocabulaire bien maigre et n'ont aucun souvenir de ce qu'ils ont fait en collège et même l'année précédente. Ce que peux faire dans ma discipline n'est pas possible partout.
- Pourquoi 3,14159Expert
Bienvenue dans notre Monde des PLP : laisser de coté les bons éléments à cause des mauvais qu'on nous impose. Heureusement j'ai mon BAFA…celitian a écrit:Cette semaine, j'ai pensé aux professeurs de lp du forum.
Dans mes deux classes de bts, plusieurs bacs pro sont totalement découragés car ils sont largués dans plusieurs matières, ont des notes catastrophiques, ne réussissent pas à bosser tous les soirs...
On a déjà eu un abandon et d'autres l'envisagent très sérieusement.
Nous n'avons pourtant que des élèves ayant eu avis très favorable pour le bts, les fameux quotas, dans notre lycée, les collègues ont bien compris qu'il fallait en donner très peu mais ce n'est pas le cas partout, je pense notamment à deux étudiants bacs pro avec des pap, c'est mission impossible pour eux et ils sont démolis par ce début d'année, ils étaient et sont très sérieux mais cela va trop vite (en début d'année, un collègue lp qui prenait des BTS m'expliquait qu'il voulait attendre que tous les élèves aient compris avant de passer à un autre chapitre, il avait des difficultés à accepter que c'était impossible en bts).
Lors d'une réunion l'année dernière, un Ipr de lp nous avait expliqué que nous devions travailler en fonction des bacs pro, donc les autres, on s'en fiche, et que nous devions nous affranchir du programme, donc on se fiche aussi de l'examen.
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"Placez votre main sur un poêle une minute et ça vous semble durer une heure. Asseyez vous auprès d'une jolie fille une heure et ça vous semble durer une minute. C'est ça la relativité. " (Albert Einstein).
- Ajonc35Sage
Bons ou mauvais ne sont pas les bons termes. Mais capacités oui. Sont-ils en capacité de suivre de maniere convenable, sereine, les cours de ce cycle et atteindre les objectifs, le niveau du diplôme?
ON s'en fout. ON élève le niveau.
ON s'en fout. ON élève le niveau.
- Pourquoi 3,14159Expert
J'ai vraiment des mauvais dans le sens méchants, dangereux et toxiques qui monopolisent 120% de mon énergie.Ajonc35 a écrit:Bons ou mauvais ne sont pas les bons termes. Mais capacités oui. Sont-ils en capacité de suivre de maniere convenable, sereine, les cours de ce cycle et atteindre les objectifs, le niveau du diplôme?
ON s'en tout. ON élève le niveau.
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"Placez votre main sur un poêle une minute et ça vous semble durer une heure. Asseyez vous auprès d'une jolie fille une heure et ça vous semble durer une minute. C'est ça la relativité. " (Albert Einstein).
- celitianSage
Je comprends les tensions qu'il y a eu lors des conseils de pro ms les collègues ont tenu pour limiter les très bons avis en expliquant qu'un avis très bon pour l'examen n'avait aucun rapport avec un avis très bon pour le post bac.
A la fac, je pense que c'est moins difficile pour les professeurs car ils ne connaissent pas les élèves, en bts, c'est vraiment frustrant/épuisant/démoralisant de récupérer les élèves en pleurs, fragilisés.
A la fac, je pense que c'est moins difficile pour les professeurs car ils ne connaissent pas les élèves, en bts, c'est vraiment frustrant/épuisant/démoralisant de récupérer les élèves en pleurs, fragilisés.
- Ajonc35Sage
Et qui vont pleurer auprès de la Direction parce toi -même tu es méchant? Pardon, tu leur en demandes trop!!!!Pourquoi 3,14159 a écrit:J'ai vraiment des mauvais dans le sens méchants, dangereux et toxiques qui monopolisent 120% de mon énergie.Ajonc35 a écrit:Bons ou mauvais ne sont pas les bons termes. Mais capacités oui. Sont-ils en capacité de suivre de maniere convenable, sereine, les cours de ce cycle et atteindre les objectifs, le niveau du diplôme?
ON s'en tout. ON élève le niveau.
Je suis en lep et nous avons des élèves de cap qui viennent aussi en bac pro. Il y en a qui évoluent et qui s'en sortent plutôt bien tellement ils sont volontaires et puis il y a les nuisibles qui passent leur temps à pleurer auprès de leur pp parce que c'est trop dur, que le prof va trop vite, qu'il note trop dur et qui sont écoutés .grrr!!!! Sans compter ceux qui auraient dû redoubler leur seconde pro car les résultats sont faibles, mais qui poursuivent.
La problématique existe à tous les niveaux et malheureusement on ne peut pas aider les très faibles, les très fainéants sans pour autant valoriser les meilleurs qui finissent par s'ennuyer.
- Ajonc35Sage
Ce sont les étudiants en errance, qui vont redoubler la première voire la deuxième année et qui quittera la fac pour une grande majorité avec rien. Cela me révolte. Mais ils ont eu leur bac (pro) donc ils peuvent entrer à l'université et l'université ne récupère pas toutes les lacunes d'une scolarité souvent difficile. Cependant j'ai aussi des exemples de réussite pour les plus volontaires. Combien de réussites pour combien d'échecs ? Il y un vrai problème.celitian a écrit:Je comprends les tensions qu'il y a eu lors des conseils de pro ms les collègues ont tenu pour limiter les très bons avis en expliquant qu'un avis très bon pour l'examen n'avait aucun rapport avec un avis très bon pour le post bac.
A la fac, je pense que c'est moins difficile pour les professeurs car ils ne connaissent pas les élèves, en bts, c'est vraiment frustrant/épuisant/démoralisant de récupérer les élèves en pleurs, fragilisés.
- JacqGuide spirituel
Les profils sont très variables selon les sections, les établissements, et les années. Cette année j'ai une classe exceptionnelle. Un bon nombre avait un avis de passage RÉELLEMENT (pas du pipeau, certaines avaient 16 de moyenne en troisième) favorable pour la seconde générale et ont fait le forcing pour venir malgré tout en LP. Nous avons en cours d'année récupéré une élève en passerelle qui est l'une des plus faibles dans notre classe mais qui dans son ancienne classe (d'un autre établissement) était la plus forte. Ceci pour illustrer les grandes variations qu'il peut y avoir d'une année à l'autre (notre meilleure classe de cette section, un vrai niveau) et d'une section ou d'un établissement à l'autre.
J'ai une autre classe, très gentille, avec une petite tête de classe très forte, qui passera sans problème en BTS (j'en ai même une qui, j'espère ira en licence pro ensuite, avec une véritable soif de savoir, de travail, de réussite, elle aussi a dû forcer la porte du LP à cause de ses résultats en troisième...). Mais ce sont des exceptions. Nous aurons sans doute peu de poursuite d'études car nous ne tricherons pas dans Parcoursup, mais avec les pourcentages imposés... Et puis une masse de gamins (bien gentils, mais totalement immatures et inconscients, l'un vient de me demander s'il pouvait devenir avocat, l'autre médecin, l'autre traductrice avec 12 de moyenne en anglais en LP ! et qui ne comprend pas les textes faciles que nous faisons en français !). Et nous aurons des échecs au bac, plus que d'habitude. Mais c'est "marche ou crève" en terminale, plus de temps à perdre comme en seconde et en première. Et pourtant c'est une section "sélective" avec un fort taux de pression à l'entrée.
Et sur les poursuites d'études, pour confirmer ce qu'écrivait Celitian, toutes nos élèves de terminales de l'année dernière qui ont été acceptées en école d'infirmières ont abandonné avant même les vacances (trop théorique, trop de cours, trop grande vitesse). Pourtant c'étaient les meilleures de la classe qui avaient été sélectionnées.
Mais, Monsieur Blanquer est content, les médias imbéciles et aveugles disent du bien de lui. Donc tout va bien.
J'ai une autre classe, très gentille, avec une petite tête de classe très forte, qui passera sans problème en BTS (j'en ai même une qui, j'espère ira en licence pro ensuite, avec une véritable soif de savoir, de travail, de réussite, elle aussi a dû forcer la porte du LP à cause de ses résultats en troisième...). Mais ce sont des exceptions. Nous aurons sans doute peu de poursuite d'études car nous ne tricherons pas dans Parcoursup, mais avec les pourcentages imposés... Et puis une masse de gamins (bien gentils, mais totalement immatures et inconscients, l'un vient de me demander s'il pouvait devenir avocat, l'autre médecin, l'autre traductrice avec 12 de moyenne en anglais en LP ! et qui ne comprend pas les textes faciles que nous faisons en français !). Et nous aurons des échecs au bac, plus que d'habitude. Mais c'est "marche ou crève" en terminale, plus de temps à perdre comme en seconde et en première. Et pourtant c'est une section "sélective" avec un fort taux de pression à l'entrée.
Et sur les poursuites d'études, pour confirmer ce qu'écrivait Celitian, toutes nos élèves de terminales de l'année dernière qui ont été acceptées en école d'infirmières ont abandonné avant même les vacances (trop théorique, trop de cours, trop grande vitesse). Pourtant c'étaient les meilleures de la classe qui avaient été sélectionnées.
Mais, Monsieur Blanquer est content, les médias imbéciles et aveugles disent du bien de lui. Donc tout va bien.
- celitianSage
On revient toujours à la même chose, le bac pro en 4 ans après un bep fonctionnait parfaitement mais coûtait trop cher.
- JacqGuide spirituel
celitian a écrit:On en revient toujours à la même chose, le bac pro en 4 ans après un bep fonctionnait parfaitement mais coûtait trop cher.
Mais rapportait plus car les élèves étaient plus employables (actuellement un patron ne peut faire la différence entre en élève avec le bac pro mais ayant à peine le niveau BEP, voire CAP, et un vrai bachelier digne de ce nom), des profs de BTS et de fac dont les salles ou amphis ne sont pas gorgés d'élèves sans niveau. Conclusion : perte d'argent en LP, perte d'argent en BTS pour rien, perte en faculté et des employeurs qui s'ils veulent un élèves du niveau BAC pro embaucheront un sortant de BTS. Le budget à court terme semble y gagner et en réalité c'est une belle perte financière, un beau gaspillage. C'est ce qu'indiquait Blanquer au Sénat : "un élève de LP coûte trop cher" par rapport à l'efficacité. Ok, je veux bien l'entendre mais le problème est qu'il enchaîne sur une réforme qui va dans le sens du bac pro trois, n'en corrige pas du tout les erreurs, et même va les aggraver. Donc on va encore perdre de l'efficacité grâce à lui. Pourtant il sait de quoi il parle puisqu'il était avec Chatel (pas tout le temps, mais une bonne partie). Il oublie qu'il est responsable de cela et en plus il fait pire encore cette fois.
La seule chose qui a été positive avec le bac pro trois ans c'est la LV2 obligatoire dans les sections tertiaires (et certaines indus auraient dû en avoir aussi car certaines sections indus débouchent sur des formation où la LV2 est encore présente, ce qui pose problème pour l'orientation).
- celitianSage
+1
Mais toi, tu vois sur le long terme, ils ne sont pas capables de le faire et/ou s'en moquent.
Après on nous sort des études pour expliquer qu'il y a trop de bac+5 avec un niveau pas terrible, et qu'ils sont de moins en moins payés ; forcément certains bac+5 sont comme des bac +2 d'avant, et les bts deviennent des bacs pro.
Mais toi, tu vois sur le long terme, ils ne sont pas capables de le faire et/ou s'en moquent.
Après on nous sort des études pour expliquer qu'il y a trop de bac+5 avec un niveau pas terrible, et qu'ils sont de moins en moins payés ; forcément certains bac+5 sont comme des bac +2 d'avant, et les bts deviennent des bacs pro.
- Ajonc35Sage
Toujours d'accord avec tout ce que tu dis et écrit. Mais les bonnes idées viennent toujours d'en haut. C'est ca le ruissellement.Jacq a écrit:celitian a écrit:On en revient toujours à la même chose, le bac pro en 4 ans après un bep fonctionnait parfaitement mais coûtait trop cher.
Mais rapportait plus car les élèves étaient plus employables (actuellement un patron ne peut faire la différence entre en élève avec le bac pro mais ayant à peine le niveau BEP, voire CAP, et un vrai bachelier digne de ce nom), des profs de BTS et de fac dont les salles ou amphis ne sont pas gorgés d'élèves sans niveau. Conclusion : perte d'argent en LP, perte d'argent en BTS pour rien, perte en faculté et des employeurs qui s'ils veulent un élèves du niveau BAC pro embaucheront un sortant de BTS. Le budget à court terme semble y gagner et en réalité c'est une belle perte financière, un beau gaspillage. C'est ce qu'indiquait Blanquer au Sénat : "un élève de LP coûte trop cher" par rapport à l'efficacité. Ok, je veux bien l'entendre mais le problème est qu'il enchaîne sur une réforme qui va dans le sens du bac pro trois, n'en corrige pas du tout les erreurs, et même va les aggraver. Donc on va encore perdre de l'efficacité grâce à lui. Pourtant il sait de quoi il parle puisqu'il était avec Chatel (pas tout le temps, mais une bonne partie). Il oublie qu'il est responsable de cela et en plus il fait pire encore cette fois.
La seule chose qui a été positive avec le bac pro trois ans c'est la LV2 obligatoire dans les sections tertiaires (et certaines indus auraient dû en avoir aussi car certaines sections indus débouchent sur des formation où la LV2 est encore présente, ce qui pose problème pour l'orientation).
Tu as raison car les dernières réformes impliquent encore un coût plus grand, mais qui le dit? Que nous! Quant aux médias, le plus souvent de la comm, pas de l'info.
- Occitane sur cielNiveau 6
Celitian a écrit:Après on nous sort des études pour expliquer qu'il y a trop de bac+5 avec un niveau pas terrible, et qu'ils sont de moins en moins payés ; forcément certains bac+5 sont comme des bac +2 d'avant, et les bts deviennent des bacs p
Tout à fait! Merci la gentille loi d'orientation qui veut que 50% d'une génération soit diplômé niveau ingénieur. Les diplômes perdent en valeur et on pourrait presque établir comme pour le vin une qualité de cru, liée au vieillissement en fût de chêne ou en mode industriel. Produire un bon vin peut parfois prendre du temps.
C'est désastreux au niveau des champs professionnels car la validation d'un CAP d'aujourd'hui n'a rien à voir avec celle d'hier, et c'est sans oublier qu'avec le contrôle continu le diplôme maison A et le B ne correspondent pas toujours au même niveau. Nous perdons cruellement en crédibilité et alimentons les filières en cours d'ubérisation qui produisent du travailleur ultra précaire qui produit certes du service pour pas cher mais pas toujours avec la qualité au rendez-vous.
Mais cela permet de faire reculer les chiffres du chômage peut être ? C'est à se demander...
Augmenter le niveau de qualification juste pour l'augmenter et que cela ne corresponde pas à un vrai bénéfice en terme de qualif, à quoi bon?? Pénaliser et priver d'emploi un bac +5 qui aurait le niveau correspondant à son bac +5 face à des bac +5 très limites? Faire perdre du temps à tous, décourager?
Du coup, ce sont les gamins qui trinquent (et nous aussi au niveau du sens donné à notre travail, des conditions): plus confiance dans le système, ils disent" à quoi bon avoir un bac+3/ +4 pour être au chômage" (ce sont les élèves compétents là qui s'expriment)? Et d'autres sont sur d'autres planètes et effectivement en ne maîtrisant pas les bases de lecture, écriture, calcul de primaire (j'en ai vu depuis plusieurs années déjà) s'imaginent dans des carrières prestigieuses comme le soulignait Jacq.
Face à l'injonction régulière d'alimenter le supérieur, certains jeunes ne comprennent pas les mises en garde faites quant à leur niveau, vu que la comm "vend" du supérieur.
Si le but était de favoriser les passerelles sociales et d'amener chacun à être capable de pouvoir défendre ses intérêts de citoyen en élevant le niveau, c'est raté à mon avis. Le niveau de diplômes s'est certainement élevé, mais pas forcément le niveau de compétences...
- Ajonc35Sage
+ 10000000000000000Occitane sur ciel a écrit:Celitian a écrit:Après on nous sort des études pour expliquer qu'il y a trop de bac+5 avec un niveau pas terrible, et qu'ils sont de moins en moins payés ; forcément certains bac+5 sont comme des bac +2 d'avant, et les bts deviennent des bacs p
Tout à fait! Merci la gentille loi d'orientation qui veut que 50% d'une génération soit diplômé niveau ingénieur. Les diplômes perdent en valeur et on pourrait presque établir comme pour le vin une qualité de cru, liée au vieillissement en fût de chêne ou en mode industriel. Produire un bon vin peut parfois prendre du temps.
C'est désastreux au niveau des champs professionnels car la validation d'un CAP d'aujourd'hui n'a rien à voir avec celle d'hier, et c'est sans oublier qu'avec le contrôle continu le diplôme maison A et le B ne correspondent pas toujours au même niveau. Nous perdons cruellement en crédibilité et alimentons les filières en cours d'ubérisation qui produisent du travailleur ultra précaire qui produit certes du service pour pas cher mais pas toujours avec la qualité au rendez-vous.
Mais cela permet de faire reculer les chiffres du chômage peut être ? C'est à se demander...
Augmenter le niveau de qualification juste pour l'augmenter et que cela ne corresponde pas à un vrai bénéfice en terme de qualif, à quoi bon?? Pénaliser et priver d'emploi un bac +5 qui aurait le niveau correspondant à son bac +5 face à des bac +5 très limites? Faire perdre du temps à tous, décourager?
Du coup, ce sont les gamins qui trinquent (et nous aussi au niveau du sens donné à notre travail, des conditions): plus confiance dans le système, ils disent" à quoi bon avoir un bac+3/ +4 pour être au chômage" (ce sont les élèves compétents là qui s'expriment)? Et d'autres sont sur d'autres planètes et effectivement en ne maîtrisant pas les bases de lecture, écriture, calcul de primaire (j'en ai vu depuis plusieurs années déjà) s'imaginent dans des carrières prestigieuses comme le soulignait Jacq.
Face à l'injonction régulière d'alimenter le supérieur, certains jeunes ne comprennent pas les mises en garde faites quant à leur niveau, vu que la comm "vend" du supérieur.
Si le but était de favoriser les passerelles sociales et d'amener chacun à être capable de pouvoir défendre ses intérêts de citoyen en élevant le niveau, c'est raté à mon avis. Le niveau de diplômes s'est certainement élevé, mais pas forcément le niveau de compétences...
- CathEnchanteur
Je suis désabusée. Même plus le courage de participer à cette partie du forum.
- TVBNiveau 6
Cath a écrit:Je suis désabusée. Même plus le courage de participer à cette partie du forum.
+ 1000
- JacqGuide spirituel
Dévaluation des diplômes ? Lorsque je discute avec des élèves ils me demandent ce qu'il faut comme diplôme pour être prof. "Maintenant bac +5, à mon époque bac +3 plus le concours". Réponse effarée : "bac plus trois sSEULEMENT ?".
Oui, cela semble tellement ridicule maintenant bac plus trois avec l'inflation des diplômes vides.
Mais lorsque l'on voit ce qu'il est produit maintenant à bac +5 !
Et mon père (à la retraite, 75 ans) qui me disait : "lorsque je faisais embaucher un BTS j'embauchais un INTELLECTUEL" (et c'est lui qui le disait, avec son bac +8 !).
Enfin...
On développe les compétences dit Murielle à Jean-Michel ! Quel foutage de gueule ! Quel gâchis pour les élèves, les étudiants, les futurs salariés ! Et nous payons ces gens-là pour nous diriger ! La ruine commence par le sommet, c'est cela sans doute la ruissellement.
École de la Confiance et le niveau monte ! Le ministre est le meilleur depuis des années, qu'on nous dit, enfin, que disent les journalistes sortant d'écoles de communication et plus d'écoles de journalisme. Là aussi le niveau monte !
C'est certain, cela se voit !
Oui, cela semble tellement ridicule maintenant bac plus trois avec l'inflation des diplômes vides.
Mais lorsque l'on voit ce qu'il est produit maintenant à bac +5 !
Et mon père (à la retraite, 75 ans) qui me disait : "lorsque je faisais embaucher un BTS j'embauchais un INTELLECTUEL" (et c'est lui qui le disait, avec son bac +8 !).
Enfin...
On développe les compétences dit Murielle à Jean-Michel ! Quel foutage de gueule ! Quel gâchis pour les élèves, les étudiants, les futurs salariés ! Et nous payons ces gens-là pour nous diriger ! La ruine commence par le sommet, c'est cela sans doute la ruissellement.
École de la Confiance et le niveau monte ! Le ministre est le meilleur depuis des années, qu'on nous dit, enfin, que disent les journalistes sortant d'écoles de communication et plus d'écoles de journalisme. Là aussi le niveau monte !
C'est certain, cela se voit !
- TiramisufruitrougeNiveau 1
Enseignant dans un BTS tertiaire rénové depuis septembre 2018 et accueillant avec la politique des quotas, un nombre important de Bac Pro tertiaire, je ne puis que valider tout ce qui est dit.
J'ajouterai, que les grilles d'examen ne sont toujours pas officielles pour un CCF que nous devons faire passer avant Noel, que la version du livret scolaire, couvrant les 2 ans, est toujours officieuse, et que n'avons toujours pas la fenêtre de tir de la seconde évaluation en CCF.
Presque secondaire, tant l'équipe éducative lutte, rame contre tant de manques chez nos étudiants. Entre travail personnel inexistant, de l'absenteisme, un niveau de langue dans sa propre langue maternelle se situant proche du A2/B1, des élèves qui ânonnent en lisant 2 malheureuses phrases à voix haute, un nombre conséquent d'étudiants ne maîtrisant pas ses tables de multiplication, des questions dignes d'élèves de primaire.........
Notre établissement a eu un taux de réussite de 40% l'an dernier, nous devrions faire moins cette année.
Les étudiants ne s'en rendent pas compte, ou ne veulent pas s'en rendre compte. Des années à franchir les étapes avec de tels manques, et pas de sanctions. Malheureusement, ce n'est plus le cas.
Les tuteurs, tutrices en entreprise jouent encore le jeu, bien que nous ayons des retours de plus en plus négatifs.
Bien triste pour ces étudiants que ce BTS ne soit qu'un miroir aux alouettes, alors que oui, il y a 20 ans, nous avions des étudiants qui pouvaient brillamment poursuivre leurs études, et qui nous arrivaient avec de solides bases.
Heureusement que la réforme en lycée professionnel va élever le niveau général
J'ajouterai, que les grilles d'examen ne sont toujours pas officielles pour un CCF que nous devons faire passer avant Noel, que la version du livret scolaire, couvrant les 2 ans, est toujours officieuse, et que n'avons toujours pas la fenêtre de tir de la seconde évaluation en CCF.
Presque secondaire, tant l'équipe éducative lutte, rame contre tant de manques chez nos étudiants. Entre travail personnel inexistant, de l'absenteisme, un niveau de langue dans sa propre langue maternelle se situant proche du A2/B1, des élèves qui ânonnent en lisant 2 malheureuses phrases à voix haute, un nombre conséquent d'étudiants ne maîtrisant pas ses tables de multiplication, des questions dignes d'élèves de primaire.........
Notre établissement a eu un taux de réussite de 40% l'an dernier, nous devrions faire moins cette année.
Les étudiants ne s'en rendent pas compte, ou ne veulent pas s'en rendre compte. Des années à franchir les étapes avec de tels manques, et pas de sanctions. Malheureusement, ce n'est plus le cas.
Les tuteurs, tutrices en entreprise jouent encore le jeu, bien que nous ayons des retours de plus en plus négatifs.
Bien triste pour ces étudiants que ce BTS ne soit qu'un miroir aux alouettes, alors que oui, il y a 20 ans, nous avions des étudiants qui pouvaient brillamment poursuivre leurs études, et qui nous arrivaient avec de solides bases.
Heureusement que la réforme en lycée professionnel va élever le niveau général
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