- Philomène87Grand sage
Shere Khan a écrit:Mais, oui, on en tremble toute la nuit, si grand est votre pouvoir, ô Madame la Ministre. "Mais excusez-moi, s'ils ont un avantage pour les mutations, pour la précarité, les profs du privé connaissent ça bien plus que vous. Retraite incluse. Et ce système les écœure encore plus." Désolé pour eux, je ne les empêche pas de passer les concours du public. Et ils s'en gardent bien, parce que dans le privé, les trajets pour aller au travail sont bien moindres. Quand je vois des collègues TZR ou contractuels, nommés à 60 kilomètres des chez eux -jamais moins-, se lever à 5 heures du matin pour aller bosser, je suis sidéré de voir des collègues donneurs de leçons beugler que le métier attire des grosses feignantes pour les vacances. Comme métier reposant, il y a mieux, et comme disait un ancien ministre, tous ceux qui nous critiquent ne tiendraient pas plus de 10 minutes devant les élèves. Et j'ajouterais : à commencer par les parents qui ne s'en sortent pas toujours à deux pour élèves un seul gamin. Et pitié avec votre idéologie à la Sarko-Allègre ! Un peu de repos avec cette idéologie ultra-libérale !
Ca, c'est aussi le quotidien de certains contractuels dans le privé. Ils peuvent être envoyés à l'autre bout du département pour un remplacement de courte durée. S'ils refusent, ils sont radiés.
Chacun fait ses choix. J'ai choisi le privé pour des raisons que je ne souhaite pas évoquer, et je ne regrette pas. Ceux qui sont dans le public et qui se plaignent de leurs conditions de travail, ont aussi fait leur choix, et le concours du privé leur est ouvert également.
- User17095Érudit
"allo la presse ? oui entre les baisses de dhg, la csg et le gel du point d'indice, ça commence à se voir, vous n'auriez pas un marronnier pour faire diversion ?
- pas de souci monsieur le ministre, ressortez un serpent de mer comme la rémunération au mérite, ça va passer crème"
La notion de mérite est intrinsèquement viciée lorsqu'on parle des enseignants, parce que nous travaillons pour le service public.
Quand il s'agit d'un vendeur de voitures, c'est facile, on met une prime au nombre de ventes. Il y a un lien direct entre la "valeur professionnelle" (vendre des voitures) et son "efficacité" (le nombre de ventes). On peut complexifier avec des critères supplémentaires comme "gérer correctement ses commandes" et "véhiculer (ah ah) une bonne image de l'entreprise" mais ça reste clair.
Le métier d'enseignant est trop composite pour se prêter à ça, et le fait même de placer certains critères viendrait à l'encontre de la qualité de l'exercice.
Exemple simple, les moyennes des élèves pour mesurer la qualité de l'enseignement : il suffit de distribuer des points.
On peut essayer de contourner en prenant les résultats aux examens, mais on imagine sans peine les bagarres au moment des répartitions...
Autre exemple, la mission de communication avec les familles : il suffit de multiplier les rendez-vous pour un oui pour un non, de les noter dans son calepin, et de présenter un chiffre mirobolant. Autant de temps pris sur le reste, c'est une impasse.
Par ailleurs, qui dit carotte dit bâton.
En théorie ça existe déjà, un enseignant qui ne fait pas son service ou ne remplit pas ses missions peut perdre des jours de salaire ou l'ISOE. En pratique, la perte de l'ISOE est exceptionnelle (elle couvre un ensemble de missions, donc si on en fait au moins une, on est tranquille). Quant au service non fait, on connaît tous des habitués du justificatif de complaisance. Le jour de carence était censé répondre à ça, mais on a déjà démontré qu'il faisait plus de mal (pénaliser injustement des absences légitimes) que de bien (renforcer l'assiduité des fumistes).
Il y a aussi l'inspection commandée, mais sur quoi débouche-t-elle ? Autrefois, un rapport sanglant et une note baissée, traduite par un avancement un peu ralenti ? Qui a déjà réagi à ça ? Aujourd'hui, une remontrance ? La belle affaire.
Pour être sanctionné il en faut vraiment beaucoup, et pour l'être au delà du symbolique, il faut au moins que le recteur s'en occupe.
Faut-il le déplorer ? Mon premier réflexe de chef d'établissement ulcéré par la poignée de fumistes qu'on croise tôt ou tard est de dire "oui bien sûr c'est insupportable".
Mais on peut également arguer que l'absence de carotte et de bâton participe d'une forme de sérénité, indispensable à un exercice de service public.
En effet, plutôt que de considérer ses missions comme une check-list à remplir de façon artificielle, l'enseignant peut aussi faire le choix de se concentrer sur quelques unes, qui correspondent aux besoins réels des élèves et de l'établissement. Reste à faire la différence entre "choix dans l'intérêt du service" (cadre service public) et "m'en fous je fais ce que je veux" (profession libérale).
Pour autant, la question d'une forme de justice reste posée. De nombreux enseignants déplorent, et ça se comprend, l'absence de reconnaissance de l'institution.
L'un des moyens serait une forme de lettre de mission, établie en concertation lors d'entretiens avec CdE et inspection.
On pourrait imaginer une analyse de l'exercice professionnel, des buts à atteindre : participer davantage à l'orientation, améliorer les relations avec les familles, le climat de classe, se former dans tel domaine, développer telle approche pédagogique... Le tout avec des indicateurs là aussi déterminés en concertation.
On peut rêver ?
- pas de souci monsieur le ministre, ressortez un serpent de mer comme la rémunération au mérite, ça va passer crème"
La notion de mérite est intrinsèquement viciée lorsqu'on parle des enseignants, parce que nous travaillons pour le service public.
Quand il s'agit d'un vendeur de voitures, c'est facile, on met une prime au nombre de ventes. Il y a un lien direct entre la "valeur professionnelle" (vendre des voitures) et son "efficacité" (le nombre de ventes). On peut complexifier avec des critères supplémentaires comme "gérer correctement ses commandes" et "véhiculer (ah ah) une bonne image de l'entreprise" mais ça reste clair.
Le métier d'enseignant est trop composite pour se prêter à ça, et le fait même de placer certains critères viendrait à l'encontre de la qualité de l'exercice.
Exemple simple, les moyennes des élèves pour mesurer la qualité de l'enseignement : il suffit de distribuer des points.
On peut essayer de contourner en prenant les résultats aux examens, mais on imagine sans peine les bagarres au moment des répartitions...
Autre exemple, la mission de communication avec les familles : il suffit de multiplier les rendez-vous pour un oui pour un non, de les noter dans son calepin, et de présenter un chiffre mirobolant. Autant de temps pris sur le reste, c'est une impasse.
Par ailleurs, qui dit carotte dit bâton.
En théorie ça existe déjà, un enseignant qui ne fait pas son service ou ne remplit pas ses missions peut perdre des jours de salaire ou l'ISOE. En pratique, la perte de l'ISOE est exceptionnelle (elle couvre un ensemble de missions, donc si on en fait au moins une, on est tranquille). Quant au service non fait, on connaît tous des habitués du justificatif de complaisance. Le jour de carence était censé répondre à ça, mais on a déjà démontré qu'il faisait plus de mal (pénaliser injustement des absences légitimes) que de bien (renforcer l'assiduité des fumistes).
Il y a aussi l'inspection commandée, mais sur quoi débouche-t-elle ? Autrefois, un rapport sanglant et une note baissée, traduite par un avancement un peu ralenti ? Qui a déjà réagi à ça ? Aujourd'hui, une remontrance ? La belle affaire.
Pour être sanctionné il en faut vraiment beaucoup, et pour l'être au delà du symbolique, il faut au moins que le recteur s'en occupe.
Faut-il le déplorer ? Mon premier réflexe de chef d'établissement ulcéré par la poignée de fumistes qu'on croise tôt ou tard est de dire "oui bien sûr c'est insupportable".
Mais on peut également arguer que l'absence de carotte et de bâton participe d'une forme de sérénité, indispensable à un exercice de service public.
En effet, plutôt que de considérer ses missions comme une check-list à remplir de façon artificielle, l'enseignant peut aussi faire le choix de se concentrer sur quelques unes, qui correspondent aux besoins réels des élèves et de l'établissement. Reste à faire la différence entre "choix dans l'intérêt du service" (cadre service public) et "m'en fous je fais ce que je veux" (profession libérale).
Pour autant, la question d'une forme de justice reste posée. De nombreux enseignants déplorent, et ça se comprend, l'absence de reconnaissance de l'institution.
L'un des moyens serait une forme de lettre de mission, établie en concertation lors d'entretiens avec CdE et inspection.
On pourrait imaginer une analyse de l'exercice professionnel, des buts à atteindre : participer davantage à l'orientation, améliorer les relations avec les familles, le climat de classe, se former dans tel domaine, développer telle approche pédagogique... Le tout avec des indicateurs là aussi déterminés en concertation.
On peut rêver ?
- ZryblowskowskyNiveau 3
Chez EDNAT, le mérite consiste à appliquer sans discuter les élucubrations des adjudants pédagogiques régionaux. Les bons toutous seront récompensés par une priprime.....
- Shere KhanNiveau 10
@Philomène87
Ben oui, mais je viens de lire : "Mais excusez-moi, s'ils ont un avantage pour les mutations, pour la précarité, les profs du privé connaissent ça bien plus que vous. Retraite incluse. Et ce système les écœure encore plus." Ce n'est pas moi qui avais lancé le sujet. On parle toujours des salariés du privé qui sont écoeurés par les "avantages" du public, on ne parle jamais de l'inverse. Je persiste à dire que ça fleure bon l'idéologie ultra-libérale, dont je suis, pour ma part, complètement ratatouilé.
Ben oui, mais je viens de lire : "Mais excusez-moi, s'ils ont un avantage pour les mutations, pour la précarité, les profs du privé connaissent ça bien plus que vous. Retraite incluse. Et ce système les écœure encore plus." Ce n'est pas moi qui avais lancé le sujet. On parle toujours des salariés du privé qui sont écoeurés par les "avantages" du public, on ne parle jamais de l'inverse. Je persiste à dire que ça fleure bon l'idéologie ultra-libérale, dont je suis, pour ma part, complètement ratatouilé.
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Les socialistes, ça ose tout, c'est même à ça qu'on les reconnaît..
Un éléphant (républicain…) ça Trump énormément (celle-là, j'en suis très fier)
- RendashBon génie
Mais toi et moi faisons notre boulot correctement, et c'est la base.
Ben, ça commence bien pour les jugements portés sur la qualité du travail des collègues : tu n'en sais strictement rien, si je fais ou non mon boulot correctement. Je le fais en conscience, oui, mais correctement, je n'en sais rien, et tu le sais encore moins.
parce-qu'ici les sorties sont plutôt mal vues
Ha, vraiment ? Qu'est-ce qui te fait dire ça ? En trois semaines d'inscription sur ton compte actuel, tu as pu lire pas mal de choses, mais je serais curieux que tu étaies un peu ce propos. Ce qui est éventuellement mal vu, c'est l'injonction à organiser des sorties, parfois au détriment u reste du boulot. Ce qui est mal vu, c'est que ces sorties soient considérées comme un dû, alors que la charge de travail considérable qu'elles représentent n'est jamais reconnue.
Plutôt que de commencer à se pignoler sur les éventuels méritants, on devrait envisager de rémunérer le travail effectué, autrement dit payer les heures consacrées à préparer des sorties. Comme sont payés les RCD, par exemple.
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"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- Sylvain de Saint-SylvainGrand sage
Aphrodite63 a écrit:Ben non, absolument pas. Et c'est précisément parce-que je sais que je n'en bénéficierais pas, que je ne le mérite tout simplement pas, consciente que certains professeurs s'investissent plus que moi dans leur tâche (organisation de sorties pédagogiques, j'insiste sur le pédagogique, parce-qu'ici les sorties sont plutôt mal vues..., animation de différents club, etc...). Il est indéniable que certains professeurs s'investissent beaucoup (sans tomber dans l'excès toutefois) dans la vie de l'établissement, de fait, je trouve légitime qu'ils en retirent un quelconque avantage.
Je ne comprends pas pourquoi s'investir dans la vie de quoi que ce soit devrait rapporter de l'argent :| J'imagine qu'il s'agit de dire : ils s'investissent, et la formation des élèves gagnent ainsi en qualité. Mais je ne vois pas comment en être sûr, et qui peut être jugé apte à vérifier cela.
- scot69Modérateur
Pendant des années (surtout quand j'étais vacataire), j'étais totalement pour et je m'indignais que le système ne soit pas mis en place.
Ça me gonflait de voir des collègues "parasites" (genre qui te laissent une salle dans un bazar épouvantable, qui ne donnent pas les sujet de DS, qui viennent au conseil quand ils veulent, ne rangent jamais le magnéto, monopolisent la rétro, se barrent pendant les surveillances pour boire un café qui dure 45 minutes, qui sont tout le temps en retard...) être payés autant que moi, donc je me disais qu'une prime au mérite pouvait "réajuster" les choses. J'avais également très mal vécu de voir mon poste me passer sous le nez, pour être attribué à ce genre de personne. Et j'étais aussi très agacé par une personne (dont j'avais parlé au dessus) qui se ventait de ses faux arrêts maladie.
D'autant plus que j'étais le genre de prof ultra investi à me porter volontaire pour tout, à monter des projets, à être de toutes les JPO, les sorties, les actions... parce que ça me plaisait beaucoup...
Et puis avec le temps, on se rend compte que beaucoup sont dans l'esbroufe, le paraître... et que certains sont même prêts à s'approprier les projets des autres, voir à descendre certains collègues pour obtenir les honneurs... et j'ai repensé à mes années en entreprise où les primes au mérite sont totalement subjectives et conduisent certains aux pires bassesses (sabotage, délation...). Donc au final, j'ai réalisé que:
- une prime au mérite est discutable (un prof qui fait ses cours le plus normalement du monde est aussi efficace que celui qui organise des tas de projets)
- même si on la mettait en place, il serait impossible d'être juste: en dehors de la ponctualité, aucun critère n'est évaluable sans tenir compte de l'avis de quelqu'un (un IPR? un CDE? les ragots des élèves? les bruits de couloirs?... que des sources pas dignes de confiance), se baser sur les résultats serait ridicule... et puis cela inciterait à toujours chercher à se faire bien voir, parfois au détriment des autres...
- le IPR ne sont en aucun cas digne de la moindre confiance
- c'est la porte ouverte à la "poudre aux yeux". Certains sont d'ignobles manipulateurs. Et je déteste la compétition. Surtout au travail.
Quand je bossais dans le privé, on avait un système un peu de ce genre et j'ai assisté à des choses ignobles.
Le seul point qui me semble objectivement évaluable, c'est l'assiduité, la ponctualité.
Autant je suis bien d'accord que certains collègues sont nuisibles, autant je ne pense pas que ce genre de prime va résoudre le soucis (bien au contraire).
Ça me gonflait de voir des collègues "parasites" (genre qui te laissent une salle dans un bazar épouvantable, qui ne donnent pas les sujet de DS, qui viennent au conseil quand ils veulent, ne rangent jamais le magnéto, monopolisent la rétro, se barrent pendant les surveillances pour boire un café qui dure 45 minutes, qui sont tout le temps en retard...) être payés autant que moi, donc je me disais qu'une prime au mérite pouvait "réajuster" les choses. J'avais également très mal vécu de voir mon poste me passer sous le nez, pour être attribué à ce genre de personne. Et j'étais aussi très agacé par une personne (dont j'avais parlé au dessus) qui se ventait de ses faux arrêts maladie.
D'autant plus que j'étais le genre de prof ultra investi à me porter volontaire pour tout, à monter des projets, à être de toutes les JPO, les sorties, les actions... parce que ça me plaisait beaucoup...
Et puis avec le temps, on se rend compte que beaucoup sont dans l'esbroufe, le paraître... et que certains sont même prêts à s'approprier les projets des autres, voir à descendre certains collègues pour obtenir les honneurs... et j'ai repensé à mes années en entreprise où les primes au mérite sont totalement subjectives et conduisent certains aux pires bassesses (sabotage, délation...). Donc au final, j'ai réalisé que:
- une prime au mérite est discutable (un prof qui fait ses cours le plus normalement du monde est aussi efficace que celui qui organise des tas de projets)
- même si on la mettait en place, il serait impossible d'être juste: en dehors de la ponctualité, aucun critère n'est évaluable sans tenir compte de l'avis de quelqu'un (un IPR? un CDE? les ragots des élèves? les bruits de couloirs?... que des sources pas dignes de confiance), se baser sur les résultats serait ridicule... et puis cela inciterait à toujours chercher à se faire bien voir, parfois au détriment des autres...
- le IPR ne sont en aucun cas digne de la moindre confiance
- c'est la porte ouverte à la "poudre aux yeux". Certains sont d'ignobles manipulateurs. Et je déteste la compétition. Surtout au travail.
Quand je bossais dans le privé, on avait un système un peu de ce genre et j'ai assisté à des choses ignobles.
Le seul point qui me semble objectivement évaluable, c'est l'assiduité, la ponctualité.
Autant je suis bien d'accord que certains collègues sont nuisibles, autant je ne pense pas que ce genre de prime va résoudre le soucis (bien au contraire).
- MilèNiveau 6
Mais qu'est-ce que c'est que cette mentalité à deux balles, Shere Khan?Shere Khan a écrit:Mais, oui, on en tremble toute la nuit, si grand est votre pouvoir, ô Madame la Ministre. "Mais excusez-moi, s'ils ont un avantage pour les mutations, pour la précarité, les profs du privé connaissent ça bien plus que vous. Retraite incluse. Et ce système les écœure encore plus." Désolé pour eux, je ne les empêche pas de passer les concours du public. Et ils s'en gardent bien, parce que dans le privé, les trajets pour aller au travail sont bien moindres. Quand je vois des collègues TZR ou contractuels, nommés à 60 kilomètres des chez eux -jamais moins-, se lever à 5 heures du matin pour aller bosser, je suis sidéré de voir des collègues donneurs de leçons beugler que le métier attire des grosses feignantes pour les vacances. Comme métier reposant, il y a mieux, et comme disait un ancien ministre, tous ceux qui nous critiquent ne tiendraient pas plus de 10 minutes devant les élèves. Et j'ajouterais : à commencer par les parents qui ne s'en sortent pas toujours à deux pour élèves un seul gamin. Et pitié avec votre idéologie à la Sarko-Allègre ! Un peu de repos avec cette idéologie ultra-libérale !
Je ne me plains pas d'être dans le privé, et je serais tout aussi capable que vous d'obtenir le CAPES et de bosser dans le public. Je suis un pur produit du public, moi, et si je n'y travaille pas, ce n'a pas été par choix au départ. Qui vous dit que vous obtiendriez le CAER ou le CAFEP, d'ailleurs? Qui me dit que vous sauriez tenir un classe dans le privé? Un peu de respect, je vous prie!
Les maîtres du privé savent bien qu'ils ont l'avantage des affectations. Excusez-moi, mais c'est le seul!
Je sais bien que le système du public est terrible sur cette question, et je mesure ce qu'il peut engendrer sur le plan humain pour ceux qui sont éloignés de leur famille. Nos suppléants sont des situations terribles aussi, et les jeunes savent qu'ils n'ont pas la sécurité de traitement. Excusez-moi, mais à côté de ça, l'avantage du système de mutation ne me semble pas excessif.
Et puis, mince, arrêtez de vous poser en martyrs! Des établissements avec des élèves difficiles, il y en a dans le public et aussi dans le privé. Vous croyez qu'il y a beaucoup de bourgeois bien gras dans les écoles privées d'Argenteuil ou de Roubaix? Beaucoup de cas sociaux à Henri IV, peut-être ?
Si je suis devenue prof, c'est grâce à des maîtres fabuleux du public qui m'ont donné la vocation ; mais des maîtres comme eux, il y en a plein dans le privé aussi. Quant aux fumistes, il y en a dans tous les corps de métier, et chez les profs aussi, du public ET du privé. Ceux qui pensent le contraire sont d'une naïveté sans nom!
Si globalement, nos élèves sont beaucoup plus faciles, on ne peut vraiment pas en faire une généralité. Ceux qui pensent le contraire feraient bien de venir voir ce qui se passe chez nous au lieu de véhiculer l'image de l'école privée modèle 1900, avec les bonnes soeurs, la messe obligatoire et les fils de bourgeois et la scolarité à 2000€ par mois.
Et je ne beugle pas, comme vous dites. J'ai été éduquée, moi aussi, ne vous déplaise, bien que je sois immigrée et issue du monde ouvrier. C'est peut-être pour ça, d'ailleurs, que la valeur travail est si importante pour moi. Combien de ceux qui crient au haro sont dans le même cas?
Cette guéguerre public/privé est ridicule. La même passion anime la plupart d'entre nous. J'ai vraiment l'impression parfois, en lisant les publications, que les profs du privé respectent davantage les maîtres du public que l'inverse. Le jour où l'Etat saura assurer seul l'éducation des maîtres avec des écoles publiques et des fonctionnaires, on en reparlera. En attendant, le pays a besoin de nous aussi.
- Eleanor RigbyNiveau 5
C'est toujours difficile de trouver une façon de prendre en compte l'"investissement" de chacun dans la rémunération.
Voici la façon dont nous étions rémunérés dans un établissement international (à l'étranger) :
- salaire de base fixé à l'arrivée dans l'établissement en fonction d'une grille dont les critères étaient le niveau de diplôme/concours et l'ancienneté en tant qu'enseignant. Par la suite, chaque année passée dans le lycée, ce salaire augmentait (même rythme pour tous). Salaire élevé quand on le compare à ceux des enseignants français (mais ORS de 20h). Les heures supplémentaires année étaient rémunérées de façon attractive (pas moins qu'une heure "poste" comme en France).
- une prime pour tous : nous avions une prime en fonction du nombre d'élèves et du nombre de niveaux. Cette prime était déterminée en fonction d'un tableau à double entrée (nombre de niveaux différents, nombre d'élèves). Je n'ai plus la grille mais, en gros, plus on avait de niveaux et d'élèves, plus la prime augmentait pour prendre en compte aussi bien le temps de préparation des cours lorsque l'on a de nombreux niveaux, que les temps de correction, remplissage de bulletins etc... lorsque l'on a beaucoup d'élèves. L'enseignant qui a 4 classes sur deux niveaux, perçoit une prime moindre que celui qui a 8 classes sur 6 niveaux.
- des primes pour des activités supplémentaires : une prime pour l'encadrement d'un séjour de plus de trois jours et prime doublée pour le professeur qui organise le séjour, par exemple.
Je trouvais que c'était un système équitable qui prenait en compte le "mérite" car chacun était payé en fonction de sa charge de travail (bon, théorique la charge de travail c'est sûr, on ne peut rien contre les vrais tire-au-flancs...). En revanche, lorsque le conseil d'administration a évoqué la mise en place d'une "prime au mérite" basée sur les "résultats" qui serait partagée entre les "meilleurs" enseignants, tous les enseignants s'y sont clairement opoosés (et l'idée a été abandonnée).
Je pense qu'il ne serait pas si difficile de mettre en place ce type de système (pardon, j'oubliais que le but n'est pas de payer notre travail à sa juste valeur mais de faire des éco-no-mies !).
Voici la façon dont nous étions rémunérés dans un établissement international (à l'étranger) :
- salaire de base fixé à l'arrivée dans l'établissement en fonction d'une grille dont les critères étaient le niveau de diplôme/concours et l'ancienneté en tant qu'enseignant. Par la suite, chaque année passée dans le lycée, ce salaire augmentait (même rythme pour tous). Salaire élevé quand on le compare à ceux des enseignants français (mais ORS de 20h). Les heures supplémentaires année étaient rémunérées de façon attractive (pas moins qu'une heure "poste" comme en France).
- une prime pour tous : nous avions une prime en fonction du nombre d'élèves et du nombre de niveaux. Cette prime était déterminée en fonction d'un tableau à double entrée (nombre de niveaux différents, nombre d'élèves). Je n'ai plus la grille mais, en gros, plus on avait de niveaux et d'élèves, plus la prime augmentait pour prendre en compte aussi bien le temps de préparation des cours lorsque l'on a de nombreux niveaux, que les temps de correction, remplissage de bulletins etc... lorsque l'on a beaucoup d'élèves. L'enseignant qui a 4 classes sur deux niveaux, perçoit une prime moindre que celui qui a 8 classes sur 6 niveaux.
- des primes pour des activités supplémentaires : une prime pour l'encadrement d'un séjour de plus de trois jours et prime doublée pour le professeur qui organise le séjour, par exemple.
Je trouvais que c'était un système équitable qui prenait en compte le "mérite" car chacun était payé en fonction de sa charge de travail (bon, théorique la charge de travail c'est sûr, on ne peut rien contre les vrais tire-au-flancs...). En revanche, lorsque le conseil d'administration a évoqué la mise en place d'une "prime au mérite" basée sur les "résultats" qui serait partagée entre les "meilleurs" enseignants, tous les enseignants s'y sont clairement opoosés (et l'idée a été abandonnée).
Je pense qu'il ne serait pas si difficile de mettre en place ce type de système (pardon, j'oubliais que le but n'est pas de payer notre travail à sa juste valeur mais de faire des éco-no-mies !).
- DaphnéDemi-dieu
C'est juste un serpent de mer qu'on ressort à intervalles réguliers pour faire causer dans les chaumières et occuper le bas peuple pendant qu'on s'engraisse en haut lieu ou qu'on essaye de faire oublier ses turpitudes.... depuis que j'ai débuté dans l'enseignement ou quasiment j'en entends parler.... et la seule chose que j'ai vue ce sont les avis des CDE et IPR pour changer de grade en 2003 si mes souvenirs sont bons : c'était la prise en compte du mérite
- RabelaisVénérable
+1000
Une question de vocabulaire : qu'est-ce qu'un " maître" ?
Je ne connais pas bien le privé mais dans le public, je n'ai jamais vu passer ce terme dans le secondaire.
Peut-être à la fac, les " maîtres auxiliaires " ?
Une question de vocabulaire : qu'est-ce qu'un " maître" ?
Je ne connais pas bien le privé mais dans le public, je n'ai jamais vu passer ce terme dans le secondaire.
Peut-être à la fac, les " maîtres auxiliaires " ?
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Le temps ne fait rien à l'affaire, quand on est c., on est c.
- Philomène87Grand sage
Dans le privé, un "maître", c'est un professeur, tout simplement. Perso je n'emploie jamais ce terme, que je trouve un peu trop, comment dire... connoté.
Un maître auxiliaire, c'est un contractuel. Parmi les contractuels, il y a aussi les délégués auxiliaires. Ce n'est pas le même statut.
Un maître auxiliaire, c'est un contractuel. Parmi les contractuels, il y a aussi les délégués auxiliaires. Ce n'est pas le même statut.
- MilèNiveau 6
Dans le privé, en tout cas, le maître c'est l'enseignant. On parle de la nomination des maîtres au moment des mutations (y compris dans le secondaire).
C'est un terme assez administratif. On utilise davantage "professeur" toutefois, en tout cas en salle des profs.
C'est un terme assez administratif. On utilise davantage "professeur" toutefois, en tout cas en salle des profs.
- BalthazaardVénérable
Daphné a écrit:C'est juste un serpent de mer qu'on ressort à intervalles réguliers pour faire causer dans les chaumières et occuper le bas peuple pendant qu'on s'engraisse en haut lieu ou qu'on essaye de faire oublier ses turpitudes.... depuis que j'ai débuté dans l'enseignement ou quasiment j'en entends parler.... et la seule chose que j'ai vue ce sont les avis des CDE et IPR pour changer de grade en 2003 si mes souvenirs sont bons : c'était la prise en compte du mérite
Comment ne pas être d'accord...et comme on le voit l’appât prend bien.
- LefterisEsprit sacré
Ce serpent de mer, c'est une manière de donner un carotte à quelques uns, selon des critères opaques, des opinions, la capacité à plaire, et de payer moins l'ensemble des enseignants, selon l'obsession de la réduction de la masse salariale. Ayant été dans une administration "pilote" en ce domaine, j'ai vu ce que donnent les primes au mérite, les avancements décidés localement par les chefs. Du fayotage, des gens qui savent se faire mousser, une ambiance de suspicion voire de haine entre collègues, l'impossibilité de travailler ensemble. Dans l'EN, les "méritants" seraient à coup sûr les agités du projet, les héros de salle des profs, les béni oui-oui les plus soumis aux lubies pédagogiques . Pas besoin d'être grand visionnaire pour déjà voir à quoi ça pourrait bien ressembler.
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- MilèNiveau 6
Mais tout dépend de la façon dont on décide de ce mérite. Voilà ce qu'il faut discuter!
Mais jeter l'idée avec l'eau du bain, en prenant comme argument les expériences passées, avec des critères d'évaluation auxquels du reste je ne souscris pas forcément, c'est peut-être rapide, non?
Je ne dis pas qu'il faille faire comme avant ou comme ailleurs. Mais il y a sans doute des choses à inventer ensemble.
Mais jeter l'idée avec l'eau du bain, en prenant comme argument les expériences passées, avec des critères d'évaluation auxquels du reste je ne souscris pas forcément, c'est peut-être rapide, non?
Je ne dis pas qu'il faille faire comme avant ou comme ailleurs. Mais il y a sans doute des choses à inventer ensemble.
- amalricuNeoprof expérimenté
Quand le poisson mord à l'hameçon, il finit toujours dans l'assiette.
- MilèNiveau 6
Et quand on refuse de bouger le système, on n'a pas à s'en plaindre.
- RabelaisVénérable
MerciPhilomène87 a écrit:Dans le privé, un "maître", c'est un professeur, tout simplement. Perso je n'emploie jamais ce terme, que je trouve un peu trop, comment dire... connoté.
Un maître auxiliaire, c'est un contractuel. Parmi les contractuels, il y a aussi les délégués auxiliaires. Ce n'est pas le même statut.
Je n'aime pas trop non plus ce terme.
Ça m'ennuie parce qu'avant, on avait les maîtres et maîtresse et que nos collègues sont enfin reconnus comme des professeurs ( des écoles).
Bon, OSEF, mais quand même.
Pour le mérite, je rejoins Lefteris, ce n'est pas hélas l'investissement au sein de sa classe, le,mal que l'on se donne pour enseigner qui sera reconnu, mais les activites péri scolaires annexes et la présence à toutes ces réunions inutiles.
Oui, je suis comme ta collègue, Milè, sur ce point-là : je ne vais jamais à une réunion si elle n'est pas obligatoire ( convocation ) et les conseils de classe tels qu'ils sont à l'heure actuelle me barbent ( mais je suis obligée ).
Si je pouvais être arrêtée quand je suis malade, c'est bien volontiers que je le ferais.
Les manuels m'indifférent.
Je ne fais pas de projet, n'organise pas ( plus) de sorties , refuse tous les voyages scolaires et n'applique pas les nouvelles tendances numerico-competenceo-ilotées.
Je suis donc dans un cheminement à l'ancienneté ( et je n'en ai rien à faire, si j'ai besoin d'argent, je fais des HSA, HSE ou autres ) parce que je refuse de plier en fermant les yeux et mène mes recherches expérimentales par moi -même ( rapports, études, psychologie, modeles', critique des modeles ).
Mais'ça ne se voit pas.
Pourtant, j'ai de beaux succès dans mes objectifs, de beaux échecs aussi mais je me démène ( dans MA classe), pour réparer ce qui a été cassé et pour faire progresser mes élèves, dans ma discipline, mais aussi dans leur comportement.
Je n'en serai JAMAIS remerciée par l'institution et je ne le souhaite pas, je ne veux pas etre visible par l'institution, bien au contraire, je veux de la LIBERTE pedagogique.
C'est orgueilleux, oui, je l'avoue.
Le seul remerciement que je prends avec plaisir n'est pas monétaire.
C'est celui des parents quand je quitte mon affectation ( pas pendant, pendant, tout est faussé, à chaud ).
C'est orgueilleux aussi ? Oui, je sais.
Mais c'est personnel et ça ne nuit pas à mes collègues.
Et il n'est même pas essentiel, parce que je fais le job pour lequel j'ai été embauchée et ça me suffit.
La course au classement entre collegues me semble un autre monde,un peu.
J'ai connu durant mon parcours scolaire un grand nombre de types de professeur, et TOUS, même les plus déséquilibrés, m'ont apporté quelque chose, finalement.
Mais je comprends aussi cette volonté de certains collègues, qui sans doute n'ont pas de reconnaissance de leur public ( difficile) et en ont besoin pour donner du sens à tout leur travail et souhaitent une reconnaissance de leurs chefs.
Qu'ils avancent vite dans leur " carrière " s'ils veulent, moi, la compromission, ça m'a toujours ennuyée et il ne faut pas se leurrer, ce ne sont pas les qualités pédagogiques de transmission du savoir ni les qualités disciplinaires qui seront récompensées .
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Le temps ne fait rien à l'affaire, quand on est c., on est c.
- amalricuNeoprof expérimenté
Je ne me plains pas du système sur le point de la rémunération.
Rien n'empêche les carriéristes de lorgner sur les postes à fromage, mais ils sont loin d'être seuls.
Le truc du mérite, c'est un tour de passe-passe pour faire diversion quant aux mesures de rabot qui nous touchent tous.
Certains, qui pensent être au-dessus du lot commun (à tort ou à raison...c'est selon et ça n'est pas la question), tombent dans le panneau et ils n'auront que des clopinettes en récompense. Le but n'étant pas de distinguer les prouesses de pédagogues scintillantes mais de niveler la MASSE SALARIALE épicétou.
La désillusion sera rude...
Rien n'empêche les carriéristes de lorgner sur les postes à fromage, mais ils sont loin d'être seuls.
Le truc du mérite, c'est un tour de passe-passe pour faire diversion quant aux mesures de rabot qui nous touchent tous.
Certains, qui pensent être au-dessus du lot commun (à tort ou à raison...c'est selon et ça n'est pas la question), tombent dans le panneau et ils n'auront que des clopinettes en récompense. Le but n'étant pas de distinguer les prouesses de pédagogues scintillantes mais de niveler la MASSE SALARIALE épicétou.
La désillusion sera rude...
- MatheodHabitué du forum
Je pense que déjà si on nous rémunéré 100% des réunions effectués, ce serait un bon début. Y compris les conseils de classe (car oui, on a l'isoe mais le temps passer à voir la cpe, à avoir des entretiens avec les élèves / parents, à faire des rapports, etc. consomme déjà l'isoe pour moi).
- EnaecoVénérable
Rien de révolutionnaire.
Nous avions jusqu'à cette année des avancements à plusieurs vitesses, basés sur une note.
Cette année, certains échelons peuvent donner lieu à une accélération d'avancement pour 30% d'entre nous.
Bref, nous avons déjà des avancements différents. Appelez ça comme vous voulez mais ça ressemble à du "mérite" (dont on n'a pas clairement défini les critères et qui pourront toujours être discutables)
Nous avions jusqu'à cette année des avancements à plusieurs vitesses, basés sur une note.
Cette année, certains échelons peuvent donner lieu à une accélération d'avancement pour 30% d'entre nous.
Bref, nous avons déjà des avancements différents. Appelez ça comme vous voulez mais ça ressemble à du "mérite" (dont on n'a pas clairement défini les critères et qui pourront toujours être discutables)
- amalricuNeoprof expérimenté
Enaeco a écrit:Rien de révolutionnaire.
Nous avions jusqu'à cette année des avancements à plusieurs vitesses, basés sur une note.
Cette année, certains échelons peuvent donner lieu à une accélération d'avancement pour 30% d'entre nous.
Bref, nous avons déjà des avancements différents. Appelez ça comme vous voulez mais ça ressemble à du "mérite" (dont on n'a pas clairement défini les critères et qui pourront toujours être discutables)
Ce système était inégalitaire : un professeur de discipline à petits effectifs d'un lycée de grande ville était plus souvent inspecté qu'un autre à effectifs pléthoriques enseignant dans un collège paumé au fond de la cambrousse. Quand le premier pouvait être inspecté tous les quatre ans au pire, le second attendait une dizaine d'années pour bénéficier d'une telle visite.
Les affaires au TA pour des défauts d'inspection commençaient à monter (souvent avec 7 500 euros
à payer au plaignant pour les 2 cas que j'ai découvert dans la presse..) : et hop PPCR ! A peine installé, déjà gelé...
- EnaecoVénérable
Le PPCR permettant en plus de ralentir tout le monde ^^
- DeliaEsprit éclairé
Petite précision : les maitres-auxiliaires, dits maitroxétaient des enseignants non-titulaires. Dans les années 90 on vécut une massive opération de titularisation des auxiliaires. Puis, le besoin se faisant toujours sentir de main d'œuvre corvéable à merci, on vit apparaitre les contractuels et vacataires.
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Un vieillard qui meurt, c'est une bibliothèque qui brûle.
Amadou Hampaté Ba
- Fires of PompeiiGuide spirituel
Voici un sujet pour @PLSMaker.
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Je ne dirai qu'une chose : stulo plyme.
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