Page 2 sur 2 • 1, 2
- BoubouleDoyen
alibaba a écrit:On peut regretter la disparition du bac dans sa forme actuelle. Mais on peut objecter qu'à ce jour les élèves sont sélectionnés exclusivement sur 100% de leurs résultats en contrôle continu (bulletins première et 1ère et 2ème trimestre de l'année de terminale). La valeur certificative du bac actuel est nulle car les filières sélectives (STS, IUT, CPGE...) n'attendent pas les résultats du bac pour recruter. Seuls les décrochés du système attendent le sésame pour aller se fracturer dans le premier cycle universitaire.
Presque.
On prend en compte les notes de l'EAF.
- EsméraldaGrand sage
Il y a réellement 10 à 15 épreuves dans le bac actuel ? Sérieusement ? Désolée pour ma question neuneu, c'est dimanche et je suis en collège depuis des années...
- BoubouleDoyen
Esméralda a écrit:Il y a réellement 10 à 15 épreuves dans le bac actuel ? Sérieusement ? Désolée pour ma question neuneu, c'est dimanche et je suis en collège depuis des années...
Tu veux dire qu'en collège, on oublie assez vite comment compter jusqu'à 15 ?
- Guermantes729Neoprof expérimenté
Esméralda a écrit:Il y a réellement 10 à 15 épreuves dans le bac actuel ? Sérieusement ? Désolée pour ma question neuneu, c'est dimanche et je suis en collège depuis des années...
Cette année, 7 au bac S
http://www.studyrama.com/revision-examen/bac/les-dates-et-les-epreuves-du-bac/les-epreuves-du-bac-s
Là il annonce 4 plus la philo plus le grand oral, ça fait 6. méga révolution. Je pense que l'idée est de diminuer le nombre d'épreuves possibles (au sens, existant dans chaque série, avec chaque option, chaque spécialité. ..)
- JennyMédiateur
Le chiffre est correct en comptant les épreuves anticipées en 1re et les oraux de langue.
- CatalunyaExpert spécialisé
C'est sûr que si on compte les épreuves anticipées de langue qui font 2x20 minutes pour deux épreuves, on monte vite à 15.
- wilfried12Habitué du forum
Guermantes729 a écrit:Esméralda a écrit:Il y a réellement 10 à 15 épreuves dans le bac actuel ? Sérieusement ? Désolée pour ma question neuneu, c'est dimanche et je suis en collège depuis des années...
Cette année, 7 au bac S
http://www.studyrama.com/revision-examen/bac/les-dates-et-les-epreuves-du-bac/les-epreuves-du-bac-s
Là il annonce 4 plus la philo plus le grand oral, ça fait 6. méga révolution. Je pense que l'idée est de diminuer le nombre d'épreuves possibles (au sens, existant dans chaque série, avec chaque option, chaque spécialité. ..)
Pour moi il annonce les 2 majeures, plus la philo et le grand oral, donc 4 au total.
- Guermantes729Neoprof expérimenté
wilfried12 a écrit:Guermantes729 a écrit:Esméralda a écrit:Il y a réellement 10 à 15 épreuves dans le bac actuel ? Sérieusement ? Désolée pour ma question neuneu, c'est dimanche et je suis en collège depuis des années...
Cette année, 7 au bac S
http://www.studyrama.com/revision-examen/bac/les-dates-et-les-epreuves-du-bac/les-epreuves-du-bac-s
Là il annonce 4 plus la philo plus le grand oral, ça fait 6. méga révolution. Je pense que l'idée est de diminuer le nombre d'épreuves possibles (au sens, existant dans chaque série, avec chaque option, chaque spécialité. ..)
Pour moi il annonce les 2 majeures, plus la philo et le grand oral, donc 4 au total.
Exact! J'avais fort mal compris ! Merci!
- KimberliteExpert
J'aurais apprécié aussi qu'il dise qu'il n'y aura plus de pression pour les collèges pour conserver les élèves au chaud jusqu'en 3ème puis pour les expédier en voie générale (parce que, là, nous avons toujours la pression de nos CDE pour ne pas pousser nos élèves à partir dans des voies professionnelles, agricoles, MFR et autres...).
Oui, je sais, je rêve...
Oui, je sais, je rêve...
_________________
- Spoiler:
- TiberiusNiveau 8
Et l'option pétanque?? Rassurez-moi, elle est maintenue????
- wilfried12Habitué du forum
Je n'ai jamais ressenti cela, et même si les collèges ou j'ai enseigné comportaient beaucoup d'élèves en difficulté, ce qui relativise la chose, on envoyaient environ la moitié de nos élèves en bac pro ou agricole, et nous n'avons jamais eu de pression de la part des directeurs pour augmenter la portion allant en lycée général.
- TiberiusNiveau 8
Nous, c'est notre cas au collège. A 8/20 de moyenne générale, on va en seconde générale malgré l'avis négatif du conseil de classe.
- MC311Niveau 10
Dans mon collège, l'élève qui veut passer en seconde GT passe. Mais après entretien avec le cde pour expliquer, avec ou sans ses parents, qu'il n'a pas de projet professionnel de toute façon (malgré des bans d'essai en LP ...).
Heureusement, les PP et la COP font bien leur travail et évitent, le plus souvent, des situations trop incroyables (8/20 de moyenne avec des moyennes de français, math, HG, LV1 très basses).
Heureusement, les PP et la COP font bien leur travail et évitent, le plus souvent, des situations trop incroyables (8/20 de moyenne avec des moyennes de français, math, HG, LV1 très basses).
- VerduretteModérateur
De toute façon, entre les consignes d'ultra bienveillance et les quelques allergiques au privé qui se font parfois une joie de plomber le tas de copies de Sainte-Marie du Coin, je ne suis pas certaine que les notations du bac soient tellement plus justes que les notes des différents lycées, ceux qui surnotent et ceux qui sacquent. (il y en a, dans le public comme dans le privé) Je suis sûre que des élèves sérieux du (sévère) lycée de ma fille ont des notes inférieures à certains glandeurs de lycées "bienveillants".
Donc vu le niveau du bac aujourd'hui ça fait tout de même cher le symbole ...
Les grandes écoles ne s'y trompent pas. Comme vous le soulignez plus haut, elles recrutent par concours, entretien, et soumettent rapidement leurs étudiants au baptême du feu. Pour les autres, il peut y avoir encore quelques semestres d'illusion avant que l'imposture du système leur explose à la figure. Enfin. Mais trop tard.
Et après on s'étonne de la rancœur de ces jeunes qu'on a tout de même honteusement abusés.
Donc vu le niveau du bac aujourd'hui ça fait tout de même cher le symbole ...
Les grandes écoles ne s'y trompent pas. Comme vous le soulignez plus haut, elles recrutent par concours, entretien, et soumettent rapidement leurs étudiants au baptême du feu. Pour les autres, il peut y avoir encore quelques semestres d'illusion avant que l'imposture du système leur explose à la figure. Enfin. Mais trop tard.
Et après on s'étonne de la rancœur de ces jeunes qu'on a tout de même honteusement abusés.
- Dame JouanneÉrudit
Les allergiques au privé qui saquent les copies, c'est vraiment anecdotique! Ils sont quand même très marginaux et appartiennent surtout au passé... de toute façon la commission d'harmonisation les retoquent.Verdurette a écrit:De toute façon, entre les consignes d'ultra bienveillance et les quelques allergiques au privé qui se font parfois une joie de plomber le tas de copies de Sainte-Marie du Coin, je ne suis pas certaine que les notations du bac soient tellement plus justes que les notes des différents lycées, ceux qui surnotent et ceux qui sacquent. (il y en a, dans le public comme dans le privé) Je suis sûre que des élèves sérieux du (sévère) lycée de ma fille ont des notes inférieures à certains glandeurs de lycées "bienveillants".
Donc vu le niveau du bac aujourd'hui ça fait tout de même cher le symbole ...
Les grandes écoles ne s'y trompent pas. Comme vous le soulignez plus haut, elles recrutent par concours, entretien, et soumettent rapidement leurs étudiants au baptême du feu. Pour les autres, il peut y avoir encore quelques semestres d'illusion avant que l'imposture du système leur explose à la figure. Enfin. Mais trop tard.
Et après on s'étonne de la rancœur de ces jeunes qu'on a tout de même honteusement abusés.
C'est sûr, le bac actuel et ses consignes de "bienveillance" ne permet plus vraiment de trier les élèves. Mais le tri sur dossier des écoles est-il vraiment meilleur qu'un "vrai" bac à correction anonyme? J'en doute.
Si trois élèves excellents d'une même classe d'un lycée de province postulent à la même grande école, un seul sera pris. N'est-ce pas un peu injuste pour les autres?
Les grandes prépas disent comparer la moyenne de l'élève avec celle de sa classe : est-ce vraiment un bon critère, si objectif que cela?
Et les pressions sur les professeurs de lycée, déjà fortes, ne pourront qu'augmenter avec un contrôle continu.
Non, ce qui abuse actuellement les jeunes est la facilité d'arriver jusqu'au bac, et effectivement la facilité de l'avoir et de l'avoir avec mention. Ce qui leur donne une fausse idée de leur niveau, d'où la désillusion.
- BoubouleDoyen
Dame Jouanne a écrit:Les allergiques au privé qui saquent les copies, c'est vraiment anecdotique! Ils sont quand même très marginaux et appartiennent surtout au passé... de toute façon la commission d'harmonisation les retoquent.Verdurette a écrit:De toute façon, entre les consignes d'ultra bienveillance et les quelques allergiques au privé qui se font parfois une joie de plomber le tas de copies de Sainte-Marie du Coin, je ne suis pas certaine que les notations du bac soient tellement plus justes que les notes des différents lycées, ceux qui surnotent et ceux qui sacquent. (il y en a, dans le public comme dans le privé) Je suis sûre que des élèves sérieux du (sévère) lycée de ma fille ont des notes inférieures à certains glandeurs de lycées "bienveillants".
Donc vu le niveau du bac aujourd'hui ça fait tout de même cher le symbole ...
Les grandes écoles ne s'y trompent pas. Comme vous le soulignez plus haut, elles recrutent par concours, entretien, et soumettent rapidement leurs étudiants au baptême du feu. Pour les autres, il peut y avoir encore quelques semestres d'illusion avant que l'imposture du système leur explose à la figure. Enfin. Mais trop tard.
Et après on s'étonne de la rancœur de ces jeunes qu'on a tout de même honteusement abusés.
C'est sûr, le bac actuel et ses consignes de "bienveillance" ne permet plus vraiment de trier les élèves. Mais le tri sur dossier des écoles est-il vraiment meilleur qu'un "vrai" bac à correction anonyme? J'en doute.
Si trois élèves excellents d'une même classe d'un lycée de province postulent à la même grande école, un seul sera pris. N'est-ce pas un peu injuste pour les autres?
Les grandes prépas disent comparer la moyenne de l'élève avec celle de sa classe : est-ce vraiment un bon critère, si objectif que cela?
Et les pressions sur les professeurs de lycée, déjà fortes, ne pourront qu'augmenter avec un contrôle continu.
Non, ce qui abuse actuellement les jeunes est la facilité d'arriver jusqu'au bac, et effectivement la facilité de l'avoir et de l'avoir avec mention. Ce qui leur donne une fausse idée de leur niveau, d'où la désillusion.
Si trois élèves excellents sont dans la même classe, ils seront pris tous les trois, une école ne va pas se priver de trois élèves excellents de même niveau sous prétexte qu'ils viennent de la même classe.
Comparer une moyenne de l'élève à la moyenne de la classe permet de mieux apprécier cette fameuse moyenne, ce n'est pas objectif dans l'absolu, c'est juste un peu plus objectif que de ne pas le faire vu les écarts d'une classe à l'autre dans les sujets choisis et la notation.
- PrezboGrand Maître
Dame Jouanne a écrit:Les allergiques au privé qui saquent les copies, c'est vraiment anecdotique! Ils sont quand même très marginaux et appartiennent surtout au passé...Verdurette a écrit:De toute façon, entre les consignes d'ultra bienveillance et les quelques allergiques au privé qui se font parfois une joie de plomber le tas de copies de Sainte-Marie du Coin, je ne suis pas certaine que les notations du bac soient tellement plus justes que les notes des différents lycées, ceux qui surnotent et ceux qui sacquent. (il y en a, dans le public comme dans le privé) Je suis sûre que des élèves sérieux du (sévère) lycée de ma fille ont des notes inférieures à certains glandeurs de lycées "bienveillants".
Donc vu le niveau du bac aujourd'hui ça fait tout de même cher le symbole ...
Les grandes écoles ne s'y trompent pas. Comme vous le soulignez plus haut, elles recrutent par concours, entretien, et soumettent rapidement leurs étudiants au baptême du feu. Pour les autres, il peut y avoir encore quelques semestres d'illusion avant que l'imposture du système leur explose à la figure. Enfin. Mais trop tard.
Et après on s'étonne de la rancœur de ces jeunes qu'on a tout de même honteusement abusés.
C'est surtout une vieille rumeur qui ne résiste pas à un examen rapide des faits. Pour mémoire, lorsqu'on corrige le bac, on a un paquet de copies anonymes, et les élèves d'un même centre d'examen peuvent venir de différents lycées. Des candidat d'un lycée privé peuvent passer le bac dans un lycée public, et vice-versa. Sauf peut-être cas particulier de filière présente dans peu d'établissements, on ne sait pas si une copie donnée vient d'un élève scolarisé dans le public ou le privé.
- BalthazaardVénérable
Véritable légende urbaine à laquelle il faut sans pitié tordre le cou. Je pense que ceux qui colportent cela n'ont jamais eu de paquet à corriger, n'ont jamais vécu ces soirées ou ces après midi où on ne voit pas le tas décroitre jusqu'au moment où, enfin, il semble qu'on puisse envisager de terminer un jour...et bien sur, comme si cela ne suffisait pas, comme si n’avait pas assez passé de temps, on va encore rechercher d’où vient telle ou telle copie parmi le paquet, pour pouvoir interpréter le barème de manière à sucrer le maximum de points. Ahurissant!
- amalricuNeoprof expérimenté
Les copies non mais les oraux, si !
Je l'ai vécu dans mon établissement en 88. Personne n'avait dépassé 9 sur 20 avec une examinatrice particulièrement revêche et mutique qui laissait volontairement le silence s'installer sans relancer le candidat que j'étais (sur un texte de Baudelaire) : à mon humble avis;, je m'étais correctement défendu...à l'écrit j'avais décroché 14. La proviseure avait demandé nos notes à la rentrée de Terminale pour se plaindre d'un éventuel traitement de défaveur....Ma satisfaction ? Le CPE, qui l'accompagnait dans la classe pour recueillir nos notes, entendit "mon exploit" à l'écrit avec des yeux comme des soucoupes : pour lui, j'étais un petit bouffon du genre inculte. J'avais la meilleure note de la classe.
La correctrice était une vraie peau de vache.
Je l'ai vécu dans mon établissement en 88. Personne n'avait dépassé 9 sur 20 avec une examinatrice particulièrement revêche et mutique qui laissait volontairement le silence s'installer sans relancer le candidat que j'étais (sur un texte de Baudelaire) : à mon humble avis;, je m'étais correctement défendu...à l'écrit j'avais décroché 14. La proviseure avait demandé nos notes à la rentrée de Terminale pour se plaindre d'un éventuel traitement de défaveur....Ma satisfaction ? Le CPE, qui l'accompagnait dans la classe pour recueillir nos notes, entendit "mon exploit" à l'écrit avec des yeux comme des soucoupes : pour lui, j'étais un petit bouffon du genre inculte. J'avais la meilleure note de la classe.
La correctrice était une vraie peau de vache.
- Dame JouanneÉrudit
Tout à fait d'accord avec ce que j'ai mis en gras. Mais est-ce vraiment plus objectif qu'une note de bac corrigée anonymement? Et je doute que ces prépas ne regardent pas le lycée d’origine, malgré ce qu'elles affirment.Bouboule a écrit:Dame Jouanne a écrit:Les allergiques au privé qui saquent les copies, c'est vraiment anecdotique! Ils sont quand même très marginaux et appartiennent surtout au passé... de toute façon la commission d'harmonisation les retoquent.Verdurette a écrit:De toute façon, entre les consignes d'ultra bienveillance et les quelques allergiques au privé qui se font parfois une joie de plomber le tas de copies de Sainte-Marie du Coin, je ne suis pas certaine que les notations du bac soient tellement plus justes que les notes des différents lycées, ceux qui surnotent et ceux qui sacquent. (il y en a, dans le public comme dans le privé) Je suis sûre que des élèves sérieux du (sévère) lycée de ma fille ont des notes inférieures à certains glandeurs de lycées "bienveillants".
Donc vu le niveau du bac aujourd'hui ça fait tout de même cher le symbole ...
Les grandes écoles ne s'y trompent pas. Comme vous le soulignez plus haut, elles recrutent par concours, entretien, et soumettent rapidement leurs étudiants au baptême du feu. Pour les autres, il peut y avoir encore quelques semestres d'illusion avant que l'imposture du système leur explose à la figure. Enfin. Mais trop tard.
Et après on s'étonne de la rancœur de ces jeunes qu'on a tout de même honteusement abusés.
C'est sûr, le bac actuel et ses consignes de "bienveillance" ne permet plus vraiment de trier les élèves. Mais le tri sur dossier des écoles est-il vraiment meilleur qu'un "vrai" bac à correction anonyme? J'en doute.
Si trois élèves excellents d'une même classe d'un lycée de province postulent à la même grande école, un seul sera pris. N'est-ce pas un peu injuste pour les autres?
Les grandes prépas disent comparer la moyenne de l'élève avec celle de sa classe : est-ce vraiment un bon critère, si objectif que cela?
Et les pressions sur les professeurs de lycée, déjà fortes, ne pourront qu'augmenter avec un contrôle continu.
Non, ce qui abuse actuellement les jeunes est la facilité d'arriver jusqu'au bac, et effectivement la facilité de l'avoir et de l'avoir avec mention. Ce qui leur donne une fausse idée de leur niveau, d'où la désillusion.
Si trois élèves excellents sont dans la même classe, ils seront pris tous les trois, une école ne va pas se priver de trois élèves excellents de même niveau sous prétexte qu'ils viennent de la même classe.
Comparer une moyenne de l'élève à la moyenne de la classe permet de mieux apprécier cette fameuse moyenne, ce n'est pas objectif dans l'absolu, c'est juste un peu plus objectif que de ne pas le faire vu les écarts d'une classe à l'autre dans les sujets choisis et la notation.
Quand aux prépas parisienne qui vont prendre les trois élèves excellents d'une même classe, peut-être, s'ils sont déjà dans un lycée de la région parisienne bien coté. Sinon, la réponse est tout simplement non.
Page 2 sur 2 • 1, 2
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum