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- VicomteDeValmontGrand sage
La vidéo qui commence mal "il permet d'exprimer son ressenti", ça fait mal au coeur d'entendre la langue massacrée comme ça en primaire et en lisant les réponses je vois que cet immonde barbarisme est bien répandu.
- VerduretteModérateur
J'ai assisté récemment à une passionnante conférence : "Présenter Debussy aux enfants" faite par un professeur de Formation Musicale de Conservatoire, et comme elle évoquait diverses possibilités pour travailler l'écoute et la reconnaissance des thèmes musicaux , notre CPC l'a interrompue -très poliment et gentiment, mais interrompue- pour dire qu'il fallait, avant toute chose, que les enfants disent "leur ressenti" en écoutant l’œuvre. Le professeur de musique (qui a aussi des enfants comme élèves) a objecté que s'ils commençaient à parler à tort et à travers on ne pourrait plus les reconnecter à ce qu'on voulait aborder, mais non ! Il faut dire son ressenti, verbaliser ses émotions, c'est au programme ... (c'est même une compétence, si si )
Pour revenir au sujet , je conseille à la créatrice de ce fil de consulter le site de "Ni paillasson, ni hérisson"
http://nhnp.ek.la/le-projet-ni-herisson-ni-paillasson-en-detail-p689373
qui existe depuis déjà bon nombre d'années.
Cela s'apparente à la communication non violente, ce projet, non ?
Pour revenir au sujet , je conseille à la créatrice de ce fil de consulter le site de "Ni paillasson, ni hérisson"
http://nhnp.ek.la/le-projet-ni-herisson-ni-paillasson-en-detail-p689373
qui existe depuis déjà bon nombre d'années.
Cela s'apparente à la communication non violente, ce projet, non ?
- Plume29Niveau 2
Petit Robert 2014
ressenti [ʀ(ə)sɑ̃ti] nom masculin
étym. 1985 ◊ de ressentir
■ Impression ou sensation, physique ou mentale, que l'on éprouve. Le vécu et le ressenti. Le ressenti corporel.
VicomteDeValmont, si j'avais eu une message clair à te proposer cela aurait été "je suis venue aider une collègue et tu as remis en cause notre professionnalisme et nos compétences, sans prendre part à la discussion, cela m'a blessée". Voilà: les faits, pas d'attaque, d'arrogance et/ou de mépris.
J'interviens peu sur ce forum car certaines interventions gratuites me choquent (et ici me blessent puisque j'étais visée).
Je veux bien continuer en MP à donner des informations.
ressenti [ʀ(ə)sɑ̃ti] nom masculin
étym. 1985 ◊ de ressentir
■ Impression ou sensation, physique ou mentale, que l'on éprouve. Le vécu et le ressenti. Le ressenti corporel.
VicomteDeValmont, si j'avais eu une message clair à te proposer cela aurait été "je suis venue aider une collègue et tu as remis en cause notre professionnalisme et nos compétences, sans prendre part à la discussion, cela m'a blessée". Voilà: les faits, pas d'attaque, d'arrogance et/ou de mépris.
J'interviens peu sur ce forum car certaines interventions gratuites me choquent (et ici me blessent puisque j'étais visée).
Je veux bien continuer en MP à donner des informations.
- tanvermaNiveau 1
Merci Verdurette pour le lien, je vais regarder. Il s'agit en effet de communication non violente.
Merci Plume29, j'ai pensé la même chose. Si tu as des informations sur le sujet, je suis preneuse en MP dans ce cas
Je suis partie sur un autre forum où les réponses ont été beaucoup plus positives. Certains l'ont mis en place et voient des progrès.
Merci Plume29, j'ai pensé la même chose. Si tu as des informations sur le sujet, je suis preneuse en MP dans ce cas
Je suis partie sur un autre forum où les réponses ont été beaucoup plus positives. Certains l'ont mis en place et voient des progrès.
- RikkiMonarque
Personnellement, je me méfie comme de la peste de ces tentatives de travailler sur quelque chose d'aussi intime que les ressentis ou les émotions. Je trouve ça extrêmement intrusif et normatif.
Je ne me sens absolument aucune légitimité pour me mêler des émotions de mes élèves, et en tant que mère de famille je n'aimais pas du tout que des enseignants se mêlent de ce que mes enfants ressentaient ou, pire, exigent qu'ils en fassent étalage. Je pense que les enseignants sont là pour enseigner, pas pour réguler la manière dont les gens communiquent.
Qu'il faille des règles au sein de la communauté scolaire, c'est évident. Qu'on apprenne aux enfants à se comporter correctement, c'est normal. Qu'on soit à l'écoute si un enfant a besoin de parler, spontanément, de ce qu'il ressent, je suis bien d'accord. Mais créer artificiellement des situations où on pousse des personnes à exprimer ce qu'ils ressentent intimement me semble tout à fait abusif.
En tant qu'enfant, je me souviens très bien d'ailleurs avoir systématiquement et par principe menti à celle de mes profs - une moderniste, vers 1977 ! - qui voulait savoir des choses intimes sur notre vie, sur nos ressentis, voire sur nos amours, pendant qu'on y était... elle voulait qu'on la tutoie, qu'on s'exprime, et je ne sais quoi encore. On était bien d'accord entre nous pour lui mentir systématiquement, et on lui racontait des tas de trucs complètement bateaux. Réflexe de protection, qu'aujourd'hui encore je trouve très sain.
Mon message, que j'espère clair, est : les enfants sont des personnes, ils ont le droit de ressentir ce qu'ils veulent du moment qu'ils se comportent correctement. Nous n'avons pas le droit de nous immiscer dans leur intimité.
Je ne me sens absolument aucune légitimité pour me mêler des émotions de mes élèves, et en tant que mère de famille je n'aimais pas du tout que des enseignants se mêlent de ce que mes enfants ressentaient ou, pire, exigent qu'ils en fassent étalage. Je pense que les enseignants sont là pour enseigner, pas pour réguler la manière dont les gens communiquent.
Qu'il faille des règles au sein de la communauté scolaire, c'est évident. Qu'on apprenne aux enfants à se comporter correctement, c'est normal. Qu'on soit à l'écoute si un enfant a besoin de parler, spontanément, de ce qu'il ressent, je suis bien d'accord. Mais créer artificiellement des situations où on pousse des personnes à exprimer ce qu'ils ressentent intimement me semble tout à fait abusif.
En tant qu'enfant, je me souviens très bien d'ailleurs avoir systématiquement et par principe menti à celle de mes profs - une moderniste, vers 1977 ! - qui voulait savoir des choses intimes sur notre vie, sur nos ressentis, voire sur nos amours, pendant qu'on y était... elle voulait qu'on la tutoie, qu'on s'exprime, et je ne sais quoi encore. On était bien d'accord entre nous pour lui mentir systématiquement, et on lui racontait des tas de trucs complètement bateaux. Réflexe de protection, qu'aujourd'hui encore je trouve très sain.
Mon message, que j'espère clair, est : les enfants sont des personnes, ils ont le droit de ressentir ce qu'ils veulent du moment qu'ils se comportent correctement. Nous n'avons pas le droit de nous immiscer dans leur intimité.
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mon site sur l'écriture : www.ecritureparis.fr
- RendashBon génie
Rikki a écrit:Personnellement, je me méfie comme de la peste de ces tentatives de travailler sur quelque chose d'aussi intime que les ressentis ou les émotions. Je trouve ça extrêmement intrusif et normatif.
Je ne me sens absolument aucune légitimité pour me mêler des émotions de mes élèves, et en tant que mère de famille je n'aimais pas du tout que des enseignants se mêlent de ce que mes enfants ressentaient ou, pire, exigent qu'ils en fassent étalage. Je pense que les enseignants sont là pour enseigner, pas pour réguler la manière dont les gens communiquent.
Qu'il faille des règles au sein de la communauté scolaire, c'est évident. Qu'on apprenne aux enfants à se comporter correctement, c'est normal. Qu'on soit à l'écoute si un enfant a besoin de parler, spontanément, de ce qu'il ressent, je suis bien d'accord. Mais créer artificiellement des situations où on pousse des personnes à exprimer ce qu'ils ressentent intimement me semble tout à fait abusif.
En tant qu'enfant, je me souviens très bien d'ailleurs avoir systématiquement et par principe menti à celle de mes profs - une moderniste, vers 1977 ! - qui voulait savoir des choses intimes sur notre vie, sur nos ressentis, voire sur nos amours, pendant qu'on y était... elle voulait qu'on la tutoie, qu'on s'exprime, et je ne sais quoi encore. On était bien d'accord entre nous pour lui mentir systématiquement, et on lui racontait des tas de trucs complètement bateaux. Réflexe de protection, qu'aujourd'hui encore je trouve très sain.
Mon message, que j'espère clair, est : les enfants sont des personnes, ils ont le droit de ressentir ce qu'ils veulent du moment qu'ils se comportent correctement. Nous n'avons pas le droit de nous immiscer dans leur intimité.
Merci, Rikki.
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"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- OudemiaBon génie
C'est très clair, Rikki
- Plume29Niveau 2
Justement, le but est que l'enseignant ne s'en mêle pas.
En tant qu'enseignante je préfère que les élèves utilisent les mots plutôt que les coups, je leur apprends donc à communiquer, et j'attends des collègues et des parents qu'ils s'adressent à moi sans me prendre de haut .
Le message clair s'adresse à quelqu'un en particulier et relate des faits, cela n'est pas une leçon de morale.
En tant qu'enseignante je préfère que les élèves utilisent les mots plutôt que les coups, je leur apprends donc à communiquer, et j'attends des collègues et des parents qu'ils s'adressent à moi sans me prendre de haut .
Le message clair s'adresse à quelqu'un en particulier et relate des faits, cela n'est pas une leçon de morale.
- tanvermaNiveau 1
En effet le but n'est pas de dévoiler des choses qu'on ne veut pas dire. L'objectif est de dire en gros à l'autre enfant concerné qu'il a été blessé par ce qu'il a fait. Afin que "l'agresseur" se rende compte de son acte. On n'est pas là pour déballer sa vie. Je n'aime d'ailleurs pas exprimer mes émotions mais lors d'un conflit exprimer ce qu'on a ressenti est très utile.
- DesolationRowEmpereur
Donc la responsabilité du règlement du conflit repose sur l'enfant agressé ? Ça l'air cool.
- tanvermaNiveau 1
Le but c'est qu'ils trouvent une solution tous les deux au problème et dans le cas où il n'y en a pas, on passe par un adulte. Il s'agit de régler de petits conflits évidemment.
- RendashBon génie
DesolationRow a écrit:Donc la responsabilité du règlement du conflit repose sur l'enfant agressé ? Ça l'air cool.
Toi, tu vas aller dans ta chambre réfléchir à ton comportement.
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"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- InvitéInvité
Pourquoi pas dans un certain nombre de cas. Mais n'existe-t-il pas parfois un risque de déresponsabilisation des adultes, qui ne sont d'ailleurs parfois pas très bons dans ce type d'exercice de leurs responsabilités? Sans parler du risque qu'une victime objective endosse dans l'affaire une part de responsabilité qu'elle ne porte pas.
- tanvermaNiveau 1
Je pense qu'il est important que les enfants apprennent à régler seuls leurs conflits de façon non violente. C'est aussi une façon d'apprendre à communiquer de façon non violente sans même être dans le cas d'un conflit. L'enseignant ne peut pas régler tous les problèmes des enfants tel que "il me prend tout le temps mon stylo sans me demander", "il m'a bousculé", etc. Dans le cas d'harcèlement, c'est autre chose. Je parle d'agresseur mais il peut s'agir simplement d'un enfant qui a fait quelque chose juste par maladresse sans s'en être rendu compte
- Plume29Niveau 2
Il s'agit de "petits conflits" que les enfants peuvent régler entre eux .
L'adulte intervient si cela ne fonctionne pas bien sûr, mais a de moins en moins à le faire au fil du temps .
Je n'ai pas inventé ces messages clairs, certains collègues les ont proposés, nous les avons mis en place, cela a fonctionné, j'en témoigne.
Et j'essaie de faire abstraction du sarcasme de certains .
L'adulte intervient si cela ne fonctionne pas bien sûr, mais a de moins en moins à le faire au fil du temps .
Je n'ai pas inventé ces messages clairs, certains collègues les ont proposés, nous les avons mis en place, cela a fonctionné, j'en témoigne.
Et j'essaie de faire abstraction du sarcasme de certains .
- ProvenceEnchanteur
Ou pas. J'observe exactement le contraire dans mon établissement: des adultes qui s'appuient constamment sur leur "ressenti" au lieu de se soucier des faits et c'est catastrophique.tanverma a écrit:Je n'aime d'ailleurs pas exprimer mes émotions mais lors d'un conflit exprimer ce qu'on a ressenti est très utile.
Je trouve dangereux d'en rester au domaine de l'émotion, parce qu'outre le fait que cela ne permet pas toujours de s'extirper de soi-même et de prendre de la distance sur une situation donnée, c'est une forme de négation de la réflexion. La victime n'est pas forcément celle qui pleure et qui se sent blessée. Et on condamne certains actes au noms de principes moraux et humains, d'une certaine idée de l'ordre social aussi, mais pas simplement parce qu'ils seraient blessants. Je suis assez d'accord avec l'idée de désengagement des adultes dans cette affaire, telle que je la vois présentée ici. Et je souscris tout à fait aux propos de Rikki supra.
- capucine42Érudit
Je suis d'accord avec Rikki aussi. Je la remercie d'ailleurs pour son intervention pleine de bon sens.
- DesolationRowEmpereur
Rendash a écrit:DesolationRow a écrit:Donc la responsabilité du règlement du conflit repose sur l'enfant agressé ? Ça l'air cool.
Toi, tu vas aller dans ta chambre réfléchir à ton comportement.
Je suis tout penaud.
Tu penses que j'exprime assez clairement mes émotions ?
- scot69Modérateur
Je suis assez partagé. J'aime cette idée de responsabiliser (un peu) les enfants devant certains soucis, mais en même temps, un gamin malsain, manipulateur, pervers (...) se fera un plaisir d'utiliser cette technique pour retourner la situation à son avantage. Croyez-moi, ça existe.
- ProvenceEnchanteur
Cela rejoint mon propos. Il y a de l'angélisme dans ce projet.scot69 a écrit:Je suis assez partagé. J'aime cette idée de responsabiliser (un peu) les enfants devant certains soucis, mais en même temps, un gamin malsain, manipulateur, pervers (...) se fera un plaisir d'utiliser cette technique pour retourner la situation à son avantage. Croyez-moi, ça existe.
- DhaiphiGrand sage
La forme est peut-être à revoir mais le fond n'est pas sans intérêt, surtout pour de petits conflits, des maladresses plutôt.
Il est vrai que le loubard de poche n'a rien à faire du fait qu'on lui adresse des messages clairs.
Il est vrai que le loubard de poche n'a rien à faire du fait qu'on lui adresse des messages clairs.
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De toutes les écoles que j’ai fréquentées, c’est l’école buissonnière qui m’a paru la meilleure.
[Anatole France]
J'aime les regretteurs d'hier qui voudraient changer le sens des rivières et retrouver dans la lumière la beauté d'Ava Gardner.
[Alain Souchon]
- LangelotNiveau 9
tanverma a écrit:Je pense qu'il est important que les enfants apprennent à régler seuls leurs conflits de façon non violente. C'est aussi une façon d'apprendre à communiquer de façon non violente sans même être dans le cas d'un conflit. L'enseignant ne peut pas régler tous les problèmes des enfants tel que "il me prend tout le temps mon stylo sans me demander", "il m'a bousculé", etc. Dans le cas d'harcèlement, c'est autre chose. Je parle d'agresseur mais il peut s'agir simplement d'un enfant qui a fait quelque chose juste par maladresse sans s'en être rendu compte
Oui. Mais la plupart le font déjà, non ? Et le message clair "Arrête de prendre mon stylo " , ce n'est pas clair ?
- VerduretteModérateur
Je rejoins Rikki, le grand déballage des émotions ce n'est pas non plus ma tasse de thé, et la classe n'est pas faite pour ça.
Mais là, ce n'est pas le propos, il s'agit d'apprendre à régler des micro-conflits ou à les éviter. Pour ma part je pense qu'il s'agit surtout d'apprendre à certains qui s'affirment déjà à le faire ans user d'arguments frappants, et à ceux qui ont du mal à dire, précisément "Arrête de me prendre mon stylo" à le faire.
La gestion de ces conflits est extrêmement pénible et chronophage, donc si on peut l'éviter, ça permet justement de se consacrer à des problèmes plus sérieux comme le harcèlement, la manipulation, la violence ... Il n'est pas question de nous défausser de la surveillance, ni de nous déresponsabiliser, mais ce que vous, Mesdames et Messieurs du secondaire, avez peut-être peine à imaginer, d'autant que vous ne surveillez pas les récréations, c'est à quel point nous sommes submergés de récriminations "Y m'a pris mon bonnet", "il a triché", "y m'a déchiré ma carte Pokémon " , y m'a dit ci, y m'a fait ça ... ces gamins à qui on fait tout ne savent pas gérer leurs petites histoires tout seuls, et vous seriez étonnés de l'ampleur que ça prend chez leurs parents qui viennent aussi nous casser les pieds pour la moindre peccadille. Et nous les voyons tous les jours à la porte.
Donc ce n'est pas vraiment notre boulot, (comme tellement d'autres choses), mais ça peut se révéler utile pour perdre un peu moins de temps dans la journée.
Mais là, ce n'est pas le propos, il s'agit d'apprendre à régler des micro-conflits ou à les éviter. Pour ma part je pense qu'il s'agit surtout d'apprendre à certains qui s'affirment déjà à le faire ans user d'arguments frappants, et à ceux qui ont du mal à dire, précisément "Arrête de me prendre mon stylo" à le faire.
La gestion de ces conflits est extrêmement pénible et chronophage, donc si on peut l'éviter, ça permet justement de se consacrer à des problèmes plus sérieux comme le harcèlement, la manipulation, la violence ... Il n'est pas question de nous défausser de la surveillance, ni de nous déresponsabiliser, mais ce que vous, Mesdames et Messieurs du secondaire, avez peut-être peine à imaginer, d'autant que vous ne surveillez pas les récréations, c'est à quel point nous sommes submergés de récriminations "Y m'a pris mon bonnet", "il a triché", "y m'a déchiré ma carte Pokémon " , y m'a dit ci, y m'a fait ça ... ces gamins à qui on fait tout ne savent pas gérer leurs petites histoires tout seuls, et vous seriez étonnés de l'ampleur que ça prend chez leurs parents qui viennent aussi nous casser les pieds pour la moindre peccadille. Et nous les voyons tous les jours à la porte.
Donc ce n'est pas vraiment notre boulot, (comme tellement d'autres choses), mais ça peut se révéler utile pour perdre un peu moins de temps dans la journée.
- InvitéInvité
Verdurette a écrit:Je rejoins Rikki, le grand déballage des émotions ce n'est pas non plus ma tasse de thé, et la classe n'est pas faite pour ça.
Mais là, ce n'est pas le propos, il s'agit d'apprendre à régler des micro-conflits ou à les éviter. Pour ma part je pense qu'il s'agit surtout d'apprendre à certains qui s'affirment déjà à le faire ans user d'arguments frappants, et à ceux qui ont du mal à dire, précisément "Arrête de me prendre mon stylo" à le faire.
La gestion de ces conflits est extrêmement pénible et chronophage, donc si on peut l'éviter, ça permet justement de se consacrer à des problèmes plus sérieux comme le harcèlement, la manipulation, la violence ... Il n'est pas question de nous défausser de la surveillance, ni de nous déresponsabiliser, mais ce que vous, Mesdames et Messieurs du secondaire, avez peut-être peine à imaginer, d'autant que vous ne surveillez pas les récréations, c'est à quel point nous sommes submergés de récriminations "Y m'a pris mon bonnet", "il a triché", "y m'a déchiré ma carte Pokémon " , y m'a dit ci, y m'a fait ça ... ces gamins à qui on fait tout ne savent pas gérer leurs petites histoires tout seuls, et vous seriez étonnés de l'ampleur que ça prend chez leurs parents qui viennent aussi nous casser les pieds pour la moindre peccadille. Et nous les voyons tous les jours à la porte.
Donc ce n'est pas vraiment notre boulot, (comme tellement d'autres choses), mais ça peut se révéler utile pour perdre un peu moins de temps dans la journée.
Ah mais je comprends tout à fait. Mes remarques n'étaient que sur des dérives possibles.
- VerduretteModérateur
En vérité, ce qui me chagrine, c'est que cela serve, si j'ai bien compris, à valider l'accès à la profession d'enseignante ... car si c'est un sujet qui peut être utile et intéressant, cela ne me paraît pas en revanche fondamental pour l'instruction.
- RikkiMonarque
Vous avez lu l'excellent papier d'Akwabon sur le sujet ?
http://doublecasquette3.eklablog.com/faut-il-pleurer-faut-il-en-rire-a125693772
http://doublecasquette3.eklablog.com/faut-il-pleurer-faut-il-en-rire-a125693772
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