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- HerrelisGrand sage
Comme on veut abattre son chien, on dit qu'il a la rage. Lefteris a bien résumé le processus entamé aux alentours de 1986 : on rend impossible les conditions d'exercice de la mission publique. On réduit le nombre de postes, on demande à une personne de faire le travail de deux, puis trois, on favorise les contractuels interchnageables et mal ou pas formés et on attend. On ferme les bureaux non rentables, on délègue et un jour on dit "on laisse la boîte X gérer, c'est moins cher et plus efficace."
Au mieux les gens disent : "mais on va faire comment maintenant ?", au pire ils applaudissent. On vous avez bien dit que les fonctionnaires de fichent rien.
Au mieux les gens disent : "mais on va faire comment maintenant ?", au pire ils applaudissent. On vous avez bien dit que les fonctionnaires de fichent rien.
- Alex47Niveau 1
Si je peux me permettre, c'est bien mal connaître les fonctions d'un IA-IPR que d'imaginer qu'en cas d'autonomie accrue des établissements et donc de leurs chefs ils ne serviraient plus à rien. J'ai l'occasion d'en croiser souvent (dans l'académie, dans les jurys de concours) et j'ai 2 amis proches qui le sont devenus (dont un désormais DASEN, ce qui est encore autre chose !) : j'ai pu mesurer leur place centrale dans le pilotage académique ; leur mission traditionnelle d'accompagnement pédagogique et d'inspection disciplinaire ne représente sans doute désormais pus que 25% de ce qu'ils font réellement. Je sais qu'ils gèrent beaucoup de dossiers transversaux qui dépassent le seul cadre de leur discipline d'origine.
Je pense que leur principale faiblesse vient de leur difficulté à se positionner dans la chaîne hiérarchique puisqu'ils ne sont pas les supérieurs hiérarchiques ni des enseignants ni des CE (mais ils ont, assez paradoxalement, un certain nombre de "pouvoirs").
Je pense que leur principale faiblesse vient de leur difficulté à se positionner dans la chaîne hiérarchique puisqu'ils ne sont pas les supérieurs hiérarchiques ni des enseignants ni des CE (mais ils ont, assez paradoxalement, un certain nombre de "pouvoirs").
- User17095Érudit
Alex47 a écrit:ils ne sont pas les supérieurs hiérarchiques ni des enseignants ni des CE (mais ils ont, assez paradoxalement, un certain nombre de "pouvoirs").
Le savent-ils ?
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