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- Dame TartineNeoprof expérimenté
N'importe qui peut utiliser un DAE (défibrillateur automatisé externe). C'est l'appareil qui donne les instructions et dit quand il faut choquer. Les lieux publics ainsi que les établissements scolaire en sont de plus en plus équipé.Simgajul a écrit:J'ai passé le PSC1 l'année dernière au PAF et franchement, ce n'est que du bon sens et en gros tu apprends à être efficace en appelant le SAMU. Mais on ne va pas sauver une vie avec cette formation. Pour utiliser le défibrillateur, tu dois le faire avec le medecin du SAMU au téléphone. En gros, on te dit bien Appelez et suivez les instructions.
- SimgajulNeoprof expérimenté
Pour le reste de la formation psc1, c'est pareil. Tu sécurises et tu appelles. Tu ne soignes pas, tu suis les instructions du médecin du SAMU au téléphone.
Je me vois mal choquer qqun sans avoir l'aval d'un médecin du SAMU, juste parce que la machine me dit de le faire. Ce ne sont pas deux jours de formation aux premiers secours qui te donne la capacité de décider.
Je me vois mal choquer qqun sans avoir l'aval d'un médecin du SAMU, juste parce que la machine me dit de le faire. Ce ne sont pas deux jours de formation aux premiers secours qui te donne la capacité de décider.
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When you doubt your power, you give power to your doubt.
- JennyMédiateur
J’ai trouvé l’utilisation assez simple. On nous avait dit de le faire directement (en cas d’arrêt cardiaque, on a 8 minutes pour intervenir il me semble.) et de demander à un passant d’appeler pendant ce temps.
- User20401Vénérable
Et pourtant, c'est ce qu'il faut faire. D'ailleurs, le médecin à distance ne te dira rien d'autre que de suivre les instructions de la machine en attendant l'arrivée des secours (il n'est pas sur place et ne peut donc pas mesurer le rythme cardiaque, ce que fait la machine).Simgajul a écrit:Pour le reste de la formation psc1, c'est pareil. Tu sécurises et tu appelles. Tu ne soignes pas, tu suis les instructions du médecin du SAMU au téléphone.
Je me vois mal choquer qqun sans avoir l'aval d'un médecin du SAMU, juste parce que la machine me dit de le faire. Ce ne sont pas deux jours de formation aux premiers secours qui te donne la capacité de décider.
- JennyMédiateur
Poupoutch a écrit:A titre personnel, je me sens totalement incapable d'assumer la responsabilité d'une personne blessée ou malade ; j'ai déjà eu des élèves blessés, évanouis, en crise de spasmo ou d'asthme ; j'ai même déjà été la première sur les lieux d'un accident de la route. Je suis capable d'appliquer quelques règles de bon sens : éviter à la victime de se blesser davantage (ou tout court), PLS éventuellement, comprimer si saignement, parler à la personne pour qu'elle reste consciente, etc. C'est déjà énorme pour moi, ça me demande un travail sur moi-même car dans ces cas-là, j'ai tendance à faire un malaise vagal. Alors je n'ai aucune envie de passer le PSC1 ; non parce que je me trouve trop bien pour ça, au contraire parce que je ne m'en sens absolument pas capable. Cela ne m'empêche pas d'être une enseignante responsable, mais quand un élève fait un malaise, je suis toujours soulagée de pouvoir m'en remettre à un tiers (collègue, infirmier) si c'est possible pour pratiquer les premiers soins. Et je crois qu'avec un PSC1, la pression que cela ferait peser sur moi me ferait perdre mes moyens - même s'il est vrai qu'avec la montée d'adrénaline, on est parfois capable en situation de crise de choses qui nous semblent infaisables en situation normale. Dans les cas que tu décris, Dimka, je crois que je serais tétanisée.
Je m'estime assez chochotte. Typiquement, le garrot tourniquet, je me dis que je serais incapable de le faire en situation réelle, que j'aurais tendance à m'évanouir.
Mais quelque part, je me dis que justement on ne sait pas comment on peut réagir et qu'apprendre quelques gestes de premier secours, ça ne peut pas faire de mal.
Pour le reste, il y'a beaucoup de conseils de bon sens pendant le PSC1. Par exemple, apprendre à passer un appel efficace au SAMU.
- SimgajulNeoprof expérimenté
Cicyle a écrit:Et pourtant, c'est ce qu'il faut faire. D'ailleurs, le médecin à distance ne te dira rien d'autre que de suivre les instructions de la machine en attendant l'arrivée des secours (il n'est pas sur place et ne peut donc pas mesurer le rythme cardiaque, ce que fait la machine).Simgajul a écrit:Pour le reste de la formation psc1, c'est pareil. Tu sécurises et tu appelles. Tu ne soignes pas, tu suis les instructions du médecin du SAMU au téléphone.
Je me vois mal choquer qqun sans avoir l'aval d'un médecin du SAMU, juste parce que la machine me dit de le faire. Ce ne sont pas deux jours de formation aux premiers secours qui te donne la capacité de décider.
Ben j'ai passé cette formation, il y a moins d'un an. On nous a clairement dit vérifier, demander à qqun d'aller chercher le défibrillateur, pendant ce temps commencer le massage cardiaque et appeler (ou faire appeler qqun juste à côté).
Le médecin me dira peut être de suivre les instruction du défibrillateur mais il me demandera si j'ai bien suivi les instructions me menant au diagnostique de l’arrêt cardiaque et non pas à celui d'un malaise ou autre perte de conscience.
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- DimkaVénérable
Voui. Il vaut mieux faire pas tout à fait parfaitement que ne rien faire ou retarder. Puis après, si la fille n’est pas visiblement enceinte, y a des chances que le fœtus soit trop petit pour écraser quoi que ce soit.MesonMixing a écrit:Éviter un écrasement de la veine cave inférieure par le fœtus.
À mon dernier recyclage PSC1 en juin, on m'a dit que ce n'était plus du tout d'actualité et qu'une femme enceinte pouvait être mise en PLS indifféremment à droite à gauche.
On nous a dit que toute façon le plus important c'est de mettre en PLS, peu importe le côté. Et qu'il valait mieux mal faire que ne rien faire.
Je serais bien curieux de savoir ce que tu imagines, quand tu dis ça. Un secouriste qui effectue de bonne foi des gestes appris en formation, on ne lui reprochera rien, même si les gestes ne sont pas parfaits. Et les gestes de secours ne peuvent pas vraiment être confondus avec des gestes déplacés, si c’est ça que tu imagines (je veux dire : à part dans les fantasmes de gens qui n’y connaissent que dalle et qui n’ont jamais rien vu de leur vie). S’il y avait un tel risque juridique à porter secours, personne ne serait pompier, secouriste, et personne ne passerait le psc1.Ramanujan974 a écrit:Je suis d'accord avec le fait ça peut sauver des vies.
Sauf que moi, a priori, je ne toucherai jamais un élève. Trop de risque que ça me retombe dessus en cas de problème.
Par contre, le risque véritable, c’est l’ignorance. Passer tout le reste de sa vie à se dire « si j’avais su, si j’avais essayé de faire quelque chose, si j’avais passé une minuscule journée de ma vie à suivre une formation, si je n’avais pas essayé de me trouver des excuses pour rester dans l’ignorance ». Si la victime meurt, celui qui a massé peut se dire « au moins, j’ai fait tout ce que j’ai pu, au moins j’ai essayé ». Celui qui est resté les bras ballants…
Bah, ça fait du taf pour les psys, au moins.
Le défibrillateur est très exactement inventé pour être utilisé par le grand public sans l’aval du médecin. Certains sont même automatiques (ils choquent sans demander l’autorisation de personne). Le semi-automatique l’est pour donner le temps aux gens de s’écarter et de s’assurer que personne ne touche la victime (et ne détourne une partie du courant électrique). De toute façon, le régulateur du samu n’a pas une électrocardiogramme magique qui s’affiche quand tu téléphones, donc tout médecin qu’il soit, il ne peut rien faire de plus que conseiller de suivre les instructions de la machine. Le samu, on l’appelle juste pour qu’il raboule et fissa.Simgajul a écrit:Je me vois mal choquer qqun sans avoir l'aval d'un médecin du SAMU, juste parce que la machine me dit de le faire. Ce ne sont pas deux jours de formation aux premiers secours qui te donne la capacité de décider.
Moi, j’ai dit que je pense que toute personne en contact avec du public devrait être formé. Et encore plus ceux qui sont en contact avec un public jeune, potentiellement agité et pas toujours très prudent.ycombe a écrit:La salle de classe n'est pas l'endroit où les gens s'étouffent en mangeant ou se font des hémorragies. C'est un endroit où les élèves restent assis en essayant d'apprendre, c'est donc un lieu moins risqué qu'une route, un terrain de sport ou un supermarché.
[…]
Qu'on décide que les profs doivent l'avoir suivi alors que, par le métier, ils sont moins à même d'en avoir besoin que beaucoup d'autres, cela me semble discutable pour ne pas dire stupide.
Je pense que tu te trompes sur ce qu’offre le PSC1. Le PSC1 ne donne pas une responsabilité, il donne un savoir. La responsabilité, tu l’as déjà, tout le monde l’a déjà : l’obligation de porter assistance, c’est à dire au minimum d’appeler les secours. Pour le reste… Et bien, chacun fait ce qu’il peut.Poupoutch a écrit:A titre personnel, je me sens totalement incapable d'assumer la responsabilité d'une personne blessée ou malade […]. Dans les cas que tu décris, Dimka, je crois que je serais tétanisée.
Les gens qui doivent avoir un accident ou faire un malaise, ils l’auront, à un endroit et un moment précis. C’est juste comme ça. Ils ne vont pas se dire que bon, okay, je suis avec un prof qui a son PSC1, allons-y. Donc si tu es face à une victime, tu as juste le choix : ne pas savoir quoi faire ou avoir quelques connaissances de base. On a parfaitement le droit d’avoir un PSC1 et de paniquer, d’avoir oublié, de ne pas gérer. Le seul truc, c’est appeler le samu, et eux, ils te guideront. Il y a des gens qui ne sont pas formés, le régulateur leur explique en direct comment accomplir le geste. Donc le PSC1, au mieux on gagne du temps parce que tu fais le geste avant que le samu ne t’explique, ou parce que le régulateur aura plus vite fait de t’expliquer. Et au pire… bah, tu paniques, et c’est la vie. Parfois, c’est même bien de paniquer et de ne rien faire, ça évite de faire des bêtises.
Par ailleurs, il me semble qu’on panique moins quand on sait quoi faire, quand on a un protocole à suivre. Le PSC1 te donne des protocoles, t’évite de faire des boulettes (ou de suivre des conseils lus vite fait sur Internet).
En fait, ce que je trouve dingue sur ce topic, c’est ce refus du savoir, comme si suivre une formation ou posséder un savoir était dangereux pour la personne. Comme si le « je ferme les yeux, je mets mes mains sur mes oreilles et je vais me cacher sous la couette en espérant très fort que du coup, rien n’arrivera ».
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- Spoiler:
- SapotilleEmpereur
Merci Dimka ! Tu es très pédagogue et je suis d'autant plus convaincue de la justesse de tes conseils, qu'ayant fait une formation avec la Croix rouge en son temps, j'ai eu la chance d'éviter de mal faire ! Ce qui n'est déjà pas si mal !
- Les enfants faisaient de la luge sous ma surveillance, juste à la sortie de la cour de récréation, sur une pente où ne passait jamais personne.
Soudain, un nunuche saute sur un camarade qui descendait à vive allure, lequel pousse un cri strident !
Le gamin s'est mis à pleurer en gémissant, et mon collègue lui dit :
"Ce n'est rien, Madame va te frotter un peu la jambe et tout ira bien !" :decu:
Je n'ai rien frotté du tout, il était évident que la jambe était fracturée !
J'ai supplié mon collègue afin qu'il téléphone à la maman au plus vite pour que celle-ci conduise le petit à l'hôpital : il avait une belle fracture ...
- Une autre fois, deux gamins se poursuivaient dans la cour, si vite que le premier a foncé sur l'arrête d'un poteau en ciment qui soutenait le préau.
Résultat, belle entaille sur le front, mais comme je l'ai couché sur le banc de la cour, le sang ne s'est pas mis à jaillir d'abondance ce qui a évité la panique générale : une grosse compresse bien imbibée d'eau oxygénée a conservé la plaie bien humide pour que la couture soit ainsi moins douloureuse qu'avec une plaie toute sèche en arrivant chez le médecin.
Il y a eu tant d'autres plaies et bosses que je ne me souviens plus, mais aussi une crise d’épilepsie qui a permis à une gamine d'être conduite à l'hôpital et d'être enfin soignée parce que c'est à cette occasion que les parents ont avoué que cela lui arrivait de temps en temps mais qu'ils attendaient simplement que cela passe ...
- Les enfants faisaient de la luge sous ma surveillance, juste à la sortie de la cour de récréation, sur une pente où ne passait jamais personne.
Soudain, un nunuche saute sur un camarade qui descendait à vive allure, lequel pousse un cri strident !
Le gamin s'est mis à pleurer en gémissant, et mon collègue lui dit :
"Ce n'est rien, Madame va te frotter un peu la jambe et tout ira bien !" :decu:
Je n'ai rien frotté du tout, il était évident que la jambe était fracturée !
J'ai supplié mon collègue afin qu'il téléphone à la maman au plus vite pour que celle-ci conduise le petit à l'hôpital : il avait une belle fracture ...
- Une autre fois, deux gamins se poursuivaient dans la cour, si vite que le premier a foncé sur l'arrête d'un poteau en ciment qui soutenait le préau.
Résultat, belle entaille sur le front, mais comme je l'ai couché sur le banc de la cour, le sang ne s'est pas mis à jaillir d'abondance ce qui a évité la panique générale : une grosse compresse bien imbibée d'eau oxygénée a conservé la plaie bien humide pour que la couture soit ainsi moins douloureuse qu'avec une plaie toute sèche en arrivant chez le médecin.
Il y a eu tant d'autres plaies et bosses que je ne me souviens plus, mais aussi une crise d’épilepsie qui a permis à une gamine d'être conduite à l'hôpital et d'être enfin soignée parce que c'est à cette occasion que les parents ont avoué que cela lui arrivait de temps en temps mais qu'ils attendaient simplement que cela passe ...
- User17095Érudit
Entièrement d'accord avec Dimka, il me paraît stupéfiant de dire "c'est pas mon boulot c'est celui de l'infirmière ou du CdE ou de peu importe qui du moment que c'est pas moi" quand on parle de danger. Le jour où il se passe quelque chose, on fait quoi, on envoie un élève chercher l'infirmière... ah qui est en formation, bon dix minutes de plus pour prévenir un CPE... qui intervient dans une classe mais on sait pas où... bon alors le CdE alors puisqu'il est responsable d'absolument tout et donc omnipotent c'est bien connu... trente minutes plus tard je vais envisager de faire plutôt que d'attendre après les autres ?
Ce n'est pas seulement erroné d'un point de vue juridique (sur le moment, c'est l'adulte en charge du groupe qui est responsable, indépendamment de son statut), mais ahurissant au niveau éthique.
La formation au PSC1 ne transforme certes pas en super-héros, mais elle a le mérite de permettre d'acquérir quelques notions et gestes techniques.
Plus important encore, il est bien naturel de se sentir tétanisé en cas d'urgence, ou d'appréhender de l'être si ça arrivait : un bout de formation, quelques réflexes, permettent d'y voir plus clair et de se sentir plus en confiance.
Ce n'est pas seulement erroné d'un point de vue juridique (sur le moment, c'est l'adulte en charge du groupe qui est responsable, indépendamment de son statut), mais ahurissant au niveau éthique.
La formation au PSC1 ne transforme certes pas en super-héros, mais elle a le mérite de permettre d'acquérir quelques notions et gestes techniques.
Plus important encore, il est bien naturel de se sentir tétanisé en cas d'urgence, ou d'appréhender de l'être si ça arrivait : un bout de formation, quelques réflexes, permettent d'y voir plus clair et de se sentir plus en confiance.
- ZazkFidèle du forum
Petit rappel toujours utile : la PLS expliquée ici : https://www.youtube.com/watch?v=lpq1UMUEycU
- User20401Vénérable
Déjà, il ne s'agit pas d'un arrêt mais d'une fibrillation. Si le coeur est arrêté, ni le défibrillateur, ni personne n'y pourra rien.Simgajul a écrit:Cicyle a écrit:Et pourtant, c'est ce qu'il faut faire. D'ailleurs, le médecin à distance ne te dira rien d'autre que de suivre les instructions de la machine en attendant l'arrivée des secours (il n'est pas sur place et ne peut donc pas mesurer le rythme cardiaque, ce que fait la machine).Simgajul a écrit:Pour le reste de la formation psc1, c'est pareil. Tu sécurises et tu appelles. Tu ne soignes pas, tu suis les instructions du médecin du SAMU au téléphone.
Je me vois mal choquer qqun sans avoir l'aval d'un médecin du SAMU, juste parce que la machine me dit de le faire. Ce ne sont pas deux jours de formation aux premiers secours qui te donne la capacité de décider.
Ben j'ai passé cette formation, il y a moins d'un an. On nous a clairement dit vérifier, demander à qqun d'aller chercher le défibrillateur, pendant ce temps commencer le massage cardiaque et appeler (ou faire appeler qqun juste à côté).
Le médecin me dira peut être de suivre les instruction du défibrillateur mais il me demandera si j'ai bien suivi les instructions me menant au diagnostique de l’arrêt cardiaque et non pas à celui d'un malaise ou autre perte de conscience.
Je ne comprends pas la partie graissée. Comme le dit Dimka, le défibrillateur grand public réalise un électrocardiogramme (analyse du rythme cardiaque). Si l'ECG est normal (simple malaise vagal), le défibrillateur te dira de ne pas choquer (ou ne choquera pas, selon les modèles). Le médecin du SAMU (je parle du régulateur, à distance, pas de celui qui arrive dans son fourgon) n'a pas l'ECG et ne pourra donc rien te dire de plus.
Toi, avec le défibrillateur grand public, tu ne poses aucun diagnostic. Le défibrillateur mesure le rythme et te donne une instruction en conséquence, instruction à suivre tant qu'il n'y a pas un médecin (ou un pompier) en chair et en os présent sur les lieux.
- ycombeMonarque
Dix minutes pour faire prévenir l'infirmière ou le CPE ? Ah oui, c'est vrai. Les salles de classe ne sont pas équipés de téléphones.
C'est bête, hein. Ça pourrait être rapide, de faire prévenir quelqu'un de compétent comme l'infirmier.
Il y a un défibrillateur quelque part? S'il faut dix minutes pour envoyer quelqu'un le chercher, c'est pas vraiment la peine.
S'il n'y a pas de téléphone, c'est bien qu'on considère que les situations d'urgence sont suffisamment rares pour que cela ne se justifie pas.
Je crois que tout est dit. Inutile d'être plus royaliste que le roi. Notre employeur ne juge pas utile que nous puissions donner l'alerte urgemment, pas la peine de se prendre le choux pour savoir gérer des situations d'urgence.
C'est bête, hein. Ça pourrait être rapide, de faire prévenir quelqu'un de compétent comme l'infirmier.
Il y a un défibrillateur quelque part? S'il faut dix minutes pour envoyer quelqu'un le chercher, c'est pas vraiment la peine.
S'il n'y a pas de téléphone, c'est bien qu'on considère que les situations d'urgence sont suffisamment rares pour que cela ne se justifie pas.
Je crois que tout est dit. Inutile d'être plus royaliste que le roi. Notre employeur ne juge pas utile que nous puissions donner l'alerte urgemment, pas la peine de se prendre le choux pour savoir gérer des situations d'urgence.
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Assurbanipal: "Passant, mange, bois, divertis-toi ; tout le reste n’est rien".
Franck Ramus : "Les sciences de l'éducation à la française se font fort de produire un discours savant sur l'éducation, mais ce serait visiblement trop leur demander que de mettre leur discours à l'épreuve des faits".
- DanskaProphète
Heu, non, justement : jamais vu une salle de classe équipée d'un téléphone !ycombe a écrit:Dix minutes pour faire prévenir l'infirmière ou le CPE ? Ah oui, c'est vrai. Les salles de classe ne sont pas équipés de téléphones.
C'est bête, hein. Ça pourrait être rapide, de faire prévenir quelqu'un de compétent comme l'infirmier.
Il y a un défibrillateur quelque part? S'il faut dix minutes pour envoyer quelqu'un le chercher, c'est pas vraiment la peine.
S'il n'y a pas de téléphone, c'est bien qu'on considère que les situations d'urgence sont suffisamment rares pour que cela ne se justifie pas.
Je crois que tout est dit. Inutile d'être plus royaliste que le roi. Notre employeur ne juge pas utile que nous puissions donner l'alerte urgemment, pas la peine de se prendre le choux pour savoir gérer des situations d'urgence.
Et dans mon bahut, où les infirmières sont absentes un jour sur deux, il ne servirait pas à grand chose...
- RogerMartinBon génie
Dans ma fac, il faut huit minutes minimum pour aller au sous-sol chercher le défibrillateur et remonter avec dans la salle de cours -- et ça, c'est dans le bâtiment moderne équipé d'ascenseurs. Donc j'irai le chercher, mais je ne me fais aucune illusion, ce sera trop tard quand je l'utiliserai.
Tu me fais bien rigoler Dimka. Tu as un défibrillateur dans ton sac sur toi en permanence, j'imagine ?
Tu me fais bien rigoler Dimka. Tu as un défibrillateur dans ton sac sur toi en permanence, j'imagine ?
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Yo, salut ma bande ! disait toujours le Samouraï.
I User5899.
User 17706 s'est retiré à Helsingør.
Strange how paranoia can link up with reality now and then.
- User17095Érudit
Désolé Ycombe mais ton propos est absurde.
Tu ne peux pas te dédouaner de ta responsabilité morale en cas d'incident, sous prétexte que tu n'as pas un téléphone à portée de main. Tu as beau invoquer ce genre de salades, il va de soi que, le jour où il arrivera quelque chose, tu ne resteras pas les bras croisés, tu feras ce que tu pourras.
(Ou alors tu pars du principe qu'un élève qui suffoque, ce n'est pas ton problème puisque lui porter secours n'est pas ce à quoi tu es payé, mais là il faut se poser de sérieuses questions sur ton positionnement citoyen, au delà du professionnel.)
Tu ne peux pas te dédouaner de ta responsabilité morale en cas d'incident, sous prétexte que tu n'as pas un téléphone à portée de main. Tu as beau invoquer ce genre de salades, il va de soi que, le jour où il arrivera quelque chose, tu ne resteras pas les bras croisés, tu feras ce que tu pourras.
(Ou alors tu pars du principe qu'un élève qui suffoque, ce n'est pas ton problème puisque lui porter secours n'est pas ce à quoi tu es payé, mais là il faut se poser de sérieuses questions sur ton positionnement citoyen, au delà du professionnel.)
- ycombeMonarque
Il pourrait servir à faire prévenir les pompiers.Danska a écrit:Heu, non, justement : jamais vu une salle de classe équipée d'un téléphone !ycombe a écrit:Dix minutes pour faire prévenir l'infirmière ou le CPE ? Ah oui, c'est vrai. Les salles de classe ne sont pas équipés de téléphones.
C'est bête, hein. Ça pourrait être rapide, de faire prévenir quelqu'un de compétent comme l'infirmier.
Il y a un défibrillateur quelque part? S'il faut dix minutes pour envoyer quelqu'un le chercher, c'est pas vraiment la peine.
S'il n'y a pas de téléphone, c'est bien qu'on considère que les situations d'urgence sont suffisamment rares pour que cela ne se justifie pas.
Je crois que tout est dit. Inutile d'être plus royaliste que le roi. Notre employeur ne juge pas utile que nous puissions donner l'alerte urgemment, pas la peine de se prendre le choux pour savoir gérer des situations d'urgence.
Et dans mon bahut, où les infirmières sont absentes un jour sur deux, il ne servirait pas à grand chose...
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- ProvençalLeGauloisExpert
Dans une classe de collège/lycée lambda de 30 élèves, il y a au bas mot 25 à 30 téléphones disponibles dans les sacs ou dans les poches pour appeler les secours si nécessaire, sans même compter celui du professeur, alors l'argument du pas de téléphone dans les salles de classe, c'est un petit peu beaucoup de la mauvaise foi.
Quant au défibrillateur qui serait trop loin, il y a en effet encore des progrès à faire pour équiper correctement les lieux publics en France, mais il y en a déjà nettement plus qu'il y a seulement quelques années.
Tout ça pour dire que même si je suis bien rouillée parce que ma formation PSC1 remonte déjà à quelques années, je ne regrette pas d'avoir investi une modeste somme pour la faire (60€ de mémoire).
Quant au défibrillateur qui serait trop loin, il y a en effet encore des progrès à faire pour équiper correctement les lieux publics en France, mais il y en a déjà nettement plus qu'il y a seulement quelques années.
Tout ça pour dire que même si je suis bien rouillée parce que ma formation PSC1 remonte déjà à quelques années, je ne regrette pas d'avoir investi une modeste somme pour la faire (60€ de mémoire).
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N'empêche que je suis une légende.
Perceval
- ycombeMonarque
Mettons qu'un élève fasse un malaise grave, œdème de Kink dû à la rencontre fortuite avec une guêpe entrée par la fenêtre ouverte.pogonophile a écrit:Désolé Ycombe mais ton propos est absurde.
Tu ne peux pas te dédouaner de ta responsabilité morale en cas d'incident, sous prétexte que tu n'as pas un téléphone à portée de main. Tu as beau invoquer ce genre de salades, il va de soi que, le jour où il arrivera quelque chose, tu ne resteras pas les bras croisés, tu feras ce que tu pourras.
(Ou alors tu pars du principe qu'un élève qui suffoque, ce n'est pas ton problème puisque lui porter secours n'est pas ce à quoi tu es payé, mais là il faut se poser de sérieuses questions sur ton positionnement citoyen, au delà du professionnel.)
Quelle est la procédure d'urgence dans ce cas? trancher la glotte d'un coup de cutter et insérer le corps d'un bic dans la trachée, comme on me l'a suggéré en formation il y a 20 ans à l'IUFM ? Le problème, c'est que je n'ai pas ce genre d'outil sur moi, et le temps que j'en trouve un... et que j'ose essayer cette manipulation... Pas de téléphone, le temps qu'un élève courre demander que quelqu'un appelle les pompiers, l'allergique sera mort.
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Assurbanipal: "Passant, mange, bois, divertis-toi ; tout le reste n’est rien".
Franck Ramus : "Les sciences de l'éducation à la française se font fort de produire un discours savant sur l'éducation, mais ce serait visiblement trop leur demander que de mettre leur discours à l'épreuve des faits".
- User17095Érudit
Il y a plein de situations où tu peux être utile avec ta simple jugeote, et d'autres avec la formation du PSC1, inutile de taper dans l'argument de l'homme de paille pour sauver un raisonnement tellement absurde que je me demande si ce n'est pas simplement du trolling.
- GrypheMédiateur
Personnellement, je n'ai strictement aucune compétence médicale (pas bien, je sais) mais quand il y a un problème qui a l'air un peu sérieux ou qu'on a un doute, on appelle le 15 et ils nous expliquent quoi faire. Et quand ça a l'air urgent, on appelle tout de suite sans tirer à la courte paille pour savoir à qui c'est d'appeler.
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Τί ἐστιν ἀλήθεια ;
- DimkaVénérable
Si tu fous un cutter dans la gorge d’un élève et que tu y insères un bic, en fait, je pense que tu vas direct en prison, et si tu parviens à prouver qu’un formateur t’a dit cela, je pense qu’il pourra venir partager ta cellule. :lol:ycombe a écrit:Quelle est la procédure d'urgence dans ce cas? trancher la glotte d'un coup de cutter et insérer le corps d'un bic dans la trachée, comme on me l'a suggéré en formation il y a 20 ans à l'IUFM ?
RogerMartin a écrit:
Tu me fais bien rigoler Dimka.
Ah bon.
Pourtant, je suis très sérieux. Quand on fait des gardes chez les pompiers, on intervient quand même de temps en temps sur des trucs qui puent (du genre la vie des gens est en train de basculer), je trouve que le pire, ce sont les témoins et les proches. Leur détresse, leur incompréhension, leur impuissance. Quand le témoin a réagi correctement, c’est tellement bon de pouvoir le rassurer, de lui dire qu’il a fait tout ce qu’il fallait, comme il fallait, qu’il a bien fait. À l’inverse, quand le témoin explique que la personne a arrêté soudainement de réagir, qu’il n’a pas rappelé le samu, qu’il n’a rien fait, rien vérifié vu qu’on arrivait, et qu’on entre dans la pièce pour voir un gus laissé sur le dos depuis dix minutes…
Ambiance fendard garantie, en effet.
J’ai jamais vu un témoin nous expliquer qu’en théorie, la mort n’était pas supposée pointer son nez à cet endroit. Ni que de toute façon, ce n’était pas son job de gérer ça, qu’en plus son employeur ne lui avait pas fourni de téléphone, et encore moins que de son point de vue, il est inutile d’être plus royaliste que le roi. Faire le malin sur un forum, c’est facile. Un trait d’esprit, regardez-moi comme je suis subtilement intelligent, délicieusement cynique.
Le PSC1 est une formation qui a été conçue par des gens très intelligents, très compétents, avec une vague expérience dans le domaine, qui ont donc pensé à l’éventualité qu’un défibrillateur ne soit pas à proximité. C’est précisément pour cela qu’ils demandent d’appeler à l’aide, de dire à un témoin (ou plusieurs) d’appeler le samu et d’apporter un défibrillateur dès que possible, pendant qu’on masse. Un retard de huit (dix ou quinze) minutes dans la pose du DSA après le début du massage cardiaque, c’est toujours mieux que pas de DSA du tout.RogerMartin a écrit:Tu as un défibrillateur dans ton sac sur toi en permanence, j'imagine ?
Et les créateurs du PSC1 ont même envisagé les lieux totalement déserts et isolés (tels les universités et les établissements scolaires), et donc l’absence de défibrillateur et de témoins immédiatement accessibles, en demandant, dans ce type de situations, d’appeler le samu soi-même et de commencer à masser. L’absence de défibrillateur n’empêche pas de masser.
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- Spoiler:
- Patience et raisonFidèle du forum
En "formation" premier secours/réaction aux attentats (joyeux hein...), on nous a martelé qu'il valait mieux mal faire un massage que ne rien faire...
La seule réticence qu'il me reste c'est de mettre en "PLS" quelqu'un qui aurait eu un coup à la tête ou à la nuque...
La seule réticence qu'il me reste c'est de mettre en "PLS" quelqu'un qui aurait eu un coup à la tête ou à la nuque...
- Ramanujan974Érudit
Dimka a écrit:Je serais bien curieux de savoir ce que tu imagines, quand tu dis ça.Ramanujan974 a écrit:Je suis d'accord avec le fait ça peut sauver des vies.
Sauf que moi, a priori, je ne toucherai jamais un élève. Trop de risque que ça me retombe dessus en cas de problème.
Je ne pensais pas du tout à l'aspect "tripotage". Je voulais dire que je ne prendrais pas le risque de blesser quelqu'un (vertèbres par exemple) en le déplaçant.
Dimka a écrit:Un secouriste qui effectue de bonne foi des gestes appris en formation, on ne lui reprochera rien, même si les gestes ne sont pas parfaits.
Justement, je ne suis pas secouriste. Je préfère ne rien faire plutôt que n'importe quoi.
Ensuite, tu t'en prends aussi à ycombe en disant que c'est facile de faire le malin derrière son écran. Sauf que c'est exactement ce que tu fais. C'est facile de prétendre vouloir sauver le monde, de s'y connaître en PLS, défibrillateur, massage, où, quand, comment, etc, et de vouloir donner des leçons aux autres.
- amethysteDoyen
1- Justement, en formation, tu apprends à éviter de blesser davantage quelqu'un, tu apprends comment le manipuler.Ramanujan974 a écrit:Dimka a écrit:Je serais bien curieux de savoir ce que tu imagines, quand tu dis ça.Ramanujan974 a écrit:Je suis d'accord avec le fait ça peut sauver des vies.
Sauf que moi, a priori, je ne toucherai jamais un élève. Trop de risque que ça me retombe dessus en cas de problème.
Je ne pensais pas du tout à l'aspect "tripotage". Je voulais dire que je ne prendrais pas le risque de blesser quelqu'un (vertèbres par exemple) en le déplaçant.Dimka a écrit:Un secouriste qui effectue de bonne foi des gestes appris en formation, on ne lui reprochera rien, même si les gestes ne sont pas parfaits.
Justement, je ne suis pas secouriste. Je préfère ne rien faire plutôt que n'importe quoi.
Ensuite, tu t'en prends aussi à ycombe en disant que c'est facile de faire le malin derrière son écran. Sauf que c'est exactement ce que tu fais. C'est facile de prétendre vouloir sauver le monde, de s'y connaître en PLS, défibrillateur, massage, où, quand, comment, etc, et de vouloir donner des leçons aux autres.
2- Oui, une formation te permet de connaître la PLS, le défibrillateur, le massage, le bouche à bouche (tout du moins, quand j'ai passé l'AFPS, les formations de mise à niveau que j'ai eues ensuite étaient beaucoup mins approfondies). Je ne dis pas que c'est facile (et Dimka non plus, je ne crois pas), mais en suivant sérieusement cette formation, c'est faisable. On est censé avoir un bac + 5 et on ne serait pas capable de comprendre ces gestes ?
- PoupoutchModérateur
Ah, pour l'équipe de secours, c'est sans doute plus facile de dire à une personne qu'elle a bien agi, mais pour la personne elle-même?Dimka a écrit:
Pourtant, je suis très sérieux. Quand on fait des gardes chez les pompiers, on intervient quand même de temps en temps sur des trucs qui puent (du genre la vie des gens est en train de basculer), je trouve que le pire, ce sont les témoins et les proches. Leur détresse, leur incompréhension, leur impuissance. Quand le témoin a réagi correctement, c’est tellement bon de pouvoir le rassurer, de lui dire qu’il a fait tout ce qu’il fallait, comme il fallait, qu’il a bien fait. À l’inverse, quand le témoin explique que la personne a arrêté soudainement de réagir, qu’il n’a pas rappelé le samu, qu’il n’a rien fait, rien vérifié vu qu’on arrivait, et qu’on entre dans la pièce pour voir un gus laissé sur le dos depuis dix minutes…
Ambiance fendard garantie, en effet.
J’ai jamais vu un témoin nous expliquer qu’en théorie, la mort n’était pas supposée pointer son nez à cet endroit. Ni que de toute façon, ce n’était pas son job de gérer ça, qu’en plus son employeur ne lui avait pas fourni de téléphone, et encore moins que de son point de vue, il est inutile d’être plus royaliste que le roi. Faire le malin sur un forum, c’est facile. Un trait d’esprit, regardez-moi comme je suis subtilement intelligent, délicieusement cynique.
J'avais fait un long message pour te répondre sur un message précédent, mais je l'ai perdu, et j'ai laissé tomber et passer du temps. Mais je n'y peux rien, ton ton péremptoire me gêne. Je le comprends, je comprends ta position, mais elle ne me convainc pas. Parce que quoi que tu en dises, non, je ne veux pas me former aux gestes de premier secours. Ma réticence est toute personnelle et sans doute idiote, j'en conviens volontiers, mais pas totalement infondée. Et je ne suis sans doute pas la seule à réagir comme ça.
Toi, si j'ai bien tout suivi, tu as un intérêt pour les métiers de la santé, et tu interviens comme secouriste, ce qui est évidemment tout à ton honneur. Tu as, sans doute, une certaine expérience, et un recul, donc, aussi, sur la responsabilité qui t'incombe du fait de savoir quoi faire. C'est ce que laisse entendre ton message ici cité.
Est-il possible de concevoir que pour certains, dans lesquels je m'inclus, connaître ces gestes et y être formé crée une obligation morale qui peut rendre pire l'échec, qui est bien entendu toujours possible? Vous parlez tous de sauver des vies, et oui, c'est le but. Mais parfois, même en faisant bien, et en faisant tout pour sauver une personne, on ne la sauve pas. Quand je travaillais dans une gare francilienne, mon équipe a pris en charge un homme victime d'un malaise, qui est mort avant l'arrivée des pompiers (qui ont, pourtant, été extrêmement rapides) et pendant qu'une collègue (secouriste) le massait. Moi, je m'occupais de juguler la foule, toujours prompte à chercher à voir dans ce genre de cas. Eh bien je peux te dire que malgré tous les mots rassurants des pompiers, ladite collègue ne s'est pas sentie le moins du monde consolée de savoir qu'elle avait bien fait. Elle, tout ce qu'elle voyait, c'est qu'un homme était mort pour ainsi dire dans ses bras ; une prise en charge psychologique lui a été indispensable, et le retour au travail a été long et douloureux. Alors oui, c'est sans doute peu courageux de s'abriter derrière son ignorance, mais pour moi, c'est sécurisant. Je ne prétends pas dire que tout le monde devrait être comme moi, heureusement qu'il y a des gens qui parviennent à passer outre cette peur. Moi, je n'y arrive pas, et tant que ce ne sera pas obligatoire, je ne passerai pas le PSC1.
Pour moi, il vaut mieux laisser cette responsabilité (et tu ne m'enlèveras pas de l'idée que c'en est une) à ceux qui se sentent l'âme de le faire, que d'avoir des armées de gens qui ont passé le PSC1 pour se donner bonne conscience il y a une dizaine d'années, ne se sont pas recyclés, et ne sauront pas plus quoi faire que moi ou mon voisin en cas de malaise ou d'accident grave, mais se sentiront autorisés à agir en vertu de leur PSC1.
_________________
Lapin Émérite, celle qui Nage en Lisant ou Inversement, Dompteuse du fauve affamé et matutinal.
"L'intelligence est une maladie qui peut se transmettre très facilement mais dont on peut guérir très rapidement et sans aucune séquelle"
- amethysteDoyen
Poupoutch : S'il n'y avait eu personne pour s'occuper cet homme, tu n'aurais rien pu faire et tu n'aurais ressenti aucune culpabilité de n'avoir rien fait ? Finalement, tu comptes sur les autres, mais y aura-t-il toujours quelqu'un sur lequel s'appuyer ? Ne serait-ce que si on a des enfants, savoir quoi faire s'il se brûle, s'il s'étouffe, s'il tombe violemment, la formation permet aussi de savoir réagir pour des "petits" incidents.
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