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- GabyeNiveau 2
Hello ,
Je viens de recevoir un email d'une élève qui me demande des conseils pour l'oral prévu à la rentrée.Comme le vendredi juste avant les vacances elle a fait une grosse syncope pendant mon cours , elle en a aussi profité pour me donner de ses nouvelles.
C'était assez impressionnant elle est tombée par terre d'un coup et n'a pas bougé durant 6 minutes environ. Alors moi , je ne savais pas trop quoi faire parce que cela ne m'était jamais arrivé.J'ai demandé à un élève d'aller chercher l'infirmière mais bien sûr elle n'était pas là... Et il y avait toute une panique qui s'installait dans la classe , et j'avoue m'être sentie un peu bête et dépassée , à ne pas trop savoir quoi faire ( j'ai honte mais je ne connais aucun geste de secourisme).Finalement comme l'élève mettait du temps à se réveiller la vie sco a appelé les pompiers et comme la cpe s'y connaît mieux que moi elle a pris en charge l'élève .
Mais en repensant à tout ça j'ai de nouveau des frissons dans le dos.J'ai eu tellement peur !
Est ce que cela vous est déjà arrivé?Que feriez-vous dans ce cas là?
Je viens de recevoir un email d'une élève qui me demande des conseils pour l'oral prévu à la rentrée.Comme le vendredi juste avant les vacances elle a fait une grosse syncope pendant mon cours , elle en a aussi profité pour me donner de ses nouvelles.
C'était assez impressionnant elle est tombée par terre d'un coup et n'a pas bougé durant 6 minutes environ. Alors moi , je ne savais pas trop quoi faire parce que cela ne m'était jamais arrivé.J'ai demandé à un élève d'aller chercher l'infirmière mais bien sûr elle n'était pas là... Et il y avait toute une panique qui s'installait dans la classe , et j'avoue m'être sentie un peu bête et dépassée , à ne pas trop savoir quoi faire ( j'ai honte mais je ne connais aucun geste de secourisme).Finalement comme l'élève mettait du temps à se réveiller la vie sco a appelé les pompiers et comme la cpe s'y connaît mieux que moi elle a pris en charge l'élève .
Mais en repensant à tout ça j'ai de nouveau des frissons dans le dos.J'ai eu tellement peur !
Est ce que cela vous est déjà arrivé?Que feriez-vous dans ce cas là?
- JennyMédiateur
N’hésite pas à demander une formation psc1.
Sinon, prévenir la vie scolaire. Pour gagner du temps, tu peux appeler la cpe de ton portable.
Sinon, prévenir la vie scolaire. Pour gagner du temps, tu peux appeler la cpe de ton portable.
- ycombeMonarque
Premièrement, ne pas paniquer. Ce n'est pas toi qui est en cause ni un de tes proches, c'est un ou une élève lambda. Fais déplacer le corps par les autres élèves pour ne pas te prendre les pieds dedans en marchant dans la classe, par précaution, et pour ne pas risquer de tomber en marchant dessus par inadvertance.
Deuxièmement, qui est responsable de l'élève dans le coma? C'est le CdE. Le CdE est responsable de tout, ne pas hésiter à lui demander de prendre en charge le cas.
Troisièmement, est-il possible de faire cours avec un élève évanoui dans la classe ? Si oui, continuer le cours. L'élève évanoui rattrapera lorsqu'il aura récupéré. Si non, le cours est terminé. Renvoyer les élèves à la vie sco et aller à l'administration faire un rapport pour demander une sanction contre l'élève qui, par son comportement tout à fait inadmissible, a fait perdre de précieuses minutes de cours à ses camarades.
Ne pas hésiter à demander un certificat médical à l'élève pour le retour en cour, histoire de t'assurer qu'il ne recommencera pas.
De rien.
Bonne année à toutes et à tous et non, je n'utiliserai pas l'écriture inclusive.
Deuxièmement, qui est responsable de l'élève dans le coma? C'est le CdE. Le CdE est responsable de tout, ne pas hésiter à lui demander de prendre en charge le cas.
Troisièmement, est-il possible de faire cours avec un élève évanoui dans la classe ? Si oui, continuer le cours. L'élève évanoui rattrapera lorsqu'il aura récupéré. Si non, le cours est terminé. Renvoyer les élèves à la vie sco et aller à l'administration faire un rapport pour demander une sanction contre l'élève qui, par son comportement tout à fait inadmissible, a fait perdre de précieuses minutes de cours à ses camarades.
Ne pas hésiter à demander un certificat médical à l'élève pour le retour en cour, histoire de t'assurer qu'il ne recommencera pas.
De rien.
Bonne année à toutes et à tous et non, je n'utiliserai pas l'écriture inclusive.
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Assurbanipal: "Passant, mange, bois, divertis-toi ; tout le reste n’est rien".
Franck Ramus : "Les sciences de l'éducation à la française se font fort de produire un discours savant sur l'éducation, mais ce serait visiblement trop leur demander que de mettre leur discours à l'épreuve des faits".
- ProtonExpert
Si cela m'arrive, je demande aux élèves de mettre le corps dans le couloir et on continue le cours.
J'envoie ensuite un texto au CDE pour lui dire de le récupérer.
J'envoie ensuite un texto au CDE pour lui dire de le récupérer.
- DimkaVénérable
Salut,
Passe un psc1, ça coûte pas si cher, chez les pompiers, à la croix-rouge, à la protection civile, au paf ou où tu veux, et tu auras moins de chances de faire des bêtises qu'en écoutant les conseils d'incompétents anonymes sur Internet.
Passe un psc1, ça coûte pas si cher, chez les pompiers, à la croix-rouge, à la protection civile, au paf ou où tu veux, et tu auras moins de chances de faire des bêtises qu'en écoutant les conseils d'incompétents anonymes sur Internet.
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- Spoiler:
- CeladonDemi-dieu
Je comprends ton désarroi, Gabye. Je ne sais pas où on en est de ce point de vue-là aujourd'hui dans les concours de recrutement des personnels en contact avec la population quelle qu'elle soit, ni de la formation obligatoire mais il me semble qu'il faudrait songer sérieusement à la prodiguer, plutôt que de passer du temps à l'espe à ingurgiter des théories fumeuses qui ne mènent nulle part et surtout pas à sauver une vie quand le cas se présente.
- LittleNiveau 5
J'ai déjà eu à gérer différentes crises de ce type, de l'évanouissement simple qui dure (hypoglycémie ou syncope liée à la fièvre) à la crise d'asthme sévère ou à la crise d'épilepsie. La 1ère fois, c'est effectivement très impressionnant.
Je réagis toujours de la même façon : pour les évanouissements simples, je place l'élève en PLS après avoir envoyé un délégué prévenir l'administration et un autre l'infirmière - si elle est là. Selon le côté spectaculaire de la crise, je fais sortir les autres élèves ou fais en sorte qu'ils restent tranquilles et silencieux. Si la crise dure, en accord avec le personnel administratif présent (ou pas présent, d'ailleurs), j'appelle les pompiers. C'est systématique pour l'asthme sévère : pas le choix, on voit l'élève bleuir. Pour la crise d'épilepsie, je demande aux élèves d'éloigner tout ce qui pourrait blesser leur camarade : tables, chaises, sacs ... Et je veille à ce qu'il ne se fracasse pas la tête au sol du fait des soubresauts en plaçant mes mains en protection mais sans le contenir. Ensuite, il doit être pris en charge de manière spécifique : les retours de crises sont souvent délicates.
Il m'est même arrivé une fois de résoudre crise grave avec un 4ème qui était "jeune sapeur-pompier" et dont le père travaille à la caserne : les pompiers ont ainsi pu décaler tout de suite et l'élève a été secouru dans des délais ultra courts.
Le plus important reste de débriefer avec les autres ensuite : j'enseigne en collège et les petits sont souvent très choqués par ce genre de choses alors il faut expliquer, rassurer et inciter tout le monde à apprendre les gestes de sécurité. Le cours est de toute façon perturbé alors autant que ce soit utile...
Comme Céladon, je ne comprends même pas que le PSC1 ne soit pas obligatoire pour tous les profs : en 15 ans de carrière, j'en ai vu passer de toutes les couleurs, surtout lors des activités types accompagnement de cross ou voyage scolaire. Mais même sur des sorties anodines : un de mes élèves s'est ainsi salement tordu le pied (et s'est évanoui suite à sa chute) en ratant le trottoir au retour d'une sortie "collège au cinéma"...
Je réagis toujours de la même façon : pour les évanouissements simples, je place l'élève en PLS après avoir envoyé un délégué prévenir l'administration et un autre l'infirmière - si elle est là. Selon le côté spectaculaire de la crise, je fais sortir les autres élèves ou fais en sorte qu'ils restent tranquilles et silencieux. Si la crise dure, en accord avec le personnel administratif présent (ou pas présent, d'ailleurs), j'appelle les pompiers. C'est systématique pour l'asthme sévère : pas le choix, on voit l'élève bleuir. Pour la crise d'épilepsie, je demande aux élèves d'éloigner tout ce qui pourrait blesser leur camarade : tables, chaises, sacs ... Et je veille à ce qu'il ne se fracasse pas la tête au sol du fait des soubresauts en plaçant mes mains en protection mais sans le contenir. Ensuite, il doit être pris en charge de manière spécifique : les retours de crises sont souvent délicates.
Il m'est même arrivé une fois de résoudre crise grave avec un 4ème qui était "jeune sapeur-pompier" et dont le père travaille à la caserne : les pompiers ont ainsi pu décaler tout de suite et l'élève a été secouru dans des délais ultra courts.
Le plus important reste de débriefer avec les autres ensuite : j'enseigne en collège et les petits sont souvent très choqués par ce genre de choses alors il faut expliquer, rassurer et inciter tout le monde à apprendre les gestes de sécurité. Le cours est de toute façon perturbé alors autant que ce soit utile...
Comme Céladon, je ne comprends même pas que le PSC1 ne soit pas obligatoire pour tous les profs : en 15 ans de carrière, j'en ai vu passer de toutes les couleurs, surtout lors des activités types accompagnement de cross ou voyage scolaire. Mais même sur des sorties anodines : un de mes élèves s'est ainsi salement tordu le pied (et s'est évanoui suite à sa chute) en ratant le trottoir au retour d'une sortie "collège au cinéma"...
- ycombeMonarque
Si l'élève est une fille, pense à demander à ses copines si elle est enceinte, pour savoir s'il faut la mettre côté gauche.Little a écrit:J'ai déjà eu à gérer différentes crises de ce type, de l'évanouissement simple qui dure (hypoglycémie ou syncope liée à la fièvre) à la crise d'asthme sévère ou à la crise d'épilepsie. La 1ère fois, c'est effectivement très impressionnant.
Je réagis toujours de la même façon : pour les évanouissements simples, je place l'élève en PLS après avoir envoyé un délégué prévenir l'administration et un autre l'infirmière - si elle est là.
Il ne faut pas exagérer non plus. En 23 ans de carrière, j'ai une élève qui a fait une crise d'hyperventilation bruyante (elle prétendait que c'était de l'asthme mais non) et c'est à peu près tout comme cas nécessitant une petite réflexion. Pas vu d'évanouissements du tout ni rien de très spectaculaire.
[...]
Comme Céladon, je ne comprends même pas que le PSC1 ne soit pas obligatoire pour tous les profs : en 15 ans de carrière, j'en ai vu passer de toutes les couleurs, surtout lors des activités types accompagnement de cross ou voyage scolaire. Mais même sur des sorties anodines : un de mes élèves s'est ainsi salement tordu le pied (et s'est évanoui suite à sa chute) en ratant le trottoir au retour d'une sortie "collège au cinéma"...
Sinon j'ai une élève qui a uriné sur sa chaise (deux fois), un élève qui a vomi (gastro), une élève qui s'est masturbée, un élève qui est mort le week end (il a fallu gérer la classe mais non, je ne suis pas psychologue, tout ce que j'ai dit c'est que s'il avait attaché son casque il serait encore vivant), quelques petits saignements de nez, une brûlure bénigne, un élève qui s'est mis à pleurer parce qu'un autre avait évoqué le cancer de sa mère devant ses copains à la récré (je l'ai envoyé se calmer en vie sco)... Bref les cas les plus courant ne relèvent vraiment pas du psc1.
On peut discuter de rendre obligatoire le PSC1 pour l'obtention du permis de conduire (les premiers secours viennent d'être intégrés à l'examen) ou pour le BAC mais le rendre obligatoire pour tous les enseignants me semble un peu simpliste. Ou juste pour les enseignants qui font de l'EPS, à la rigueur.
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Assurbanipal: "Passant, mange, bois, divertis-toi ; tout le reste n’est rien".
Franck Ramus : "Les sciences de l'éducation à la française se font fort de produire un discours savant sur l'éducation, mais ce serait visiblement trop leur demander que de mettre leur discours à l'épreuve des faits".
- DimkaVénérable
Je pense exactement l'inverse : je ne pige pas que ça ne soit pas obligatoire pour toute personne bossant en contact avec du public. Le point de vue important, c'est pas « moi je » : un individu a peu de chances de voir un truc grave dans sa vie. Par contre, le problème, c'est qu'un gus qui subit un truc grave a peu de chances de voir quelqu'un qui sache réagir.
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- Spoiler:
- CisilHabitué du forum
Ce qui serait bien, ce serait déjà qu'au moins on le propose aux enseignants, et plus généralement à tous ceux qui sont en contact avec les élèves.
Chez nous, une formation est mise en place chaque année, animée par l'infirmière (on a la chance d'avoir une infirmière à temps plein et très investie dans l'établissement), avec "recyclage" tous les deux ans pour ceux qui ont déjà le PSC1. Y participent des enseignants, mais aussi des Atoss et des surveillants.
Mais pour l'obtenir, il a fallu batailler !
Chez nous, une formation est mise en place chaque année, animée par l'infirmière (on a la chance d'avoir une infirmière à temps plein et très investie dans l'établissement), avec "recyclage" tous les deux ans pour ceux qui ont déjà le PSC1. Y participent des enseignants, mais aussi des Atoss et des surveillants.
Mais pour l'obtenir, il a fallu batailler !
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"Si haut que l’on soit placé, on n’est jamais assis que sur son cul." Montaigne.
"When I went to school, they asked me what I wanted to be when I grew up. I wrote down ‘happy’. They told me I didn’t understand the assignment, and I told them they didn’t understand life.” John Lennon
- Ramanujan974Érudit
Je suis de l'avis de ycombe : encore un truc de plus pour les enseignants qui n'a rien à voir.
La chose primordiale serait qu'il y ait une infirmière présente tous les jours de 7h à 18h.
Voire 24h/24 dans les établissements avec internat.
La chose primordiale serait qu'il y ait une infirmière présente tous les jours de 7h à 18h.
Voire 24h/24 dans les établissements avec internat.
- LittleNiveau 5
Ramanujan974 a écrit:Je suis de l'avis de ycombe : encore un truc de plus pour les enseignants qui n'a rien à voir.
La chose primordiale serait qu'il y ait une infirmière présente tous les jours de 7h à 18h.
Voire 24h/24 dans les établissements avec internat.
Et comme ce n'est pas le cas (chez nous elle n'est là que deux jours par semaine, et encore, pas toute la journée), bin voilà. Et puis, l'infirmière, tu ne vas pas l'emmener sur toutes les sorties scolaires, si ? Parce que c'est là où on a le plus d'incidents, et comme chez nous on banalise une semaine pour les sorties longues, à moins qu'elle n'ait le don d'ubiquité, je ne vois pas comment faire.
Insérer le PSC1 dans la formation, à un moment ou à un autre, ce n'est que du bon sens. Sans oublier, effectivement, le recyclage qui va avec. Perso, je me sens plus tranquille depuis que je l'ai : on me confie des ados, autant savoir quoi faire en cas de (gros) pépin.
- JennyMédiateur
Je trouve ça aussi indispensable. Ça pourrait être intégré à la formation.
Dimka :
Dimka :
- KilmenyEmpereur
[...]ycombe a écrit:Si l'élève est une fille, pense à demander à ses copines si elle est enceinte, pour savoir s'il faut la mettre côté gauche.Little a écrit:J'ai déjà eu à gérer différentes crises de ce type, de l'évanouissement simple qui dure (hypoglycémie ou syncope liée à la fièvre) à la crise d'asthme sévère ou à la crise d'épilepsie. La 1ère fois, c'est effectivement très impressionnant.
Je réagis toujours de la même façon : pour les évanouissements simples, je place l'élève en PLS après avoir envoyé un délégué prévenir l'administration et un autre l'infirmière - si elle est là.
Désolée pour mon ignorance, mais quel est le lien entre la grossesse et le côté gauche ? :missT2:
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Un petit clic pour les animaux : http://www.clicanimaux.com/catalog/accueil.php?sites_id=1
- MesonMixingNiveau 10
Kilmeny a écrit:ycombe a écrit:
Si l'élève est une fille, pense à demander à ses copines si elle est enceinte, pour savoir s'il faut la mettre côté gauche.
Désolée pour mon ignorance, mais quel est le lien entre la grossesse et le côté gauche ? :missT2:
Éviter un écrasement de la veine cave inférieure par le fœtus.
À mon dernier recyclage PSC1 en juin, on m'a dit que ce n'était plus du tout d'actualité et qu'une femme enceinte pouvait être mise en PLS indifféremment à droite à gauche.
On nous a dit que toute façon le plus important c'est de mettre en PLS, peu importe le côté. Et qu'il valait mieux mal faire que ne rien faire.
- Thalia de GMédiateur
Les balises, bon sang de bonsoir ! Je viens d'en corriger plusieurs, c'est moi qui vais finir par avoir une syncope !
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Le printemps a le parfum poignant de la nostalgie, et l'été un goût de cendres.
Soleil noir de mes mélancolies.
- Dame TartineNeoprof expérimenté
Pas d'accord pour ma part. Je pense que c'est une question de civisme bien plus large que ça car cela peut servir dans la vie de tous les jours. Je suis effrayée quand je pense à tous les gens qui décèdent faute d'avoir pu bénéficier de ces gestes. Un massage cardiaque est un geste technique relativement simple que n'importe qui peut faire et ça sauve une vie.Ramanujan974 a écrit:Je suis de l'avis de ycombe : encore un truc de plus pour les enseignants qui n'a rien à voir.
La chose primordiale serait qu'il y ait une infirmière présente tous les jours de 7h à 18h.
Voire 24h/24 dans les établissements avec internat.
L'apprentissage de ces gestes est encore trop peu répandu et je considère aussi qu'ils devraient être obligatoires pour les gens exerçant une profession au contact du public.
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J'peux pas, j'ai piscine !
- DimkaVénérable
Le temps que tu piges qu'il y a un problème vaguement urgent, que tu envoies chercher l'infirmier, qu'il revienne et qu'il fasse ce que ferait n'importe quel secouriste, c'est déjà trop tard. En cas d'arrêt, c'est à toi d'appeler ou faire appeler le samu, de masser, d'envoyer chercher un dsa. De toute façon, l'infirmier, il ne fera rien de plus : un arrêt, après ce sont des gestes médicaux (mettre des produits chimiques comme l'adrénaline pour relancer, etc.), éventuellement certains sont faits par les infirmiers pompiers qui ont des protocoles. Alors l'intérêt ? On perd cinq minutes, le gamin, il est mort, son cerveau il est grillé, tout ça parce qu'un prof n'aurait pas voulu passer une journée de sa vie à se former, parce que le secourisme ce serait pas assez bien pour lui, ce serait pas son rôle, etc. ?Ramanujan974 a écrit:Je suis de l'avis de ycombe : encore un truc de plus pour les enseignants qui n'a rien à voir.
La chose primordiale serait qu'il y ait une infirmière présente tous les jours de 7h à 18h.
Voire 24h/24 dans les établissements avec internat.
Idem pour le gars inconscient, avec une hémorragie ou en train de s'étouffer : pendant les cinq minutes passées à aller chercher l'infimier qui fera la même chose qu'un secouriste, ton élève il respire pas ou il se vide de son sang tranquillou, pas d'panique, on est large, peut-être ?
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- Spoiler:
- Ramanujan974Érudit
Je suis d'accord avec le fait ça peut sauver des vies.
Sauf que moi, a priori, je ne toucherai jamais un élève. Trop de risque que ça me retombe dessus en cas de problème.
Sauf que moi, a priori, je ne toucherai jamais un élève. Trop de risque que ça me retombe dessus en cas de problème.
- ycombeMonarque
La salle de classe n'est pas l'endroit où les gens s'étouffent en mangeant ou se font des hémorragies. C'est un endroit où les élèves restent assis en essayant d'apprendre, c'est donc un lieu moins risqué qu'une route, un terrain de sport ou un supermarché.Dimka a écrit:Le temps que tu piges qu'il y a un problème vaguement urgent, que tu envoies chercher l'infirmier, qu'il revienne et qu'il fasse ce que ferait n'importe quel secouriste, c'est déjà trop tard. En cas d'arrêt, c'est à toi d'appeler ou faire appeler le samu, de masser, d'envoyer chercher un dsa. De toute façon, l'infirmier, il ne fera rien de plus : un arrêt, après ce sont des gestes médicaux (mettre des produits chimiques comme l'adrénaline pour relancer, etc.), éventuellement certains sont faits par les infirmiers pompiers qui ont des protocoles. Alors l'intérêt ? On perd cinq minutes, le gamin, il est mort, son cerveau il est grillé, tout ça parce qu'un prof n'aurait pas voulu passer une journée de sa vie à se former, parce que le secourisme ce serait pas assez bien pour lui, ce serait pas son rôle, etc. ?Ramanujan974 a écrit:Je suis de l'avis de ycombe : encore un truc de plus pour les enseignants qui n'a rien à voir.
La chose primordiale serait qu'il y ait une infirmière présente tous les jours de 7h à 18h.
Voire 24h/24 dans les établissements avec internat.
Idem pour le gars inconscient, avec une hémorragie ou en train de s'étouffer : pendant les cinq minutes passées à aller chercher l'infimier qui fera la même chose qu'un secouriste, ton élève il respire pas ou il se vide de son sang tranquillou, pas d'panique, on est large, peut-être ?
Qu'on décide que tout citoyen doit, obligatoirement, avoir suivi la formation aux premiers secours, je pourrais le comprendre. Qu'on décide que les profs doivent l'avoir suivi alors que, par le métier, ils sont moins à même d'en avoir besoin que beaucoup d'autres, cela me semble discutable pour ne pas dire stupide.
Si on doit donner une journée de formation à tous les enseignants, autant que ça soit sur la résistance au management toxique, cela aura plus de chances de leur être utile un jour.
Par contre, on peut former les surveillants de récréation et agents de cantine, ils ont plus de genre de voir des blessés ou des gens s'étouffer que les enseignants en collège (hormis les professeurs d'EPS).
(Je ne parle pas des enseignants de primaire qui, eux, sont à la fois enseignants, surveillants de récréation et de baignade. Ils doivent être titulaire du PSC1 ou d'un équivalent pour être reçu au concours).
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Assurbanipal: "Passant, mange, bois, divertis-toi ; tout le reste n’est rien".
Franck Ramus : "Les sciences de l'éducation à la française se font fort de produire un discours savant sur l'éducation, mais ce serait visiblement trop leur demander que de mettre leur discours à l'épreuve des faits".
- amethysteDoyen
Normalement, non. Mais j'ai eu un élève qui mangeait un bonbon et qui l'a avalé de travers en essayant de le cacher. J'ai été bien contente de savoir quoi faire. Sans compter les malaises pour petit-déjeuner non pris, ceux à la vue du sang lors d'un TP, etc, finalement, mon AFPS aura été rentabilisée .ycombe a écrit:La salle de classe n'est pas l'endroit où les gens s'étouffent en mangeant ou se font des hémorragies. C'est un endroit où les élèves restent assis en essayant d'apprendre, c'est donc un lieu moins risqué qu'une route, un terrain de sport ou un supermarché.Dimka a écrit:Le temps que tu piges qu'il y a un problème vaguement urgent, que tu envoies chercher l'infirmier, qu'il revienne et qu'il fasse ce que ferait n'importe quel secouriste, c'est déjà trop tard. En cas d'arrêt, c'est à toi d'appeler ou faire appeler le samu, de masser, d'envoyer chercher un dsa. De toute façon, l'infirmier, il ne fera rien de plus : un arrêt, après ce sont des gestes médicaux (mettre des produits chimiques comme l'adrénaline pour relancer, etc.), éventuellement certains sont faits par les infirmiers pompiers qui ont des protocoles. Alors l'intérêt ? On perd cinq minutes, le gamin, il est mort, son cerveau il est grillé, tout ça parce qu'un prof n'aurait pas voulu passer une journée de sa vie à se former, parce que le secourisme ce serait pas assez bien pour lui, ce serait pas son rôle, etc. ?Ramanujan974 a écrit:Je suis de l'avis de ycombe : encore un truc de plus pour les enseignants qui n'a rien à voir.
La chose primordiale serait qu'il y ait une infirmière présente tous les jours de 7h à 18h.
Voire 24h/24 dans les établissements avec internat.
Idem pour le gars inconscient, avec une hémorragie ou en train de s'étouffer : pendant les cinq minutes passées à aller chercher l'infimier qui fera la même chose qu'un secouriste, ton élève il respire pas ou il se vide de son sang tranquillou, pas d'panique, on est large, peut-être ?
Qu'on décide que tout citoyen doit, obligatoirement, avoir suivi la formation aux premiers secours, je pourrais le comprendre. Qu'on décide que les profs doivent l'avoir suivi alors que, par le métier, ils sont moins à même d'en avoir besoin que beaucoup d'autres, cela me semble discutable pour ne pas dire stupide.
Si on doit donner une journée de formation à tous les enseignants, autant que ça soit sur la résistance au management toxique, cela aura plus de chances de leur être utile un jour.
Par contre, on peut former les surveillants de récréation et agents de cantine, ils ont plus de genre de voir des blessés ou des gens s'étouffer que les enseignants en collège (hormis les professeurs d'EPS).
(Je ne parle pas des enseignants de primaire qui, eux, sont à la fois enseignants, surveillants de récréation et de baignade. Ils doivent être titulaire du PSC1 ou d'un équivalent pour être reçu au concours).
- PoupoutchModérateur
A titre personnel, je me sens totalement incapable d'assumer la responsabilité d'une personne blessée ou malade ; j'ai déjà eu des élèves blessés, évanouis, en crise de spasmo ou d'asthme ; j'ai même déjà été la première sur les lieux d'un accident de la route. Je suis capable d'appliquer quelques règles de bon sens : éviter à la victime de se blesser davantage (ou tout court), PLS éventuellement, comprimer si saignement, parler à la personne pour qu'elle reste consciente, etc. C'est déjà énorme pour moi, ça me demande un travail sur moi-même car dans ces cas-là, j'ai tendance à faire un malaise vagal. Alors je n'ai aucune envie de passer le PSC1 ; non parce que je me trouve trop bien pour ça, au contraire parce que je ne m'en sens absolument pas capable. Cela ne m'empêche pas d'être une enseignante responsable, mais quand un élève fait un malaise, je suis toujours soulagée de pouvoir m'en remettre à un tiers (collègue, infirmier) si c'est possible pour pratiquer les premiers soins. Et je crois qu'avec un PSC1, la pression que cela ferait peser sur moi me ferait perdre mes moyens - même s'il est vrai qu'avec la montée d'adrénaline, on est parfois capable en situation de crise de choses qui nous semblent infaisables en situation normale. Dans les cas que tu décris, Dimka, je crois que je serais tétanisée.Dimka a écrit:Le temps que tu piges qu'il y a un problème vaguement urgent, que tu envoies chercher l'infirmier, qu'il revienne et qu'il fasse ce que ferait n'importe quel secouriste, c'est déjà trop tard. En cas d'arrêt, c'est à toi d'appeler ou faire appeler le samu, de masser, d'envoyer chercher un dsa. De toute façon, l'infirmier, il ne fera rien de plus : un arrêt, après ce sont des gestes médicaux (mettre des produits chimiques comme l'adrénaline pour relancer, etc.), éventuellement certains sont faits par les infirmiers pompiers qui ont des protocoles. Alors l'intérêt ? On perd cinq minutes, le gamin, il est mort, son cerveau il est grillé, tout ça parce qu'un prof n'aurait pas voulu passer une journée de sa vie à se former, parce que le secourisme ce serait pas assez bien pour lui, ce serait pas son rôle, etc. ?Ramanujan974 a écrit:Je suis de l'avis de ycombe : encore un truc de plus pour les enseignants qui n'a rien à voir.
La chose primordiale serait qu'il y ait une infirmière présente tous les jours de 7h à 18h.
Voire 24h/24 dans les établissements avec internat.
Idem pour le gars inconscient, avec une hémorragie ou en train de s'étouffer : pendant les cinq minutes passées à aller chercher l'infimier qui fera la même chose qu'un secouriste, ton élève il respire pas ou il se vide de son sang tranquillou, pas d'panique, on est large, peut-être ?
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Lapin Émérite, celle qui Nage en Lisant ou Inversement, Dompteuse du fauve affamé et matutinal.
"L'intelligence est une maladie qui peut se transmettre très facilement mais dont on peut guérir très rapidement et sans aucune séquelle"
- SimgajulNeoprof expérimenté
J'ai passé le PSC1 l'année dernière au PAF et franchement, ce n'est que du bon sens et en gros tu apprends à être efficace en appelant le SAMU. Mais on ne va pas sauver une vie avec cette formation. Pour utiliser le défibrillateur, tu dois le faire avec le medecin du SAMU au téléphone. En gros, on te dit bien Appelez et suivez les instructions.
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When you doubt your power, you give power to your doubt.
- Dame TartineNeoprof expérimenté
N'importe qui peut utiliser un DAE (défibrillateur automatisé externe). C'est l'appareil qui donne les instructions et dit quand il faut choquer. Les lieux publics ainsi que les établissements scolaire en sont de plus en plus équipé.Simgajul a écrit:J'ai passé le PSC1 l'année dernière au PAF et franchement, ce n'est que du bon sens et en gros tu apprends à être efficace en appelant le SAMU. Mais on ne va pas sauver une vie avec cette formation. Pour utiliser le défibrillateur, tu dois le faire avec le medecin du SAMU au téléphone. En gros, on te dit bien Appelez et suivez les instructions.
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J'peux pas, j'ai piscine !
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