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- ProvenceEnchanteur
Pour la grammaire, j'ai tout dans la tête et je m'appuie sur des manuels que j'apprécie. Ça ne me demande pas vraiment de préparation. Pour les textes, j'ai en tête ce que je souhaite montrer aux élèves, tout en gardant une certaine souplesse. Je me laisse de la place pour l'improvisation (improvisation contrôlée, permise par l'expérience). Le fait de ne pas travailler en séquences me fait gagner un temps fou.lamorduedhistoire25 a écrit:
Et sinon pour vos préparations de cours, comment faites-vous ? Quelles ressources utilisez-vous généralement ?
Pour le temps de préparation, c'est difficile à quantifier. Je peux préparer certains cours au volant de ma voiture, trouver le sujet de rédaction en faisant les courses...
Il m'a fallu cinq à dix ans pour me sentir vraiment à l'aise et efficace. J'ai beaucoup tâtonné à mes débuts.
- lamorduedhistoire25Niveau 5
Ok. A vrai dire, le primaire, je me vois moins enseigner dans ces classes pour la seule et bonne raison déjà que les maths ont toujours été un vrai problème pour moi et sincèrement si je dois enseigner, je préfère déjà de loin être sûre de pouvoir le faire sans raconter des sornettes ou faire des erreurs hallucinantes dès le début parce que je ne maîtriserais pas du tout le contenu de la discipline. Je pense en plus que ça se verra, les élèves le remarqueront et chaque faille peut être bonne à prendre pour déstabiliser un enseignant. Et je ne veux surtout pas pénaliser les élèves avec un mauvais enseignement et me sentir mal de mon côté. Je suis bien consciente qu'enseigner est un métier fichtrement exigeant et si déjà il ne s'improvise pas, je préfère démarrer sur de bonnes bases ou du moins sur des bases solides, quitte à retravailler des points que je n'ai pas revus ni travaillés depuis belle lurette !!
Il est évident que le niveau en primaire et sections de maternelles n'est pas élevé mais ça ne veut rien dire car pour déjà enseigner et transmettre il faut déjà connaître son sujet de façon approfondie car au fond qui peut le plus, peut le moins ! Et j'en suis loin dans autant de domaines !
Et quoi qu'il advienne, je devrais de toutes les façons relire des ouvrages tant en histoire qu'en lettres et combler des lacunes car évidemment j'en ai, notamment en géographie par exemple ou revoir la façon dont on mène un commentaire composé. Car jusqu'à ce jour, ma formation d'histoire de l'art m'a surtout amené à réaliser des commentaires historiques ce n'est pas absolument pas la même démarche.
Sinon oui, je me pose beaucoup de questions sur ma capacité à pouvoir être une bonne enseignante. Très franchement je m'en posais déjà bien avant d'intervenir sur néoprofs et ça continue. Je sais très bien que la pénurie d'enseignants peut contraindre l'institution à recruter en contractuel des personnes qui parfois ne sont pas du tout aptes à enseigner. Mais de mon côté, je mesure l'engagement qui sera le mien puisque le but d'un enseignant n'est pas simplement d'être devant une classe mais avant tout et surtout de leur transmettre un savoir et de les instruire et si possible, de leur donner goût à notre matière. Et je veux vraiment faire les choses bien. Et être seul dans sa classe peut être une liberté appréciée et un gros inconvénient également, surtout au début quand on est jeté sans filet dans la fosse. J'avais toujours dit à mon conjoint que s'il y avait eu un CAPES histoire de l'art je n'aurais pas hésité une seule seconde. Mais voilà ce n'est pas le cas et j'avais été considérablement déçue qu'il ne soit pas créé. Et comme je n'ai pas forcément le parcours idoine d'un professeur d'histoire-géo ou de lettres, j'essaie malgré tout de vérifier si mon projet est jouable ou non auprès de personnes qui ont déjà la pratique.
Il est évident que le niveau en primaire et sections de maternelles n'est pas élevé mais ça ne veut rien dire car pour déjà enseigner et transmettre il faut déjà connaître son sujet de façon approfondie car au fond qui peut le plus, peut le moins ! Et j'en suis loin dans autant de domaines !
Et quoi qu'il advienne, je devrais de toutes les façons relire des ouvrages tant en histoire qu'en lettres et combler des lacunes car évidemment j'en ai, notamment en géographie par exemple ou revoir la façon dont on mène un commentaire composé. Car jusqu'à ce jour, ma formation d'histoire de l'art m'a surtout amené à réaliser des commentaires historiques ce n'est pas absolument pas la même démarche.
Sinon oui, je me pose beaucoup de questions sur ma capacité à pouvoir être une bonne enseignante. Très franchement je m'en posais déjà bien avant d'intervenir sur néoprofs et ça continue. Je sais très bien que la pénurie d'enseignants peut contraindre l'institution à recruter en contractuel des personnes qui parfois ne sont pas du tout aptes à enseigner. Mais de mon côté, je mesure l'engagement qui sera le mien puisque le but d'un enseignant n'est pas simplement d'être devant une classe mais avant tout et surtout de leur transmettre un savoir et de les instruire et si possible, de leur donner goût à notre matière. Et je veux vraiment faire les choses bien. Et être seul dans sa classe peut être une liberté appréciée et un gros inconvénient également, surtout au début quand on est jeté sans filet dans la fosse. J'avais toujours dit à mon conjoint que s'il y avait eu un CAPES histoire de l'art je n'aurais pas hésité une seule seconde. Mais voilà ce n'est pas le cas et j'avais été considérablement déçue qu'il ne soit pas créé. Et comme je n'ai pas forcément le parcours idoine d'un professeur d'histoire-géo ou de lettres, j'essaie malgré tout de vérifier si mon projet est jouable ou non auprès de personnes qui ont déjà la pratique.
- BabaretteDoyen
Quand j'étais stagiaire, une de mes collègues avait un parcours de langue (japonais) et pas de lettres. Ça ne l'a pas empêchée de réussir son CAPES, son Master et d'être titularisée. Quand elle parlait de ce qu'elle faisait avec ses élèves, cela me paraissait tout à fait pertinent. On peut donc enseigner correctement les lettres en étant un "reconverti".
Vous êtes motivée et parlez de combler vos lacunes, c'est déjà une très belle qualité, vraiment !
Je vous ai dit qu'être bon lecteur et ne pas faire de faute de français ne suffisait pas pour enseigner les lettres: c'est vrai et je le maintiens, mais c'est tout de même déjà une qualité. Pensez aussi au transfert de compétences. Je suppose que vous avez appris à "analyser" des œuvres d'art, vous devriez réussir à transposer cela à la littérature. En tout cas, cela s'apprend, votre projet est loin d'être désespéré.
Être jeté sans filet peut être très difficile, mais parfois, ça l'est moins que d'être sur-accompagné. Un de mes camarades d'université a commencé comme contractuel: lancé dans le grand bain à 21 ans, lors de sa première année de master, sans savoir comment préparer un cours, une séquence... Il a finalement parfaitement réussi, et mille fois mieux que moi, alors que j'ai eu une formation. Cela dit, il avait une licence de lettres, donc a priori, de solides connaissances disciplinaires.
Vous êtes motivée et parlez de combler vos lacunes, c'est déjà une très belle qualité, vraiment !
Je vous ai dit qu'être bon lecteur et ne pas faire de faute de français ne suffisait pas pour enseigner les lettres: c'est vrai et je le maintiens, mais c'est tout de même déjà une qualité. Pensez aussi au transfert de compétences. Je suppose que vous avez appris à "analyser" des œuvres d'art, vous devriez réussir à transposer cela à la littérature. En tout cas, cela s'apprend, votre projet est loin d'être désespéré.
Être jeté sans filet peut être très difficile, mais parfois, ça l'est moins que d'être sur-accompagné. Un de mes camarades d'université a commencé comme contractuel: lancé dans le grand bain à 21 ans, lors de sa première année de master, sans savoir comment préparer un cours, une séquence... Il a finalement parfaitement réussi, et mille fois mieux que moi, alors que j'ai eu une formation. Cela dit, il avait une licence de lettres, donc a priori, de solides connaissances disciplinaires.
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“Google peut vous donner 100 000 réponses, un bibliothécaire vous donne la bonne.” Neil Gaiman.
:lecteur:
- lamorduedhistoire25Niveau 5
Alors, des œuvres d'art oui bien sûr j'en ai analysé plus d'une en effet, et les commentaires historiques j'en ai réalisé aussi puisque j'avais choisi l'option histoire antique et médiévale en licence car je ne connaissais absolument rien de ces deux périodes lorsque j'avais démarré ma reprise d'études. Mais j'en ai également rédigés en histoire moderne évidemment. Ces périodes sont aussi étudiées en histoire de l'art bien entendu mais sous un angle artistique essentiellement. Or comment replacer une oeuvre dans un contexte quand on ne connaît pas le B.A. BA ??
J'ai d'ailleurs conçu il y a déjà quelques années de cela un site internet car je réalisais des commentaires d’œuvres à mes heures perdues pour mon plaisir personnel ou rédigeais des dossiers sur des artistes qui me fascinaient. J'ai d'ailleurs beaucoup d'ouvrages, de catalogues d'exposition et revues dans ma bibliothèque Mais le manque de temps m'a empêchée de poursuivre cette activité car ma formation universitaire m'accaparait vraiment beaucoup.
J'ai d'ailleurs conçu il y a déjà quelques années de cela un site internet car je réalisais des commentaires d’œuvres à mes heures perdues pour mon plaisir personnel ou rédigeais des dossiers sur des artistes qui me fascinaient. J'ai d'ailleurs beaucoup d'ouvrages, de catalogues d'exposition et revues dans ma bibliothèque Mais le manque de temps m'a empêchée de poursuivre cette activité car ma formation universitaire m'accaparait vraiment beaucoup.
- JennyMédiateur
Quelle matière vous attire le plus ? Vous citez des matières très différentes.
- lamorduedhistoire25Niveau 5
Il est vrai que j'hésite entre deux disciplines qui sont des matières littéraires par essence mais dont la démarche est totalement différente, principalement entre le français et l'histoire-géo surtout. Objectivement je penche plus pour l'histoire-géo puisque c'est tout de même la matière qui se rapproche le plus de ma formation universitaire. Mais en toute honnêteté je serai plus sûre de mes choix lorsque j'aurai pris le temps très prochainement de rencontrer des collègues dans ces deux disciplines et d'assister à leur cours.
Cela dit, je ne me leurre pas non plus. La proximité ne sous-entend pas que les choses seront plus faciles loin de là. Il y a même des thèmes que je n'ai pas étudiés comme l'islam par exemple et il y a en bien d'autres. Donc beaucoup de choses à relire, à découvrir et à revoir aussi, en plus de la géo.
Cela dit, je ne me leurre pas non plus. La proximité ne sous-entend pas que les choses seront plus faciles loin de là. Il y a même des thèmes que je n'ai pas étudiés comme l'islam par exemple et il y a en bien d'autres. Donc beaucoup de choses à relire, à découvrir et à revoir aussi, en plus de la géo.
- JennyMédiateur
Il est possible de réussir le concours, je connais une personne qui a un parcours en histoire de l'art et qui a brillamment réussi le concours. Mais il faudra combler vos lacunes, d'où ma question. Il faut faire un choix rapidement, car vous allez avoir beaucoup de travail quelque soit votre choix.
- lamorduedhistoire25Niveau 5
ça je n'en doute pas effectivement. Mais très sincèrement je penche davantage pour l'histoire-géo, je pense que ce sera tout de même plus aisé pour moi en dépit du travail considérable qui m'attend.
- JennyMédiateur
N'hésitez pas à demander des conseils dans la section histoire/géo pour avoir des références.
- AmaliahEmpereur
Je trouve ce topic et les questions posées aussi intéressantes que les réponses apportées, mais comme on parle beaucoup de l'orthographe, et même si c'est peut-être l'écran qui joue des tours, je me permets de relever plusieurs fautes qui m'interpellent : quelque temps (sans -s), ... m'ont amenée (avec -e) à..., j'ai dû (avec accent), c'est fatigant (sans -u-), des œuvres, j'en ai analysé (sans accord puisque pronom "en" placé avant).
Les collègues ont bien souligné le grand écart entre les exigences du concours et la réalité de ce que l'on enseigne mais comme vous l'avez dit vous-même, il faut maîtriser le plus possible sa discipline afin de l'enseigner, même si c'est à un petit niveau. Certains enseignants titulaires de nos jours ne maîtrisent pas les bases, c'est indéniable bien qu'incroyable, et ils commettent des erreurs grossières devant les élèves, ce qui forcément conduit à une mauvaise gestion de classe. La bonne maîtrise des contenus à enseigner permet de mieux gérer sa classe. Evidemment, ce serait trop facile si c'était la seule condition mais c'en est une.
L'autre chose à prendre en compte, mais je crois que vous en avez aussi pleinement conscience, c'est l'écart entre l'image que l'on se fait de l'enseignement et la réalité. Maintenant, j'ai toujours voulu enseigner, j'enseigne avec grand plaisir depuis 15 ans, je ne changerais de métier pour rien au monde, j'arrive à avoir le calme quasi absolu dans mon collège ex-zep en étant autant exigeante (avec eux comme avec moi-même) que bienveillante, je pense, alors loin de moi l'idée de dresser un tableau plus noir qu'il ne l'est! Mais j'ai aussi conscience que ma réalité n'est pas celle de nombreux collègues dans d'autres collèges de certaines zones sensibles.
Quant à la somme de travail pour combler les lacunes, je crois qu'aucun professeur ne maîtrise complètement ses contenus disciplinaires, tant le champ des possibles en français est vaste. Si je devais demain enseigner en lycée, chose qui ne m'est pas arrivée depuis 12 ou 13 ans, j'aurais bien des contenus à approfondir et des pratiques pédagogiques à revoir en partie. Mais la formation de base et les méthodes acquises me permettraient sans aucun doute de pallier ces manques, comme ce sera certainement votre cas.
Les collègues ont bien souligné le grand écart entre les exigences du concours et la réalité de ce que l'on enseigne mais comme vous l'avez dit vous-même, il faut maîtriser le plus possible sa discipline afin de l'enseigner, même si c'est à un petit niveau. Certains enseignants titulaires de nos jours ne maîtrisent pas les bases, c'est indéniable bien qu'incroyable, et ils commettent des erreurs grossières devant les élèves, ce qui forcément conduit à une mauvaise gestion de classe. La bonne maîtrise des contenus à enseigner permet de mieux gérer sa classe. Evidemment, ce serait trop facile si c'était la seule condition mais c'en est une.
L'autre chose à prendre en compte, mais je crois que vous en avez aussi pleinement conscience, c'est l'écart entre l'image que l'on se fait de l'enseignement et la réalité. Maintenant, j'ai toujours voulu enseigner, j'enseigne avec grand plaisir depuis 15 ans, je ne changerais de métier pour rien au monde, j'arrive à avoir le calme quasi absolu dans mon collège ex-zep en étant autant exigeante (avec eux comme avec moi-même) que bienveillante, je pense, alors loin de moi l'idée de dresser un tableau plus noir qu'il ne l'est! Mais j'ai aussi conscience que ma réalité n'est pas celle de nombreux collègues dans d'autres collèges de certaines zones sensibles.
Quant à la somme de travail pour combler les lacunes, je crois qu'aucun professeur ne maîtrise complètement ses contenus disciplinaires, tant le champ des possibles en français est vaste. Si je devais demain enseigner en lycée, chose qui ne m'est pas arrivée depuis 12 ou 13 ans, j'aurais bien des contenus à approfondir et des pratiques pédagogiques à revoir en partie. Mais la formation de base et les méthodes acquises me permettraient sans aucun doute de pallier ces manques, comme ce sera certainement votre cas.
- lamorduedhistoire25Niveau 5
Pour les fautes d'orthographe que vous avez pu relever, je précise que je ne me suis pas toujours relue et ce sont des fautes d'inattention. Pour vos recommandations, merci beaucoup j'en tiendrai compte !
Vous me faites penser à une enseignante que j'ai eu en Français il y a 30 ans de cela en 3eme. Dès qu'elle rentrait dans la salle de classe, on entendait les mouches voler. Elle était tout simplement passionnante, avait de l'humour, était par ailleurs profondément humaine et bienveillante. C'est l'une des meilleures enseignantes de Français que j'ai eues en collège et lycée. Fantastique ! Je me souviens encore de son nom : Madame Fabing. Elle nous avait enseigné le latin en 4ème et 3ème. Je me souviens d'avoir étudié avec elle Horace et Le Cid de Corneille ainsi que Tristan et Iseult et récité lors d'une interrogation orale un poème de Villon "Les pendus" si mes souvenirs sont bons. Je l'avais revue il y a 10 ans à la FNAC de Metz, entre deux livres au rayon Littérature et elle enseignait au Luxembourg. Depuis je ne sais pas ce qu'elle est devenue.
Je me souviens aussi d'un autre enseignant : Monsieur Billon en 4ème en histoire, un autre professeur sensationnel qui nous racontait à chaque cours sur Versailles, toutes les anecdotes croustillantes portant sur Louis XIV, Louis XV et Louis XVI. Je buvais littéralement ses paroles à tel point qu'il a suscité chez moi une vraie passion pour le XVIIe siècle et plus précisément sur Versailles. D'où mon intérêt si prononcé pour l'art des Temps Modernes d'ailleurs.
Vous me faites penser à une enseignante que j'ai eu en Français il y a 30 ans de cela en 3eme. Dès qu'elle rentrait dans la salle de classe, on entendait les mouches voler. Elle était tout simplement passionnante, avait de l'humour, était par ailleurs profondément humaine et bienveillante. C'est l'une des meilleures enseignantes de Français que j'ai eues en collège et lycée. Fantastique ! Je me souviens encore de son nom : Madame Fabing. Elle nous avait enseigné le latin en 4ème et 3ème. Je me souviens d'avoir étudié avec elle Horace et Le Cid de Corneille ainsi que Tristan et Iseult et récité lors d'une interrogation orale un poème de Villon "Les pendus" si mes souvenirs sont bons. Je l'avais revue il y a 10 ans à la FNAC de Metz, entre deux livres au rayon Littérature et elle enseignait au Luxembourg. Depuis je ne sais pas ce qu'elle est devenue.
Je me souviens aussi d'un autre enseignant : Monsieur Billon en 4ème en histoire, un autre professeur sensationnel qui nous racontait à chaque cours sur Versailles, toutes les anecdotes croustillantes portant sur Louis XIV, Louis XV et Louis XVI. Je buvais littéralement ses paroles à tel point qu'il a suscité chez moi une vraie passion pour le XVIIe siècle et plus précisément sur Versailles. D'où mon intérêt si prononcé pour l'art des Temps Modernes d'ailleurs.
- lamorduedhistoire25Niveau 5
Jenny a écrit:N'hésitez pas à demander des conseils dans la section histoire/géo pour avoir des références.
Oui merci beaucoup ! J'en profiterai en effet pour poser des questions et obtenir des références bibliographiques même si mon cher et tendre pourra aussi me prodiguer de nombreux conseils...
- lamorduedhistoire25Niveau 5
Mais sinon, il y a aussi des questions que je n'ai pas posées, notamment quant à vos relations avec l'administration, les parents, etc. Alors peut-être vais-je poser une question tabou, mais les agressions mentionnées dans la presse, sont-elles des épiphénomènes ou ces événements se produisent-ils bien plus souvent qu'on ne le pense ? Que doit-on en penser lorsqu'on est novice dans le métier ?
- LaMaisonQuiRendFouFidèle du forum
lamorduedhistoire25 a écrit:Mais sinon, il y a aussi des questions que je n'ai pas posées, notamment quant à vos relations avec l'administration, les parents, etc. Alors peut-être vais-je poser une question tabou, mais les agressions mentionnées dans la presse, sont-elles des épiphénomènes ou ces événements se produisent-ils bien plus souvent qu'on ne le pense ? Que doit-on en penser lorsqu'on est novice dans le métier ?
Pendant mon année de stage dans un lycée de banlieue :
- Une collègue à 2 ans de la retraite (irréprochable) agressée verbalement par le grand frère d'un élève à qui elle avait pris son portable (rentré dans l'établissement censé être surveillé). Un collègue est intervenu car cela aurait pu dégénérer. On a revu la collègue en question une seule fois, ensuite plus de nouvelle jusqu'à la fin de l'année (et moi je suis parti donc je ne sais pas ce qu'elle est devenue).
- Etablissement caillassé et voiture incendiée (c'était celle d'une personne travaillant à la cantine).
- Laxisme évident du CdE peu enclin à covoquer des conseils de discipline.
Je m'arrête là ? C'est bien suffisant pour une année de stage ? Sinon mes élèves étaient sympathiques (mais crétins).
- lamorduedhistoire25Niveau 5
Effectivement ça fait beaucoup... Par contre quand vous parlez du CdE vous parlez de qui ou de quoi svp ?? Je ne sais pas du tout ce que c'est ? Ce sont les conseillers principaux d'éducation ??
- User28419Niveau 8
Moi pour être honnête j'ai eu le sentiment suivant:
J'avais entendu beaucoup d'informations sur l'ile de France et la vie dans les lycées (finalement un peu ce que décrit la maison qui rend fou lol) mais c'est plutôt un sentiment inverse que j'ai eu. J'ai été surpris des élèves positivement. Aucun élève m'a insulté, ni bousculé, ni agressé. Les élèves de banlieue où je suis ont certes des lacunes (parfois importantes) mais pas d'agressivité particulière. Ils sont même attachants. Après il faut dire que j'aime l'esprit "jeunes de quartiers" car j'aime coacher les gens. Ces élèves sont très sensibles aux personnes qui s'intéressent à eux et les coachent. Ils le rendent si on sait les prendre.
J'avais entendu beaucoup d'informations sur l'ile de France et la vie dans les lycées (finalement un peu ce que décrit la maison qui rend fou lol) mais c'est plutôt un sentiment inverse que j'ai eu. J'ai été surpris des élèves positivement. Aucun élève m'a insulté, ni bousculé, ni agressé. Les élèves de banlieue où je suis ont certes des lacunes (parfois importantes) mais pas d'agressivité particulière. Ils sont même attachants. Après il faut dire que j'aime l'esprit "jeunes de quartiers" car j'aime coacher les gens. Ces élèves sont très sensibles aux personnes qui s'intéressent à eux et les coachent. Ils le rendent si on sait les prendre.
- henrietteMédiateur
Tu ne connais qu'un seul établissement, c'est un peu juste pour généraliser.
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"Il n'y a que ceux qui veulent tromper les peuples et gouverner à leur profit qui peuvent vouloir retenir les hommes dans l'ignorance."
- LaMaisonQuiRendFouFidèle du forum
lamorduedhistoire25 a écrit:Effectivement ça fait beaucoup... Par contre quand vous parlez du CdE vous parlez de qui ou de quoi svp ?? Je ne sais pas du tout ce que c'est ? Ce sont les conseillers principaux d'éducation ??
CdE = chef d'établissement (proviseur en lycée)
jérémiemarseille a écrit:Moi pour être honnête j'ai eu le sentiment suivant:
J'avais entendu beaucoup d'informations sur l'ile de France et la vie dans les lycées (finalement un peu ce que décrit la maison qui rend fou lol) mais c'est plutôt un sentiment inverse que j'ai eu. J'ai été surpris des élèves positivement. Aucun élève m'a insulté, ni bousculé, ni agressé. Les élèves de banlieue où je suis ont certes des lacunes (parfois importantes) mais pas d'agressivité particulière. Ils sont même attachants. Après il faut dire que j'aime l'esprit "jeunes de quartiers" car j'aime coacher les gens. Ces élèves sont très sensibles aux personnes qui s'intéressent à eux et les coachent. Ils le rendent si on sait les prendre.
Ah non mais moi je n'ai pas eu de gros problèmes personnellement.
- RogerMartinBon génie
Henriette a écrit:Tu ne connais qu'un seul établissement, c'est un peu juste pour généraliser.
Pourquoi un peu juste ? Non, et puis comme cela, au passage, on peut préciser que si on sait prendre les élèves, il n'y a pas de souci de discipline, ce qui me fait doucement rigoler, mais doit bien blesser les collègues qui sont dans la mélasse.
Po-si-tif, le bilan est po-si-tif.
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Yo, salut ma bande ! disait toujours le Samouraï.
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User 17706 s'est retiré à Helsingør.
Strange how paranoia can link up with reality now and then.
- VatrouchkaNiveau 9
Je suis dans un établissement sans problème de la part des parents, j'ai des collègues présents depuis 10-15 ans qui n'ont jamais eu ne serait-ce qu'une prise de tête avec un parent... et moi, en trois mois, j'ai été insultée deux fois et agressée verbalement (par les mêmes parents à chaque fois).
Comme partout, tu peux avoir de la chance et ne tomber que sur des parents très corrects et qui ne te remettent pas en cause, du moins pas devant les élèves. Moi je n'ai pas eu de chance et je suis mal tombée cette année. Mais je suis soutenue par ma direction : on avait pressenti que les parents étaient particuliers, on ne fait jamais les entretiens seuls avec eux. Celle que j'ai connue l'an dernier aurait probablement laissé couler comme si de rien n'était.
Comme partout, tu peux avoir de la chance et ne tomber que sur des parents très corrects et qui ne te remettent pas en cause, du moins pas devant les élèves. Moi je n'ai pas eu de chance et je suis mal tombée cette année. Mais je suis soutenue par ma direction : on avait pressenti que les parents étaient particuliers, on ne fait jamais les entretiens seuls avec eux. Celle que j'ai connue l'an dernier aurait probablement laissé couler comme si de rien n'était.
- henrietteMédiateur
@RogerMartin : En effet. L'inconscience, voire l'inconséquence de la jeunesse, que veux-tu...
Je ne lui souhaite pas de tomber dans un bahut très dur après son stage, il risquerait de perdre quelques illusions.
Je ne lui souhaite pas de tomber dans un bahut très dur après son stage, il risquerait de perdre quelques illusions.
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- User28419Niveau 8
Je parle simplement de mon expérience. J'avais un pressentiment au départ quand je suis arrivé, et finalement j'ai été étonné plutôt positivement sachant qu'étant gay j'aurais pu subir des moqueries de la part des élèves. Rien de cela. Il faut dire que j'ai aussi étudié au Maroc, je connais un peu la culture maghrébine.
Mais pour revenir au sujet, il faut essayer pour se faire une idée avant de choisir la reconversion.
Mais pour revenir au sujet, il faut essayer pour se faire une idée avant de choisir la reconversion.
- RogerMartinBon génie
@Henriette Oh, il faut toujours espérer le meilleur...
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- lamorduedhistoire25Niveau 5
D'où mon désir de démarrer d'abord en contractuel. Ce n'est peut être pas la voie royale ou idéale, mais mieux vaut avoir un aperçu de la réalité avant de se lancer définitivement et de préparer le concours. Et puis ça fait une expérience et c'est certainement un plus ensuite pour préparer le concours si on se rend compte que le métier nous convient, non ?
- User28419Niveau 8
Lamorduedhistoire: oui tout à fait. Faites l'expérience et vous verrez. Par contre, en fonction de votre expérience dans le privé, je vous conseille de passer le CAPES/CAPET et après l'agrégation. Votre ancienneté sera reprise avec le CAPES/CAPET, pas avec l'agrégation. Ca peut faire une grosse différence sur votre échelon au final.
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