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Bonjour à tous,
J'ai travaillé en tant qu'enseignant (je ne suis pas titulaire) en France pendant 5 ans. Je travaille au lycée de 2nde aux terminales. Je n'ai jamais parlé aux élèves de mes opinions personnelles sur des sujets différents, ils ne connaissent pas mon opinion.
Cependant, j'ai été convoqué dans le bureau du chef d’établissement il y a deux semaines. Certains de mes élèves (ils m'ont pas dit lesquels ou quel classe) avaient cherché mon nom sur les réseaux sociaux. Mes comptes sur les réseaux sociaux ne sont pas public. Ou alors j'ai pensé ... Après une mise à jour un de mes comptes est devenu public et les étudiants pouvaient tout voir.
Le chef d’établissement et l'adjoint m'ont dit que si je devais passer les valeurs de la France, je devrais penser à mes opinions. J'ai le droit à mes opinions personnelles? N'y a-t-il pas la liberté d'opinion en France? Je me sentais comme un criminel et j'ai toujours dit aux élèves qu'ils avaient le droit à leurs opinions, peu importe lesquelles. Les élèves doivent former leurs propres opinions, ne pas copier les opinions des autres.
Je ne partage jamais mes opinions avec mes élèves mais bien sûr, s'ils cherchent, ils pourraient trouver des choses qu'ils n'aiment pas.
Je suis confus parce que je ne suis pas français et dans mon pays travaillant comme enseignant, vous avez le droit de penser ce que vous voulez, bien sûr en dehors de l'école. Vous pouvez être membre de n'importe quel parti politique. C'est différent pour les enseignants en France?
Merci pour votre conseils et passez de bonnes vacances
J'ai travaillé en tant qu'enseignant (je ne suis pas titulaire) en France pendant 5 ans. Je travaille au lycée de 2nde aux terminales. Je n'ai jamais parlé aux élèves de mes opinions personnelles sur des sujets différents, ils ne connaissent pas mon opinion.
Cependant, j'ai été convoqué dans le bureau du chef d’établissement il y a deux semaines. Certains de mes élèves (ils m'ont pas dit lesquels ou quel classe) avaient cherché mon nom sur les réseaux sociaux. Mes comptes sur les réseaux sociaux ne sont pas public. Ou alors j'ai pensé ... Après une mise à jour un de mes comptes est devenu public et les étudiants pouvaient tout voir.
Le chef d’établissement et l'adjoint m'ont dit que si je devais passer les valeurs de la France, je devrais penser à mes opinions. J'ai le droit à mes opinions personnelles? N'y a-t-il pas la liberté d'opinion en France? Je me sentais comme un criminel et j'ai toujours dit aux élèves qu'ils avaient le droit à leurs opinions, peu importe lesquelles. Les élèves doivent former leurs propres opinions, ne pas copier les opinions des autres.
Je ne partage jamais mes opinions avec mes élèves mais bien sûr, s'ils cherchent, ils pourraient trouver des choses qu'ils n'aiment pas.
Je suis confus parce que je ne suis pas français et dans mon pays travaillant comme enseignant, vous avez le droit de penser ce que vous voulez, bien sûr en dehors de l'école. Vous pouvez être membre de n'importe quel parti politique. C'est différent pour les enseignants en France?
Merci pour votre conseils et passez de bonnes vacances
- Lord StevenExpert
En tant que fonctionnaire vous avez l'obligation du devoir de réserve. J'ignore si elle s'applique aux contractuels mais je doute que le rectorat continue de vous employer si vous faites l'apologie de certaines choses.
_________________
If you play with a cat, you should mind his scratch
- skindiverÉrudit
Après tout dépend de ce que tu publies aussi.... Certaines choses passent mieux que d'autres.
- scot69Modérateur
Je ne sais pas du tout de quel ordre sont tes opinions visiblement polémiques.
Tu as vu toi moi qu'il faut être extrêmement vigilant avec les réseaux sociaux et avec Internet en général.
Je te conseille de bien vérifier que plus aucune trace n'est visible.
Fais super attention la prochaine fois.
Bien sûr que chacun peut avoir ses opinions, mais dans notre métier, nous restons des personnages publics donc il faut être super vigilant.
Après, je ne vois pas trop comment des élèves peuvent savoir ton éventuelle appartenance à un parti politique.
Tu as vu toi moi qu'il faut être extrêmement vigilant avec les réseaux sociaux et avec Internet en général.
Je te conseille de bien vérifier que plus aucune trace n'est visible.
Fais super attention la prochaine fois.
Bien sûr que chacun peut avoir ses opinions, mais dans notre métier, nous restons des personnages publics donc il faut être super vigilant.
Après, je ne vois pas trop comment des élèves peuvent savoir ton éventuelle appartenance à un parti politique.
- skindiverÉrudit
scot69 a écrit:Je ne sais pas du tout de quel ordre sont tes opinions visiblement polémiques.
Tu as vu toi moi qu'il faut être extrêmement vigilant avec les réseaux sociaux et avec Internet en général.
Je te conseille de bien vérifier que plus aucune trace n'est visible.
Fais super attention la prochaine fois.
Bien sûr que chacun peut avoir ses opinions, mais dans notre métier, nous restons des personnages publics donc il faut être super vigilant.
Après, je ne vois pas trop comment des élèves peuvent savoir ton éventuelle appartenance à un parti politique.
Il suffit d'être militant, candidat ou élu pour que ça se sache.
- scot69Modérateur
oui effectivement
après, c'est sûr que c'est différent si ton nom apparaît dans une association de prévention contre le viol des bébés fourmis par les coccinelles pédophiles, ou si on voit ta photo au milieu d'un groupuscule néonazi!
après, c'est sûr que c'est différent si ton nom apparaît dans une association de prévention contre le viol des bébés fourmis par les coccinelles pédophiles, ou si on voit ta photo au milieu d'un groupuscule néonazi!
- V.MarchaisEmpereur
LordSteven a écrit:En tant que fonctionnaire vous avez l'obligation du devoir de réserve. J'ignore si elle s'applique aux contractuels mais je doute que le rectorat continue de vous employer si vous faites l'apologie de certaines choses.
Non, nous ne sommes pas soumis au devoir de réserve, nous ne sommes pas fonctionnaires d'autorité. D'ailleurs, il ne t'aura pas échappé que nous avons le droit de grève, contrairement aux policiers, par exemple.
Cela dit, comme l'a dit Skindiver, il faut toujours être prudent avec les réseaux sociaux. Effectivement, le problème n'est pas le même si on critique les programmes, par exemple, ou si l'on exprime ouvertement son rejet de tel groupe humain.
- RendashBon génie
V.Marchais a écrit: le problème n'est pas le même si on critique les programmes, par exemple, ou si l'on exprime ouvertement son rejet de tel groupe humain.
N'en déplaise aux quelques truiteurs malhonnêtes qui font mine de croire que les deux sont liés.
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"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- SeiferÉrudit
blockbuster a écrit:Bonjour à tous,
J'ai travaillé en tant qu'enseignant (je ne suis pas titulaire) en France pendant 5 ans. Je travaille au lycée de 2nde aux terminales. Je n'ai jamais parlé aux élèves de mes opinions personnelles sur des sujets différents, ils ne connaissent pas mon opinion.
Cependant, j'ai été convoqué dans le bureau du chef d’établissement il y a deux semaines. Certains de mes élèves (ils m'ont pas dit lesquels ou quel classe) avaient cherché mon nom sur les réseaux sociaux. Mes comptes sur les réseaux sociaux ne sont pas public. Ou alors j'ai pensé ... Après une mise à jour un de mes comptes est devenu public et les étudiants pouvaient tout voir.
Le chef d’établissement et l'adjoint m'ont dit que si je devais passer les valeurs de la France, je devrais penser à mes opinions. J'ai le droit à mes opinions personnelles? N'y a-t-il pas la liberté d'opinion en France? Je me sentais comme un criminel et j'ai toujours dit aux élèves qu'ils avaient le droit à leurs opinions, peu importe lesquelles. Les élèves doivent former leurs propres opinions, ne pas copier les opinions des autres.
Je ne partage jamais mes opinions avec mes élèves mais bien sûr, s'ils cherchent, ils pourraient trouver des choses qu'ils n'aiment pas.
Je suis confus parce que je ne suis pas français et dans mon pays travaillant comme enseignant, vous avez le droit de penser ce que vous voulez, bien sûr en dehors de l'école. Vous pouvez être membre de n'importe quel parti politique. C'est différent pour les enseignants en France?
Merci pour votre conseils et passez de bonnes vacances
Alors non, pas "peu importe lesquelles".
A moins que soutenir le génocide arménien soit une opinion valable. Soutenir l'esclavagisme aussi. Soutenir la différenciation ethnique...
Sans avoir à passer par le point Godwin, non, on n'a pas le droit de penser ce qu'on veut par rapport à des sujets aussi graves. Je ne dis pas que vous avez dit cela. Seulement le "peu importe lesquelles" est fondamentalement faux.
Au passage je suis militant politique (bientôt candidat), les élèves, les parents, l'administration le savent et de fait mes comptes sur les réseaux sociaux sont ouverts et publics : je n'ai jamais eu un seul reproche à ce sujet-là de la part de quiconque.
Je ne dis pas que c'est de votre faute. Mais si vous n'avez rien à vous reprocher, ce n'est pas normal.
_________________
De tout cimetière naît un champ de fleurs.
- slylanNiveau 10
Beaucoup de professeurs ont fait campagne et se sont présentés à des élections alors qu'ils étaient en exercice. Nous avons tout à fait le droit d'exprimer nos opinions en dehors de notre établissement, tant qu'ils ne contreviennent pas à la loi.
- Philomène87Grand sage
Dans un établissement non loin de chez moi, un enseignant militait ouvertement pour l'extrême-droite et s'est même présenté à une élection (je ne sais plus laquelle). Il n'a eu aucun souci et est toujours en exercice. Donc si on cherche des noises à un professeur qui milite pour des valeurs qui font polémique, je ne sais pas ce que ce doit être, comme parti...
- nitescenceÉrudit
Seifer a écrit:blockbuster a écrit:Bonjour à tous,
J'ai travaillé en tant qu'enseignant (je ne suis pas titulaire) en France pendant 5 ans. Je travaille au lycée de 2nde aux terminales. Je n'ai jamais parlé aux élèves de mes opinions personnelles sur des sujets différents, ils ne connaissent pas mon opinion.
Cependant, j'ai été convoqué dans le bureau du chef d’établissement il y a deux semaines. Certains de mes élèves (ils m'ont pas dit lesquels ou quel classe) avaient cherché mon nom sur les réseaux sociaux. Mes comptes sur les réseaux sociaux ne sont pas public. Ou alors j'ai pensé ... Après une mise à jour un de mes comptes est devenu public et les étudiants pouvaient tout voir.
Le chef d’établissement et l'adjoint m'ont dit que si je devais passer les valeurs de la France, je devrais penser à mes opinions. J'ai le droit à mes opinions personnelles? N'y a-t-il pas la liberté d'opinion en France? Je me sentais comme un criminel et j'ai toujours dit aux élèves qu'ils avaient le droit à leurs opinions, peu importe lesquelles. Les élèves doivent former leurs propres opinions, ne pas copier les opinions des autres.
Je ne partage jamais mes opinions avec mes élèves mais bien sûr, s'ils cherchent, ils pourraient trouver des choses qu'ils n'aiment pas.
Je suis confus parce que je ne suis pas français et dans mon pays travaillant comme enseignant, vous avez le droit de penser ce que vous voulez, bien sûr en dehors de l'école. Vous pouvez être membre de n'importe quel parti politique. C'est différent pour les enseignants en France?
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Alors non, pas "peu importe lesquelles".
A moins que soutenir le génocide arménien soit une opinion valable. Soutenir l'esclavagisme aussi. Soutenir la différenciation ethnique...
Sans avoir à passer par le point Godwin, non, on n'a pas le droit de penser ce qu'on veut par rapport à des sujets aussi graves. Je ne dis pas que vous avez dit cela. Seulement le "peu importe lesquelles" est fondamentalement faux.
Au passage je suis militant politique (bientôt candidat), les élèves, les parents, l'administration le savent et de fait mes comptes sur les réseaux sociaux sont ouverts et publics : je n'ai jamais eu un seul reproche à ce sujet-là de la part de quiconque.
Je ne dis pas que c'est de votre faute. Mais si vous n'avez rien à vous reprocher, ce n'est pas normal.
A quoi sert la liberté d'opinion si c'est simplement le droit de soutenir une opinion convenable ? Non, la liberté d'opinion commence justement quand c'est une opinion choquante voire scandaleuse, sinon ce n'est pas la liberté d'opinion.
D'ailleurs, il n'est pas interdit à un enseignant d'être candidat du FN par exemple.
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Mordre. Mordre d'abord. Mordre ensuite. Mordre en souriant et sourire en mordant. (avec l'aimable autorisation de Cripure, notre dieu à tous)
- V.MarchaisEmpereur
Seifer n'évoquait pas de simples opinions choquantes, mais des propos révisionnistes, racistes... donc bien sous le coup de la loi, en dépit de la liberté d'opinion.
N'ayant pas la première idée de ce qui est reproché à blockbuster, nous ne pouvons que rappeler cette liberté et ses limites, et inciter à la prudence sur les réseaux sociaux.
N'ayant pas la première idée de ce qui est reproché à blockbuster, nous ne pouvons que rappeler cette liberté et ses limites, et inciter à la prudence sur les réseaux sociaux.
- nitescenceÉrudit
Les propos révisionnistes ou racistes sont des opinions abjectes mais des opinions quand même et elles ne sont pas illégales en elles-mêmes : c'est la liberté d'expression qui est limitée, pas la liberté d'opinion (me semble-t-il).
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Mordre. Mordre d'abord. Mordre ensuite. Mordre en souriant et sourire en mordant. (avec l'aimable autorisation de Cripure, notre dieu à tous)
- RendashBon génie
nitescence a écrit:Les propos révisionnistes ou racistes sont des opinions abjectes mais des opinions quand même et elles ne sont pas illégales en elles-mêmes : c'est la liberté d'expression qui est limitée, pas la liberté d'opinion (me semble-t-il).
Faudrait savoir, tu parles des propos ou des opinions ? Tu commences par dire que les propos sont des opinions, puis que les propos sont limités mais pas les opinions ; je peine à suivre.
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"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- nitescenceÉrudit
oui, tu as raison : les propos sont l'expression des opinions. Et c'est l'expression qui est condamnée, pas les opinions.
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Mordre. Mordre d'abord. Mordre ensuite. Mordre en souriant et sourire en mordant. (avec l'aimable autorisation de Cripure, notre dieu à tous)
- V.MarchaisEmpereur
Disons que dans la mesure où nul ne lit dans les pensées, dès 1789, la liberté d'opinion est pensée en lien avec son expression. C'est bien cette expression, ici, qui semble, à tort ou à raison, avoir posé problème.
- GaletteNiveau 7
La laïcité nous invite à éviter tout prosélytisme, qu'il soit religieux ou politique. C'est une autre forme du devoir de réserve. Ceci étant, rien ne nous interdit de militer ou d'avoir des opinions à l'extérieur de l'établissement, et aucun CDE ne peut nous en faire le reproche. Si Blockbuster s'est affiché sur FB en uniforme SS, mais qu'il n'enseigne pas à ses élèves que les nazis n'ont pas fini le boulot, le CDE n'a rien à dire. Au contraire, il aurait dû eng... je veux dire, réprimander les élèves qui ont stalker leur prof sur les réseaux sociaux
- Philomène87Grand sage
Galette a écrit:La laïcité nous invite à éviter tout prosélytisme, qu'il soit religieux ou politique. C'est une autre forme du devoir de réserve. Ceci étant, rien ne nous interdit de militer ou d'avoir des opinions à l'extérieur de l'établissement, et aucun CDE ne peut nous en faire le reproche. Si Blockbuster s'est affiché sur FB en uniforme SS, mais qu'il n'enseigne pas à ses élèves que les nazis n'ont pas fini le boulot, le CDE n'a rien à dire. Au contraire, il aurait dû eng... je veux dire, réprimander les élèves qui ont stalker leur prof sur les réseaux sociaux
Là par contre, c'est contestable. Il revient à chacun de bloquer toutes ses publications sur les réseaux sociaux, et d'être très prudent. Si on met en public une photo qui ne devrait pas l'être, c'est qu'implicitement on cherche à ce que les élèves le sachent (car on sait tous que tous les élèves cherchent leurs profs sur fb).
- GaletteNiveau 7
Il faut faire bien attention à ce qu'on publie et à la confidentialité, je suis bien d'accord.Philomène87 a écrit:Galette a écrit:La laïcité nous invite à éviter tout prosélytisme, qu'il soit religieux ou politique. C'est une autre forme du devoir de réserve. Ceci étant, rien ne nous interdit de militer ou d'avoir des opinions à l'extérieur de l'établissement, et aucun CDE ne peut nous en faire le reproche. Si Blockbuster s'est affiché sur FB en uniforme SS, mais qu'il n'enseigne pas à ses élèves que les nazis n'ont pas fini le boulot, le CDE n'a rien à dire. Au contraire, il aurait dû eng... je veux dire, réprimander les élèves qui ont stalker leur prof sur les réseaux sociaux
Là par contre, c'est contestable. Il revient à chacun de bloquer toutes ses publications sur les réseaux sociaux, et d'être très prudent. Si on met en public une photo qui ne devrait pas l'être, c'est qu'implicitement on cherche à ce que les élèves le sachent (car on sait tous que tous les élèves cherchent leurs profs sur fb).
Mais ce n'est parce que je ne suis pas sur liste rouge que les élèves ont le droit de chercher mon numéro et m'appeler. Ici, ils rapportent au CDE ce qu'ils ont pu voir sur des réseaux sociaux, et celui-ci s'en sert contre blockbuster. Y a rien qui te choque ?
- Philomène87Grand sage
Ce n'est franchement pas comparable.
Les employeurs eux-mêmes traquent leurs employés sur les réseaux sociaux, et s'en servent pour licencier. Au tribunal, ils obtiennent gain de cause (exemple d'un type qui avait pris un arrêt maladie, et comme un con il avait posté des photos de sa fête en "public"). Je pense que chacun doit assumer ce qu'il publie de lui-même sur le net.
Chacun fait ce qu'il veut, mais quand on choisit de raconter sa vie sur facebook et de laisser ça en "public", il faut se dire que la gestion de classe peut ensuite être difficile. Si on a les épaules pour ça, on laisse (comme c'est le cas de certains de mes collègues). Si on veut se préserver, on bloque.
Les employeurs eux-mêmes traquent leurs employés sur les réseaux sociaux, et s'en servent pour licencier. Au tribunal, ils obtiennent gain de cause (exemple d'un type qui avait pris un arrêt maladie, et comme un con il avait posté des photos de sa fête en "public"). Je pense que chacun doit assumer ce qu'il publie de lui-même sur le net.
Chacun fait ce qu'il veut, mais quand on choisit de raconter sa vie sur facebook et de laisser ça en "public", il faut se dire que la gestion de classe peut ensuite être difficile. Si on a les épaules pour ça, on laisse (comme c'est le cas de certains de mes collègues). Si on veut se préserver, on bloque.
- pseudo-intelloSage
J'ai ouï dire que parfois, Facebouque beugueait lors de mise à jours et rendait public des trucs qui avaient initialement été paramétrés privés.
Me trompé-je ?
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Galette a écrit:La laïcité nous invite à éviter tout prosélytisme, qu'il soit religieux ou politique. C'est une autre forme du devoir de réserve. Ceci étant, rien ne nous interdit de militer ou d'avoir des opinions à l'extérieur de l'établissement, et aucun CDE ne peut nous en faire le reproche. Si Blockbuster s'est affiché sur FB en uniforme SS, mais qu'il n'enseigne pas à ses élèves que les nazis n'ont pas fini le boulot, le CDE n'a rien à dire. Au contraire, il aurait dû eng... je veux dire, réprimander les élèves qui ont stalker leur prof sur les réseaux sociaux
Non, un fonctionnaire peut se voir reprocher une faute disciplinaire pour des faits commis en dehors de son activité si ceux-ci sont susceptibles de porter atteinte à la dignité de sa fonction. Également si l'administration considère que ceux-ci sont incompatibles avec la fonction. Après bien sûr c'est le TA qui tranche.
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