- miss sophieExpert spécialisé
Félicitations, Babarette !
- KokoNiveau 3
Bravo Babarette! Quelle efficacité! :serge:
- PseudoDemi-dieu
Babette ??? Tu veux dire que tu as lu les 50 bouquins à lire pour un an en moins de deux mois ???? :missT2:
_________________
"Il faut encore avoir du chaos en soi pour pouvoir enfanter une étoile qui danse" Nietzsche
- AmaliahEmpereur
Je viens de finir un joli petit livre en litté jeunesse, catégorie qui évoque une catastrophe naturelle : Frères d'exil de Kochka. Suite à une pluie diluvienne, une île du Pacifique s'enfonce sous l'eau et les habitants de cette île doivent la quitter. Le grand-père d'une petite fille lui écrit des lettres pour l'accompagner dans ce voyage qu'il n'est plus en mesure de faire et derrière le voyage de cette famille, s'esquisse le visage de ces migrants qui font souvent la une des informations.
Et j'ai aussi terminé un petit livre que je n'ai pas du tout du tout aimé : Le Jour avant le bonheur d'Erri de Luca. Court récit initiatique qui aurait pu me plaire par certains épisodes rapportés mais l'ensemble baigne dans une atmosphère de merveilleux et d'onirisme auquel je n'accroche pas du tout. Quelle déception!
Et j'ai aussi terminé un petit livre que je n'ai pas du tout du tout aimé : Le Jour avant le bonheur d'Erri de Luca. Court récit initiatique qui aurait pu me plaire par certains épisodes rapportés mais l'ensemble baigne dans une atmosphère de merveilleux et d'onirisme auquel je n'accroche pas du tout. Quelle déception!
- AphrodissiaMonarque
J'ai rempli mon 6e défi grâce à Huis-clos de Jean Paul Sartre. Je me rends compte que je n'avais jamais lu cette pièce en entier, ni d'ailleurs celle que je vais lire maintenant, Les Mouches.
_________________
Hominis mens discendo alitur et cogitando. (Cicéron)
Et puis les steaks ? Ça se rate toujours comme la tragédie. Mais à des degrés différents. (M. Duras)
- BabaretteDoyen
miss sophie a écrit:Félicitations, Babarette !
Koko a écrit:Bravo Babarette! Quelle efficacité! :serge:
Pseudo a écrit:Babette ??? Tu veux dire que tu as lu les 50 bouquins à lire pour un an en moins de deux mois ???? :missT2:
Merci.
Oui Pseudo, je lis rarement aussi vite, mais certains livres étaient courts et j'ai beaucoup de temps libre. Et j'avais besoin de m'apaiser ces derniers temps.
A part en ce qui concerne Les Bourgeois, j'ai lu uniquement des livres prêtés par des proches, des livres empruntés à la bibliothèque et des livres que je possédais déjà sans les avoir lu avant (même s'il y a eu deux ou trois relectures).
C'était aussi pour le plaisir de battre le record de Dimka, pour l'embêter.
- dorémyExpert spécialisé
Je suis bien loin des exploits du petit éléphant:
5e défi relevé au 20/02 :
26. Un livre à propos de la prostitution qui ne soit pas de Virginie Despentes. La vie devant soi, Emile Ajar (Romain Gary). 20/02
J'ai pleuré, mais pleuré les 20 dernières pages, à 2h30 du mat, impossible de lâcher le livre!
A lire en écoutant Schubert :
5e défi relevé au 20/02 :
26. Un livre à propos de la prostitution qui ne soit pas de Virginie Despentes. La vie devant soi, Emile Ajar (Romain Gary). 20/02
- résumé :
- Madame Rosa, une vieille femme juive, qui a connu Auschwitz et qui, autrefois, se défendait avec son cul (selon le terme utilisé par Momo pour signifier prostitution) rue Blondel à Paris, a ouvert « une pension sans famille pour les gosses qui sont nés de travers », autrement dit une pension clandestine où les dames qui se défendent avec leur cul laissent leurs rejetons pendant quelques mois pour les protéger (de l'Assistance publique ou des représailles des "proxinètes"). Momo, jeune musulman timide d'une quatorzaine d’années auquel elle a fait croire qu'il n'en a que onze, raconte sa vie chez madame Rosa et son amour pour la seule « mère » qui lui reste, cette ancienne prostituée, proche de la mort, devenue grosse et laide et qu'il aime de tout son cœur.
J'ai pleuré, mais pleuré les 20 dernières pages, à 2h30 du mat, impossible de lâcher le livre!
A lire en écoutant Schubert :
- AphrodissiaMonarque
Quelle bonne idée,dorémy, La vie devant soi ! Je le relirais avec plaisir. Je me souviens avoir beaucoup pleuré moi aussi.
- KokoNiveau 3
Voilà un nouveau défi de rempli : le 36 - Le feu.
J'ai choisi Une colonne de feu de Ken Follett. J'avais beaucoup entendu parlé de cet auteur sans jamais avoir lu un seul de ses bouquins. J'ai tout simplement adoré ce pavé! Je suis fan d'histoire et pourtant je ne connaissais que très peu cette époque (XVIème siècle). J'ai appris beaucoup de choses et passé un excellent moment.
Je pourrai aussi utiliser ce livre pour combler le défi 4 (qui parle de religion ou de spiritualité) puisque le combat entre catholiques et protestants est au coeur de l'ouvrage ou alors le défi 16 (qui évoque la liberté) puisqu'il est question de liberté de culte.
Je pense que je vais acheter ce livre pour ma maman dont s'est bientôt l'anniversaire.
J'ai choisi Une colonne de feu de Ken Follett. J'avais beaucoup entendu parlé de cet auteur sans jamais avoir lu un seul de ses bouquins. J'ai tout simplement adoré ce pavé! Je suis fan d'histoire et pourtant je ne connaissais que très peu cette époque (XVIème siècle). J'ai appris beaucoup de choses et passé un excellent moment.
Je pourrai aussi utiliser ce livre pour combler le défi 4 (qui parle de religion ou de spiritualité) puisque le combat entre catholiques et protestants est au coeur de l'ouvrage ou alors le défi 16 (qui évoque la liberté) puisqu'il est question de liberté de culte.
Je pense que je vais acheter ce livre pour ma maman dont s'est bientôt l'anniversaire.
- Agrippina furiosaFidèle du forum
Bonsoir les néolecteurs ... et bravo Babarette !
Pour le défi n°4 ("Un livre qui parle de religion ou de spiritualité"), j'ai lu "Zabor ou les psaumes" de K. Daoud. Je ne vous mets pas de résumé, d'abord parce que les media ont beaucoup parlé de ce livre et aussi parce qu'il est assez difficile à résumer. J'avais une petite crainte, avant de l'attaquer, car j'avais lu le précédent roman de cet auteur (Meursault, contre-enquête), et, sans détester, j'avais trouvé ce roman difficile et j'avais terminé ma lecture avec l'impression de ne pas avoir tout compris ... Je compte d'ailleurs le ré-emprunter pour une seconde lecture ! Avec celui-ci, je n'ai pas du tout eu la même impression, j'ai vraiment adoré le thème, le questionnement parallèle autour de la langue et de la religion, et je l'ai dévoré. En plus, j'ai trouvé l'écriture somptueuse, poétique, à l'image de celle de "Meursault, contre-enquête". Je le relirai sûrement dans quelque temps.
Pour le défi n°21 ("Une biographie"), j'ai lu "Vie de David Hockney" de C. Cusset. Je ne connaissais pas particulièrement ce peintre, mais j'aime beaucoup cet auteur et je suis tombée sur son dernier livre en fouinant dans les nouveautés de la médiathèque. J'ai donc découvert l'univers coloré et d'une vitalité folle de ce peintre, je devrais plutôt dire ce tourbillon, tant on a l'impression, à la lecture, d'un être en mouvement et en création perpétuels ! Une foule de projets, de destins rencontrés, de voyages qui donnent un peu le tournis. J'ai bien aimé, et ça m'a vraiment donné envie d'en savoir, et d'en voir, plus sur ce peintre. Par contre, j'aurais aimé quelque chose de plus long, qui prend plus son temps, car une telle existence, en 181 pages, c'est un peu la course. Mais ça permet aussi de ressentir cette énergie vitale folle et imperturbable, qui est l'apanage de cet artiste curieux de tout, qui dévore la vie et qui rebondit toujours, quoi qu'il arrive.
Pour le défi n°4 ("Un livre qui parle de religion ou de spiritualité"), j'ai lu "Zabor ou les psaumes" de K. Daoud. Je ne vous mets pas de résumé, d'abord parce que les media ont beaucoup parlé de ce livre et aussi parce qu'il est assez difficile à résumer. J'avais une petite crainte, avant de l'attaquer, car j'avais lu le précédent roman de cet auteur (Meursault, contre-enquête), et, sans détester, j'avais trouvé ce roman difficile et j'avais terminé ma lecture avec l'impression de ne pas avoir tout compris ... Je compte d'ailleurs le ré-emprunter pour une seconde lecture ! Avec celui-ci, je n'ai pas du tout eu la même impression, j'ai vraiment adoré le thème, le questionnement parallèle autour de la langue et de la religion, et je l'ai dévoré. En plus, j'ai trouvé l'écriture somptueuse, poétique, à l'image de celle de "Meursault, contre-enquête". Je le relirai sûrement dans quelque temps.
Pour le défi n°21 ("Une biographie"), j'ai lu "Vie de David Hockney" de C. Cusset. Je ne connaissais pas particulièrement ce peintre, mais j'aime beaucoup cet auteur et je suis tombée sur son dernier livre en fouinant dans les nouveautés de la médiathèque. J'ai donc découvert l'univers coloré et d'une vitalité folle de ce peintre, je devrais plutôt dire ce tourbillon, tant on a l'impression, à la lecture, d'un être en mouvement et en création perpétuels ! Une foule de projets, de destins rencontrés, de voyages qui donnent un peu le tournis. J'ai bien aimé, et ça m'a vraiment donné envie d'en savoir, et d'en voir, plus sur ce peintre. Par contre, j'aurais aimé quelque chose de plus long, qui prend plus son temps, car une telle existence, en 181 pages, c'est un peu la course. Mais ça permet aussi de ressentir cette énergie vitale folle et imperturbable, qui est l'apanage de cet artiste curieux de tout, qui dévore la vie et qui rebondit toujours, quoi qu'il arrive.
- BabaretteDoyen
@Doremy (et autres personnes intéressées) : Maintenant que tu as lu La Vie devant soi, je te conseille de lire Un certain M. Piekielny, de François-Henri Désérable (non, il n'est pas canadien). C'est une petite merveille qu'on m'a offerte, une quête: à la recherche de ce Monsieur qui a été le voisin d'Emile Ajar. Ca permettra de remplir le défi "un livre qui répond à un autre livre du défi".
_________________
“Google peut vous donner 100 000 réponses, un bibliothécaire vous donne la bonne.” Neil Gaiman.
:lecteur:
- dorémyExpert spécialisé
Babarette a écrit:@Doremy (et autres personnes intéressées) : Maintenant que tu as lu La Vie devant soi, je te conseille de lire Un certain M. Piekielny, de François-Henri Désérable (non, il n'est pas canadien). C'est une petite merveille qu'on m'a offerte, une quête: à la recherche de ce Monsieur qui a été le voisin d'Emile Ajar. Ca permettra de remplir le défi "un livre qui répond à un autre livre du défi".
Merci du conseil !
- SphinxProphète
Bon, je n'ai pas trop mal avancé ce mois-ci
J'ai lu les quatre petits recueils de poésie contemporaine que mes troisièmes doivent lire pour un concours dans lequel ils votent (j'ai voulu les laisser lire seuls pour ne pas influencer leur opinion, mal m'en a pris : ils n'ont pas capté grand chose ) J'ai décidé d'en utiliser deux pour le défi.
- Défi 3 : Un livre qui réponde simultanément à cinq défis. Patricia Castex Menier, Soleil Sonore - Trois îles : Sifnos, Makronissos, Ithaque, Rougier V. éd., 48 pages.
À mon avis le meilleur des quatre. Ce sont des poèmes brefs, qui évoquent le voyage de l'auteur en Grèce. Un peu comme des cartes postales soleil couchant. Une langue agréable à lire, une vraie recherche poétique dans le langage et l'évocation, des références à la mythologie semées çà et là. Petites aquarelles en illustration. Il valide le défi 11 (édité par une petite maison - livres d'art et de poésie, diffusion assez confidentielle, livre cousu et non relié...), le défi 14 (un livre qui réchauffe : le soleil de Grèce), le défi 17 (un livre de moins de 80 pages), le défi 23 (jamais adapté au cinéma ni à la télévision), le défi 27 (un livre qui n'est pas un roman).
- Défi 17 : un livre de moins de 80 pages. Nathalie Dhenin, Bestiaire tanka, Les éditions du tanka francophone, 55 pages.
Aurait pu valider les mêmes items que le précédent, sauf le livre qui réchauffe. Un tanka est un poème japonais constitué d'un haïku auquel on ajoute deux vers. Ici chaque poème évoque un animal. C'est mignon, sans vraiment de prétention, explicitement publié pour la jeunesse. Je suis toujours un peu perplexe devant la prétention d'écrire des haïkus dans une autre langue que le japonais (nécessairement, ça ne respectera pas les règles de longueur, ni de disposition, ni de vocabulaire, ni probablement tout un tas d'autres), mais ça marche bien auprès des élèves : les miens ont bien aimé car ils avaient tout compris (il faut dire qu'il n'y a pas grand chose à comprendre). Bien pour des sixièmes à mon avis.
- Les deux autres : Albane Gellé et Alexandra Duprez, Chevaux de guerre, esperluète éditions, et Philippe Fumery, La vallée des Ammeln, L'Arbre à Paroles.
Le premier, écrit avec des cartes postales de 14-18 sous les yeux, évoque la guerre du point de vue des chevaux. Poèmes constitués chacun d'une phrase non verbale de deux ou trois lignes un peu comme un verset. Contenu assez convenu je trouve (mais un certain nombre d'élèves ont bien aimé parce que la guerre ça leur cause, et puis "Madaaaaame ça parle de chevals" - sic). Illustrations à l'encre, entre le dessin naïf et le test de Rorschach. Le second relate en vers libres un voyage dans une vallée reculée du Maroc. L'auteur décrit ce qu'il voit. Dans l'un comme dans l'autre cas, je suis un peu déçue de la qualité littéraire des deux : il ne suffit pas d'aller à la ligne n'importe quand pour écrire de la poésie...
Défi 5. Un livre de SF : comme beaucoup j'ai enfin lu Le maître du Haut-Château. J'ai bien aimé mais comme souvent avec Dick, plus de questions à l'arrivée qu'au départ :lol:
Défi 19. Un livre d'un auteur indien : Bulbul Sharma, La colère des aubergines. Ma mère s'est récemment passionnée pour la littérature indienne donc quand je lui ai demandé de me prêter un livre, je me suis retrouvée lestée d'une pile : j'ai commencé par celui-là. C'est un recueil de nouvelles qui ont généralement en commun pour thème la place des femmes dans l'Inde moderne (parfois vue du côté du mari d'ailleurs) : les petites filles, les grands-mères, les femmes non mariées fardeau pour leur famille, les mariages arrangés, les mariages dysfonctionnels... C'est assez amusant et chaque nouvelle, qui a la nourriture comme prétexte principal, se termine par une ou plusieurs recettes.
Et défi 46. Un livre dont la couverture est bleue ou rouge : Terry Pratchett, Lapsus clavis.
Il s'agit du recueil des écrits de Pratchett qui ne sont pas de la fiction (allocutions, articles de presse, etc). Je recommande particulièrement son discours officiel de remerciement pour avoir été nommé professeur honoraire du Trinity College : il débute par d'intéressants conseils de méthode sur la meilleure façon d'enfiler son slip. Mais aussi ses écrits sur les orangs-outans et la maladie d'Alzheimer. C'est parfois drôle et toujours juste.
J'en suis à huit
J'ai lu les quatre petits recueils de poésie contemporaine que mes troisièmes doivent lire pour un concours dans lequel ils votent (j'ai voulu les laisser lire seuls pour ne pas influencer leur opinion, mal m'en a pris : ils n'ont pas capté grand chose ) J'ai décidé d'en utiliser deux pour le défi.
- Défi 3 : Un livre qui réponde simultanément à cinq défis. Patricia Castex Menier, Soleil Sonore - Trois îles : Sifnos, Makronissos, Ithaque, Rougier V. éd., 48 pages.
À mon avis le meilleur des quatre. Ce sont des poèmes brefs, qui évoquent le voyage de l'auteur en Grèce. Un peu comme des cartes postales soleil couchant. Une langue agréable à lire, une vraie recherche poétique dans le langage et l'évocation, des références à la mythologie semées çà et là. Petites aquarelles en illustration. Il valide le défi 11 (édité par une petite maison - livres d'art et de poésie, diffusion assez confidentielle, livre cousu et non relié...), le défi 14 (un livre qui réchauffe : le soleil de Grèce), le défi 17 (un livre de moins de 80 pages), le défi 23 (jamais adapté au cinéma ni à la télévision), le défi 27 (un livre qui n'est pas un roman).
- Défi 17 : un livre de moins de 80 pages. Nathalie Dhenin, Bestiaire tanka, Les éditions du tanka francophone, 55 pages.
Aurait pu valider les mêmes items que le précédent, sauf le livre qui réchauffe. Un tanka est un poème japonais constitué d'un haïku auquel on ajoute deux vers. Ici chaque poème évoque un animal. C'est mignon, sans vraiment de prétention, explicitement publié pour la jeunesse. Je suis toujours un peu perplexe devant la prétention d'écrire des haïkus dans une autre langue que le japonais (nécessairement, ça ne respectera pas les règles de longueur, ni de disposition, ni de vocabulaire, ni probablement tout un tas d'autres), mais ça marche bien auprès des élèves : les miens ont bien aimé car ils avaient tout compris (il faut dire qu'il n'y a pas grand chose à comprendre). Bien pour des sixièmes à mon avis.
- Les deux autres : Albane Gellé et Alexandra Duprez, Chevaux de guerre, esperluète éditions, et Philippe Fumery, La vallée des Ammeln, L'Arbre à Paroles.
Le premier, écrit avec des cartes postales de 14-18 sous les yeux, évoque la guerre du point de vue des chevaux. Poèmes constitués chacun d'une phrase non verbale de deux ou trois lignes un peu comme un verset. Contenu assez convenu je trouve (mais un certain nombre d'élèves ont bien aimé parce que la guerre ça leur cause, et puis "Madaaaaame ça parle de chevals" - sic). Illustrations à l'encre, entre le dessin naïf et le test de Rorschach. Le second relate en vers libres un voyage dans une vallée reculée du Maroc. L'auteur décrit ce qu'il voit. Dans l'un comme dans l'autre cas, je suis un peu déçue de la qualité littéraire des deux : il ne suffit pas d'aller à la ligne n'importe quand pour écrire de la poésie...
Défi 5. Un livre de SF : comme beaucoup j'ai enfin lu Le maître du Haut-Château. J'ai bien aimé mais comme souvent avec Dick, plus de questions à l'arrivée qu'au départ :lol:
Défi 19. Un livre d'un auteur indien : Bulbul Sharma, La colère des aubergines. Ma mère s'est récemment passionnée pour la littérature indienne donc quand je lui ai demandé de me prêter un livre, je me suis retrouvée lestée d'une pile : j'ai commencé par celui-là. C'est un recueil de nouvelles qui ont généralement en commun pour thème la place des femmes dans l'Inde moderne (parfois vue du côté du mari d'ailleurs) : les petites filles, les grands-mères, les femmes non mariées fardeau pour leur famille, les mariages arrangés, les mariages dysfonctionnels... C'est assez amusant et chaque nouvelle, qui a la nourriture comme prétexte principal, se termine par une ou plusieurs recettes.
Et défi 46. Un livre dont la couverture est bleue ou rouge : Terry Pratchett, Lapsus clavis.
Il s'agit du recueil des écrits de Pratchett qui ne sont pas de la fiction (allocutions, articles de presse, etc). Je recommande particulièrement son discours officiel de remerciement pour avoir été nommé professeur honoraire du Trinity College : il débute par d'intéressants conseils de méthode sur la meilleure façon d'enfiler son slip. Mais aussi ses écrits sur les orangs-outans et la maladie d'Alzheimer. C'est parfois drôle et toujours juste.
J'en suis à huit
_________________
An education was a bit like a communicable sexual disease. It made you unsuitable for a lot of jobs and then you had the urge to pass it on. - Terry Pratchett, Hogfather
"- Alors, Obélix, l'Helvétie c'est comment ? - Plat."
- miss sophieExpert spécialisé
Terry Pratchett pour moi aussi ! Parmi les quelques tomes des Annales du disque-monde qu'il me reste à découvrir, je viens de finir L'hiverrier (2006, 404 p.) pour le défi 13, vu son thème (un livre qui donne froid). Il correspond aussi aux défis 1 (fantasy), éventuellement 14 (il réchauffe également par le rire !), 23 (pas adapté au cinéma), 28 (auteur mort au XXIe siècle : en 2015) et 46 (couverture bleue), donc remplit également le défi 3 (cinq défis simultanés). On y retrouve avec plaisir les sorcières Mémé Ciredutemps et Nounou Ogg qui vont aider une apprentie sorcière à se dépêtrer de l'amour que lui porte l'Hiverrier, esprit de l'hiver. Particularité : les petits personnages qui vont aider la jeune sorcière ont une façon de parler très "ch'ti" (le traducteur Patrick Couton fait encore des merveilles).
- Extrait:
- "Oh bondlae de bondlae de bondlae ! (..) Il a rtrouveu la ch'tite michante sorcieure jaeyante !"
La première tête se tourna vers celle qui venait de parler et lança : "Guiton Simpleut ?
- Win, Rob ?
- Je vos ai pwint dit d'oublieu cette histware de bondlae?
- Win, Rob, vos l'aveuz dit, reconnut la tête qu'on venait d'appeler Guiton Simpleut.
- Alors pourkwa vos veneuz de le faere ?
- Pardon, Rob. C'eut sorti tout seu.
- Cha daecouraje.
- Pardon, Rob."
- PointàlaligneExpert
Kalpana Swaminathan, Saveurs assassines. C'est un huis clos et un roman d'un auteur indien, je ne sais pas encore à quel défi l'attribuer. Une lecture très agréable en tout cas... même s'il est assez frustrant de ne pas comprendre toutes ces allusions culinaires à des plats traditionnels !
- Escargot GéantNiveau 8
Bonjour à tous. En février pour le défi j'ai lu:
27. Un livre qui ne soit pas un roman. Une demande en mariage de Anton Tchekhov. Disponible en ligne. C'est une pièce de théâtre très courte, plutôt marrante, que j'ai lue car elle est évoquée dans "Le quatrième mur" de Chalandon.
30. Un roman graphique qui soit l'adaptation d'un roman. Sukkwan island de Ugo Bienvenu adapté du roman du même nom de David Vann, prix Medicis.
Un père amène son fils pour un an sur une île isolée en Alaska.
C'est VRAIMENT. PAS. JOUASSE. A lire si vous voulez vous sentir mal.
31. Un livre écrit (à l'origine) en espagnol. El ùltimo lector de David Toscana
Au nord du Mexique, la sécheresse frappe le village d'Icamole. C'est là que Lucio, devenu bibliothécaire par la grâce d'un projet gouvernemental, nage dans un océan de fiction. Il lit chaque titre avec fureur ou délectation, laissant à tout moment les récits empiéter sur la réalité. Quand son fils lui révèle qu'il a découvert le cadavre d'une fillette dans son puits, c'est dans la littérature qu'il cherche une explication... (résumé éditeur)
C'est vraiment bien. Il faut aimer le réalisme magique et c'est définitivement mon cas. En plus ce livre remplit énormément de défis.
39. Une BD historique.Le tirailleur de Piero Macola et Alain Bujak L'histoire vraie de Abdesslem, berger marocain engagé pas vraiment volontaire de l'armée française à 17 ans qui raconte son histoire à l'auteur depuis le foyer sonocotra près de Dreux dans lequel il passe une vieillesse loin des siens.
BD très poignante car elle rappelle les mauvais traitements infligés aux tirailleurs et que Abdesslem a connu une sacrée vie.
Télérama: Dans cette trajectoire reconstituée dans les nuances d'un dessin pastellisé qui n'élude rien des moments tragiques, mais tient à distance le pathétique surjoué, on peut voir comme un concentré d'humanité blessée mais digne. Elle a la netteté d'une évidence :un oublié de l'histoire peut faire un très beau héros de bande dessinée.
42. Un livre dont le titre est une question.Pourquoi pas Evans? de Agatha Christie
À l'occasion d'une partie de golf, Bobby Jones découvre un homme agonisant près d'une falaise. Suicide, accident ou meurtre ? Quelques secondes avant d'expirer, l'homme ne prononce que ces paroles mystérieuses : « Pourquoi pas Evans ? »
Bon, on va pas se mentir, c'est pas un très bon Agatha Christie. J'ai aimé parce que mon exemplaire a été annoté par ma grand-mère en 1970. Sinon l'intrigue m'a paru vraiment cousue de fil blanc.
43. Un livre au format numérique ou audio. Les rats dans les murs de H P Lovecraft écouté au format audio
L'histoire d'un homme qui devient fou parce qu'il entend des rats dans des murs.
De nous jours l'histoire serait considérée assez classique. 1 h d'écoute à peu près. C'est plutôt bien écrit mais j'ai eu une gêne: le chat a un nom raciste et j'ai appris que ça reflétait les opinions de l'auteur.
45. Un livre qui « répond » à un autre livre du défi. Le quatrième mur de Sorj Chalandon Répond à la pièce de Tchekov qui est citée abondamment dans le livre.
Un militant de gauche reprend au Liban le projet de son ami malade: monter Antigone avec des acteurs venant de tous les horizons.
Je n'ai pas aimé, notamment à cause du choix du personnage principal qui est très mary sue. Pourquoi ne pas avoir choisi sa femme ou l'ami grec?
C'est bien écrit je ne peux pas le nier. Je pense que mon problème vient aussi du fait que je suis une grande fan de l'Antigone d'Anouilh, donc là j'avais de grandes espérances et j'ai été déçue.
27. Un livre qui ne soit pas un roman. Une demande en mariage de Anton Tchekhov. Disponible en ligne. C'est une pièce de théâtre très courte, plutôt marrante, que j'ai lue car elle est évoquée dans "Le quatrième mur" de Chalandon.
30. Un roman graphique qui soit l'adaptation d'un roman. Sukkwan island de Ugo Bienvenu adapté du roman du même nom de David Vann, prix Medicis.
Un père amène son fils pour un an sur une île isolée en Alaska.
C'est VRAIMENT. PAS. JOUASSE. A lire si vous voulez vous sentir mal.
31. Un livre écrit (à l'origine) en espagnol. El ùltimo lector de David Toscana
Au nord du Mexique, la sécheresse frappe le village d'Icamole. C'est là que Lucio, devenu bibliothécaire par la grâce d'un projet gouvernemental, nage dans un océan de fiction. Il lit chaque titre avec fureur ou délectation, laissant à tout moment les récits empiéter sur la réalité. Quand son fils lui révèle qu'il a découvert le cadavre d'une fillette dans son puits, c'est dans la littérature qu'il cherche une explication... (résumé éditeur)
C'est vraiment bien. Il faut aimer le réalisme magique et c'est définitivement mon cas. En plus ce livre remplit énormément de défis.
39. Une BD historique.Le tirailleur de Piero Macola et Alain Bujak L'histoire vraie de Abdesslem, berger marocain engagé pas vraiment volontaire de l'armée française à 17 ans qui raconte son histoire à l'auteur depuis le foyer sonocotra près de Dreux dans lequel il passe une vieillesse loin des siens.
BD très poignante car elle rappelle les mauvais traitements infligés aux tirailleurs et que Abdesslem a connu une sacrée vie.
Télérama: Dans cette trajectoire reconstituée dans les nuances d'un dessin pastellisé qui n'élude rien des moments tragiques, mais tient à distance le pathétique surjoué, on peut voir comme un concentré d'humanité blessée mais digne. Elle a la netteté d'une évidence :un oublié de l'histoire peut faire un très beau héros de bande dessinée.
42. Un livre dont le titre est une question.Pourquoi pas Evans? de Agatha Christie
À l'occasion d'une partie de golf, Bobby Jones découvre un homme agonisant près d'une falaise. Suicide, accident ou meurtre ? Quelques secondes avant d'expirer, l'homme ne prononce que ces paroles mystérieuses : « Pourquoi pas Evans ? »
Bon, on va pas se mentir, c'est pas un très bon Agatha Christie. J'ai aimé parce que mon exemplaire a été annoté par ma grand-mère en 1970. Sinon l'intrigue m'a paru vraiment cousue de fil blanc.
43. Un livre au format numérique ou audio. Les rats dans les murs de H P Lovecraft écouté au format audio
L'histoire d'un homme qui devient fou parce qu'il entend des rats dans des murs.
De nous jours l'histoire serait considérée assez classique. 1 h d'écoute à peu près. C'est plutôt bien écrit mais j'ai eu une gêne: le chat a un nom raciste et j'ai appris que ça reflétait les opinions de l'auteur.
45. Un livre qui « répond » à un autre livre du défi. Le quatrième mur de Sorj Chalandon Répond à la pièce de Tchekov qui est citée abondamment dans le livre.
Un militant de gauche reprend au Liban le projet de son ami malade: monter Antigone avec des acteurs venant de tous les horizons.
Je n'ai pas aimé, notamment à cause du choix du personnage principal qui est très mary sue. Pourquoi ne pas avoir choisi sa femme ou l'ami grec?
C'est bien écrit je ne peux pas le nier. Je pense que mon problème vient aussi du fait que je suis une grande fan de l'Antigone d'Anouilh, donc là j'avais de grandes espérances et j'ai été déçue.
- MiettesNiveau 8
Pour le défi 28 (auteur mort au XXIème siècle), je viens de terminer La Foire aux Atrocités, de James Graham Ballard. L'auteur est mort en 2009. J'aurais un peu de mal à parler de ce livre, à l'issue de sa lecture. Découpé en courts fragments, eux-mêmes réunis en parties (une dizaine de parties), lesquelles parties reprennent sans fin une intrigue voisine, les diverses facettes de la même obsession ; un homme, tantôt appelé Traven, Travis, ou autre, lui-même vague reflet de l'auteur, tente de créer une équation entre des accidents automobiles, des postures sexuelles et les parties du corps de célébrités. On mélange allègrement les pulsions les plus noires de la conscience à un imaginaire entièrement parasité par des images d'ultra-violence (la guerre du Vietnam, l'assassinat de Kennedy) et l'intimité de femmes et d'hommes publics. Cela relève de la réflexion sur notre quotidien et nos pulsions érotiques, sur la manière dont notre réel n'est plus celui de l'ère AVANT l'information continue, bref, c'est noir, brillant, ardu, et les choses se mettent peu à peu en place à mesure de la lecture par jeux de miroir, d'échos et de répétitions. 2/03
_________________
2016-2017, lettres au collège : 6e, 5e, 4e + AP 3e
2017-2018, professeure des écoles stagiaire : CM2
2018- ? , doctorat de lettres
- MalagaModérateur
Je viens de lire Hiver à Sokcho d'Elisa Shua Dusapin ce qui me permet de relever le défi n°11 "un livre édité par une petite maison d'édition" (il s'agit des éditions Zoé).
Le livre raconte la rencontre dans la ville balnéaire de Sokcho en Corée du Sud d'une jeune franco-coréenne qui travaille dans une pension de famille avec un auteur de bande dessinée français. Un lien fragile se lie entre les deux.
L'écriture est jolie, la description de la Corée me rappelle de nombreux souvenirs mais l'atmosphère de cet hiver à Sokcho est quelque peu déprimant. Les personnages manquent d'énergie, tout semble triste et figé. Bref, je l'ai lu mais je n'aurais aucun plaisir à le relire.
Le livre raconte la rencontre dans la ville balnéaire de Sokcho en Corée du Sud d'une jeune franco-coréenne qui travaille dans une pension de famille avec un auteur de bande dessinée français. Un lien fragile se lie entre les deux.
L'écriture est jolie, la description de la Corée me rappelle de nombreux souvenirs mais l'atmosphère de cet hiver à Sokcho est quelque peu déprimant. Les personnages manquent d'énergie, tout semble triste et figé. Bref, je l'ai lu mais je n'aurais aucun plaisir à le relire.
_________________
J'utilise des satellites coûtant plusieurs millions de dollars pour chercher des boîtes Tupperware dans la forêt ; et toi, c'est quoi ton hobby ?
- PointàlaligneExpert
Ettore Majorana, un grand nom de la physique, s'est volatilisé en 1938. Leonardo Sciascia fait son enquête dans La Disparition de Majorana . Je vous laisse découvrir en quoi la science joue un rôle dans cette disparition, selon Sciascia...
- AustrucheerranteHabitué du forum
Escargot Géant a écrit:
30. Un roman graphique qui soit l'adaptation d'un roman. Sukkwan island de Ugo Bienvenu adapté du roman du même nom de David Vann, prix Medicis.
Un père amène son fils pour un an sur une île isolée en Alaska.
C'est VRAIMENT. PAS. JOUASSE. A lire si vous voulez vous sentir mal.
Ah, tiens, ça ça m'intéresse : j'ai lu le roman de David Vann, sur les conseils de ma mère, et je suis un peu resté sur ma faim ; l'histoire est intéressante, notamment le twist central, mais je n'ai pas pu m'empêcher de trouver ça parfois un peu lourdingue, notamment le personnage du père souvent geignard.
La question que je me pose : que donne le roman graphique par rapport au roman (si tu l'as lu), et notamment, quelle est la proportion de texte par rapport aux images ? Je me dis qu'une version plus "silencieuse" de l'oeuvre pourrait être intéressante...
- FrisouilleEnchanteur
On reconnait bien dans ton résumé Miettes les obsessions de l'auteur de Crash adapté au cinéma par Cronenberg. Cela donne envie tout en paraissant une lecture ardue.
Ton résumé de Sukkwan Island m'a fait hurler de rire EscargotGéant.
Pour ma part pour ce même défi 28 j'ai lu Dalva, de Jim Harrison.
Une personne de bon conseil me l'avait chaudement recommandé, or j'ai suis restée un peu à distance de cette Histoire de l'Amérique sur 4 générations. Certaines pages sont absolument superbes et d'autres passages totalement passionnants, ainsi j'aurais aimé en apprendre un peu plus sur l'histoire du génocide indien (mais on comprend bien la volonté de l'auteur d'ériger une œuvre et non d'être didactique). Le texte est parfois un peu bavard, il se dégage donc un léger sentiment de frustration mais j’approfondirai assurément ma découverte de cet auteur.
Ton résumé de Sukkwan Island m'a fait hurler de rire EscargotGéant.
Pour ma part pour ce même défi 28 j'ai lu Dalva, de Jim Harrison.
Une personne de bon conseil me l'avait chaudement recommandé, or j'ai suis restée un peu à distance de cette Histoire de l'Amérique sur 4 générations. Certaines pages sont absolument superbes et d'autres passages totalement passionnants, ainsi j'aurais aimé en apprendre un peu plus sur l'histoire du génocide indien (mais on comprend bien la volonté de l'auteur d'ériger une œuvre et non d'être didactique). Le texte est parfois un peu bavard, il se dégage donc un léger sentiment de frustration mais j’approfondirai assurément ma découverte de cet auteur.
- Escargot GéantNiveau 8
Austrucheerrante a écrit:Escargot Géant a écrit:
30. Un roman graphique qui soit l'adaptation d'un roman. Sukkwan island de Ugo Bienvenu adapté du roman du même nom de David Vann, prix Medicis.
Un père amène son fils pour un an sur une île isolée en Alaska.
C'est VRAIMENT. PAS. JOUASSE. A lire si vous voulez vous sentir mal.
Ah, tiens, ça ça m'intéresse : j'ai lu le roman de David Vann, sur les conseils de ma mère, et je suis un peu resté sur ma faim ; l'histoire est intéressante, notamment le twist central, mais je n'ai pas pu m'empêcher de trouver ça parfois un peu lourdingue, notamment le personnage du père souvent geignard.
La question que je me pose : que donne le roman graphique par rapport au roman (si tu l'as lu), et notamment, quelle est la proportion de texte par rapport aux images ? Je me dis qu'une version plus "silencieuse" de l'oeuvre pourrait être intéressante...
Désolée je n'ai pas lu le roman. Par contre, et même si la proportion texte/images est tout à fait classique dans la BD, je peux t'assurer que le père y reste très très geignard. D'ailleurs avec ta question je réalise effectivement que ça manque peut-être de pages vides de dialogues (ou monologues) pour montrer le poids de l'endroit par exemple.
@frisouille: ah ben tant mieux parce que c'était pas gagné
- AustrucheerranteHabitué du forum
@Escargot Géant : merci pour ta réponse ; bon, ce n'est sans doute pas pour moi, alors.
- MrsPeonyNiveau 5
J'ai commencé bien lentement ce défi...
Voici mes deux premières lectures:
Le soleil des Scorta, de Laurent Gaudé (Défi: La terre). J'imagine que beaucoup d'entre vous l'ont lu, mais j'ai découvert Laurent Gaudé cet été après plusieurs années à lire quasiment uniquement en anglais. Un livre ancré dans la terre des Pouilles.
Crossing the River (La traversée du fleuve), Caryl Phillips (Défi: un livre au programme de l'agrégation 2018, ici l'agrégation externe d'anglais). Profondément bouleversant. Une construction sur plusieurs époques et avec plusieurs voix racontant à travers l'histoire éclatée d'une fratrie le destin des Africains vendus comme esclaves et de leurs descendants.
Premières phrases: "A desperate foolishness. The crops failed. I sold my children."
Voici mes deux premières lectures:
Le soleil des Scorta, de Laurent Gaudé (Défi: La terre). J'imagine que beaucoup d'entre vous l'ont lu, mais j'ai découvert Laurent Gaudé cet été après plusieurs années à lire quasiment uniquement en anglais. Un livre ancré dans la terre des Pouilles.
Crossing the River (La traversée du fleuve), Caryl Phillips (Défi: un livre au programme de l'agrégation 2018, ici l'agrégation externe d'anglais). Profondément bouleversant. Une construction sur plusieurs époques et avec plusieurs voix racontant à travers l'histoire éclatée d'une fratrie le destin des Africains vendus comme esclaves et de leurs descendants.
Premières phrases: "A desperate foolishness. The crops failed. I sold my children."
- miss sophieExpert spécialisé
Pour le défi 25 (un livre dont l'action est un huis clos), je soumets à votre jugement L’aube sera grandiose d’Anne-Laure Bondoux (2017 ; 292 pages) : mon classement de ce roman en « huis clos » est peut-être discutable ; vous me direz. Le cadre principal est certes la nuit que passent une mère et sa fille dans une cabane près d’un lac en attendant le matin où des membres de leur famille doivent les rejoindre, et ce lieu ne change pas de la première à la dernière page. Mais pendant cette nuit blanche, la mère fait à sa fille des révélations en lui racontant sa propre histoire, de 1970 à nos jours, et c’est cela l’essentiel du roman (avec une alternance entre les chapitres de souvenirs de la mère et les chapitres sur les réactions de sa fille, la nuit dans la cabane). C’est en tout cas, publié chez Gallimard jeunesse, un roman bien écrit et assez prenant.
- AmaliahEmpereur
Je l'ai lu la semaine dernière et je l'ai classé sans hésiter dans la même catégorie!
Ce n'est pas le meilleur de cet auteur que j'aime beaucoup mais quel talent de conteuse!
Ce n'est pas le meilleur de cet auteur que j'aime beaucoup mais quel talent de conteuse!
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum