- ShajarVénérable
Il est pérenne, mais l'institution, elle, est compliquée. Bref... si quelqu'un a des nouvelles de ce poste à Champs, ça m'intéresse.
- SeismiMineNiveau 5
Shajar a écrit:Oui, et en général pour le 1er degré : je ne comprends toujours pas comment on peut attendre d'un agrégé qu'il explique la didactique de l'histoire-géo en primaire. Cette année, il y avait aussi un poste à Sciences Po Rennes cependant.
Les certifiés peuvent aussi postuler sur les postes de PRAG (qui sont techniquement quasiment tous PRAG/PRCE). Donc techniquement la majorité des enseignants du secondaire peut candidater, dont des personnes "expérimentées en didactique du primaire, en transition primaire-6e, en formation crpe".
Il y a les mêmes demandes en mathématiques, un gros morceau des cours en INSPE représente la formation des futurs PE.
Après, entre les exigences et les candidats retenus, il peut y avoir un très grand écart (j'ai vu quelques personnes sans expérience dans ce domaine (sans aucune expérience d'enseignement hormis quelques vacations) obtenir leur poste en INSPE).
Ils font eux aussi feu de tout bois.
J'avais tenté ma chance sur un de ces postes, et en entretien j'étais surpris de n'avoir aucune question portant sur la didactique des maths ou tout ce qui y touche. La seule sur le sujet de la pedagogie était "Sur ce poste il faut former des étudiants pour qu'ils obtiennent un concours. Que leur feriez-vous pour les rassurer ?"
J'espère que ton dossier finira traité et que tu auras une chance à l'oral d'avoir le poste.
- epekeina.tes.ousiasModérateur
Mais c'est que, contrairement peut-être à des idées reçues, nos PE ont besoin de cours au sens disciplinaire du terme, au moins autant que de pédagogie, pour laquelle ils ont aussi des PREC (fort rares, pour des raisons historiques et idéologiques) et des PEMF — pour ne rien dire des PRAG et des PRCE qui sont aussi capables de s'y mettre (en quelques années).
- Cléopatra2Guide spirituel
Bon courage Shajar... Sinon oui, il y a toujours plein de postes à l'ESPE, tous les ans la même chose. Etonnant...
- epekeina.tes.ousiasModérateur
C'est qu'il y a un tel manque de postes dans les INSPÉ (pas tous, mais beaucoup: ce sont ceux qui ont été piqués aux ESPE, après ceux qui l'avaient été aux IUFM), qu'ils peuvent désormais refuser des inscriptions (même en recrutant des vacataires, ça ne tourne pas) : de sorte que même le ministère s'en est aperçu.
- Marie LaetitiaBon génie
epekeina.tes.ousias a écrit:Mais c'est que, contrairement peut-être à des idées reçues, nos PE ont besoin de cours au sens disciplinaire du terme, au moins autant que de pédagogie, pour laquelle ils ont aussi des PREC (fort rares, pour des raisons historiques et idéologiques) et des PEMF — pour ne rien dire des PRAG et des PRCE qui sont aussi capables de s'y mettre (en quelques années).
Ce n'est pas du tout ce qui ressort des descriptions de fiches de postes...
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Si tu crois encore qu'il nous faut descendre dans le creux des rues pour monter au pouvoir, si tu crois encore au rêve du grand soir, et que nos ennemis, il faut aller les pendre... Aucun rêve, jamais, ne mérite une guerre. L'avenir dépend des révolutionnaires, mais se moque bien des petits révoltés. L'avenir ne veut ni feu ni sang ni guerre. Ne sois pas de ceux-là qui vont nous les donner (J. Brel, La Bastille)
Antigone, c'est la petite maigre qui est assise là-bas, et qui ne dit rien. Elle regarde droit devant elle. Elle pense. [...] Elle pense qu'elle va mourir, qu'elle est jeune et qu'elle aussi, elle aurait bien aimé vivre. Mais il n'y a rien à faire. Elle s'appelle Antigone et il va falloir qu'elle joue son rôle jusqu'au bout...
Et on ne dit pas "voir(e) même" mais "voire" ou "même".
- ShajarVénérable
En effet, ce qui ressort des fiches de poste, c'est vraiment suivi sur le terrain et enseignement de la didactique, avec peu de disciplinaire. En tout les cas en HG, c'est comme ça que je les comprends. Et pour avoir déjà discuté avec quelqu'un qui recrutait sur un PRAG de ce genre (où j'avais candidaté sans avoir été prise à l'oral), ils sélectionnaient avant tout sur une expérience en primaire. (Ce qui me semble assez normal, nos méthodes d'enseignement variant quand même pas mal entre primaire et secondaire.)Marie Laetitia a écrit:epekeina.tes.ousias a écrit:Mais c'est que, contrairement peut-être à des idées reçues, nos PE ont besoin de cours au sens disciplinaire du terme, au moins autant que de pédagogie, pour laquelle ils ont aussi des PREC (fort rares, pour des raisons historiques et idéologiques) et des PEMF — pour ne rien dire des PRAG et des PRCE qui sont aussi capables de s'y mettre (en quelques années).
Ce n'est pas du tout ce qui ressort des descriptions de fiches de postes...
Merci pour les encouragements
- epekeina.tes.ousiasModérateur
Marie Laetitia a écrit:epekeina.tes.ousias a écrit:Mais c'est que, contrairement peut-être à des idées reçues, nos PE ont besoin de cours au sens disciplinaire du terme, au moins autant que de pédagogie, pour laquelle ils ont aussi des PREC (fort rares, pour des raisons historiques et idéologiques) et des PEMF — pour ne rien dire des PRAG et des PRCE qui sont aussi capables de s'y mettre (en quelques années).
Ce n'est pas du tout ce qui ressort des descriptions de fiches de postes...
C'est bien normal. Disons qu'on préfère tout de même recruter un PRAG qui en sait quelque chose, plutôt de d'attendre qu'il l'apprenne (j'ai fait assez de commissions de recrutement pour savoir qu'il vaut tout de même mieux avoir des profs qui s'intéressent au métier de PE). Mais l'autre aspect de l'enseignement compte autant (et même parfois plus: tout dépend des circonstances et des régions). Qui plus est, contrairement à ce que beaucoup ont l'air d'imaginer, une fois que l'on est en poste, on peut fort bien enseigner exactement ce que l'on veut, comme on le veut — quitte à affronter certains collègues, il est vrai (mais on n'a rien sans rien).
Il est assez certain que les PE sont donc formés majoritairement par des collègues issus du secondaire, conformément à la séparation ancestrale entre instituteurs (non universitaires) et leur hiérarchie et leurs profs (issus d'une ENS primaire supérieure, puis du secondaire), ce qui peut étonner quand on ne connaît pas cette histoire (qui sait encore quand on a décidé de retirer au monde du primaire ses deux ENS primaires et au profit de qui ? — le paradoxe étant qu'il s'agissait de faire passer le bac à tous les élèves des EN quand ils ne l'avaient pas).
Mais les quelques tentatives pour recruter des PREC se sont soldées globalement par un échec — et ce n'est pas la contrainte d'“universitariser” (au moins formellement, car pour le reste, j'ai des doute) les “formations” qui va améliorer les choses, bien au contraire. Car, pour un PE qui soutient une thèse, combien de certifiés et d'agrégés ? La question serait de savoir où trouver d'autres enseignants que ceux des corps que j'ai cités…
- GuiguesNiveau 8
Shajar a écrit:A tout hasard, quelqu'un a postulé sur le PRAG en HG à l'université de Champs sur Marne ? Je voudrais savoir si les demandes d'entretien sont déjà faites ou pas. A vous lire, j'ai l'impression que c'est déjà décidé sur la plupart des postes ?
Bonsoir Shajar. J’ai postulé, et je n’ai aucun retour non plus. Mais bon, comme je pense n’avoir aucune chance, je me disais que c’était normal dans mon cas…
- Leoh59Niveau 9
Bonjour,
Existe-t-il des postes de PRAG/PRCE à mi-temps ou temps partiel ? J'aimerais bien, en effet, garder un pied dans l'enseignement secondaire tout en testant l'enseignement supérieur, sans forcément perdre mon poste en lycée (je sais, je rêve).
Merci pour vos témoignages.
Existe-t-il des postes de PRAG/PRCE à mi-temps ou temps partiel ? J'aimerais bien, en effet, garder un pied dans l'enseignement secondaire tout en testant l'enseignement supérieur, sans forcément perdre mon poste en lycée (je sais, je rêve).
Merci pour vos témoignages.
- dandelionVénérable
Cela n’existe pas à ma connaissance hors prépa (là il y a parfois des services partagés) mais tu peux faire des vacations. Les universités publient parfois des offres d’emploi mais les candidatures spontanées sont sans doute le mode de recrutement le plus fréquent. Tu peux également intervenir dans l’enseignement supérieur privé je pense, via le statut de micro-entrepreneur le plus souvent (il faut que l’administration l’accepte par contre).
- Leoh59Niveau 9
J'interviens déjà dans le cadre de vacations dans l'enseignement supérieur depuis un peu plus d'un an sauf qu'on me propose, de façon officieuse pour l'instant, un poste en licence ainsi que la responsabilité pédagogique d'une L2. J'ai peur toutefois de regretter mon poste en lycée car je n'y suis pas si mal et je trouve des côtés positifs et négatifs de chaque côté.
- dandelionVénérable
C’est vraiment un choix difficile. La perte salariale peut jouer un élément majeur dans la décision.
Je sais que beaucoup de collègues regrettaient la perte de la possibilité de travailler à la fois en lycée et en collège dans les cités scolaires, et j’ai toujours trouvé dommage qu’il ne soit pas plus facile pour les enseignants d’évoluer à plusieurs niveaux (j’ai enseigné de la maternelle au supérieur, et c’est très intéressant sur le plan pédagogique et intellectuel).
Par contre, les responsabilités administratives dans certains postes de PRAG prennent beaucoup de temps et rendraient difficiles de travailler ailleurs.
Je sais que beaucoup de collègues regrettaient la perte de la possibilité de travailler à la fois en lycée et en collège dans les cités scolaires, et j’ai toujours trouvé dommage qu’il ne soit pas plus facile pour les enseignants d’évoluer à plusieurs niveaux (j’ai enseigné de la maternelle au supérieur, et c’est très intéressant sur le plan pédagogique et intellectuel).
Par contre, les responsabilités administratives dans certains postes de PRAG prennent beaucoup de temps et rendraient difficiles de travailler ailleurs.
- Leoh59Niveau 9
Je te remercie pour ton aide. C'est vraiment difficile car entre le fait de faire des vacations une demi-journée toutes les 2 ou 3 semaines et y enseigner à temps complet, il y a un fossé.
- AthanorNiveau 5
Bonjour
Je viens d'apprendre qu'on peut effectivement partager son service entre secondaire et supérieur. Un ami enseigne à l'INSA en tant que PRAG et est chargé du recrutement dans sa discipline. Il a recruté avec ce dispositif un certifié 18h qui fait 9h lycée ou collège je ne sais plus et 9h à l'INSA. On le voit ici :
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Je viens d'apprendre qu'on peut effectivement partager son service entre secondaire et supérieur. Un ami enseigne à l'INSA en tant que PRAG et est chargé du recrutement dans sa discipline. Il a recruté avec ce dispositif un certifié 18h qui fait 9h lycée ou collège je ne sais plus et 9h à l'INSA. On le voit ici :
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Ministère de l'éducation nationale a écrit:
Affectation à temps partagé entre le second degré et le supérieur
Depuis la rentrée 1999, les enseignants du second degré se sont vu offrir aussi la possibilité d'exercer en service partagé entre le second degré et le supérieur.
Cette possibilité est ouverte soit sur des postes restés vacants à l'issue de la procédure normale, soit sur des postes devenus vacants ultérieurement, soit pour répondre à des besoins d'enseignement très spécifiques, par exemple en INSPÉ.
Les personnels enseignants concernés restent administrativement rattachés à leur établissement d'enseignement du second degré. Ils effectuent un demi-service dans leur établissement d'origine et l'autre moitié dans un établissement d'enseignement supérieur.
L'attribution d'un service partagé intervient pour un an et elle est renouvelable. Elle s'effectue par accord entre le recteur de l'académie et le président ou le directeur de l'établissement d'enseignement supérieur concerné.
- Leoh59Niveau 9
Oh génial ! Tu me redonnes de l'espoir ! Ce serait fantastique.
- AthanorNiveau 5
Je n'avais JAMAIS entendu parler de ce dispositif, et tu remarques que ce sont des affectations renouvelables année après année, conditionnées au fait que le poste n'a pas été pourvu à l'issue de la campagne de recrutement. Donc je suppose que cela doit être utilisé assez rarement. Surtout qu'il faut l'accord du recteur, donc je suppose que pour les matières en tension dans le secondaire, on peut oublier. Dans le cas dont j'ai entendu parler, il s'agissait d'une matière non déficitaire, dans une académie non déficitaire, sur un poste PRAG pour lequel les candidats classés se sont désistés les uns après les autres.
- ShajarVénérable
Lorsque j'étais à l'ESPE, certains formateur enseignaient encore quelques heures dans le secondaire. Est-ce que ce n'est pas ce dispositif là dont il est question ?
- dandelionVénérable
Cela vaut le coup de le proposer tout de même. On n’est jamais à l’abri d’un coup de chance! Et puis après tout, pour le rectorat, cela évite de perdre un poste plein, ce qui fait que ce n’est pas forcément si négatif pour eux. Mais c’est vrai que cela doit dépendre du nombre d’heures dans ton établissement.Leoh59 a écrit:Tu as éteins les lumières qui venaient de s'allumer.
- AthanorNiveau 5
Oui le texte semble mentionner les ESPE comme étant un cas particulier.
Il faudrait trouver plus précis que la com. du ministère pour savoir ce qu'il en retourne exactement.
Peut-être certains Neos bénéficient-ils de ce mécanisme et pourraient nous éclairer ?
Nous avons reçu l'an dernier dans notre établissement une délégation de l'inspection générale qui venait se renseigner sur les missions accomplies par les agrégés en plus de leur ORS. D'après ce qu'ils évoquaient durant la discussion avec nous (brochette de profs.), il semble qu'ils souhaiteraient étendre ce dispositif d'ORS partagé supérieur / secondaire. A quel horizon ? Uniquement pour combler les manques des ESPE ou bien aussi pour nous permettre d'aller enseigner un peu à l'université ? Mystère.
Il faudrait trouver plus précis que la com. du ministère pour savoir ce qu'il en retourne exactement.
Peut-être certains Neos bénéficient-ils de ce mécanisme et pourraient nous éclairer ?
Nous avons reçu l'an dernier dans notre établissement une délégation de l'inspection générale qui venait se renseigner sur les missions accomplies par les agrégés en plus de leur ORS. D'après ce qu'ils évoquaient durant la discussion avec nous (brochette de profs.), il semble qu'ils souhaiteraient étendre ce dispositif d'ORS partagé supérieur / secondaire. A quel horizon ? Uniquement pour combler les manques des ESPE ou bien aussi pour nous permettre d'aller enseigner un peu à l'université ? Mystère.
- Leoh59Niveau 9
Merci pour vos retours. Je vous ferai part de mon expérience dans les prochaines semaines / prochains mois par rapport à cela.
- epekeina.tes.ousiasModérateur
Le temps partagé est un dispositif commun (un reste du temps béni où l'on ne pouvait pas employer un collègue du second degré l'équivalent de 50% ou plus de son temps de service sans lui faire droit aux conditions universitaires). Il est actuellement employé par les INSPE (pas seulement : j'ai vu quelques cas ailleurs: IUT, composantes pauvres en moyens d'enseignement), pour les besoins spécifiques des prépas concours second degré ("masters" le plus souvent, mais pas toujours, inscrits dans les INSPE, mais souvent en accord avec les composantes concernées). Les situations sont évidemment très variables suivant les universités et suivant les histoires (parfois le passif) des 10/15 dernières années. Ce sont parfois des postes "à transformation" (dans un sens ou dans l'autre), mais pas nécessairement. Tout dépend aussi de la situation budgétaire de l'U. (cf. les PRAG ont droit à une quotité de prime, les vacataires beaucoup moins, selon le montant d'heures qu'on leur attribue). J'ajoute que les postes sont plus ou moins "ouverts" suivant l'état des relations entre INSPE, université, rectorat et corps d'inspection concerné, voire composantes associées et labo d'appui d'icelles).
- nash06Niveau 7
dandelion a écrit:Cela n’existe pas à ma connaissance hors prépa (là il y a parfois des services partagés) mais tu peux faire des vacations. Les universités publient parfois des offres d’emploi mais les candidatures spontanées sont sans doute le mode de recrutement le plus fréquent. Tu peux également intervenir dans l’enseignement supérieur privé je pense, via le statut de micro-entrepreneur le plus souvent (il faut que l’administration l’accepte par contre).
Pour l'enseignement supérieur privé, dans beaucoup d'endroit, il y a aussi la possibilité de CDDU. Ce sont les "vacations" du privé, mais les conditions de recrutement sont beaucoup plus souples que dans le public puisque l'employeur paie toutes les cotisations standard. Par exemple actuellement je fais des vacations dans le supérieur privé (CDDU) tout en ayant un contrat à mi-temps dans le supérieur public.
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