- PrezboGrand Maître
lovechocolate a écrit:Voilà c’est fini. J’ai appris par l’université qu’ils avaient recruté le candidat classé suivant. Et je n’ai même pas été informée par mon rectorat du maintien du refus. Je suis dégoûtée
C'est désolant.
J'avais vécu la même chose il y a une petite dizaine d'année (un poste en IUT pour lequel les candidats mieux classés s'étaient désistés tardivement). L'avantage est qua ça aide à beaucoup réviser son investissement professionnel et sa fidélité à l'institution.
- ZetitcheurHabitué du forum
Je suis navrée pour toi, je suis PRAG dans cette académie et je peux te dire qu’à quelques jours de la rentrée il y a des groupes d’étudiants sans profs d’anglais…lovechocolate a écrit:Voilà c’est fini. J’ai appris par l’université qu’ils avaient recruté le candidat classé suivant. Et je n’ai même pas été informée par mon rectorat du maintien du refus. Je suis dégoûtée
C’est la honte surtout de voir leur façon de communiquer, aucun respect pour les personnels enseignants.
- dandelionVénérable
Vraiment navrée pour toi lovechocolate. La façon dont le rectorat te traite est honteuse. Il est cruel de laisser les personnels postuler (ce qui demande pas mal de travail et de stress), puis de leur refuser de prendre le poste sans même s’excuser ou informer les personnes concernées. Je trouve cela d’une grande violence. Et après on s’étonne qu’il n’y ait plus de volontaires pour travailler pour un ministère aussi bienveillant.
Est-ce que le fait que tu n’aies pas été informée du maintien du refus légitimerait un recours au tribunal administratif?
Est-ce que le fait que tu n’aies pas été informée du maintien du refus légitimerait un recours au tribunal administratif?
- BouboudnunuNiveau 7
Mince Lovechocolate... Quelle tristesse. Certains ne se rendent pas compte de la souffrance qu'ils infligent à d'autres, et des répercussions que cela peut avoir (défiance vis à vis de l'institution, manque de motivation pour les prochains mois, démission...)
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2022-20.. : PRCE
2020-2022 : CAPET
2016-2020 : PLP
2001-2016 : En magasin...
- SeismiMineNiveau 5
Je compatis pour cet énorme coup dur lovechocolate.
Un ami a failli subir le même sort que toi (pris sur un poste dans du supérieur privé, où il était seul candidat). Demande envoyée au rectorat début Juillet, réponse hier.
Je l'ai vu énormément stresser durant tout le mois, car s'il n'était pas pris il aurait été encore séparé de sa femme pour être TZR dans une autre académie. (Il avait déjà "bien rendu service" pour les IG, mais comme l'académie de sa conjointe est "trop tendue" ils ne lui ont pas renvoyé l'ascenseur sous quelque forme que ce soit).
C'est juste stressant et potentiellement très gênant dans la vie perso de l'enseignant, pour presque rien (de positif) au final.
Un ami a failli subir le même sort que toi (pris sur un poste dans du supérieur privé, où il était seul candidat). Demande envoyée au rectorat début Juillet, réponse hier.
Je l'ai vu énormément stresser durant tout le mois, car s'il n'était pas pris il aurait été encore séparé de sa femme pour être TZR dans une autre académie. (Il avait déjà "bien rendu service" pour les IG, mais comme l'académie de sa conjointe est "trop tendue" ils ne lui ont pas renvoyé l'ascenseur sous quelque forme que ce soit).
C'est juste stressant et potentiellement très gênant dans la vie perso de l'enseignant, pour presque rien (de positif) au final.
- FrozNiveau 8
Quel mépris ! Pourquoi laisse-t-on des collègues postuler et entreprendre des démarches si lourdes si c'est pour leur fermer la porte au nez au dernier moment ? Ce type de situation est impensable dans une entreprise privée ou dans un autre ministère. Je discute souvent avec une amie qui travaille au ministère de la transition écologique, sa carrière et les postes qu'elle occupe ne cessent d'évoluer et les opportunités pour bouger, pour changer d'horizon sont fréquentes ...
Je l'envie beaucoup...
Je l'envie beaucoup...
- dandelionVénérable
Ce qui est terrible, c’est qu’en fonction du lieu d’exercice, on est confronté à une discrimination et condamné à se voir refuser l’accès à un poste pour lequel on a pourtant été jugé le meilleur candidat. La personne qui a été prise au lieu de lovechocolate a sans doute dû l’obtention du poste au fait qu’elle travaillait pour un autre rectorat. Cela semble quand même une pratique très douteuse sur le plan de l’égalité, sans parler bien sûr de la liberté.
- FrozNiveau 8
et sur le plan de la légalité ? Je me pose la question …dandelion a écrit:Ce qui est terrible, c’est qu’en fonction du lieu d’exercice, on est confronté à une discrimination et condamné à se voir refuser l’accès à un poste pour lequel on a pourtant été jugé le meilleur candidat. La personne qui a été prise au lieu de lovechocolate a sans doute dû l’obtention du poste au fait qu’elle travaillait pour un autre rectorat. Cela semble quand même une pratique très douteuse sur le plan de l’égalité, sans parler bien sûr de la liberté.
- e-WandererGrand sage
Vraiment désolé pour toi, Lovechocolate.
C'est un mépris général, aussi bien envers les PRAG auxquels on refuse cette affectation que pour les universitaires qui s'embêtent à étudier des dossiers, à rédiger des rapports, à auditionner les candidats… pour que le résultat dépende finalement du fait du prince. La politique de RH de l'Education Nationale est une HONTE absolue, et après ils viennent s'étonner que personne ne veuille plus faire ce métier ! C'est consternant, et très révélateur d'une politique à courte vue particulièrement stupide. Une entreprise (puisque nos politiques aiment bien la comparaison) se garde bien de démotiver ses collaborateurs, et une boîte qui ne trouverait même pas deux candidats pour un poste de cadre aurait quelques sérieuses questions à se poser quant à son avenir !!!
Un jour, la responsable RH du rectorat de Lyon m'a balancé au téléphone que "la littérature n'était pas une priorité sociétale". Prends-toi ça dans les dents ! Comme il n'y avait rien à en tirer, je lui avais rétorqué sèchement que c'était quand même grâce aux professeurs, y compris de lettres, qu'elle avait un métier…Ces ronds-de-cuir ont vraiment un pouvoir démesuré, alors que beaucoup sont des gens d'une grande stupidité et que la notion d'humanité (puisqu'on parle de "relations humaines" ou de "ressources humaines") leur semble scandaleusement étrangère. Un professeur, en France, ce n'est malheureusement qu'un pion…
C'est un mépris général, aussi bien envers les PRAG auxquels on refuse cette affectation que pour les universitaires qui s'embêtent à étudier des dossiers, à rédiger des rapports, à auditionner les candidats… pour que le résultat dépende finalement du fait du prince. La politique de RH de l'Education Nationale est une HONTE absolue, et après ils viennent s'étonner que personne ne veuille plus faire ce métier ! C'est consternant, et très révélateur d'une politique à courte vue particulièrement stupide. Une entreprise (puisque nos politiques aiment bien la comparaison) se garde bien de démotiver ses collaborateurs, et une boîte qui ne trouverait même pas deux candidats pour un poste de cadre aurait quelques sérieuses questions à se poser quant à son avenir !!!
Un jour, la responsable RH du rectorat de Lyon m'a balancé au téléphone que "la littérature n'était pas une priorité sociétale". Prends-toi ça dans les dents ! Comme il n'y avait rien à en tirer, je lui avais rétorqué sèchement que c'était quand même grâce aux professeurs, y compris de lettres, qu'elle avait un métier…Ces ronds-de-cuir ont vraiment un pouvoir démesuré, alors que beaucoup sont des gens d'une grande stupidité et que la notion d'humanité (puisqu'on parle de "relations humaines" ou de "ressources humaines") leur semble scandaleusement étrangère. Un professeur, en France, ce n'est malheureusement qu'un pion…
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« Profitons du temps qui nous reste avant la définitive invasion de la grande muflerie du Nouveau Monde » (Huysmans)
- lovechocolateNiveau 4
Petit bilan des refus d'affectation dans le supérieur dans mon académie (accessoirement réponse à mon recours gracieux reçue hier soit 2 mois jour pour jour après sa réception au rectorat = no way d'aller plus loin) 2 postes non pourvu dans un IUT (1 refus du recteur de Rennes, 1 du recteur de Versailles), un poste perdu pour moi (ils ont recruté le suivant) et il y doit en avoir d'autres.
Je serais curieuse de savoir combien de personnes sont concernées au niveau national sur la 2ème campagne, ce doit être un pourcentage infime par rapport au nombre d'enseignants du 2nd degré.
Il ne me reste plus qu'à attendre qu'il y ait des postes dans ma matière à la première campagne.
Et pour cette année ce sera le 'Quiet Quitting' pour moi.
Je serais curieuse de savoir combien de personnes sont concernées au niveau national sur la 2ème campagne, ce doit être un pourcentage infime par rapport au nombre d'enseignants du 2nd degré.
Il ne me reste plus qu'à attendre qu'il y ait des postes dans ma matière à la première campagne.
Et pour cette année ce sera le 'Quiet Quitting' pour moi.
- ErgoDevin
Nous devions faire remonter nos demandes de postes de PRAG/PRCE pour la première campagne aujourd'hui. Dans les mails qui nous donnent des précisions, et dans les échanges eus, la directrice des services nous dit explicitement qu'il est inutile de déposer des demandes de 2nd degré dans la deuxième phase car compte tenu des pénuries dans le 2nd degré on est certain que le recrutement ne pourra avoir lieu.
Voilà voilà...
Voilà voilà...
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"You went to a long-dead octopus for advice, and you're going to blame *me* for your problems?" -- Once Upon a Time
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- lovechocolateNiveau 4
Voilà, voilà… comme tu le dis Ergo
Pour autant, cela ne veut pas dire qu’il y aura plus de postes à la 1 ère campagne hélas
Pour autant, cela ne veut pas dire qu’il y aura plus de postes à la 1 ère campagne hélas
- e-WandererGrand sage
J'ai appris hier qu'une de mes anciennes étudiantes, brillante agrégée, recrutée pour un contrat doctoral sur profil, n'avait pas obtenu son détachement. Du coup, elle s'est mise en disponibilité pour études pour pouvoir faire son doctorat (ce qui est de droit, le rectorat ne peut pas refuser), elle a un financement puisque de toute façon c'est un doctorat dans le cadre d'un financement sur projet (qui fait partie d'un gros projet plus large impliquant des enseignants-chercheurs titulaires). Mais comme le détachement lui a été refusé, ses années de doctorat ne compteront pas pour son avancement de carrière et sa retraite.
Je trouve ça particulièrement immonde : le rectorat n'y gagne strictement rien puisque de tout façon elle ne prendra pas son poste dans le secondaire ! Mais l'entêtement absurde de l'administration aboutit à une mesure qui va handicaper la carrière de cette jeune collègue. C'est aussi, une fois de plus (même si tout le monde s'en fiche complètement), un désaveu du travail des collègues (dont je fais partie) qui ont étudié les 4 dossiers déposés lors de la publication du profil, procédé à une audition et sélectionné la doctorante lauréate du financement de thèse.
Autre élément complètement absurde : on nous impose progressivement, à l'université, le passage d'un modèle de financement dit "récurrent" (en gros, les dotations annuelles fixes qui permettent aux centres de recherche de fonctionner, lesquelles sont en baisse constante ces dernières années) à un modèle de financement sur projets : si on veut des sous, il faut monter un projet à l'échelle de 4-5 ans, le soumettre à diverses commissions et espérer que le projet sera retenu. Donc on s'embête à monter des projets (avec un taux de rejet non nul, d'où une perte de temps et d'énergie considérable), et même quand on a la chance d'avoir un projet retenu et qu'un doctorat financé fait partie du "package" global, c'est le ministère lui-même qui nous met des bâtons dans les roues !!!
Je trouve ça particulièrement immonde : le rectorat n'y gagne strictement rien puisque de tout façon elle ne prendra pas son poste dans le secondaire ! Mais l'entêtement absurde de l'administration aboutit à une mesure qui va handicaper la carrière de cette jeune collègue. C'est aussi, une fois de plus (même si tout le monde s'en fiche complètement), un désaveu du travail des collègues (dont je fais partie) qui ont étudié les 4 dossiers déposés lors de la publication du profil, procédé à une audition et sélectionné la doctorante lauréate du financement de thèse.
Autre élément complètement absurde : on nous impose progressivement, à l'université, le passage d'un modèle de financement dit "récurrent" (en gros, les dotations annuelles fixes qui permettent aux centres de recherche de fonctionner, lesquelles sont en baisse constante ces dernières années) à un modèle de financement sur projets : si on veut des sous, il faut monter un projet à l'échelle de 4-5 ans, le soumettre à diverses commissions et espérer que le projet sera retenu. Donc on s'embête à monter des projets (avec un taux de rejet non nul, d'où une perte de temps et d'énergie considérable), et même quand on a la chance d'avoir un projet retenu et qu'un doctorat financé fait partie du "package" global, c'est le ministère lui-même qui nous met des bâtons dans les roues !!!
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« Profitons du temps qui nous reste avant la définitive invasion de la grande muflerie du Nouveau Monde » (Huysmans)
- ElaïnaDevin
Le rectorat compte bien entendu sur le fait que le candidat renoncera pour ne pas se gratter à trouver un remplaçant. Comme ma chef espérait bien me voir renoncer au remplacement en CPGE en m'imposant de le faire en plus de mon service complet en lycée. Elle ne s'en est même pas cachée, d'ailleurs, pensant qu'à cause de ma grossesse je finirais par lâcher. Elle n'a pas compris que j'étais un mulet de compétition en termes d'obstination.
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It took me forty years to realize this. But for guys like us... our lives aren't really our own. There's always someone new to help. Someone we need to protect. These past few years, I fought that fate with all I had. But I'm done fighting. It's time I accept the hand I was dealt. Too many people depend on us. Their dreams depend on us.
Kiryu Kazuma inYakuza 4 Remastered
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- L. LacarraNiveau 4
Il est 22h30 passées, et je viens de trouver un mail perdu dans mes SPAMS indiquant que je suis auditionnée demain après-midi pour un poste de PRAG dans une université parisienne... (Rien n'apparaissait pourtant sur Galaxie, j'avais vérifié pendant la semaine).
Panique à bord, c'est ma toute première audition, et je ne sais pas bien ce que je dois raconter / préparer.
Il est indiqué que j'aurai 5 minutes pour dire en quoi mon profil correspond au poste (ce que j'ai déjà dit dans ma lettre de motivation...), puis 20 minutes de questions.
Autant je peux me préparer à d'éventuelles questions, autant je ne sais comment m'y prendre pour la présentation initiale. Reprendre les éléments de la fiche de poste et montrer en quoi je peux y correspondre/répondre, ou parler de mon parcours ?
Tout conseil est le bienvenu, car là, je patauge...
Panique à bord, c'est ma toute première audition, et je ne sais pas bien ce que je dois raconter / préparer.
Il est indiqué que j'aurai 5 minutes pour dire en quoi mon profil correspond au poste (ce que j'ai déjà dit dans ma lettre de motivation...), puis 20 minutes de questions.
Autant je peux me préparer à d'éventuelles questions, autant je ne sais comment m'y prendre pour la présentation initiale. Reprendre les éléments de la fiche de poste et montrer en quoi je peux y correspondre/répondre, ou parler de mon parcours ?
Tout conseil est le bienvenu, car là, je patauge...
- dandelionVénérable
Je pense qu’ils souhaitent essentiellement que tu te présentes. Cinq minutes, ce n’est pas très long. Tu te présentes (tu peux les remercier de te recevoir et dire ton état d’esprit notamment si tu es nerveuse, ça aide à faire retomber la pression), tu rappelles rapidement ton parcours, tu dis pourquoi tu es une bonne candidate pour le poste. Relis ta lettre de motivation et ton cv et utilise les comme base. Félicitations pour ton audition c’est une bonne nouvelle!
- L. LacarraNiveau 4
Merci Dandelion, je pense que tu as raison, je vais faire "simple" et me baser sur ma lettre de motivation qui était déjà plutôt exhaustive.
J'imagine que si j'oublie quelques éléments, les questions seront là pour les éclaircir.
J'imagine que si j'oublie quelques éléments, les questions seront là pour les éclaircir.
- ZetitcheurHabitué du forum
Plein d’ondes positives pour cet après-midi .
J’ai passé beaucoup d’entretiens pendant ma carrière de PRAG, ce qu’il m’en est resté c’est qu’il faut montrer un réel intérêt pour le public d’étudiants concernés, affirmer une ouverture et une curiosité intellectuelle (surtout s’il s’agit d’étudiants spécialistes d’autres disciplines), ainsi qu’une volonté d’assumer des responsabilités le cas échéant, s’investir un minimum pour l’établissement. Également je dirais que les membres des commissions de recrutement apprécient d’être rassurés sur le fait que le candidat compte rester en poste une fois engagé (ça paraît évident mais c’est mieux qu’ils le sentent clairement !).
J’ai passé beaucoup d’entretiens pendant ma carrière de PRAG, ce qu’il m’en est resté c’est qu’il faut montrer un réel intérêt pour le public d’étudiants concernés, affirmer une ouverture et une curiosité intellectuelle (surtout s’il s’agit d’étudiants spécialistes d’autres disciplines), ainsi qu’une volonté d’assumer des responsabilités le cas échéant, s’investir un minimum pour l’établissement. Également je dirais que les membres des commissions de recrutement apprécient d’être rassurés sur le fait que le candidat compte rester en poste une fois engagé (ça paraît évident mais c’est mieux qu’ils le sentent clairement !).
- L. LacarraNiveau 4
Zetitcheur a écrit:Plein d’ondes positives pour cet après-midi .
J’ai passé beaucoup d’entretiens pendant ma carrière de PRAG, ce qu’il m’en est resté c’est qu’il faut montrer un réel intérêt pour le public d’étudiants concernés, affirmer une ouverture et une curiosité intellectuelle (surtout s’il s’agit d’étudiants spécialistes d’autres disciplines), ainsi qu’une volonté d’assumer des responsabilités le cas échéant, s’investir un minimum pour l’établissement. Également je dirais que les membres des commissions de recrutement apprécient d’être rassurés sur le fait que le candidat compte rester en poste une fois engagé (ça paraît évident mais c’est mieux qu’ils le sentent clairement !).
Merci beaucoup Zetitcheur, pour tous ces conseils et les bonnes ondes !
Je pense que dans les notes que j'ai préparées, cela devrait être palpable (ouverture et curiosité intellectuelle, volonté d'assumer des responsabilités).
Pour ce qui est de la "fidélité", je ne l'ai pas formulé expressément, je vais essayer de le glisser quelque part, mais ce n'est pas évident, sans être maladroit...
Nous verrons ce que ça donne, après tout, c'est une première.
- FatrasNiveau 8
Les conseils donnés sont bons.
Pour le désir de rester sur le poste, pas forcément besoin de le signaler si tu es restée assez longtemps sur chacun de tes postes.
Si tu as eu la bougeotte, il faut en parler.
Sinon, il me semble que cela peut être une question (cela a été le cas pour mon recrutement.).
Bon courage pour ce moment très stressant...
Pour le désir de rester sur le poste, pas forcément besoin de le signaler si tu es restée assez longtemps sur chacun de tes postes.
Si tu as eu la bougeotte, il faut en parler.
Sinon, il me semble que cela peut être une question (cela a été le cas pour mon recrutement.).
Bon courage pour ce moment très stressant...
- ZetitcheurHabitué du forum
De rien ! Avec le recul, pour mon tout premier entretien je n'ai pas brillé Je pense que tu ne peux que mieux faire que moi. J'y étais allée sans savoir du tout à quoi m'attendre (j'étais très jeune !), aucun conseil ni feedback, et c'est à force de passer des auditions que j'ai su être convaincante.L. Lacarra a écrit:Zetitcheur a écrit:Plein d’ondes positives pour cet après-midi .
J’ai passé beaucoup d’entretiens pendant ma carrière de PRAG, ce qu’il m’en est resté c’est qu’il faut montrer un réel intérêt pour le public d’étudiants concernés, affirmer une ouverture et une curiosité intellectuelle (surtout s’il s’agit d’étudiants spécialistes d’autres disciplines), ainsi qu’une volonté d’assumer des responsabilités le cas échéant, s’investir un minimum pour l’établissement. Également je dirais que les membres des commissions de recrutement apprécient d’être rassurés sur le fait que le candidat compte rester en poste une fois engagé (ça paraît évident mais c’est mieux qu’ils le sentent clairement !).
Merci beaucoup Zetitcheur, pour tous ces conseils et les bonnes ondes !
Je pense que dans les notes que j'ai préparées, cela devrait être palpable (ouverture et curiosité intellectuelle, volonté d'assumer des responsabilités).
Pour ce qui est de la "fidélité", je ne l'ai pas formulé expressément, je vais essayer de le glisser quelque part, mais ce n'est pas évident, sans être maladroit...
Nous verrons ce que ça donne, après tout, c'est une première.
Croisons fort les doigts pour toi en tout cas !
- IridianeFidèle du forum
Bonne chance L. Lacarra, j'espère que tout se passera bien, donne nous des nouvelles ! (si la commission est correcte, tu auras des nouvelles dès ce soir).
- L. LacarraNiveau 4
Merci pour vos encouragements.
L'audition s'est plutôt bien passée, très intense car ça a duré 50 minutes au lieu de 25, à croire que nous avions beaucoup de choses à nous dire !...
Le comité était plutôt sympathique mais assez décourageant, sur le nombre d’heures (18h / semaine car TD répartis sur 10 semaines uniquement), de très lourdes charges administratives (coordination de l'équipe, gestion de l'équipe de vacataires, gestion des planning et EDT, + tout le reste) et aucune décharge ni prime possibles : du « bénévolat » selon eux (ce n'est pas moi qui ai employé le terme). Ils m'ont aussi rappelé / annoncé que le salaire serait bien inférieur au secondaire.
Bref, le tableau n'est pas très alléchant !!! Je crois que je vais rester "au chaud" dans mon lycée, une année de plus, en espérant d'être nommée en CPGE ou de trouver un autre poste de PRAG un jour, mais dans de meilleures conditions.
L'audition s'est plutôt bien passée, très intense car ça a duré 50 minutes au lieu de 25, à croire que nous avions beaucoup de choses à nous dire !...
Le comité était plutôt sympathique mais assez décourageant, sur le nombre d’heures (18h / semaine car TD répartis sur 10 semaines uniquement), de très lourdes charges administratives (coordination de l'équipe, gestion de l'équipe de vacataires, gestion des planning et EDT, + tout le reste) et aucune décharge ni prime possibles : du « bénévolat » selon eux (ce n'est pas moi qui ai employé le terme). Ils m'ont aussi rappelé / annoncé que le salaire serait bien inférieur au secondaire.
Bref, le tableau n'est pas très alléchant !!! Je crois que je vais rester "au chaud" dans mon lycée, une année de plus, en espérant d'être nommée en CPGE ou de trouver un autre poste de PRAG un jour, mais dans de meilleures conditions.
- dandelionVénérable
Une audition qui se passe bien, c’est une bonne expérience, même si préfères décliner l’offre (mais tu as encore le temps d’y réfléchir, non?).
Oui, être PRAG est très contraignant, et le salaire est bien inférieur à celui du secondaire, car les heures sup’ ne sont pas décomptées. Et il y a aussi moins de vacances et des amplitudes horaires qui peuvent être plus importantes que dans le secondaire (reprise du travail après mon congé maternité: cours de 8h à 20h!). Par contre les conditions de travail étaient meilleures tout de même, et les tâches variées et pour certaines intéressantes. Pour les PRCE, le salaire est franchement indigne par contre.
Bon, pour moi toujours pas de composition des commissions. Du coup je ne sais pas si je dois abandonner tout espoir ou non.
Oui, être PRAG est très contraignant, et le salaire est bien inférieur à celui du secondaire, car les heures sup’ ne sont pas décomptées. Et il y a aussi moins de vacances et des amplitudes horaires qui peuvent être plus importantes que dans le secondaire (reprise du travail après mon congé maternité: cours de 8h à 20h!). Par contre les conditions de travail étaient meilleures tout de même, et les tâches variées et pour certaines intéressantes. Pour les PRCE, le salaire est franchement indigne par contre.
Bon, pour moi toujours pas de composition des commissions. Du coup je ne sais pas si je dois abandonner tout espoir ou non.
- ZetitcheurHabitué du forum
C'est sympa de nous avoir tenu.e.s au courant ! Par contre, les conditions d'emploi que tu décris ... Jamais vu çà nulle part : indigne ! Au moins ils ont eu l'honnêteté d'annoncer la couleur.L. Lacarra a écrit:Merci pour vos encouragements.
L'audition s'est plutôt bien passée, très intense car ça a duré 50 minutes au lieu de 25, à croire que nous avions beaucoup de choses à nous dire !...
Le comité était plutôt sympathique mais assez décourageant, sur le nombre d’heures (18h / semaine car TD répartis sur 10 semaines uniquement), de très lourdes charges administratives (coordination de l'équipe, gestion de l'équipe de vacataires, gestion des planning et EDT, + tout le reste) et aucune décharge ni prime possibles : du « bénévolat » selon eux (ce n'est pas moi qui ai employé le terme). Ils m'ont aussi rappelé / annoncé que le salaire serait bien inférieur au secondaire.
Bref, le tableau n'est pas très alléchant !!! Je crois que je vais rester "au chaud" dans mon lycée, une année de plus, en espérant d'être nommée en CPGE ou de trouver un autre poste de PRAG un jour, mais dans de meilleures conditions.
Ma grand-mère aurait dit : "mieux vaut tenir que courir".
Pour les conditions des PRAG, c'est en effet très très variable d'un endroit à l'autre, et chronologiquement également (rien n'est inscrit dans le marbre). Notre statut est tellement flou, çà ne ressemble à rien.
Concernant les heures sup, tout est lié à l'annualisation de notre temps de travail : au-delà de nos 384h, on passe en HS.
Pour l'organisation de l'edt, çà peut aussi être très variable, souvent c'est correctement étalé mais il peut y avoir : concentration des cours sur 1 semestre, étalement jusque mi-juillet (quand on a des alternants par ex), cours tard dans la journée (LV2 souvent).
Et comme tu l'as constaté, la prise en compte des responsabilités, c'est vraiment tout et son contraire... Tout dépend où tu tombes, il vaut mieux donc être bien briefé.
En bref : il faut pouvoir tout peser avant de se lancer. Dans mon cas j'ai eu de la chance même si ce n'est pas parfait bien sûr. J'estime que mon établissement actuel m'offre, avec le recul, les meilleurs conditions par rapport à ceux que j'avais connus avant (en grande partie de par le public d'étudiants auquel j'ai affaire, et l'ambiance avec les collègues).
Pour en revenir à ton audition : c'est toujours bon à prendre, une expérience qui fait mûrir la réflexion et fournit du recul.
Plein de bonnes choses pour la suite
- ZetitcheurHabitué du forum
C'est sympa de nous avoir tenu.e.s au courant ! Par contre, les conditions d'emploi que tu décris ... Jamais vu çà nulle part : indigne ! Au moins ils ont eu l'honnêteté d'annoncer la couleur.L. Lacarra a écrit:Merci pour vos encouragements.
L'audition s'est plutôt bien passée, très intense car ça a duré 50 minutes au lieu de 25, à croire que nous avions beaucoup de choses à nous dire !...
Le comité était plutôt sympathique mais assez décourageant, sur le nombre d’heures (18h / semaine car TD répartis sur 10 semaines uniquement), de très lourdes charges administratives (coordination de l'équipe, gestion de l'équipe de vacataires, gestion des planning et EDT, + tout le reste) et aucune décharge ni prime possibles : du « bénévolat » selon eux (ce n'est pas moi qui ai employé le terme). Ils m'ont aussi rappelé / annoncé que le salaire serait bien inférieur au secondaire.
Bref, le tableau n'est pas très alléchant !!! Je crois que je vais rester "au chaud" dans mon lycée, une année de plus, en espérant d'être nommée en CPGE ou de trouver un autre poste de PRAG un jour, mais dans de meilleures conditions.
Ma grand-mère aurait dit : "mieux vaut tenir que courir"
Pour les conditions des PRAG, c'est en effet très très variable d'un endroit à l'autre, et chronologiquement également (rien n'est inscrit dans le marbre). Notre statut est tellement flou, çà ne ressemble à rien.
Concernant les heures sup, tout est lié à l'annualisation de notre temps de travail : au-delà de nos 384h, on passe en HS.
Pour l'organisation de l'edt, çà peut aussi être très variable, souvent c'est correctement étalé mais il peut y avoir : concentration des cours sur 1 semestre, étalement jusque mi-juillet (quand on a des alternants par ex), cours tard dans la journée (LV2 souvent).
Et comme tu l'as constaté, la prise en compte des responsabilités, c'est vraiment tout et son contraire... Tout dépend où tu tombes, il vaut mieux donc être bien briefé.
En bref : il faut pouvoir tout peser avant de se lancer. Dans mon cas j'ai eu de la chance même si ce n'est pas parfait bien sûr. J'estime que mon établissement actuel m'offre, avec le recul, les meilleurs conditions par rapport à ceux que j'avais connus avant (en grande partie de par le public d'étudiants auquel j'ai affaire, et l'ambiance avec les collègues).
Pour en revenir à ton audition : c'est toujours bon à prendre, une expérience qui fait mûrir la réflexion et fournit du recul.
Plein de bonnes choses pour la suite
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