- LagomorpheFidèle du forum
Ganbatte a écrit:Si on est sur le contrôle continu, le PLE ayant été mis en place pour répondre aux angoisses sur l'équité entre élèves, entre établissements etc, avoir une seule évaluation sur une période aussi longue qu'un trimestre ou un semestre est irrecevable, l'élève doit avoir plusieurs occasions de montrer son niveau, de se rattraper, ou autre contraire de se planter.
Donc j'ai du mal à imaginer, si le problème est soulevé, qu'un PLE ne soit pas mis à jour en incluant cet aspect.
Il est tout de même assez piquant que pour répondre à une angoisse concernant l'équité entre établissements, on ponde un plan local d'évaluation, que rien n'oblige à avoir la moindre préconisation en commun avec celui de l'établissement voisin. Même l'équité entre élèves n'est nullement garantie par un PLE, quand bien même il irait jusqu'à préciser le nombre de le type d'évaluation dans chaque discipline: "on" exige 3 notes dont deux interrogations de cours ? Les miennes risquent fort de ne pas être du même niveau que celles de mes collègues, même si elles s'appuient sur le même programme.
Pour moi, ce machin n'est qu'une inutilité dont se sont saisis certains personnels de direction autoritaristes qui entendent s'immiscer dans notre notation, laquelle regarde éventuellement l'inspection, mais en aucun cas l'administratif non-enseignant non-spécialiste de la discipline qu'est le CDE. S'il n'y a qu'une note pour établir une moyenne, l'enseignant qui a établi cette moyenne a généralement des motifs rationnels et communicables pour le faire: absences de l'élève aux autres évaluations, évaluations formatives ayant précédé l'évaluation sommative, évaluations par un autre système que la notation sur 20 converties en une unique "moyenne" sur 20 puisqu'il faut bien en mettre une, non-remplacement du professeur sur une longue durée. Ces motifs sont communicables, par exemple en conseil de classe, aux parents qui en feraient la demande. Il n'y a à mon sens aucune raison valable pour qu'un PLE se mêle du nombre de notes.
Dans mon établissement, le débat a été assez bref lors de la rédaction du PLE: l'établissement fonctionne bien en matière d'évaluation (statistiques à l'appui en comparant les notes des épreuves anonymes de spé au bac et celles des bulletins). Notre CDE, qui est une perle, a donc :
1) vivement souhaité que le PLE contienne uniquement du vide, de la langue de bois et des généralités imprécises. Inutile d'imposer une contrainte à ce qui, visiblement, donne spontanément satisfaction.
2) rappelé au passage qu'il ignorait ce qu'il arriverait concrètement à un enseignant qui ne respecterait pas un PLE trop précis, fortement sous-entendu: probablement rien. D'où l'inutilité de perdre son temps à discutailler les termes que l'on choisira pour rédiger ce néant.
Le conseil pédagogique a d'ailleurs souhaité, et obtenu, que le nombre de notes ne s'affiche plus à côté des moyennes sur les bulletins projetés lors du conseil de classe: ça n'a aucun intérêt, et l'inconvénient de soulever inlassablement la même question des parents si le nombre affiché est "1", puis inlassablement le même type d'explication de la part de l'enseignant.
- GanbatteHabitué du forum
Lagomorphe a écrit:
Pour moi, ce machin n'est qu'une inutilité dont se sont saisis certains personnels de direction autoritaristes qui entendent s'immiscer dans notre notation, laquelle regarde éventuellement l'inspection, mais en aucun cas l'administratif non-enseignant non-spécialiste de la discipline qu'est le CDE. S'il n'y a qu'une note pour établir une moyenne, l'enseignant qui a établi cette moyenne a généralement des motifs rationnels et communicables pour le faire: absences de l'élève aux autres évaluations, évaluations formatives ayant précédé l'évaluation sommative, évaluations par un autre système que la notation sur 20 converties en une unique "moyenne" sur 20 puisqu'il faut bien en mettre une, non-remplacement du professeur sur une longue durée. Ces motifs sont communicables, par exemple en conseil de classe, aux parents qui en feraient la demande. Il n'y a à mon sens aucune raison valable pour qu'un PLE se mêle du nombre de notes.
Le PLE n'est pas élaboré par le CdE mais décidé en CA. Je prends néanmoins bonne note de ta considération et préfère ne pas répondre davantage.
- Fabrice25Habitué du forum
Ganbatte a écrit:avoir une seule évaluation sur une période aussi longue qu'un trimestre ou un semestre est irrecevable, l'élève doit avoir plusieurs occasions de montrer son niveau, de se rattraper, ou autre contraire de se planter.
Comment fait-on en Enseignement Scientifique, quand on ne voit les élèves qu’une heure/semaine ?
Ou en EMC une heure tous les quinze jours ?
Et que, bien évidemment, les heures de cours peuvent ponctuellement sauter pour des motifs plus ou moins discutables ?
- JennyMédiateur
En général, ces matières sont à part dans le PLE.
- valleExpert spécialisé
Le PLE n'est présenté au CA que pour information.Ganbatte a écrit:Lagomorphe a écrit:
Pour moi, ce machin n'est qu'une inutilité dont se sont saisis certains personnels de direction autoritaristes qui entendent s'immiscer dans notre notation, laquelle regarde éventuellement l'inspection, mais en aucun cas l'administratif non-enseignant non-spécialiste de la discipline qu'est le CDE. S'il n'y a qu'une note pour établir une moyenne, l'enseignant qui a établi cette moyenne a généralement des motifs rationnels et communicables pour le faire: absences de l'élève aux autres évaluations, évaluations formatives ayant précédé l'évaluation sommative, évaluations par un autre système que la notation sur 20 converties en une unique "moyenne" sur 20 puisqu'il faut bien en mettre une, non-remplacement du professeur sur une longue durée. Ces motifs sont communicables, par exemple en conseil de classe, aux parents qui en feraient la demande. Il n'y a à mon sens aucune raison valable pour qu'un PLE se mêle du nombre de notes.
Le PLE n'est pas élaboré par le CdE mais décidé en CA. Je prends néanmoins bonne note de ta considération et préfère ne pas répondre davantage.
- GanbatteHabitué du forum
valle a écrit:Le PLE n'est présenté au CA que pour information.Ganbatte a écrit:Lagomorphe a écrit:
Pour moi, ce machin n'est qu'une inutilité dont se sont saisis certains personnels de direction autoritaristes qui entendent s'immiscer dans notre notation, laquelle regarde éventuellement l'inspection, mais en aucun cas l'administratif non-enseignant non-spécialiste de la discipline qu'est le CDE. S'il n'y a qu'une note pour établir une moyenne, l'enseignant qui a établi cette moyenne a généralement des motifs rationnels et communicables pour le faire: absences de l'élève aux autres évaluations, évaluations formatives ayant précédé l'évaluation sommative, évaluations par un autre système que la notation sur 20 converties en une unique "moyenne" sur 20 puisqu'il faut bien en mettre une, non-remplacement du professeur sur une longue durée. Ces motifs sont communicables, par exemple en conseil de classe, aux parents qui en feraient la demande. Il n'y a à mon sens aucune raison valable pour qu'un PLE se mêle du nombre de notes.
Le PLE n'est pas élaboré par le CdE mais décidé en CA. Je prends néanmoins bonne note de ta considération et préfère ne pas répondre davantage.
Au temps pour moi je me suis embêté à le faire voter pour rien. Cela me paraissait tellement évident que les usagers participent, I stand corrected.
C'est donc le conseil pédagogique, mais pas plus le CdE tout seul.
- mafalda16Modérateur
Je tente un résumé : le PLE est débattu en conseil pédagogique. Le conseil pédagogique n’a aucune compétence décisionnaire donc ne valide pas le PLE. Le PLE est présente en CA mais pas validé par le CA. Donc la valeur du PLE ? Ni plus ni moins que le joli paillasson que j’ai acheté de matin ?
_________________
"Si no luchas, al menos ten la decencia de respetar a quienes lo hacen", José Martí.
- Fabrice25Habitué du forum
Jenny a écrit:En général, ces matières sont à part dans le PLE.
Je sais bien, je répondais à @Ganbatte qui expliquait que ce n’était pas acceptable de n’avoir qu’une note sur un trimestre, sans nuances.
Il existe bien des contextes où n’avoir qu’une note par trimestre n’est pas inacceptable mais plutôt normal. Et comme nous l’avons déjà expliqué, la représentativité d’une moyenne ne s’évalue pas qu’aux nombres de notes.
3 petites notes correspondant à de la participation orale, interrogation de début, ou devoirs maison sont-elles plus représentatives qu’une grosse évaluation mêlant différents chapitres et sollicitant différentes compétences ?
- GanbatteHabitué du forum
Fabrice25 a écrit:Jenny a écrit:En général, ces matières sont à part dans le PLE.
Je sais bien, je répondais à @Ganbatte qui expliquait que ce n’était pas acceptable de n’avoir qu’une note sur un trimestre, sans nuances.
Il existe bien des contextes où n’avoir qu’une note par trimestre n’est pas inacceptable mais plutôt normal. Et comme nous l’avons déjà expliqué, la représentativité d’une moyenne ne s’évalue pas qu’aux nombres de notes.
3 petites notes correspondant à de la participation orale, interrogation de début, ou devoirs maison sont-elles plus représentatives qu’une grosse évaluation mêlant différents chapitres et sollicitant différentes compétences ?
J'ai dit "irrecevable", dans le cadre du contrôle continu. C'est pour ça qu'on a proposé le PLE.
Franchement je ne comprends pas cet acharnement à défendre le fait d'évaluer les élèves une fois par période aussi longue qu'un trimestre. Si une seule grosse évaluation fait bien l'affaire par rapport aux nombreuses fonctions que peut avoir l'acte d'évaluer, qu'est-ce qui empêche de faire un seul examen annuel ?
- valleExpert spécialisé
Oui, sauf que ça reste écrit, ça s'inscrit dans un cadre réglementaire qui prévoit qu'il y ait un PLE ; tout le monde peut donc s'y référer et ça "a l'air" d'être contraignant... et, ajouté à d'autres éléments (guide de l'IG, etc.) crée une sorte de cadre souple qui finit par être contraignant dans les faits.mafalda16 a écrit:Je tente un résumé : le PLE est débattu en conseil pédagogique. Le conseil pédagogique n’a aucune compétence décisionnaire donc ne valide pas le PLE. Le PLE est présente en CA mais pas validé par le CA. Donc la valeur du PLE ? Ni plus ni moins que le joli paillasson que j’ai acheté de matin ?
Plus le fait qu'il y a des établissements où le PLE est présenté (et voté) comme un annexe du projet d'établissement, ce qui lui donne plus de "consistance".
- Fabrice25Habitué du forum
Ganbatte a écrit:
J'ai dit "irrecevable", dans le cadre du contrôle continu. C'est pour ça qu'on a proposé le PLE.
L’Enseignement Scientifique fait l’objet du contrôle continu et entre dans le PLE
Ganbatte a écrit: Franchement je ne comprends pas cet acharnement à défendre le fait d'évaluer les élèves une fois par période aussi longue qu'un trimestre.
Mais personne ne défend le fait de n’évaluer qu’une fois par trimestre les élèves. Nous n’avons juste pas le choix, en fait.
Dans un monde idéal où nous disposerions de volumes horaires décents, on aurait le temps, à la fois, d’avancer le programme et de proposer suffisamment d’évaluations pour évaluer de façon honnête les élèves. Sauf que ce n’est pas le cas. Donc on en est réduit à faire ce qu’on peu avec ce qu’on a : c’est à dire pas grand chose.
Donc oui, à une heure par semaine avec un programme aussi conséquent que celui de l’ES, on n’a pas d’autres choix que de n’avoir qu’une note.
Autrement, pourrais-tu m’expliquer comment faire ?
Ganbatte a écrit: Si une seule grosse évaluation fait bien l'affaire par rapport aux nombreuses fonctions que peut avoir l'acte d'évaluer, qu'est-ce qui empêche de faire un seul examen annuel ?
Qu’entends-tu par examen annuel ? Il n’y a pas d’épreuves officielles en Enseignement Scientifique. Et on doit remplir les bulletins trimestriels, ce qui implique au minimum une note par trimestre.
- mathmaxExpert spécialisé
Ganbatte a écrit:Fabrice25 a écrit:Jenny a écrit:En général, ces matières sont à part dans le PLE.
Je sais bien, je répondais à @Ganbatte qui expliquait que ce n’était pas acceptable de n’avoir qu’une note sur un trimestre, sans nuances.
Il existe bien des contextes où n’avoir qu’une note par trimestre n’est pas inacceptable mais plutôt normal. Et comme nous l’avons déjà expliqué, la représentativité d’une moyenne ne s’évalue pas qu’aux nombres de notes.
3 petites notes correspondant à de la participation orale, interrogation de début, ou devoirs maison sont-elles plus représentatives qu’une grosse évaluation mêlant différents chapitres et sollicitant différentes compétences ?
J'ai dit "irrecevable", dans le cadre du contrôle continu. C'est pour ça qu'on a proposé le PLE.
Franchement je ne comprends pas cet acharnement à défendre le fait d'évaluer les élèves une fois par période aussi longue qu'un trimestre. Si une seule grosse évaluation fait bien l'affaire par rapport aux nombreuses fonctions que peut avoir l'acte d'évaluer, qu'est-ce qui empêche de faire un seul examen annuel ?
Je me le demande aussi la volonté d’un ministre d’avoir une réforme à son nom peut-être bien
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« Les machines un jour pourront résoudre tous les problèmes, mais jamais aucune d'entre elles ne pourra en poser un ! »
Albert Einstein
- glucheNiveau 10
Eh bien soit cette note unique est le fait d'un contexte exceptionnel ou d'une pédagogie particulière (plusieurs évaluations mais une seule note prise en compte), et dans ce cas-là on s'explique entre gens de bonne composition et on n'en fait pas un drame. Soit il n'est pas possible de s'entendre, il y a des raisons d'être inquiet quant au travail du collègue et dans ce cas le CDE demande à l'inspection d'intervenir, non?Ganbatte a écrit:J'ai dit "irrecevable", dans le cadre du contrôle continu. C'est pour ça qu'on a proposé le PLE.
Franchement je ne comprends pas cet acharnement à défendre le fait d'évaluer les élèves une fois par période aussi longue qu'un trimestre. Si une seule grosse évaluation fait bien l'affaire par rapport aux nombreuses fonctions que peut avoir l'acte d'évaluer, qu'est-ce qui empêche de faire un seul examen annuel ?
Pour l'examen annuel, c'est autre chose. Le collègue peut user de sa liberté pédagogique dans le respect des programmes, etc, mais ce n'est pas lui qui décide de la forme de l'examen.
- IridianeFidèle du forum
Ganbatte a écrit:
Je ne suis pas sûr que ce soit la démarche du collègue qui a relancé le sujet, ni de la liberté pédagogique brandie comme liberté de ne pas faire.
On dirait un commentaire du Figaro sur les profs, ces feignasses entre ça et le fil où tu expliques que ces feignasses n’ont qu’à se bouger pour venir bosser dans le verglas, franchement, change rien
- glucheNiveau 10
Pardon, je n'avais pas vu ça. Oui, avec une heure de cours par semaine, une note, ça me semble cohérent.Fabrice25 a écrit:
Donc oui, à une heure par semaine avec un programme aussi conséquent que celui de l’ES, on n’a pas d’autres choix que de n’avoir qu’une note.
- GanbatteHabitué du forum
Fabrice25 a écrit:Ganbatte a écrit:
J'ai dit "irrecevable", dans le cadre du contrôle continu. C'est pour ça qu'on a proposé le PLE.
L’Enseignement Scientifique fait l’objet du contrôle continu et entre dans le PLEGanbatte a écrit: Franchement je ne comprends pas cet acharnement à défendre le fait d'évaluer les élèves une fois par période aussi longue qu'un trimestre.
Mais personne ne défend le fait de n’évaluer qu’une fois par trimestre les élèves. Nous n’avons juste pas le choix, en fait.
Dans un monde idéal où nous disposerions de volumes horaires décents, on aurait le temps, à la fois, d’avancer le programme et de proposer suffisamment d’évaluations pour évaluer de façon honnête les élèves. Sauf que ce n’est pas le cas. Donc on en est réduit à faire ce qu’on peu avec ce qu’on a : c’est à dire pas grand chose.
Donc oui, à une heure par semaine avec un programme aussi conséquent que celui de l’ES, on n’a pas d’autres choix que de n’avoir qu’une note.
Autrement, pourrais-tu m’expliquer comment faire ?Ganbatte a écrit: Si une seule grosse évaluation fait bien l'affaire par rapport aux nombreuses fonctions que peut avoir l'acte d'évaluer, qu'est-ce qui empêche de faire un seul examen annuel ?
Qu’entends-tu par examen annuel ? Il n’y a pas d’épreuves officielles en Enseignement Scientifique. Et on doit remplir les bulletins trimestriels, ce qui implique au minimum une note par trimestre.
Le sujet a été relancé par un enseignant en LP, qui parle de défendre le fait de n'évaluer qu'une fois sur un trimestre comme étant normal, je n'ai rien dit de particulier sur l'ES. Et je n'ai évoqué le PLE que pour parler d'une tendance à harmoniser certaines pratiques.
- GanbatteHabitué du forum
Iridiane a écrit:Ganbatte a écrit:
Je ne suis pas sûr que ce soit la démarche du collègue qui a relancé le sujet, ni de la liberté pédagogique brandie comme liberté de ne pas faire.
On dirait un commentaire du Figaro sur les profs, ces feignasses entre ça et le fil où tu expliques que ces feignasses n’ont qu’à se bouger pour venir bosser dans le verglas, franchement, change rien
Tu vas bien ? Tu veux qu'on en parle ?
- Clecle78Bon génie
Ganbatte a écrit:Iridiane a écrit:Ganbatte a écrit:
Je ne suis pas sûr que ce soit la démarche du collègue qui a relancé le sujet, ni de la liberté pédagogique brandie comme liberté de ne pas faire.
On dirait un commentaire du Figaro sur les profs, ces feignasses entre ça et le fil où tu expliques que ces feignasses n’ont qu’à se bouger pour venir bosser dans le verglas, franchement, change rien
Tu vas bien ? Tu veux qu'on en parle ?
Toujours aussi désagréable décidément ! C'est bizarre ce " tu veux qu'on en parles ?", pour quelqu'un qui dit régulièrement qu'il ne veut plus communiquer avec ses contradicteurs ...
- beaverforeverNeoprof expérimenté
Nan, mais il y a un contexte à cette situation.Ganbatte a écrit:Franchement je ne comprends pas cet acharnement à défendre le fait d'évaluer les élèves une fois par période aussi longue qu'un trimestre. Si une seule grosse évaluation fait bien l'affaire par rapport aux nombreuses fonctions que peut avoir l'acte d'évaluer, qu'est-ce qui empêche de faire un seul examen annuel ?
D'abord Pronote et Parcoursup sont deux Moloch qui réclament des notes en sacrifice. Mais pas des évaluations, hein, juste des notes.
Or tout le monde, sauf des personnes très naïves, sait que ces notes et indices ne signifient pas grand chose sur le niveau des élèves (docimologie, édumétrie, mathématiques, anthropologie, ségrégation socio-scolaire et reproduction sociale).
Tout le monde sait qu'il faut une "moyenne de classe" entre 8 et 12 pour les disciplines "sérieuses" et un peu plus pour les "secondaires", que la distribution doit être plus ou moins normale, avec des queues bien plates, qu'il faut trois, voire bien plus, de notes par trimestre etc. Tout ça, ce sont des normes sociales détachées de l'apprentissage réel des élèves.
D'où le sentiment diffus chez certains collègues, "si la seule chose qu'on me demande c'est une note, pourquoi m'embêter à en produire cinq si une seule suffit et que cela satisfait l'institution ?". En quand ils posent cette question, ils sont mal reçus, car en fait ils disent "L'institution fait n'importe quoi avec les notes, notre société fondée sur la méritocratie scolaires est une fraude".
Enfin, ta position est fragile sur un point crucial car tu identifie évaluation et note. Or on peut évaluer sans noter. Par exemple, quand je pratique l'évaluation constructive, chaque élève est évalué au minimum 21 fois par trimestre (et parfois bien plus), mais n'a qu'une seule "note" au final (en fait c'est plus un indicateur d'efficacité scolaire de l'élève).
- GanbatteHabitué du forum
beaverforever a écrit:Nan, mais il y a un contexte à cette situation.Ganbatte a écrit:Franchement je ne comprends pas cet acharnement à défendre le fait d'évaluer les élèves une fois par période aussi longue qu'un trimestre. Si une seule grosse évaluation fait bien l'affaire par rapport aux nombreuses fonctions que peut avoir l'acte d'évaluer, qu'est-ce qui empêche de faire un seul examen annuel ?
D'abord Pronote et Parcoursup sont deux Moloch qui réclament des notes en sacrifice. Mais pas des évaluations, hein, juste des notes.
Or tout le monde, sauf des personnes très naïves, sait que ces notes et indices ne signifient pas grand chose sur le niveau des élèves (docimologie, édumétrie, mathématiques, anthropologie, ségrégation socio-scolaire et reproduction sociale).
Tout le monde sait qu'il faut une "moyenne de classe" entre 8 et 12 pour les disciplines "sérieuses" et un peu plus pour les "secondaires", que la distribution doit être plus ou moins normale, avec des queues bien plates, qu'il faut trois, voire bien plus, de notes par trimestre etc. Tout ça, ce sont des normes sociales détachées de l'apprentissage réel des élèves.
D'où le sentiment diffus chez certains collègues, "si la seule chose qu'on me demande c'est une note, pourquoi m'embêter à en produire cinq si une seule suffit et que cela satisfait l'institution ?". En quand ils posent cette question, ils sont mal reçus, car en fait ils disent "L'institution fait n'importe quoi avec les notes, notre société fondée sur la méritocratie scolaires est une fraude".
Enfin, ta position est fragile sur un point crucial car tu identifie évaluation et note. Or on peut évaluer sans noter. Par exemple, quand je pratique l'évaluation constructive, chaque élève est évalué au minimum 21 fois par trimestre (et parfois bien plus), mais n'a qu'une seule "note" au final (en fait c'est plus un indicateur d'efficacité scolaire de l'élève).
Je suis globalement d'accord avec ton propos et ai bien dit qu'une évaluation comme celle que tu décris était certainement plus pertinente.
J'ai bien peur néanmoins que ce ne soit pas tout à fait celui qui a été reproché au relanceur du fil.
Face à cette pression, si injuste voire idiote soit-elle, la réponse "je suis le seul maître à bord et je n'attends ni commentaire ni question" ne me semble pas suffisante, c'est plutôt un coup à se voir imposer un cadre strict et pas bien réfléchi.
- valleExpert spécialisé
Je suis d'accord avec @beaverforever : sous (paradoxalement) un discours qui met en valeur l'évaluation comme instrument pour l'apprentissage (positionnement des élèves, diagnostic de l'enseignant, etc.), les faits montrent que l'administration ne cherche qu'à avoir un élément administratif, si décorrélé qu'il soit de toute utilité pédagogique. Il ne s'agit pas, pour ce qui est de la discussion générale sur la "quantité" de notes, de juger de telle ou telle situation (que nous ne connaissons pas) d'un collègue et de sa proviseure adjointe.
Mais il y a un autre élément : je pense que beaucoup d'enseignant craignons la pente glissante générée par la profonde méfiance de l'administration envers les enseignants, et le fait que bien des mesures semblent être prises exclusivement contre les professeurs et autres collègues. Ainsi, on passe d'un pacte "volontaire" à des CDE qui pensent devoir "valider" les motifs d'une enseignante avant de déclarer le service fait sous leur autorité pour que l'ordonnateur puis le payeur fassent leur travail ; demain, on passera d'un CDE qui doit être "convaincu" du nombre de notes à un autre qui, passant outre les corps d'inspection, demandera à un collègue des explications sur telle ou telle note, puisque les parents de l'élève lui ont assuré que la réponse était juste. Les IPR existent parce qu'il y a une partie technique dans notre travail, il ne s'agit pas tellement d'avoir les éléments de langage pour convaincre un CDE que les choix didactiques sont pertinents.
Après, la vie étant ce qu'elle est, on peut tous aider un CDE qui nous dit que les parents se plaignent de tel ou tel élément en lui donnant le discours qui justifie notre pratique, cela est tout à fait normal et convenable et informer (mais pas convaincre) les élèves et les parents, dialoguer (mais pas négocier) fait partie de nos missions, tout comme le CDE a des responsabilités pédagogiques qui supposent une expertise dans ce domaine.
Mais il y a un autre élément : je pense que beaucoup d'enseignant craignons la pente glissante générée par la profonde méfiance de l'administration envers les enseignants, et le fait que bien des mesures semblent être prises exclusivement contre les professeurs et autres collègues. Ainsi, on passe d'un pacte "volontaire" à des CDE qui pensent devoir "valider" les motifs d'une enseignante avant de déclarer le service fait sous leur autorité pour que l'ordonnateur puis le payeur fassent leur travail ; demain, on passera d'un CDE qui doit être "convaincu" du nombre de notes à un autre qui, passant outre les corps d'inspection, demandera à un collègue des explications sur telle ou telle note, puisque les parents de l'élève lui ont assuré que la réponse était juste. Les IPR existent parce qu'il y a une partie technique dans notre travail, il ne s'agit pas tellement d'avoir les éléments de langage pour convaincre un CDE que les choix didactiques sont pertinents.
Après, la vie étant ce qu'elle est, on peut tous aider un CDE qui nous dit que les parents se plaignent de tel ou tel élément en lui donnant le discours qui justifie notre pratique, cela est tout à fait normal et convenable et informer (mais pas convaincre) les élèves et les parents, dialoguer (mais pas négocier) fait partie de nos missions, tout comme le CDE a des responsabilités pédagogiques qui supposent une expertise dans ce domaine.
- glucheNiveau 10
Cette réponse fermée intervient alors que le collègue a dit s'être fait "pulvériser" par le CDE adjoint. C'est peut-être hyperbolique, mais à coup sûr ce n'est pas une attitude qui invite au dialogue.Ganbatte a écrit:Face à cette pression, si injuste voire idiote soit-elle, la réponse "je suis le seul maître à bord et je n'attends ni commentaire ni question" ne me semble pas suffisante, c'est plutôt un coup à se voir imposer un cadre strict et pas bien réfléchi.
- Fabrice25Habitué du forum
Ganbatte a écrit:Fabrice25 a écrit:Ganbatte a écrit:
J'ai dit "irrecevable", dans le cadre du contrôle continu. C'est pour ça qu'on a proposé le PLE.
L’Enseignement Scientifique fait l’objet du contrôle continu et entre dans le PLEGanbatte a écrit: Franchement je ne comprends pas cet acharnement à défendre le fait d'évaluer les élèves une fois par période aussi longue qu'un trimestre.
Mais personne ne défend le fait de n’évaluer qu’une fois par trimestre les élèves. Nous n’avons juste pas le choix, en fait.
Dans un monde idéal où nous disposerions de volumes horaires décents, on aurait le temps, à la fois, d’avancer le programme et de proposer suffisamment d’évaluations pour évaluer de façon honnête les élèves. Sauf que ce n’est pas le cas. Donc on en est réduit à faire ce qu’on peu avec ce qu’on a : c’est à dire pas grand chose.
Donc oui, à une heure par semaine avec un programme aussi conséquent que celui de l’ES, on n’a pas d’autres choix que de n’avoir qu’une note.
Autrement, pourrais-tu m’expliquer comment faire ?Ganbatte a écrit: Si une seule grosse évaluation fait bien l'affaire par rapport aux nombreuses fonctions que peut avoir l'acte d'évaluer, qu'est-ce qui empêche de faire un seul examen annuel ?
Qu’entends-tu par examen annuel ? Il n’y a pas d’épreuves officielles en Enseignement Scientifique. Et on doit remplir les bulletins trimestriels, ce qui implique au minimum une note par trimestre.
Le sujet a été relancé par un enseignant en LP, qui parle de défendre le fait de n'évaluer qu'une fois sur un trimestre comme étant normal, je n'ai rien dit de particulier sur l'ES. Et je n'ai évoqué le PLE que pour parler d'une tendance à harmoniser certaines pratiques.
J’entends bien mais comme la discussion évolue, forcément, on bifurque vers d’autres situations. Moi je n’ai pas compris pourquoi il n’était « pas acceptable de n’avoir qu’une note sur une période aussi longue qu’un trimestre » lorsque l’on a qu’une heure par semaine.
Je cherche à comprendre ce qui peut amener à cette assertion un brin catégorique quand il existe, malheureusement, quelques situations où l’on arrive à une note par trimestre sans que ce soit nécessairement la faute de l’enseignant feignant et de mauvaise foi qui brandit sa liberté pédagogique pour justifier ses errements
Alors je soumets mon cas de figure et aimerais savoir ce qu’on peut essayer de faire pour remédier à cette situation qui n’est pas de mon fait : je subis, comme les élèves.
- GanbatteHabitué du forum
Fabrice25 a écrit:Ganbatte a écrit:Fabrice25 a écrit:Ganbatte a écrit:
J'ai dit "irrecevable", dans le cadre du contrôle continu. C'est pour ça qu'on a proposé le PLE.
L’Enseignement Scientifique fait l’objet du contrôle continu et entre dans le PLEGanbatte a écrit: Franchement je ne comprends pas cet acharnement à défendre le fait d'évaluer les élèves une fois par période aussi longue qu'un trimestre.
Mais personne ne défend le fait de n’évaluer qu’une fois par trimestre les élèves. Nous n’avons juste pas le choix, en fait.
Dans un monde idéal où nous disposerions de volumes horaires décents, on aurait le temps, à la fois, d’avancer le programme et de proposer suffisamment d’évaluations pour évaluer de façon honnête les élèves. Sauf que ce n’est pas le cas. Donc on en est réduit à faire ce qu’on peu avec ce qu’on a : c’est à dire pas grand chose.
Donc oui, à une heure par semaine avec un programme aussi conséquent que celui de l’ES, on n’a pas d’autres choix que de n’avoir qu’une note.
Autrement, pourrais-tu m’expliquer comment faire ?Ganbatte a écrit: Si une seule grosse évaluation fait bien l'affaire par rapport aux nombreuses fonctions que peut avoir l'acte d'évaluer, qu'est-ce qui empêche de faire un seul examen annuel ?
Qu’entends-tu par examen annuel ? Il n’y a pas d’épreuves officielles en Enseignement Scientifique. Et on doit remplir les bulletins trimestriels, ce qui implique au minimum une note par trimestre.
Le sujet a été relancé par un enseignant en LP, qui parle de défendre le fait de n'évaluer qu'une fois sur un trimestre comme étant normal, je n'ai rien dit de particulier sur l'ES. Et je n'ai évoqué le PLE que pour parler d'une tendance à harmoniser certaines pratiques.
J’entends bien mais comme la discussion évolue, forcément, on bifurque vers d’autres situations. Moi je n’ai pas compris pourquoi il n’était « pas acceptable de n’avoir qu’une note sur une période aussi longue qu’un trimestre » lorsque l’on a qu’une heure par semaine.
Je cherche à comprendre ce qui peut amener à cette assertion un brin catégorique quand il existe, malheureusement, quelques situations où l’on arrive à une note par trimestre sans que ce soit nécessairement la faute de l’enseignant feignant et de mauvaise foi qui brandit sa liberté pédagogique pour justifier ses errements
Alors je soumets mon cas de figure et aimerais savoir ce qu’on peut essayer de faire pour remédier à cette situation qui n’est pas de mon fait : je subis, comme les élèves.
Ganbatte a écrit:J'ai dit "irrecevable", dans le cadre du contrôle continu.
Et je n'ai nulle part écrit "l’enseignant feignant et de mauvaise foi qui brandit sa liberté pédagogique pour justifier ses errements."
Alors s'il faut vraiment être peu amène, que veux-tu que je dise ? Si un enseignant formé, expert de sa discipline, ne voit pas comment on peut évaluer les élèves plus d'une fois en douze heures, je ne risque pas de deviner.
- LagomorpheFidèle du forum
Ganbatte a écrit:Lagomorphe a écrit:
Pour moi, ce machin n'est qu'une inutilité dont se sont saisis certains personnels de direction autoritaristes qui entendent s'immiscer dans notre notation, laquelle regarde éventuellement l'inspection, mais en aucun cas l'administratif non-enseignant non-spécialiste de la discipline qu'est le CDE.
Je prends néanmoins bonne note de ta considération et préfère ne pas répondre davantage.
Aucun manque de considération de ma part dans cette formulation: les administratifs sont nécessaires au bon fonctionnement d'une administration, et s'agissant des perdir, j'ai décrit le mien comme "une perle". Simplement, il a des compétences qui ne sont pas les miennes, et vice-versa: il ne me viendrait donc pas plus à l'esprit de marcher sur ses plates-bandes que sont, par exemple, ses relations avec la région qu'il ne lui viendrait à l'esprit de marcher sur les miennes que sont l'évaluation de mes élèves dans ma discipline. Un adjoint a bien tenté le coup un jour, mais a rapidement été remis à sa place quand je lui ai demandé sa brillante opinion sur la manière d'évaluer la maîtrise de telle et telle connaissance pointue de biologie moléculaire, vocabulaire incompréhensible pour lui à l'appui: chacun son domaine. J'ai l'obligation de remplir un bulletin trimestriel, je la remplis, je peux expliquer comment aux élèves, aux parents, ou à la direction si elle le souhaite, mais certainement pas négocier ce point avec ces personnes, et encore moins me voir imposer une manière de faire.
Ganbatte a écrit:Je suis globalement d'accord avec ton propos et ai bien dit qu'une évaluation comme celle que tu décris était certainement plus pertinente.
J'ai bien peur néanmoins que ce ne soit pas tout à fait celui qui a été reproché au relanceur du fil.
Face à cette pression, si injuste voire idiote soit-elle, la réponse "je suis le seul maître à bord et je n'attends ni commentaire ni question" ne me semble pas suffisante, c'est plutôt un coup à se voir imposer un cadre strict et pas bien réfléchi.
Quelle pression ? En l'occurrence le collègue qui a relancé ce fil se plaint surtout de l'attitude agressive de son adjointe quand il a évoqué le sujet, en précisant d'ailleurs qu'il n'y a pas de pression de la part des parents.
Quant à ta dernière phrase, c'est pour moi un épouvantail gratuit: si un jour un ministre envisage d'imposer un cadre strict, alors la profession réagira; dans l'intervalle, expliquer à qui s'en émouvrait pourquoi - mais pas s'excuser du fait que - l'on n'a qu'une note dans le trimestre, ça me paraît suffisant - et c'est différent de la réponse "je suis seul maître à bord", il y a un juste milieu entre refuser tout échange en "brandissant sa liberté pédagogique" et accepter de se voir imposer une manière d'évaluer.
Désolé pour le H.S. : c'est marrant, ça me rappelle une discussion avec un personnel de direction qui a d'ailleurs quitté ce forum (pogonophile, je crois), et qui avait exactement le même type d'argument: "si vous ne pliez pas maintenant volontairement, on vous fera plier de force plus tard". Il était question des professeurs principaux:
- on a le droit de refuser d'être PP
- mais il faut bien que chaque classe ait un PP
- bah non, et de toutes façons il appartient à la direction de trouver assez de volontaire, donc d'instaurer les conditions nécessaires pour que suffisamment de collègues soient intéressés par cette fonction. Sinon ils refusent, et c'est leur droit.
- attention, si vous refusez d'être PP et qu'il y a trop de classes sans PP, un jour on va finir par vous l'imposer
- bah on verra à ce moment là.
Fin du H.S.
Au moins dans mon établissement où les parents sont très présents, il existait parfois certes des questions des délégués aux conseils de classes quand le nombre de notes affichées était de 1 (avant qu'on ne supprime cette information), cela donnait lieu à une explication posée du professeur concerné, laquelle n'appelait pas à outre commentaire. Rien de plus. Cette pression au nombre de notes me semble bien plus venir de la hiérarchie que des élèves ou des parents, qui comprennent très bien les choses quand on les leur explique calmement.
- HélipsProphète
Ben justement, l'enseignant formé, expert de sa discipline, te dit depuis 3 pages que ça n'est pas possible, donc ce n'est pas la peine d'être méprisant, tu peux juste admettre que ça n'est pas possible. Mettre plein de notes, on sait tous faire, on peut t'en pondre 10 pour 5 heures de cours, on a tous des dés à la maison. Mettre des notes qui évaluent un truc pertinent, c'est autre chose.Ganbatte a écrit:
Alors s'il faut vraiment être peu amène, que veux-tu que je dise ? Si un enseignant formé, expert de sa discipline, ne voit pas comment on peut évaluer les élèves plus d'une fois en douze heures, je ne risque pas de deviner.
_________________
Un jour, je serai prof, comme ça je serai toujours en vacances.
- Bulletin avec une seule note comme moyenne.
- Peut-on prendre en compte une moyenne Cned dans le bulletin d'un élève ?
- Pronote : 1 seule note / moyenne
- Dans mon collège, la note de latin ne compte pas dans la moyenne si elle est inférieure à 10.
- Maître aux dans le privé, peut-on s'inscrire dans le public ?
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