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- Docteur OXGrand sage
http://tempsreel.nouvelobs.com/education/20170412.OBS7925/on-ment-aux-eleves-sur-leur-niveau-reel.html
Aujourd’hui une majorité d’élèves, un bac en poche, est-elle capable de rédiger deux pages dans un français correct ? A-t-elle une maîtrise convenable, ne serait-ce que d’une seule langue vivante ? A-t-elle une culture historique et scientifique minimale ? Beaucoup d’enquêtes sérieuses démontrent que ce n’est pas le cas. Et ce n’est pas être "décliniste" que de le dire, cela ne signifie pas nécessairement que l’on pense que "c’était mieux avant". C’est juste un constat.
Je suis examinateur au bac français depuis une vingtaine d’années et donc assez bien placé pour voir ce que les élèves retiennent de dix années d’étude de la langue française, de ses auteurs, de ses textes. Pour une bonne partie d’entre eux, la réponse est : rien.
Comme on leur a menti sur leur niveau réel, ce n’est pas au lycée mais sur les bancs de l’université, quand il est trop tard pour colmater les brèches, qu’ils découvriront l’étendue de tout ce qu’ils n’ont pas appris.
Ne sous-estimons pas l’étendue de cet immense gâchis et la colère qu’il a pu engendrer dans de nombreuses familles.
- roxanneOracle
Mais qui aura le courage de revenir en arrière? Les élèves et les parents sont aussi responsables. Si on remet un vrai enjeu dans les passages, l'obtention du bac, on sera à 30% de réussite.
- Reine MargotDemi-dieu
C'est bon de voir enfin certaines choses dites. Mais quand je vois le programme des différents candidats en éducation, je ne pense pas que le changement, ce soit maintenant.
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Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
- bruno09Niveau 10
Pas facile de revenir sur trente ans de renoncements. Et tout le monde est plus ou moins coupable.
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Pour les Italophiles et les Italolâtres: http://www.viaggio-italia.fr
- IphigénieProphète
Oui: c'est bien que l'on commence enfin à dire les choses ouvertement, clairement, comme un constat, sans polémique.
On a construit malgré nous, au fil des réformes et des objurgations, un système totalement hypocrite et mensonger (on ment aux élèves, aux parents, mais les profs se mentent aussi à eux-mêmes parfois...), qui répond à ce que je crois avoir lu sur le forum dans un rapport de l'OCDE qui disait qu'on ne peut pas diminuer la quantité , mais qu'on pouvait jouer sur la qualité car l'opinion publique n'y verrait rien. Eh bien, elle commence à voir...
Reste à voir si ce n'est pas trop tard et si, par toute l'Europe, on n'a pas déjà mis en place le système à deux vitesses, qui sépare radicalement l'éducation des masses, qui consiste juste à les sociabiliser, plus ou moins d'ailleurs, de celle de la poignée de privilégiés qui passent par certains types d'établissement privés avant de poursuivre à l'étranger et de profiter des réseaux pour"s'installer"...
Pendant qu'on s'étripe entre pédagogues et républicains, progressistes et prétendument déclinistes, les banquiers et les patrons de l'Europe continuent leur marche semblable au char "de l'idole de Jaggernat, (qui) à peine retardé par un coeur moins facile à broyer que les autres et qui enraie sa roue, l'a brisé bientôt et continue sa marche glorieuse"...
On a construit malgré nous, au fil des réformes et des objurgations, un système totalement hypocrite et mensonger (on ment aux élèves, aux parents, mais les profs se mentent aussi à eux-mêmes parfois...), qui répond à ce que je crois avoir lu sur le forum dans un rapport de l'OCDE qui disait qu'on ne peut pas diminuer la quantité , mais qu'on pouvait jouer sur la qualité car l'opinion publique n'y verrait rien. Eh bien, elle commence à voir...
Reste à voir si ce n'est pas trop tard et si, par toute l'Europe, on n'a pas déjà mis en place le système à deux vitesses, qui sépare radicalement l'éducation des masses, qui consiste juste à les sociabiliser, plus ou moins d'ailleurs, de celle de la poignée de privilégiés qui passent par certains types d'établissement privés avant de poursuivre à l'étranger et de profiter des réseaux pour"s'installer"...
Pendant qu'on s'étripe entre pédagogues et républicains, progressistes et prétendument déclinistes, les banquiers et les patrons de l'Europe continuent leur marche semblable au char "de l'idole de Jaggernat, (qui) à peine retardé par un coeur moins facile à broyer que les autres et qui enraie sa roue, l'a brisé bientôt et continue sa marche glorieuse"...
- the educatorFidèle du forum
C'est marrant cette manière de protéger la "base". Les reproches qu'il adresse aux syndicats, il pourrait facilement les dévier vers la plupart d'entre nous, mais il choisit de ne pas le faire, comme si nous étions des centaines de milliers de resistants isolés pris à la gorge par les consignes d'un employeur idiot. C'est assez déresponsabilisant, je trouve. Presque infantilisant.
- Reine MargotDemi-dieu
Ce n'est pas tout à fait ce qu'il dit, simplement que le prof est assez isolé lorsque les syndicats majoritaires ne s'occupent pas vraiment de la baisse du niveau et finalement co-gèrent les politiques désastreuses menées depuis 30 ans. Certains résistent, d'autres baissent les bras, c'est plus difficile quand on est seul.
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- the educatorFidèle du forum
Oui, je le comprends comme ça aussi, mais c'est oublier que justement nous ne sommes pas seuls. Nous sommes sans doute l'un des plus gros "lobby" français, en tout cas une organisation forte en terme de nombre et de compétences (savoirs faire, pour les grincheux), et sommes pourtant incapables de nous dresser devant ces constats. Continuer de se dire que c'est l'état, que c'est le syndicat, comme s'il s'agissait de puissances étrangères, c'est oublier l'action immédiate, la seule possible maintenant, la seule qui, à défaut d'être efficace, nous rendrait fiers.
- HonchampDoyen
Merci pour le lien. Très intéressant. L'addition se règle effectivement dans le supérieur.
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"Tu verras bien qu'il n'y aura pas que moi, assise par terre comme ça.."
- Reine MargotDemi-dieu
La plupart des profs font le même constat et chacun prend ses responsabilités dans sa classe mais la grosse difficulté c'est de s'unifier (sachant que la plus immédiate façon de s'unir c'est le syndicat), le prof qui résiste seul dans sa classe personne n'en parle, ça ne se remarque pas. C'est bien pour ça que l'article dit que si le système fonctionne encore c'est que la plupart des profs essaient encore de transmettre quelque chose.
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- gauvain31Empereur
Étonnant que ces propos viennent de l'Obs.... mais effectivement c'est difficile de s'unifier tellement les différences d'exigences entre les collègues (et entre les lycées désormais) deviennent flagrantes , surtout depuis la réforme de 2010 (foi de TZR ). Il faudra bien un jour se mettre autour d'une table et se dire les choses franchement. La baisse des exigences est devenu presque tabou dans l'EN
- User17706Bon génie
Lui, il a maintenu en vie le grec dans son secteur, presque tout seul. Pour ce qui est de résister sans beaucoup d'appuis, il sait de quoi il parle.Reine Margot a écrit:Certains résistent, d'autres baissent les bras, c'est plus difficile quand on est seul.
- IphigénieProphète
Oui, il y a des résistances, mais les mutations sont des vagues de fond: voir comment se met en place, invitus invita, la réforme du collège.
- RogerMartinBon génie
Et puis on arrive à une réduction drastique des horaires : au collège la surcharge en groupes-classes affecte maintenant presque toutes les disciplines. Demandez donc aux matheux comment ils font pour enseigner l'indispensable algorithmique "en plus", avec moins de 4h de maths/semaine dans certaines classes.
Bref, meme avec de la bonne volonté, le résultat sera le meme qu'en primaire, où l'on a mangé sur les horaires, en contraignant la plupart des collègues à tout survoler (mais c'est vrai qu'il est crucial de passer le permis piéton, d'apprendre à recycler, de faire de l'anglais avec quelqu'un qui ne sait pas forcément cette langue, alors que les groupes des verbes, c'est crypto-fasciste).
Et pour résister efficacement, en langues anciennes par exemple, il faudrait maintenant accepter de travailler à l'oeil. La démarche n'est pas forcément souhaitable, outre que tout le monde ne peut pas se payer le luxe d'etre sacrificiel au quotidien.
Bref, meme avec de la bonne volonté, le résultat sera le meme qu'en primaire, où l'on a mangé sur les horaires, en contraignant la plupart des collègues à tout survoler (mais c'est vrai qu'il est crucial de passer le permis piéton, d'apprendre à recycler, de faire de l'anglais avec quelqu'un qui ne sait pas forcément cette langue, alors que les groupes des verbes, c'est crypto-fasciste).
Et pour résister efficacement, en langues anciennes par exemple, il faudrait maintenant accepter de travailler à l'oeil. La démarche n'est pas forcément souhaitable, outre que tout le monde ne peut pas se payer le luxe d'etre sacrificiel au quotidien.
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Yo, salut ma bande ! disait toujours le Samouraï.
I User5899.
User 17706 s'est retiré à Helsingør.
Strange how paranoia can link up with reality now and then.
- Fires of PompeiiGuide spirituel
Sans compter que, si on refuse au quotidien cette mascarade, eh bien on passe pour tortionnaire, réac, et argument ultime, filloniste ou facho. Bon ça encore, l'avis des autres, on peut s'en moquer.
Mais surtout, on devient celui qui a la réputation d'être sévère, avec la conséquence suivante "oh bah 6 de moyenne en français en 5e ? De toute façon Mme FoP elle est sévère." (sous-entendu : mon gosse aurait eu de meilleures notes avec un autre, donc ce que dit Mme FoP on s'en fiche).
Mais surtout, on devient celui qui a la réputation d'être sévère, avec la conséquence suivante "oh bah 6 de moyenne en français en 5e ? De toute façon Mme FoP elle est sévère." (sous-entendu : mon gosse aurait eu de meilleures notes avec un autre, donc ce que dit Mme FoP on s'en fiche).
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Je ne dirai qu'une chose : stulo plyme.
- Leoh59Niveau 9
J'ai pris connaissance de cet article ce matin en lisant l'actualité.
Je partage en très grande partie son constat mais certaines interrogations subsistent à la lecture de ces passages :
"Je pense que dans une large mesure notre système éducatif est aujourd’hui pensé et organisé pour ne rien transmettre aux élèves, sinon un savoir volatile, éclaté, absurde."
"Et ce ne sont pas les élèves les principaux responsables. Beaucoup apprennent très consciencieusement leurs fameuses "fiches", qu’ils "recrachent" le jour de l’examen pour les oublier aussitôt. Chacun peut en faire l’expérience : demandez à un jeune bachelier de vous citer un texte, un vers, un mot qui l’a particulièrement ému durant sa scolarité."
Comment éviter cela ?
Je partage en très grande partie son constat mais certaines interrogations subsistent à la lecture de ces passages :
"Je pense que dans une large mesure notre système éducatif est aujourd’hui pensé et organisé pour ne rien transmettre aux élèves, sinon un savoir volatile, éclaté, absurde."
"Et ce ne sont pas les élèves les principaux responsables. Beaucoup apprennent très consciencieusement leurs fameuses "fiches", qu’ils "recrachent" le jour de l’examen pour les oublier aussitôt. Chacun peut en faire l’expérience : demandez à un jeune bachelier de vous citer un texte, un vers, un mot qui l’a particulièrement ému durant sa scolarité."
Comment éviter cela ?
- Reine MargotDemi-dieu
PauvreYorick a écrit:Lui, il a maintenu en vie le grec dans son secteur, presque tout seul. Pour ce qui est de résister sans beaucoup d'appuis, il sait de quoi il parle.Reine Margot a écrit:Certains résistent, d'autres baissent les bras, c'est plus difficile quand on est seul.
C'est bien pour cela que
- le conseil pédagogique présidé par le CDE "premier pédagogue de l'établissement"
- l'autonomie des établissements avec les projets pédagogiques d'établissement pluriannuels
- le PPCR consacrant l'indivudualisation des carrières
n'ont rien d'anodin, tout est fait pour casser toute tentative d'unité.
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Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
- Marie-HenrietteNiveau 8
Plus ou moins: j'ai des amis qui bossent dans le supérieur et qui me disent avoir baissé leurs exigences car «on ne peut pas coller tout le monde». Par ailleurs, le système a changé: «de mon temps», il fallait avoir la moyenne dans chaque UV pour obtenir son année. A présent, toutes sortes de compensations sont mises en place, et c'est ainsi que l'on trouve des étudiants en master dont le niveau réel est très discutable. C'est un cercle vicieux.Honchamp a écrit:Merci pour le lien. Très intéressant. L'addition se règle effectivement dans le supérieur.
- gauvain31Empereur
Oui depuis un moment Marie-Henriette. Un copain MDC qui enseigne la géologie en ESPE m'a dit il y a 2 ans que certains étudiants avait leur licence en Biologie générale sciences de la Terre avec plusieurs UV en dessous de 10... mais qui était compensés par le sport, le russe, etc... bref des étudiants qui préparent le CAPES de SVT en master sans avoir réellement le niveau licence
- sylvie57Fidèle du forum
Voici ma modeste contribution de stagiaire en anglais ( je suis en 'reconversion' et j'ai 3 enfants dans le 2d degré)
Je suis EFS dans un collège où les 6è sont sans note et c'est catastrophique!!!Les grilles d'évaluation sont plus que mouvantes.On y a mis descritères 'items' (1/mon travail et propre et soigné et 2/ je respecte les consignes) permettant à chaque élèves de se targuer d'avoir au moins 2 A (Acquis).Ces A ne reflètent en rien une quelconque maîtrise de la matière évaluée mais il semble qu'ils suffisent à un grand nombre d'élève.Je ne dis pas que les élèves doivent nous rendre des torchons et faire n'importe quoi mais de là à leur faire croire que ces 'items sont prépondérants, il y un monde!
Durant notre dernière formation, nous avons travaillé sur les grilles de notation au bac concernant les Compréhensions orale et écrite en LVER. En gros, pour d'en sortir avec un 1/20, un 'bon' niveau de fin de sixième est suffisant!!!!
J'ai osé dire au formateur que nous ,professeurs, mentions aux élèves en leur faisant croire qu'ils ont un niveau en LV potable (10/20) alors qu'il ne seraient même pas capables de se faire comprendre dans un pays anglophones etc...Le formateur ne m'a même pas répondu (ni même regardé) .Il est passé à autre chose comme si ma question/protestation n'avait jamais existé.Comme disent les jeunes je me suis pris un vent!.Comme voulez-vous que les choses changent si une simple discussion ( débat serait un gros mot) n'est même pas envisageable?
En tant que maman, je vois que ce qui est accepté des élèves et considéré comme bon ne vaut en réalité pas grand chose.En tant que parents d'élèves, j'avais osé dire que j'estimais qu'en deçà de 14/20, je n'étais pas satisfaite du travail de mes enfants.On m'a répondu que j'étais trop exigeante, qu'un 11/20 était une bonne limite.Seuls les très bon(ne)s élèves s'en sortent (pour moi au delà de 16)Il faut demander beaucoup pour avoir peu alors que peut-on espérer des élèves si dès le début on leur en demande peu!!
Les enseignants font ce qu'ils/elles peuvent mais on ne leur laisse sûrement plus beaucoup de marge de manoeuvre!
Je suis EFS dans un collège où les 6è sont sans note et c'est catastrophique!!!Les grilles d'évaluation sont plus que mouvantes.On y a mis des
Durant notre dernière formation, nous avons travaillé sur les grilles de notation au bac concernant les Compréhensions orale et écrite en LVER. En gros, pour d'en sortir avec un 1/20, un 'bon' niveau de fin de sixième est suffisant!!!!
J'ai osé dire au formateur que nous ,professeurs, mentions aux élèves en leur faisant croire qu'ils ont un niveau en LV potable (10/20) alors qu'il ne seraient même pas capables de se faire comprendre dans un pays anglophones etc...Le formateur ne m'a même pas répondu (ni même regardé) .Il est passé à autre chose comme si ma question/protestation n'avait jamais existé.Comme disent les jeunes je me suis pris un vent!.Comme voulez-vous que les choses changent si une simple discussion ( débat serait un gros mot) n'est même pas envisageable?
En tant que maman, je vois que ce qui est accepté des élèves et considéré comme bon ne vaut en réalité pas grand chose.En tant que parents d'élèves, j'avais osé dire que j'estimais qu'en deçà de 14/20, je n'étais pas satisfaite du travail de mes enfants.On m'a répondu que j'étais trop exigeante, qu'un 11/20 était une bonne limite.Seuls les très bon(ne)s élèves s'en sortent (pour moi au delà de 16)Il faut demander beaucoup pour avoir peu alors que peut-on espérer des élèves si dès le début on leur en demande peu!!
Les enseignants font ce qu'ils/elles peuvent mais on ne leur laisse sûrement plus beaucoup de marge de manoeuvre!
- Moses2Niveau 5
Ce présent a vingt ans : c'est François Bayrou qui a introduit la compensation au printemps 1997, mise en place à partir de l'année universitaire 1997-1998.Marie-Henriette a écrit:« de mon temps», il fallait avoir la moyenne dans chaque UV pour obtenir son année. A présent, toutes sortes de compensations sont mises en place
https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=LEGITEXT000005623249 (art. 18).
- User17706Bon génie
C'est une remarque intéressante, d'ailleurs, qui aide à apprécier à sa juste valeur la réputation de « différence » de Bayrou sur les questions d'éducation.
- Vincent83Niveau 6
Marie-Henriette a écrit:Plus ou moins: j'ai des amis qui bossent dans le supérieur et qui me disent avoir baissé leurs exigences car «on ne peut pas coller tout le monde». Par ailleurs, le système a changé: «de mon temps», il fallait avoir la moyenne dans chaque UV pour obtenir son année. A présent, toutes sortes de compensations sont mises en place, et c'est ainsi que l'on trouve des étudiants en master dont le niveau réel est très discutable. C'est un cercle vicieux.Honchamp a écrit:Merci pour le lien. Très intéressant. L'addition se règle effectivement dans le supérieur.
Effectivement mais le vent tourne... La CTI (commission des titres d'ingénieur) après avoir reproché aux écoles un enseignement trop austère, pas assez de projet, de vent-powerpointisé, d'évaluations cruelles et datées et tout le tralala niaiseux habituel demande maintenant aux écoles (du moins aux petites comme la mienne...) de supprimer les effets de compensation entre matières pour valider les modules par exemple, afin d'obliger les étudiants à travailler toutes les matières.
Bien sûr il reste encore du chemin mais ça monte tout doucement aux cerveaux de certains (évidemment on passe sous silence les nombreux cris d'alarmes poussés par les gens de terrain ;-))
Et je confirme que même en baissant les exigences -ce qui est le cas- l'addition se paie encore très sévèrement post-bac. Même si l'étudiant "valide" son année pour des raisons "comptable" il s'est forcément rendu compte de son réel niveau...
Enfin le plus amusant (?) c'est qu'à part les branleurs patentés, la plupart réclament des "vrais" cours, à savoir du contenu scientifique et technique et non pas du savoir vivre-communiquer-être beau-faire des posters etc. Ils sont beaucoup moins niais et crédules qu'on ne l'imagine...
- User17706Bon génie
Sur d'Humières, il y aussi ceci http://www.humanite.fr/voyage-dhomere-et-shakespeare-au-bout-de-la-banlieue-574559
- Marie-HenrietteNiveau 8
J'étais donc de la dernière fournée. De mémoire, j'ai passé ma maîtrise en 97.Moses2 a écrit:Ce présent a vingt ans : c'est François Bayrou qui a introduit la compensation au printemps 1997, mise en place à partir de l'année universitaire 1997-1998.Marie-Henriette a écrit:« de mon temps», il fallait avoir la moyenne dans chaque UV pour obtenir son année. A présent, toutes sortes de compensations sont mises en place
https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=LEGITEXT000005623249 (art. 18).
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