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- lettrineNiveau 1
Bonjour,
Je ne suis pas une nouvelle prof, j'enseigne depuis un certain temps déjà mais j'aimerais avoir votre avis.
Cette année, j'ai repris début mars après un congé parental de six mois (je n'avais donc jamais vu les élèves avant le début du mois de mars) et j'ai trouvé plus compliqué d'instaurer une relation sereine avec les élèves que lorsque je les ai dès le début du mois de septembre. Là, il reste encore trois semaines et demi de cours avant le brevet et certains commencent à prendre de mauvaises habitudes, j'ai davantage de chuchotements diffus.
- J'exige de mes élèves de 5ème le silence absolu quand je parle, quand on lit un texte ou quand on corrige un exercice. Du coup, durant ces moments-là, je leur demande de lever la main s'ils ont quelque chose de vraiment urgent à demander (par exemple un stylo vert pour la correction) car je leur dis que je ne peux pas distinguer les chuchotements "valables" et les bavardages. Et je sévis très vite si ce n'est pas respecté (jusqu'à présent c'était par de petites punitions mais pour ces dernières semaines, je vais passer aux mots dans le carnet je pense). Bon, je ne mettrai pas le mot dans le carnet avant un avertissement oral quand même. Trouvez-vu cela légitime d'exiger qu'il n'y ait pas le moindre bruit durant ces moments de cours, ou bien est-ce que vous pensez que c'est trop dur, trop rigide ? Le fait est que j'ai parfois un peu de mal à l'appliquer car je doute un peu de la légitimité de ce que j'instaure, alors que je sais qu'en étant réellement convaincue, je serais également plus ferme. Dans l'absolu, si certains élèves voulaient parler à voix très basse de la correction avec leur voisin (genre "t'avais mis ça toi ?"), ça ne me gênerait pas, mais en pratique, je me sens absolument incapable de distinguer les élèves qui parlent du travail de ceux qui parlent tout court, d'où ma tendance à tout interdire.
- Enfin, lorsqu'ils arrivent en classe trop bruyamment et ne se calment pas d'eux-mêmes dans les 2-3 premières minutes, j'exige également le silence complet pendant l'appel, en général je suis plus tolérante durant ce moment mais il n'est pas question pour moi de faire l'appel dans le chahut. Donc, dans ce cas, je leur dis : "Vous êtes bruyants là, je ne peux pas faire l'appel dans ces conditions, par conséquent je vous demande de ne pas faire un bruit, je donne un travail supplémentaire au premier élève que j'entends". Ça marche pas mal, mais pareil, je me demande si je ne suis pas trop rigide... (Cependant mes élèves ne me l'ont jamais reproché, ou pas directement en tout cas).
Je ne suis pas une nouvelle prof, j'enseigne depuis un certain temps déjà mais j'aimerais avoir votre avis.
Cette année, j'ai repris début mars après un congé parental de six mois (je n'avais donc jamais vu les élèves avant le début du mois de mars) et j'ai trouvé plus compliqué d'instaurer une relation sereine avec les élèves que lorsque je les ai dès le début du mois de septembre. Là, il reste encore trois semaines et demi de cours avant le brevet et certains commencent à prendre de mauvaises habitudes, j'ai davantage de chuchotements diffus.
- J'exige de mes élèves de 5ème le silence absolu quand je parle, quand on lit un texte ou quand on corrige un exercice. Du coup, durant ces moments-là, je leur demande de lever la main s'ils ont quelque chose de vraiment urgent à demander (par exemple un stylo vert pour la correction) car je leur dis que je ne peux pas distinguer les chuchotements "valables" et les bavardages. Et je sévis très vite si ce n'est pas respecté (jusqu'à présent c'était par de petites punitions mais pour ces dernières semaines, je vais passer aux mots dans le carnet je pense). Bon, je ne mettrai pas le mot dans le carnet avant un avertissement oral quand même. Trouvez-vu cela légitime d'exiger qu'il n'y ait pas le moindre bruit durant ces moments de cours, ou bien est-ce que vous pensez que c'est trop dur, trop rigide ? Le fait est que j'ai parfois un peu de mal à l'appliquer car je doute un peu de la légitimité de ce que j'instaure, alors que je sais qu'en étant réellement convaincue, je serais également plus ferme. Dans l'absolu, si certains élèves voulaient parler à voix très basse de la correction avec leur voisin (genre "t'avais mis ça toi ?"), ça ne me gênerait pas, mais en pratique, je me sens absolument incapable de distinguer les élèves qui parlent du travail de ceux qui parlent tout court, d'où ma tendance à tout interdire.
- Enfin, lorsqu'ils arrivent en classe trop bruyamment et ne se calment pas d'eux-mêmes dans les 2-3 premières minutes, j'exige également le silence complet pendant l'appel, en général je suis plus tolérante durant ce moment mais il n'est pas question pour moi de faire l'appel dans le chahut. Donc, dans ce cas, je leur dis : "Vous êtes bruyants là, je ne peux pas faire l'appel dans ces conditions, par conséquent je vous demande de ne pas faire un bruit, je donne un travail supplémentaire au premier élève que j'entends". Ça marche pas mal, mais pareil, je me demande si je ne suis pas trop rigide... (Cependant mes élèves ne me l'ont jamais reproché, ou pas directement en tout cas).
- LilypimsGrand sage
J'exige la même chose (Je suis en lycée.) et je ne me trouve pas rigide. Mais ils me disent souvent que j'aurais bien ma place dans l'armée.
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...il faut continuer, je ne peux pas continuer, il faut continuer, je vais donc continuer...
- KirthNiveau 9
Je ne te trouve pas trop rigide et je comprends parfaitement. Il y a des moments où le silence complet est nécessaire, pour toi et pour les autres car il est nécessaire soit de commencer la séance dans le calme (appel) soit que tout le monde s'écoute. Tant que ce n'est pas toute l'heure et que certains moments se font avec davantage de libertés.
Par contre il est vrai que "t'avais mis ça toi ?", je ne sais pas non plus comment le gérer. C'est bien, mais comment le différencier de "tu savais que Margaux avait un nouveau copain ?" ? Du coup être intransigeant ça permet au moins de ne pas laisser planer le doute.
(Ce message n'est PAS sponsorisé par l'ESPE).
Par contre il est vrai que "t'avais mis ça toi ?", je ne sais pas non plus comment le gérer. C'est bien, mais comment le différencier de "tu savais que Margaux avait un nouveau copain ?" ? Du coup être intransigeant ça permet au moins de ne pas laisser planer le doute.
(Ce message n'est PAS sponsorisé par l'ESPE).
- amethysteDoyen
Il n'y a rien de plus fatigant que de parler en même temps que les élèves. Je fusille du regard celui qui ose le faire (bon, ça fait 10 ans que je suis dans l'établissement, ils savent que ça peut vite dégénérer et que quand je suis agacée, j'ai la punition facile). Tu leur demandes tout simplement d'être polis et c'est la base.
- WahlouNiveau 9
Non, non rien de choquant, j'essaie même de le faire pendant toute l'heure si je peux (je suis en lycée également), cependant avec les TP c'est un peu compliqué.
Néanmoins, il est vrai que cette initiative est plus pertinente dans ce genre de moment (appel et surtout correction d'exercice)
Néanmoins, il est vrai que cette initiative est plus pertinente dans ce genre de moment (appel et surtout correction d'exercice)
- lettrineNiveau 1
Eh bien merci pour vos réponses, elles me font du bien vraiment ! C'est bon d'avoir le point de vue de ses pairs...
- BalthamosDoyen
Non, cela n'est pas choquant
Ca dépend des activités et des moments.
Pour moi, le silence est indispensable au travail de la classe.
Ca dépend des activités et des moments.
Pour moi, le silence est indispensable au travail de la classe.
- HonchampDoyen
Je suis en collège.
Je ne supporte pas qu'on parle quand je parle. Dès qu'un élève parle, ou se tourne vers un autre pour parler, je m'arrête...
S'ils veulent parler, ils lèvent le doigt et attendent que je donne la parole.
En revanche, s'ils respectent la procédure, ils peuvent faire les réflexions qu'ils veulent (ou presque), ou posez des questions même si elles semblent idiotes : bref, tout en étant stricte, j'essaie de susciter le dialogue.
Bref, ce que tu exiges ne me choque pas.
"Le bavardage n'est pas un droit d'élève". "Je ne bavarde pas" est dans la charte du collège.
Je ne supporte pas qu'on parle quand je parle. Dès qu'un élève parle, ou se tourne vers un autre pour parler, je m'arrête...
S'ils veulent parler, ils lèvent le doigt et attendent que je donne la parole.
En revanche, s'ils respectent la procédure, ils peuvent faire les réflexions qu'ils veulent (ou presque), ou posez des questions même si elles semblent idiotes : bref, tout en étant stricte, j'essaie de susciter le dialogue.
Bref, ce que tu exiges ne me choque pas.
"Le bavardage n'est pas un droit d'élève". "Je ne bavarde pas" est dans la charte du collège.
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"Tu verras bien qu'il n'y aura pas que moi, assise par terre comme ça.."
- KirthNiveau 9
Et si vous ne l'avez pas, vous sanctionnez comment ? Car les rappels à l'ordre c'est bien beau, mais certaines classes sont extrêmement bavardes et c'est plutôt compliqué. Faut-il "frapper fort" dès le début ? Ou au contraire expliquer la première fois que la limite est là, sans sanction, et qu'il ne faudra pas la dépasser sous peine de sanction ?
- Philomène87Grand sage
Je déteste qu'on parle en même temps que moi. Dès que j'en vois deux qui parlent pendant que je parle, je m'arrête, et parfois je les allume.
Pendant les exercices en autonomie c'est un peu plus compliqué, à ce stade de l'année je m'économise et j'accepte alors les chuchotements.
Pendant les exercices en autonomie c'est un peu plus compliqué, à ce stade de l'année je m'économise et j'accepte alors les chuchotements.
- MiewHabitué du forum
Philomène87 a écrit:Je déteste qu'on parle en même temps que moi. Dès que j'en vois deux qui parlent pendant que je parle, je m'arrête, et parfois je les allume.
Pendant les exercices en autonomie c'est un peu plus compliqué, à ce stade de l'année je m'économise et j'accepte alors les chuchotements.
La même chose pour moi.
Cela me parait normal d'exiger le silence complet à certains moments du cours.
Un(e) élève interrogé(e) n'apprécierait sûrement pas que je parle pendant son intervention.
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“Le premier symptôme de l'amour vrai chez un jeune homme, c'est la timidité, chez une jeune fille, c'est la hardiesse.”
Victor Hugo, Les Misérables.
- slynopHabitué du forum
Il y a des classes avec lesquelles c'est bien plus compliqué d'avoir le silence. J'ai deux classes avec des gamins qui pourrissent tout, dont un vicieux au possible, c'est difficile quand ils sont là, et un plaisir quand ils ne le sont pas.
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"C'est pas moi qu'explique mal, c'est les autres qui sont cons !", Perceval dans Kaamelot.
- Hardy-LaclosNiveau 9
Comme toi, j'ai besoin d'avoir le silence pour être zen en cours : cela me paraît aller de soi mais pas pour les élèves. Les miens débordent d'énergie et prennent la parole à tout bout de champ car ils adorent participer. Malgré les règles fixées en début d'année, le fait qu'il faille lever le doigt si on veut parler rien n'y fait vraiment. Je les rabroue, j'ai mis des mots dans le carnet et je les ignore aussi (ils détestent ça) : si vous voulez parler, vous respectez les règles de politesse. Le chuchotement discret ne me dérange pas mais quand les bavardages s'éparpillent alors que je fais une correction ou que j'explique une notion importante ça m'énerve très facilement. Je les fixe méchamment du regard, ils comprennent mais c'est épuisant.
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- Spoiler:
- 2018-2019 : T2 (deux 6è ; une 5è ; une 3ème + PP 3ème)
2017-2018 : T1 (trois 6è ; 1 3è)
2016-2017 : stagiaire (deux 5è)
« - Alors, tu t'es bien amusée ?
- Comme ça.
- T'as vu le métro ?
- Non.
- Alors, que'est ce que t'as fait ?
- J'ai vieilli. »
Raymond Queneau, Zazie dans le métro
- sifiÉrudit
Je suis tout à fait d'accord avec toi: il y a des moments où l'on peut autoriser un peu de chuchotage (exercices en groupes, par exemple, temps de recherche ou de réflexion), et d'autres où j'exige un silence TOTAL: quand j'explique quelque chose, par exemple, ou d'ailleurs quand un élève parle. Je leur explique très tôt que chacun a droit au respect, et à être écouté lorsqu'il parle.
Ce n'est pas forcément évident, mais j'y passe beaucoup de temps en début d'année, car j'estime que ce n'est pas une perte de temps mais un apprentissage à part entière. Du coup, on instaure les réflexes. Pour une classe de récidivistes, j'annonce la punition en début d'heure (en général qqch de bien rébarbatif). Il m'arrive de faire figurer cette punition au tableau, avec des tirets au-dessous. Ainsi, ils savent exactement ce qui les attend. J'avertis le bavard une fois, à la deuxième, son prénom figure sous la punition.
Ce n'est pas forcément évident, mais j'y passe beaucoup de temps en début d'année, car j'estime que ce n'est pas une perte de temps mais un apprentissage à part entière. Du coup, on instaure les réflexes. Pour une classe de récidivistes, j'annonce la punition en début d'heure (en général qqch de bien rébarbatif). Il m'arrive de faire figurer cette punition au tableau, avec des tirets au-dessous. Ainsi, ils savent exactement ce qui les attend. J'avertis le bavard une fois, à la deuxième, son prénom figure sous la punition.
- PouceNiveau 9
amethyste a écrit:Il n'y a rien de plus fatigant que de parler en même temps que les élèves. Je fusille du regard celui qui ose le faire (bon, ça fait 10 ans que je suis dans l'établissement, ils savent que ça peut vite dégénérer et que quand je suis agacée, j'ai la punition facile). Tu leur demandes tout simplement d'être polis et c'est la base.
Il n'y a rien de plus fatigant que des élèves qui parlent en même temps que moi.
- Marie-HenrietteNiveau 8
J'admire les collègues qui parviennent à obtenir un silence complet. Moi, je n'y arrive pas.
- RendashBon génie
Il y a des moments durant lesquels j'exige un silence complet : pendant une interro ou un devoir, quand j'explique quelque chose, ou quand les élèves doivent lire et comprendre un texte, par exemple. Un rappel à l'ordre avant punition est de règle en début d'année ; en général, passées les vacances de la Toussaint, un regard noir suffit. Quand ce n'est pas le cas, ça tombe. Il m'est aussi arrivé de hausser le ton, mais je n'aime pas ça, c'est épuisant.
Des bavardages diffus ne me gênent pas lorsqu'ils bossent sur un exercice, à condition que le volume sonore n'excède pas mon niveau de patience, et que je n'entende pas quelque chose qui sorte du boulot demandé. J'entends tout, ou du moins je prétends tout entendre : une ou deux démonstrations en début d'année quand l'occasion se présente suffisent :lol:
Des bavardages diffus ne me gênent pas lorsqu'ils bossent sur un exercice, à condition que le volume sonore n'excède pas mon niveau de patience, et que je n'entende pas quelque chose qui sorte du boulot demandé. J'entends tout, ou du moins je prétends tout entendre : une ou deux démonstrations en début d'année quand l'occasion se présente suffisent :lol:
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"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- Ma'amÉrudit
Kirth a écrit:Je ne te trouve pas trop rigide et je comprends parfaitement. Il y a des moments où le silence complet est nécessaire, pour toi et pour les autres car il est nécessaire soit de commencer la séance dans le calme (appel) soit que tout le monde s'écoute. Tant que ce n'est pas toute l'heure et que certains moments se font avec davantage de libertés.
Par contre il est vrai que "t'avais mis ça toi ?", je ne sais pas non plus comment le gérer. C'est bien, mais comment le différencier de "tu savais que Margaux avait un nouveau copain ?" ? Du coup être intransigeant ça permet au moins de ne pas laisser planer le doute.
(Ce message n'est PAS sponsorisé par l'ESPE).
On ne nous a jamais dit à l'ESPE qu'il fallait laisser bavarder les élèves. Même en cours de langue, il y a des moments où le silence est nécessaire.
Au contraire, le conseil qui nous est donné est d'être intransigeant en début d'année, pour avoir la paix ensuite.
Il y a aussi des gens bien à l'ESPE et j'ai trouvé que la plupart des conseils qui m'avaient été prodigués cette année étaient frappés au coin du bon sens. Je n'ai jamais entendu de choses farfelues. Ça ne veut pas dire que j'ai été d'accord avec tout, mais je n'ai rien vécu d'ahurissant. Je voulais le dire parce que je lis beaucoup de choses sur les ESPE, qui me semblent caricaturales. Je ne dis pas que cela n'existe pas, mais il ne faut pas en faire une généralité. Il y a aussi des formateurs qui font consciencieusement leur métier et qui ont à cœur de faire réussir les jeunes (et moins jeunes) collègues.
Fin du HS.
- RendashBon génie
Ma'am a écrit:Kirth a écrit:Je ne te trouve pas trop rigide et je comprends parfaitement. Il y a des moments où le silence complet est nécessaire, pour toi et pour les autres car il est nécessaire soit de commencer la séance dans le calme (appel) soit que tout le monde s'écoute. Tant que ce n'est pas toute l'heure et que certains moments se font avec davantage de libertés.
Par contre il est vrai que "t'avais mis ça toi ?", je ne sais pas non plus comment le gérer. C'est bien, mais comment le différencier de "tu savais que Margaux avait un nouveau copain ?" ? Du coup être intransigeant ça permet au moins de ne pas laisser planer le doute.
(Ce message n'est PAS sponsorisé par l'ESPE).
On ne nous a jamais dit à l'ESPE qu'il fallait laisser bavarder les élèves. Même en cours de langue, il y a des moments où le silence est nécessaire.
Au contraire, le conseil qui nous est donné est d'être intransigeant en début d'année, pour avoir la paix ensuite.
Il y a aussi des gens bien à l'ESPE et j'ai trouvé que la plupart des conseils qui m'avaient été prodigués cette année étaient frappés au coin du bon sens. Je n'ai jamais entendu de choses farfelues. Ça ne veut pas dire que j'ai été d'accord avec tout, mais je n'ai rien vécu d'ahurissant. Je voulais le dire parce que je lis beaucoup de choses sur les ESPE, qui me semblent caricaturales. Je ne dis pas que cela n'existe pas, mais il ne faut pas en faire une généralité. Il y a aussi des formateurs qui font consciencieusement leur métier et qui ont à cœur de faire réussir les jeunes (et moins jeunes) collègues.
Fin du HS.
Ha, tu as échappé aux tirades sur le "bruit pédagogique" et aux sentences selon lesquelles le silence complet est la preuve d'un cours ennuyeux et d'une "gestion par l'intimidation" ?
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"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- Ma'amÉrudit
Oui, j'y ai échappé. Ça dépend peut-être des ESPE et des matières.
Après en langues, c'est particulier, il y a des moments où les élèves doivent parler et on n'arrive pas toujours à contrôler qu'ils le fassent bien en langue étrangère, mais il y a des moments du cours où le silence complet est exigible.
Après en langues, c'est particulier, il y a des moments où les élèves doivent parler et on n'arrive pas toujours à contrôler qu'ils le fassent bien en langue étrangère, mais il y a des moments du cours où le silence complet est exigible.
- RendashBon génie
Ma'am a écrit:Oui, j'y ai échappé. Ça dépend peut-être des ESPE et des matières.
Après en langues, c'est particulier, il y a des moments où les élèves doivent parler et on n'arrive pas toujours à contrôler qu'ils le fassent bien en langue étrangère, mais il y a des moments du cours où le silence complet est exigible.
C'est tout sauf "peut-être", en fait Il y a des ESPE qui fonctionnent bien, ç'a été dit et répété, et des ESPE dont les formateurs devraient être poursuivis pour escroquerie intellectuelle, malveillance patentée et harcèlement caractérisé. Ravi que tu sois bien tombée
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"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- celiacruzdu75Niveau 2
Oui prof en langue je suis du même avis que ma'am. On nous a appris à exiger le silence complet, même si parfois on peut autoriser quelques flottements entre deux activités par exemple. C'est quoi cette notion de bruit pédagogique et d'intimidation??Jamais entendu parler.
- Ma'amÉrudit
Rendash a écrit:Ma'am a écrit:Oui, j'y ai échappé. Ça dépend peut-être des ESPE et des matières.
Après en langues, c'est particulier, il y a des moments où les élèves doivent parler et on n'arrive pas toujours à contrôler qu'ils le fassent bien en langue étrangère, mais il y a des moments du cours où le silence complet est exigible.
C'est tout sauf "peut-être", en fait Il y a des ESPE qui fonctionnent bien, ç'a été dit et répété, et des ESPE dont les formateurs devraient être poursuivis pour escroquerie intellectuelle, malveillance patentée et harcèlement caractérisé. Ravi que tu sois bien tombée
Ben, ces temps-ci, on lit plutôt l'inverse. Je sais bien qu'il est plus facile de parler de ce qui ne va pas et qu'on témoigne rarement quand tout va bien. Mais à force, on va finir par donner une image fausse. Donc, ce qui va sans dire va toujours mieux en le disant ! Merci aux formateurs qui m'ont appris mon métier cette année.
Je suis tout amour moi aujourd'hui, ça cache quelque chose !
- RendashBon génie
Notons au passage que c'est ainsi que des stagiaires bien notés et aisément titularisés, en tombant dans une autre académie, se font allègrement démonter au cours de leur inspection. Ce système est complètement ubuesque :|
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"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- VatrouchkaNiveau 9
*ESPE* Aussi appelé "le bruit de travail", le bruit pédagogique se distingue du bavardage qui révèle simplement que le cours est inintéressant. Le bruit pédagogique, c'est celui que les élèves font quand ils sont en ébullition intellectuelle, quand il y a une émulation inouïe entre les pairs, quand l'élève, en discutant avec son voisin, construit lui-même son savoir !celiacruzdu75 a écrit:Oui prof en langue je suis du même avis que ma'am. On nous a appris à exiger le silence complet, même si parfois on peut autoriser quelques flottements entre deux activités par exemple. C'est quoi cette notion de bruit pédagogique et d'intimidation??Jamais entendu parler.
J'aime beaucoup le silence, surtout quand je parle ou quand un élève a une question ou lorsqu'il a quelque chose de pertinent à dire en analyse de texte, mais ma formatrice m'avait reproché d'avoir demandé à Zébulon de se taire lorsque quelqu'un parle.
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