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- VatrouchkaNiveau 9
*ESPE* Aussi appelé "le bruit de travail", le bruit pédagogique se distingue du bavardage qui révèle simplement que le cours est inintéressant. Le bruit pédagogique, c'est celui que les élèves font quand ils sont en ébullition intellectuelle, quand il y a une émulation inouïe entre les pairs, quand l'élève, en discutant avec son voisin, construit lui-même son savoir !celiacruzdu75 a écrit:Oui prof en langue je suis du même avis que ma'am. On nous a appris à exiger le silence complet, même si parfois on peut autoriser quelques flottements entre deux activités par exemple. C'est quoi cette notion de bruit pédagogique et d'intimidation??Jamais entendu parler.
J'aime beaucoup le silence, surtout quand je parle ou quand un élève a une question ou lorsqu'il a quelque chose de pertinent à dire en analyse de texte, mais ma formatrice m'avait reproché d'avoir demandé à Zébulon de se taire lorsque quelqu'un parle.
- ElbertaHabitué du forum
Comment vous faites pour obtenir le silence ? Mon fils, qui est en seconde, me dit que les bavardages sont incessants, et ce dans tous les cours ....
- celiacruzdu75Niveau 2
Vatrouchka a écrit:*ESPE* Aussi appelé "le bruit de travail", le bruit pédagogique se distingue du bavardage qui révèle simplement que le cours est inintéressant. Le bruit pédagogique, c'est celui que les élèves font quand ils sont en ébullition intellectuelle, quand il y a une émulation inouïe entre les pairs, quand l'élève, en discutant avec son voisin, construit lui-même son savoir !celiacruzdu75 a écrit:Oui prof en langue je suis du même avis que ma'am. On nous a appris à exiger le silence complet, même si parfois on peut autoriser quelques flottements entre deux activités par exemple. C'est quoi cette notion de bruit pédagogique et d'intimidation??Jamais entendu parler.
J'aime beaucoup le silence, surtout quand je parle ou quand un élève a une question ou lorsqu'il a quelque chose de pertinent à dire en analyse de texte, mais ma formatrice m'avait reproché d'avoir demandé à Zébulon de se taire lorsque quelqu'un parle.
Merci pour la précision. C'est désespérant.... Ben oui ils construisent tout le temps, ils adorent parler du cours entre eux
- roxanneOracle
C'est vrai que ça été mon grand étonnement lors de mon retour en lycée que j'avais quitté il y a dix ans: ce bavardage constant même dans des classes "sérieuses" .Je me rappelle d'une demoiselle de Première me tapant un scandale anthologie parce que j’avais osé l'exclure pour bavardages incessants, elle ne comprenait vraiment pas, me disait qu'elle avait toujours été félicitée. J'ai mis une bonne heure à lui faire comprendre à quel point elle était dérangeante.luluvio a écrit:Comment vous faites pour obtenir le silence ? Mon fils, qui est en seconde, me dit que les bavardages sont incessants, et ce dans tous les cours ....
- ElbertaHabitué du forum
roxanne a écrit:C'est vrai que ça été mon grand étonnement lors de mon retour en lycée que j'avais quitté il y a dix ans: ce bavardage constant même dans des classes "sérieuses" .Je me rappelle d'une demoiselle de Première me tapant un scandale anthologie parce que j’avais osé l'exclure pour bavardages incessants, elle ne comprenait vraiment pas, me disait qu'elle avait toujours été félicitée. J'ai mis une bonne heure à lui faire comprendre à quel point elle était dérangeante.luluvio a écrit:Comment vous faites pour obtenir le silence ? Mon fils, qui est en seconde, me dit que les bavardages sont incessants, et ce dans tous les cours ....
Oui c'est fou. En primaire j'ai le silence mais j'ai impression qu'en collège ou lycée c'est impossible. Et ça m'inquiète parce que je voudrais passer dans le secondaire mais je ne supporte pas les bavardages ! Mais bon vous me rassurez puisque c'est possible. D'où ma question : comment faites-vous ?
- V.MarchaisEmpereur
Je remarque aussi que c'est de plus en plus difficile.
Justement parce que le bruit pédagogique a bon dos.
De plus en plus de collègues se mettent à travailler en îlots, en groupes. Les élèves prennent l'habitude de parler sans arrêt. Il y a sans doute du "bruit pédagogique", là-dedans, mais pas seulement (bien peu ?), d'après mes propres expériences en la matière. Surtout qu'ils ont bien du mal à chuchoter. Non seulement le travail en groupes est pour beaucoup l'occasion de se reposer sur les autres et de papoter en attendant, mais même lorsqu'ils travaillent vraiment, ils ne savent pas le faire discrètement et le volume sonore devient vite fort désagréable.
J'ai dû batailler pour apprendre à mes élèves à chuchoter durant ces travaux de groupes (et renoncer purement et simplement avec une classe). Et ceux-ci restent ponctuels : la plupart du temps, en français, le travail est individuel, ou collectif, mais avec une prise de parole réglée, et là, j'exige effectivement le silence. Mais cela étonne tellement les élèves qu'il m'arrive de penser que je suis une des dernières à avoir cette exigence.
J'ai l'impression qu'exiger d'eux silence et concentration devient, à leurs yeux au moins, illégitime.
Ben coco, va falloir t'y faire.
Justement parce que le bruit pédagogique a bon dos.
De plus en plus de collègues se mettent à travailler en îlots, en groupes. Les élèves prennent l'habitude de parler sans arrêt. Il y a sans doute du "bruit pédagogique", là-dedans, mais pas seulement (bien peu ?), d'après mes propres expériences en la matière. Surtout qu'ils ont bien du mal à chuchoter. Non seulement le travail en groupes est pour beaucoup l'occasion de se reposer sur les autres et de papoter en attendant, mais même lorsqu'ils travaillent vraiment, ils ne savent pas le faire discrètement et le volume sonore devient vite fort désagréable.
J'ai dû batailler pour apprendre à mes élèves à chuchoter durant ces travaux de groupes (et renoncer purement et simplement avec une classe). Et ceux-ci restent ponctuels : la plupart du temps, en français, le travail est individuel, ou collectif, mais avec une prise de parole réglée, et là, j'exige effectivement le silence. Mais cela étonne tellement les élèves qu'il m'arrive de penser que je suis une des dernières à avoir cette exigence.
J'ai l'impression qu'exiger d'eux silence et concentration devient, à leurs yeux au moins, illégitime.
Ben coco, va falloir t'y faire.
- Reine MargotDemi-dieu
Et le grand classique: "mais Madame, on parlait du cours!"
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Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
- amethysteDoyen
Une des difficultés que je rencontre, c'est le travail avec le livre : pour économiser leur dos, je leur accorde le droit d'avoir un livre pour deux. Ils ont énormément de mal à comprendre qu'avoir un livre pour deux ne signifie pas travailler à deux. Il y a des fois où je me dis que s'il avait un livre chacun, ça me simplifierait la tâche.
- Ma'amÉrudit
Oui, moi aussi j'ai le même problème. Un support pour deux, ça veut forcément dire travail de groupe dans leur esprit. Je crois que l'année prochaine, je vais exiger un livre par personne et sanctionner très sévèrement tout oubli.
- ElaïnaDevin
Dans mon nouveau lycée réputé élitiste (niveau pognon, oui, niveau ardeur au travail c'est autre chose), j'ai toléré cette année un livre pour deux, mauvaise idée ! l'an prochain, ce sera un livre par personne avec exclusion (doublée d'un zéro pour travail non fait) en cas d'absence de manuel. J'en ai trop marre du livre pour 4 et des bavardages.
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It took me forty years to realize this. But for guys like us... our lives aren't really our own. There's always someone new to help. Someone we need to protect. These past few years, I fought that fate with all I had. But I'm done fighting. It's time I accept the hand I was dealt. Too many people depend on us. Their dreams depend on us.
Kiryu Kazuma inYakuza 4 Remastered
Ma page Facebook https://www.facebook.com/Lire-le-Japon-106902051582639
- KirthNiveau 9
Ma'am a écrit:Kirth a écrit:Je ne te trouve pas trop rigide et je comprends parfaitement. Il y a des moments où le silence complet est nécessaire, pour toi et pour les autres car il est nécessaire soit de commencer la séance dans le calme (appel) soit que tout le monde s'écoute. Tant que ce n'est pas toute l'heure et que certains moments se font avec davantage de libertés.
Par contre il est vrai que "t'avais mis ça toi ?", je ne sais pas non plus comment le gérer. C'est bien, mais comment le différencier de "tu savais que Margaux avait un nouveau copain ?" ? Du coup être intransigeant ça permet au moins de ne pas laisser planer le doute.
(Ce message n'est PAS sponsorisé par l'ESPE).
On ne nous a jamais dit à l'ESPE qu'il fallait laisser bavarder les élèves. Même en cours de langue, il y a des moments où le silence est nécessaire.
Au contraire, le conseil qui nous est donné est d'être intransigeant en début d'année, pour avoir la paix ensuite.
Il y a aussi des gens bien à l'ESPE et j'ai trouvé que la plupart des conseils qui m'avaient été prodigués cette année étaient frappés au coin du bon sens. Je n'ai jamais entendu de choses farfelues. Ça ne veut pas dire que j'ai été d'accord avec tout, mais je n'ai rien vécu d'ahurissant. Je voulais le dire parce que je lis beaucoup de choses sur les ESPE, qui me semblent caricaturales. Je ne dis pas que cela n'existe pas, mais il ne faut pas en faire une généralité. Il y a aussi des formateurs qui font consciencieusement leur métier et qui ont à cœur de faire réussir les jeunes (et moins jeunes) collègues.
Fin du HS.
Attention, je ne veux pas entrer dans la caricature et j'ai eu des formateurs ESPE vraiment bien par rapport à ce que j'ai l'habitude de lire sur ce forum. En revanche, en bons formateurs ESPE, ils nous ont expliqué que "des élèves silencieux qui écoutent l'enseignant pendant plus de 5 minutes, ce ne sont pas des élèves en activité", et c'est ce qu'on leur demande de nous dire.
Sinon concernant les classes qui généralisent le "classe = travail en groupe = bavardages", j'explique dès le début de l'année qu'il y a plusieurs façons de travailler, ça peut être en groupe avec chuchotements, par voisins avec chuchotements ou individuel sans bruit comme en contrôle. Au début ils ont du mal : "mais on se croirait en contrôle c nimportekoi--' ", je leur explique que le but d'un contrôle c'est d'évaluer individuellement le fait qu'ils réussissent en autonomie sans bruit et que l'on peut très bien le faire à n'importe quel moment sans forcément devoir rendre une copie. Ça marche plutôt bien, il faut jute que les réflexes et les "gestes" de travail rentrent. Par contre, quand je veux expliquer une notion dans le silence, alors là c'est perdu d'avance pour le silence, c'est agaçant.
- OrlandaFidèle du forum
Comme vous, je constate que le bavardage imprègne désormais la plupart de mes cours. En fait, c'est simple, il ne se passe pas un cours sans que je ne demande le silence de manière un peu appuyée. Et j'enseigne dans le même milieu qu'Elaïna: bourgeois et urbain.
Cela me fatigue et rend le cours totalement inefficace.
En seconde, on atteint des sommets: ils bavardent pendant que je lis le texte - chose que je n'avais jamais vue -, ils bavardent pendant que j'explique une notion, ils bavardent même quand je dicte une phrase. Ils sont bavards à 36, si bien que les faire taire revient à tenter de jouer à ce jeu, vous savez, où il faut assommer des taupes qui sortent de leurs trous de tous les côtés. Je n'ai pas fini le programme avec eux, en grande partie en raison de toutes les interruptions de cours auxquelles ils m'ont contrainte.
Ces bavardages me pèsent plus sur le moral au quotidien que les conflits un peu musclés que l'on affronte parfois.
Ils me donnent l'impression d'être la télévision en permanence allumée chez mémé le dimanche.
Mais tout va bien, ils travaillent en groupes en enseignement d'exploration et y ont 17 en moyenne de classe...
Cela me fatigue et rend le cours totalement inefficace.
En seconde, on atteint des sommets: ils bavardent pendant que je lis le texte - chose que je n'avais jamais vue -, ils bavardent pendant que j'explique une notion, ils bavardent même quand je dicte une phrase. Ils sont bavards à 36, si bien que les faire taire revient à tenter de jouer à ce jeu, vous savez, où il faut assommer des taupes qui sortent de leurs trous de tous les côtés. Je n'ai pas fini le programme avec eux, en grande partie en raison de toutes les interruptions de cours auxquelles ils m'ont contrainte.
Ces bavardages me pèsent plus sur le moral au quotidien que les conflits un peu musclés que l'on affronte parfois.
Ils me donnent l'impression d'être la télévision en permanence allumée chez mémé le dimanche.
Mais tout va bien, ils travaillent en groupes en enseignement d'exploration et y ont 17 en moyenne de classe...
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"Nous vivons à une époque où l'ignorance n'a plus honte d'elle-même". Robert Musil
- amethysteDoyen
Le chass'taup ? J'y ai joué avec mes enfants, quand ils étaient petits. Je pourrais peut-être récupérer le marteau pour aller en cours ?Orlanda a écrit:Comme vous, je constate que le bavardage imprègne désormais la plupart de mes cours. En fait, c'est simple, il ne se passe pas un cours sans que je ne demande le silence de manière un peu appuyée. Et j'enseigne dans le même milieu qu'Elaïna: bourgeois et urbain.
Cela me fatigue et rend le cours totalement inefficace.
En seconde, on atteint des sommets: ils bavardent pendant que je lis le texte - chose que je n'avais jamais vue -, ils bavardent pendant que j'explique une notion, ils bavardent même quand je dicte une phrase. Ils sont bavards à 36, si bien que les faire taire revient à tenter de jouer à ce jeu, vous savez, où il faut assomer des taupes qui sortent de leurs trous de tous les côtés. Je n'ai pas fini le programme avec eux, en grande partie en raison de toutes les interruptions de cours auxquelles ils m'ont contrainte.
Ces bavardages me pèsent plus sur le moral au quotidien que les conflits un peu musclés que l'on affronte parfois.
Ils me donnent l'impression d'être la télévision en permanence allumée chez mémé le dimanche.
Mais tout va bien, ils travaillent en groupes en enseignement d'exploration et y ont 17 en moyenne de classe...
- roxanneOracle
Remarque tu ne crois pas si bien dire, l'année dernière, je me suis pointée avec une cloche en bois piquée à mon fils justement en seconde. Je l'ai posée sur le bureau, sans rien dire, j'ai commencé le cours. Interrogation, ils attendaient. Au premier changement d'axe ou de partie, hop, j'ai agité frénétiquement la cloche. En fait, ils se plaignaient que ça allait trop vite, qu'ils ne savaient pas quand on changeait de partie, d'où la cloche. J'ai fait le cours comme ça, en l'agitant de moins en moins fort. Ils ont été super attentifs. Bon, autant une classe a compris le message et m'a demandé de plus prendre la cloche, autant l'autrte classe était très déçue que je ne l'aie pas au cours suivant...amethyste a écrit:Le chass'taup ? J'y ai joué avec mes enfants, quand ils étaient petits. Je pourrais peut-être récupérer le marteau pour aller en cours ?Orlanda a écrit:Comme vous, je constate que le bavardage imprègne désormais la plupart de mes cours. En fait, c'est simple, il ne se passe pas un cours sans que je ne demande le silence de manière un peu appuyée. Et j'enseigne dans le même milieu qu'Elaïna: bourgeois et urbain.
Cela me fatigue et rend le cours totalement inefficace.
En seconde, on atteint des sommets: ils bavardent pendant que je lis le texte - chose que je n'avais jamais vue -, ils bavardent pendant que j'explique une notion, ils bavardent même quand je dicte une phrase. Ils sont bavards à 36, si bien que les faire taire revient à tenter de jouer à ce jeu, vous savez, où il faut assomer des taupes qui sortent de leurs trous de tous les côtés. Je n'ai pas fini le programme avec eux, en grande partie en raison de toutes les interruptions de cours auxquelles ils m'ont contrainte.
Ces bavardages me pèsent plus sur le moral au quotidien que les conflits un peu musclés que l'on affronte parfois.
Ils me donnent l'impression d'être la télévision en permanence allumée chez mémé le dimanche.
Mais tout va bien, ils travaillent en groupes en enseignement d'exploration et y ont 17 en moyenne de classe...
- egometDoyen
Reine Margot a écrit:Et le grand classique: "mais Madame, on parlait du cours!"
Classique mais pas si vieux que ça.
Enfin, toute tradition a son point départ. :colereage:
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Primum non nocere.
Ubi bene, ibi patria.
Mes livres, mes poèmes, réflexions pédagogiques: http://egomet.sanqualis.com/
- WahlouNiveau 9
Puisqu'on en parle, j'aurais pu aussi bien le poster dans "j'hallucine" : Alors que j'ai enguirlandé un élève parce qu'il bavardait, il n'a rien trouvé de mieux à faire que de prendre tout simplement son téléphone et d'appeler son camarade et le tout sous mes yeux ébahis !
Ça, c'est du jamais vu :o
Ça, c'est du jamais vu :o
- RendashBon génie
Wahlou a écrit:Puisqu'on en parle, j'aurais pu aussi bien le poster dans "j'hallucine" : Alors que j'ai enguirlandé un élève parce qu'il bavardait, il n'a rien trouvé de mieux à faire que de prendre tout simplement son téléphone et d'appeler son camarade et le tout sous mes yeux ébahis !
Ça, c'est du jamais vu :o
Et tu as réagi comment ?
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"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- Reine MargotDemi-dieu
roxanne a écrit:Remarque tu ne crois pas si bien dire, l'année dernière, je me suis pointée avec une cloche en bois piquée à mon fils justement en seconde. Je l'ai posée sur le bureau, sans rien dire, j'ai commencé le cours. Interrogation, ils attendaient. Au premier changement d'axe ou de partie, hop, j'ai agité frénétiquement la cloche. En fait, ils se plaignaient que ça allait trop vite, qu'ils ne savaient pas quand on changeait de partie, d'où la cloche. J'ai fait le cours comme ça, en l'agitant de moins en moins fort. Ils ont été super attentifs. Bon, autant une classe a compris le message et m'a demandé de plus prendre la cloche, autant l'autrte classe était très déçue que je ne l'aie pas au cours suivant...amethyste a écrit:Le chass'taup ? J'y ai joué avec mes enfants, quand ils étaient petits. Je pourrais peut-être récupérer le marteau pour aller en cours ?Orlanda a écrit:Comme vous, je constate que le bavardage imprègne désormais la plupart de mes cours. En fait, c'est simple, il ne se passe pas un cours sans que je ne demande le silence de manière un peu appuyée. Et j'enseigne dans le même milieu qu'Elaïna: bourgeois et urbain.
Cela me fatigue et rend le cours totalement inefficace.
En seconde, on atteint des sommets: ils bavardent pendant que je lis le texte - chose que je n'avais jamais vue -, ils bavardent pendant que j'explique une notion, ils bavardent même quand je dicte une phrase. Ils sont bavards à 36, si bien que les faire taire revient à tenter de jouer à ce jeu, vous savez, où il faut assomer des taupes qui sortent de leurs trous de tous les côtés. Je n'ai pas fini le programme avec eux, en grande partie en raison de toutes les interruptions de cours auxquelles ils m'ont contrainte.
Ces bavardages me pèsent plus sur le moral au quotidien que les conflits un peu musclés que l'on affronte parfois.
Ils me donnent l'impression d'être la télévision en permanence allumée chez mémé le dimanche.
Mais tout va bien, ils travaillent en groupes en enseignement d'exploration et y ont 17 en moyenne de classe...
Tu n'as pas apporté de marteau géant en plastique pour taper sur les bavards?
Sinon il y avait le jeu adapté de la BD "les profs" où on pouvait lancer des craies sur les bavards
- chmarmottineGuide spirituel
C'est dingue !
Je trouve moi aussi les bavardes détestables. En 2de, si on les laissait faire, ce serait de pire en pire. A croire qu'ils découvrent le vie en groupe. J'ai tendance à être de plus en plus exigeante et à être considérée comme un tyran. Mais bon, tant pis.
Je trouve moi aussi les bavardes détestables. En 2de, si on les laissait faire, ce serait de pire en pire. A croire qu'ils découvrent le vie en groupe. J'ai tendance à être de plus en plus exigeante et à être considérée comme un tyran. Mais bon, tant pis.
- egometDoyen
Jusqu'à ce que son exemple inspire toute sa génération.Wahlou a écrit:Puisqu'on en parle, j'aurais pu aussi bien le poster dans "j'hallucine" : Alors que j'ai enguirlandé un élève parce qu'il bavardait, il n'a rien trouvé de mieux à faire que de prendre tout simplement son téléphone et d'appeler son camarade et le tout sous mes yeux ébahis !
Ça, c'est du jamais vu :o
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Primum non nocere.
Ubi bene, ibi patria.
Mes livres, mes poèmes, réflexions pédagogiques: http://egomet.sanqualis.com/
- Reine MargotDemi-dieu
Bavarder au lieu d'envoyer un texto, c'est so 2016.
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Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
- décembreNiveau 8
Pour répondre au post initial de Lettrine, je pense qu'une partie du problème est lié au fait qu'elle est arrivée en cours d'année. C'est la première fois que je suis TZR et j'ai constaté qu'il est bien plus difficile d'imposer des rituels, notamment le silence. Les élèves ont déjà pris des habitudes et c'est comme si notre autorité était moins légitime.
- Marcelle DuchampExpert spécialisé
Quand je suis arrivée en banlieue parisienne, mon CDE de l'époque avait instauré une règle: si dans une seule appréciation du bulletin apparaissait le mot "bavardages", les récompenses lui étaient automatiquement sucrées. Ca a eu de l'effet au début et progressivement ça s'est essoufflé car les eleves s'en moquaient.
_________________
Je m’excuse par avance des fautes d’accord, de grammaire, de syntaxe et de conjugaison que je peux laisser passer dans mes écrits. Je suis aphasique suite à un AVC et je réapprends à écrire depuis presque 5 ans. J'ai un grand problème avec le subjonctif et le genre des mots!
- WahlouNiveau 9
C'est dire à quel point les élèves se soucient de leurs résultats scolaires au fil du temps
- OxfordNeoprof expérimenté
C'est le cas dans le collège de mon enfant et ça fonctionne !Marcelle Duchamp a écrit:Quand je suis arrivée en banlieue parisienne, mon CDE de l'époque avait instauré une règle: si dans une seule appréciation du bulletin apparaissait le mot "bavardages", les récompenses lui étaient automatiquement sucrées. Ca a eu de l'effet au début et progressivement ça s'est essoufflé car les eleves s'en moquaient.
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Tutti i ghjorna si n'impara.
- Marcelle DuchampExpert spécialisé
Personnellement en tant que PP, j'avais continué à ne pas proposer de récompenses si on mentionnait des bavardages et même si j'ai changé d'établissement, je perpétue cette pratique car je ne trouve pas cohérent de féliciter ou d'encourager quelqu'un qui se comporte de la sorte.
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Je m’excuse par avance des fautes d’accord, de grammaire, de syntaxe et de conjugaison que je peux laisser passer dans mes écrits. Je suis aphasique suite à un AVC et je réapprends à écrire depuis presque 5 ans. J'ai un grand problème avec le subjonctif et le genre des mots!
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