- RokayaNiveau 2
Philomène87 a écrit:On n'a pas le droit de refuser une convocation, mais on a le droit de se faire accompagner.
Nous le faisions les unes pour les autres. Nous avions arrêté.
Nous allons recommencer.
- Hervé HervéFidèle du forum
Dans notre logiciel on ne peut plus mettre de note.
Mais on peut reporter les notes dans la remarque sur le bulletin.
Mais on peut reporter les notes dans la remarque sur le bulletin.
_________________
« Et je demande aux économistes politiques, aux moralistes, s’ils ont déjà calculé le nombre d’individus qu’il est nécessaire de condamner à la misère, à un travail disproportionné, au découragement, à l’infantilisation, à une ignorance crapuleuse, à une détresse invincible, à la pénurie absolue, pour produire un riche ? » (Almeida Garrett cité parJosé Saramago).
- Philomène87Grand sage
gauvain31 a écrit:Et s'il vous convoque de nouveau pour ce motif, vous ne venez pas. Il ne faut absolument pas se laisser faire.Rokaya a écrit:gauvain31 a écrit:
elle n'a pas à être convoquée pour ce motif
Elle ne le savait pas avant d'y aller...Peut-on refuser?
S'il ne dit pas le motif, on est tout de même obligé de s'y rendre. Je me demande ce qui peut se produire avec un cde procédurier qui voudrait sanctionner un prof n'étant pas venu à une convocation.
- gauvain31Empereur
Tout dépend du type de CDE si c'est un CDE laxiste qui interdit les punitions, je pourrai très bien lui dire "vous êtes prompt à punir les enseignants, jamais les élèves...... que dois-je en déduire?"
Perso, j'ai tellement de mépris pour ce genre de personne , que j'assumerai de ne pas venir aux convocations après avoir bien évidemment discuté longuement une 1ère fois avec lui et en lui disant ce que je pense de ses méthodes. On se dit les choses une bonne fois pour toute... et on passe à autre chose.
Perso, j'ai tellement de mépris pour ce genre de personne , que j'assumerai de ne pas venir aux convocations après avoir bien évidemment discuté longuement une 1ère fois avec lui et en lui disant ce que je pense de ses méthodes. On se dit les choses une bonne fois pour toute... et on passe à autre chose.
- Philomène87Grand sage
gauvain31 a écrit:Tout dépend du type de CDE si c'est un CDE laxiste qui interdit les punitions, je pourrai très bien lui dire "vous êtes prompt à punir les enseignants, jamais les élèves...... que dois-je en déduire?"
Perso, j'ai tellement de mépris pour ce genre de personne , que j'assumerai de ne pas venir aux convocations après avoir bien évidemment discuté longuement une 1ère fois avec lui et en lui disant ce que je pense de ses méthodes. On se dit les choses une bonne fois pour toute... et on passe à autre chose.
En effet, ce pourrait être constructif.
Par contre j'ai déjà lu, je crois sur un site syndical, que si le cde était vraiment trop con il pouvait retenir 1/30e du salaire pour "service non fait" (si refus de venir à la convocation). Je ne sais pas si quelqu'un ici peut confirmer...
- RokayaNiveau 2
gauvain31 a écrit:Rokaya a écrit:gauvain31 a écrit:
elle n'a pas à être convoquée pour ce motif
Elle ne le savait pas avant d'y aller...Peut-on refuser?
Dans cas on arrête la conversation : et on remet tout le monde à sa place y compris le CDE; il faut lui faire comprendre que le mode d'évaluation relève du choix pédagogique d'un enseignant et ne peut être imposé par une autorité administrative. Vous citer les textes de loi. Imposer suppose d'être en fraude. C'est illégal. En conséquence il faut leur demander poliment et fermement de reconfigurer Pronote de façon à avoir la possibilité selon l'enseignant de faire une évaluation par compétence et/ou par note. Et que vous ne reviendrai pas dans son bureau pour ce motif là. Et vous partez. Et s'il vous convoque de nouveau pour ce motif, vous ne venez pas. Il ne faut absolument pas se laisser faire.
Les choses sont compliquées dans notre établissement ce qui fait que nous essayons de résister malgré les injonctions parfois brutales.
Il n'y a pas de dialogue.
Du coup, si je suis convoquée, j'irai et sortie de bureau, je continuerai à faire comme je le juge bon.
Mais Dieu que c'est usant !
Heureusement notre équipe de lettres est soudée. Nous faisons face contre vents et marées...
- Philomène87Grand sage
Rokaya a écrit:gauvain31 a écrit:Rokaya a écrit:gauvain31 a écrit:
elle n'a pas à être convoquée pour ce motif
Elle ne le savait pas avant d'y aller...Peut-on refuser?
Dans cas on arrête la conversation : et on remet tout le monde à sa place y compris le CDE; il faut lui faire comprendre que le mode d'évaluation relève du choix pédagogique d'un enseignant et ne peut être imposé par une autorité administrative. Vous citer les textes de loi. Imposer suppose d'être en fraude. C'est illégal. En conséquence il faut leur demander poliment et fermement de reconfigurer Pronote de façon à avoir la possibilité selon l'enseignant de faire une évaluation par compétence et/ou par note. Et que vous ne reviendrai pas dans son bureau pour ce motif là. Et vous partez. Et s'il vous convoque de nouveau pour ce motif, vous ne venez pas. Il ne faut absolument pas se laisser faire.
Les choses sont compliquées dans notre établissement ce qui fait que nous essayons de résister malgré les injonctions parfois brutales.
Il n'y a pas de dialogue.
Du coup, si je suis convoquée, j'irai et sortie de bureau, je continuerai à faire comme je le juge bon.
Mais Dieu que c'est usant !
Heureusement notre équipe de lettres est soudée. Nous faisons face contre vents et marées...
Fais gaffe à ce que ça ne vire pas au harcèlement moral.
- gauvain31Empereur
D'accord avec Philomène: ce que tu décris peut être le prémisse d'un harcèlement moral; pour moi c'est une perverse narcissique. Quelqu'un de très dangereux.
Elle n'a pas le droit de vous parler mal. Elle n'a pas le droit de vous crier dessus: vous êtes des adultes, pas des enfants. Elle n'a pas le droit de vous manquer de respect.
Personnellement je lui dirai, "je discuterai volontiers avec vous quand vous adresserez à moi avec respect et d'adulte à adulte. Ça ne dépend que de vous"
Elle n'a pas le droit de vous parler mal. Elle n'a pas le droit de vous crier dessus: vous êtes des adultes, pas des enfants. Elle n'a pas le droit de vous manquer de respect.
Personnellement je lui dirai, "je discuterai volontiers avec vous quand vous adresserez à moi avec respect et d'adulte à adulte. Ça ne dépend que de vous"
- RokayaNiveau 2
gauvain31 a écrit:D'accord avec Philomène: ce que tu décris peut être le prémisse d'un harcèlement moral; pour moi c'est une perverse narcissique. Quelqu'un de très dangereux.
Elle n'a pas le droit de vous parler mal. Elle n'a pas le droit de vous crier dessus: vous êtes des adultes, pas des enfants. Elle n'a pas le droit de vous manquer de respect.
Personnellement je lui dirai, "je discuterai volontiers avec vous quand vous adresserez à moi avec respect et d'adulte à adulte. Ça ne dépend que de vous"
C'est un homme... et il y a déjà eu des problèmes et notre chef reste en place.
L'EN a la mémoire courte.
- gauvain31Empereur
Rokaya a écrit:gauvain31 a écrit:D'accord avec Philomène: ce que tu décris peut être le prémisse d'un harcèlement moral; pour moi c'est une perverse narcissique. Quelqu'un de très dangereux.
Elle n'a pas le droit de vous parler mal. Elle n'a pas le droit de vous crier dessus: vous êtes des adultes, pas des enfants. Elle n'a pas le droit de vous manquer de respect.
Personnellement je lui dirai, "je discuterai volontiers avec vous quand vous adresserez à moi avec respect et d'adulte à adulte. Ça ne dépend que de vous"
C'est un homme... et il y a déjà eu des problèmes et notre chef reste en place.
L'EN a la mémoire courte.
Pardon j'ai confondu avec un autre CDE sur un autre fil. Oui l'EN a la mémoire courte pour tout, c'est pour cela qu'elle promeut des pratiques pédagogiques dont on sait qu'elle ne sont pas efficaces....
- User17095Érudit
Rabelais a écrit:
Mais c'est le grand défi des CDE dans tous les bahuts en ce moment, ne plus avoir d'exclusions à traiter, sauf motif grave.
Ben... non. Ce n'est pas exact.
Il y a certes des CdE qui veulent porter des oeillères et confondent "empêcher d'exclure de cours" et "diminuer les comportements qui conduisent à l'exclusion de cours."
Il y a aussi des enseignants qui excluent de cours à tours de bras pour des motifs dérisoires.
Merci de ne pas mettre tout le monde dans le même sac.
- gauvain31Empereur
pogonophile a écrit:Rabelais a écrit:
Mais c'est le grand défi des CDE dans tous les bahuts en ce moment, ne plus avoir d'exclusions à traiter, sauf motif grave.
Ben... non. Ce n'est pas exact.
Il y a certes des CdE qui veulent porter des oeillères et confondent "empêcher d'exclure de cours" et "diminuer les comportements qui conduisent à l'exclusion de cours."
Il y a aussi des enseignants qui excluent de cours à tours de bras pour des motifs dérisoires.
Merci de ne pas mettre tout le monde dans le même sac.
Quels sont ces motifs dérisoires ?
- InstantKarmaNiveau 6
Empêcher le collègue de faire cours dans le calme, ce doit être dérisoire.gauvain31 a écrit:pogonophile a écrit:Rabelais a écrit:
Mais c'est le grand défi des CDE dans tous les bahuts en ce moment, ne plus avoir d'exclusions à traiter, sauf motif grave.
Ben... non. Ce n'est pas exact.
Il y a certes des CdE qui veulent porter des oeillères et confondent "empêcher d'exclure de cours" et "diminuer les comportements qui conduisent à l'exclusion de cours."
Il y a aussi des enseignants qui excluent de cours à tours de bras pour des motifs dérisoires.
Merci de ne pas mettre tout le monde dans le même sac.
Quels sont ces motifs dérisoires ?
Les gens qui ne sont jamais devant 32 élèves agités, nous enseignent comment faire…
- angelxxxÉrudit
Ah bah je suis en plein dans le sujet : je suis convoqué demain, par ma très chère perverse narcissique, car dans un mail groupé (tout le personnel du collège), j'ai osé faire un rappel de loi.
Pour situer : nous faisons généralement les conseils de discipline fin Mai, début Juin, quand la situation dérape totalement. Sauf que là nous sommes en Octobre et la situation à bien dérapé : crachats incessants dans les escaliers (bah oui, on demande simplement de ramasser, éventuellement on rajoute une heure de retenue..), tirage de sac de sixième pas des troisième dans l'escalier, propos outrageants en classe, harcèlement de certains élèves ... La liste est trop longue !
(Afin d'éviter un trop long post et de n'être reconnu, je vais simplifier certains messages )
Et à partir de maintenant, on a le droit de complètement halluciner :
Oui, il est pas content que je n'ai pas de note de mi trimestre pour les 6ième que je vois 1h/semaine...
Ma réponse :
Bon, je sens que la discussion de demain risque d'être courte.
Je risque quoi à dire poliment merde et à partir même si chefchef estime qu'elle n'a pas finie de me réprimander ?
NB : J'éditerai dans un ou deux jours, afin de ne pas être reconnu...
Pour situer : nous faisons généralement les conseils de discipline fin Mai, début Juin, quand la situation dérape totalement. Sauf que là nous sommes en Octobre et la situation à bien dérapé : crachats incessants dans les escaliers (bah oui, on demande simplement de ramasser, éventuellement on rajoute une heure de retenue..), tirage de sac de sixième pas des troisième dans l'escalier, propos outrageants en classe, harcèlement de certains élèves ... La liste est trop longue !
(Afin d'éviter un trop long post et de n'être reconnu, je vais simplifier certains messages )
- La CPE :
- Après le constat que nous faisons tous d'un climat particulièrement tendu dans la cour lors des récréations, est venue l'idée d'un espace réservé à ceux qui n'ont pas envie de jouer et de courir. La cour n'est pas grande mais je réfléchis à l'idée (venant d'eux) de matérialiser une "aire de repos".
Où? Comment la matérialiser dans un espace déjà réduit?
- Un collègue:
- Il me semblerait plus cohérent de trouver urgemment des solutions pour rendre la cour de récréation (qui est déjà par définition une cour de repos) à qui elle appartient de droit, c'est à dire à tous les élèves plutôt que de vouloir créer une aire de repos virtuelle qui pour moi s'apparenterait à une aire de refuge pour élèves apeurés.
- Moi:
- Bonsoir,
Non, j'hallucine totalement. Mais pas concernant les actes mentionnés : cela fait bien longtemps que cela dure, et beaucoup d'entre nous sommes malheureusement au courant.
Le plus inquiétant est que nous sommes arrivés à un point où cette solution semble logique et légitime. On retire de la liberté aux élèves qui respectent les règles...
Je tiens à rappeler :
"Le chef d’établissement doit engager une procédure disciplinaire :
- en cas de violence verbale à l’adresse d’un membre du personnel de l’établissement ou de violence physique à son encontre ; à titre d’exemple, doivent être considérés comme violence verbale, les propos outrageants et les menaces proférés notamment à l’occasion de discours tenus dans les lieux ou réunions publics - lorsque l’élève commet un acte grave à l’encontre d’un membre du personnel ou d’un autre élève susceptible de justifier une sanction disciplinaire : harcèlement d’un camarade ou d’un membre du personnel de l’établissement, dégradations volontaires de biens leur appartenant, tentative d’incendie, introduction d’armes ou d’objet dangereux, racket, violences sexuelles … Il s’agit de protéger tous les acteurs de la communauté scolaire contre ce type d’agissements, notamment lorsqu’ils présentent un caractère répétitif. "
La situation du racket semble donc claire.
Et à partir de maintenant, on a le droit de complètement halluciner :
- L'adjoint:
- M Angel,
Je ne vois vraiment pas l'utilité d'envoyer ce genre de courriel à tout le monde, quel est votre objectif ?
Ne pensez-vous pas qu'il aurait été plus utile de publier des notes à vos élèves pour la rencontre de demain ?
Au moins Mme la CPE est dans une démarche constructive.
Oui, il est pas content que je n'ai pas de note de mi trimestre pour les 6ième que je vois 1h/semaine...
Ma réponse :
- Spoiler:
Bonsoir,
Puisque vous me demandez : l'utilité de mon message est la suivante : hier, quand j'étais dans le bureau de Mme la CDE, on m'a tout de même soutenu que la situation n'était pas pire que celle de l'année dernière. Je me suis dit que vous aviez peut être raison, ayant une charge de travail moindre cette année. Or, l'échange ci dessous prouve le contraire. On m'a aussi soutenu qu'il n'y a eu aucun problème de paroles outrageantes en cours de XXX, puis, en ayant reparlé avec la personne concernée, je me dis que je n'avais pas tort.
Donc je me permet d'informer les collègues en ce qui concerne la loi. Et je demande maintenant, puisque vous souhaitez des éclaircissements, ouvertement, (ce qui est bien légal) pourquoi la loi ne semble pas respectée. (Harcèlement, propos outrageant, violences physiques...)
Je ne pense pas qu'informer mes collègues de la loi va semer la zizanie.
Mes collègues ont assistés à une HIS. Il est ressort d'après les syndicats, que normalement, pour toute situation où un conseil de discipline est demandé par une personne, la CDE doit légalement lui donner une réponse écrite, justifiant sa position. (J'attends donc toujours une réponse à ma demande...)
J'en profite, tant qu'à faire, de rappeler encore une fois la loi : Ma façon d'évaluer ne concerne que moi et mon inspecteur. Cette intrusion dans mon travail me semble ironique au vue de la conversation de hier, me demandant plus ou moins de me mêler de ce qui me regarde personnellement, afin d'éviter que tout le monde s'embrouille l'esprit.
Néanmoins étant une personne ouverte à l'échange, et ne me focalisant pas sur l'attaque ad personam, je me permets de vous expliquer : je vois mes sixièmes bien assez peu, et mon travail ne consiste pas à les évaluer systématiquement mais à les faire progresser, leurs apprendre des choses. Je n'ai que faire d'un calendrier de mi trimestre. Mon calendrier à moi est celui du trimestre : mes élèves auront 2 notes pour les sixièmes. Le premier chapitre est plus long, car nous voyons plus de techniques, qu'on utilisera toute l'année. Néanmoins je ne peux les évaluer directement sur les techniques, puisque le BO ne le préconise pas. (La loi, encore...) Le deuxième étant plus court, je m'organise pour le finir avant la fin du trimestre. Les quatrièmes quant à eux devraient avoir entre 4 et 6 notes, car les conditions d'enseignements et d'évaluation y sont plus favorables : les demis groupes me permettent de faire des TP notés. J'ai essayé en sixième l'année précédente, c'est une usine à gaz qui m'incite à évaluer les élèves plutôt qu'à les aider : j'y ai donc renoncer.
Malgré le triste caractère de ce message, je me permets de vous demander de ne pas douter de ma totale dévotion envers les élèves : je fais ce que je pense être de mieux pour nos élèves. Aussi bien pédagogiquement, que dans les couloirs ou la cours. Mais aussi quand j'essaie, avec mes collègues, de souligner que tout ne va pas bien, que le malaise est réel, que les solutions envisagées ne semblent pas forcément les bonnes, et que la loi nous offre une solution toute faite. Ne vous faites aucune crainte : j'arrête de ce pas de répondre à des messages groupés. Je discuterai de vives voix avec les collègues, même si cela est plus compliqué, car tout le monde ne peut écouter tout le monde en même temps. Je tenterais de m'occuper de ma salle de classe et m'arrêterais là si vous juger que mon travail doit s'arrêter dans ma salle de classe. Car il est vrai que je perds un temps précieux à faire des rapports, discuter avec Mme la CPE, appeler les parents, avec souvent un résultat peu proportionnel aux efforts que je déploie. Néanmoins vous pourrez toujours compter sur ma totale franchise, si vous sollicitez mon avis.
Cordialement,
Angel.
Bon, je sens que la discussion de demain risque d'être courte.
Je risque quoi à dire poliment merde et à partir même si chefchef estime qu'elle n'a pas finie de me réprimander ?
NB : J'éditerai dans un ou deux jours, afin de ne pas être reconnu...
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"La lumière pense voyager plus vite que quoi que ce soit d'autre, mais c'est faux. Peu importe à quelle vitesse voyage la lumière, l'obscurité arrive toujours la première, et elle l'attend. Terry Pratchett."
- Ma'amÉrudit
Rokaya a écrit:Bonjour
Nous sommes passés aux compétences suite à un vote bidon. On nous a expliqué que les notes traumatisent.
En bons petits soldats, nous évaluons les compétences.
Les coordonnateurs ont été convoqués par le cde.
Il faut qu'on y aille mollo avec le rouge car pour certains élèves, le rouge domine! Je sens le flicage des profs qui osent utiliser toutes les couleurs.
On touche le fond.
On a supprimé les notes, qu'on supprime le rouge !
Je parie que c'est les mêmes qui n'avaient pas la moyenne avant...
Le but des compétences c'est de supprimer les mauvaises notes, c'est ça ?
Autant arrêter d'évaluer, on gagnera du temps et on déprimera moins, que ce soient les élèves, ou nous.
Nous aurons l'illusion de leur avoir enseigné des choses à tous et eux auront l'illusion d'avoir appris plein de trucs, et tout le monde sera content.
Un peu comme en fin de séquence, où on se dit que ça a bien marché quand même, avant de corriger le paquet de copies... Et là, c'est le drame !
- User17095Érudit
gauvain31 a écrit:pogonophile a écrit:Rabelais a écrit:
Mais c'est le grand défi des CDE dans tous les bahuts en ce moment, ne plus avoir d'exclusions à traiter, sauf motif grave.
Ben... non. Ce n'est pas exact.
Il y a certes des CdE qui veulent porter des oeillères et confondent "empêcher d'exclure de cours" et "diminuer les comportements qui conduisent à l'exclusion de cours."
Il y a aussi des enseignants qui excluent de cours à tours de bras pour des motifs dérisoires.
Merci de ne pas mettre tout le monde dans le même sac.
Quels sont ces motifs dérisoires ?
Défaut de matériel par exemple. Ne prend pas la correction de l'exercice. Des choses problématiques certes, mais qui n'empêchent nullement le cours d'avoir lieu. Je ne vais pas rappeler les règlements, tout le monde les connaît.
- angelxxxÉrudit
Chez nous la moitié des sixièmes n'ont pas de notes. Comme je suis une horrible personne, je corrige en mettant des notes sur la copie ainsi que le gloubiboulga de compétences. Résultats : les sans notes ont une moyenne très largement inférieure à ceux qui en ont. (Cela varie entre 3 à 5 points selon le contrôle...)
Bon, en même temps, je le savais avant de faire le contrôle : il suffit de demander à ses élèves de lire à voix hautes pour comprendre toutes les difficultés accumulées. Et je ne parle pas du passage à l'écrit...
Bon, en même temps, je le savais avant de faire le contrôle : il suffit de demander à ses élèves de lire à voix hautes pour comprendre toutes les difficultés accumulées. Et je ne parle pas du passage à l'écrit...
_________________
"La lumière pense voyager plus vite que quoi que ce soit d'autre, mais c'est faux. Peu importe à quelle vitesse voyage la lumière, l'obscurité arrive toujours la première, et elle l'attend. Terry Pratchett."
- RendashBon génie
"ma totale dévotion envers les élèves" ? ô_0
Ton dévouement, peut-être ?
Ton dévouement, peut-être ?
_________________
"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- gauvain31Empereur
pogonophile a écrit:gauvain31 a écrit:pogonophile a écrit:Rabelais a écrit:
Mais c'est le grand défi des CDE dans tous les bahuts en ce moment, ne plus avoir d'exclusions à traiter, sauf motif grave.
Ben... non. Ce n'est pas exact.
Il y a certes des CdE qui veulent porter des oeillères et confondent "empêcher d'exclure de cours" et "diminuer les comportements qui conduisent à l'exclusion de cours."
Il y a aussi des enseignants qui excluent de cours à tours de bras pour des motifs dérisoires.
Merci de ne pas mettre tout le monde dans le même sac.
Quels sont ces motifs dérisoires ?
Défaut de matériel par exemple. Ne prend pas la correction de l'exercice. Des choses problématiques certes, mais qui n'empêchent nullement le cours d'avoir lieu. Je ne vais pas rappeler les règlements, tout le monde les connaît.
Pour le défaut de matériel tout dépend de la matière: si en maths, l'élève n'a pas l’équerre ou le compas c'est problématique.... je pense que c'est à voir au cas par cas.
Pour la non-correction de l'exercice, je trouve ça très grave et personnellement cela vaut une exclusion. L'élève n'a pas envie de comprendre et de progresser et c'est un manque de respect pour l’enseignant qui essaye de l'aider. J'exclus dans ce cas là. Avec obligation de présenter l'exercice corrigé la prochaine fois. Mais ça ne m'est pas arrivé depuis 6 ans c'est rarissime en ce qui me concerne
- Fesseur ProGuide spirituel
Oui.Ma'am a écrit:Le but des compétences c'est de supprimer les mauvaises notes, c'est ça ?
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Pourvu que ça dure...
- angelxxxÉrudit
Rendash a écrit:"ma totale dévotion envers les élèves" ? ô_0
Ton dévouement, peut-être ?
Oups, en effet
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"La lumière pense voyager plus vite que quoi que ce soit d'autre, mais c'est faux. Peu importe à quelle vitesse voyage la lumière, l'obscurité arrive toujours la première, et elle l'attend. Terry Pratchett."
- Fesseur ProGuide spirituel
Plus qu'un métier, un sacerdoce!Rendash a écrit:"ma totale dévotion envers les élèves" ? ô_0
Ton dévouement, peut-être ?
_________________
Pourvu que ça dure...
- RendashBon génie
Mouais. Pas vraiment d'accord. Si on exclut pour ça, quelle gradation le jour où un élève en insulte un autre, ou insulte l'enseignant ? ça vaut punition carabinée et retenue pour faire le boulot, ouais, mais exclusion ...
Et les textes sont clairs à ce sujet.
Et les textes sont clairs à ce sujet.
_________________
"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- Ma'amÉrudit
angelxxx a écrit:Chez nous la moitié des sixièmes n'ont pas de notes. Comme je suis une horrible personne, je corrige en mettant des notes sur la copie ainsi que le gloubiboulga de compétences. Résultats : les sans notes ont une moyenne très largement inférieure à ceux qui en ont. (Cela varie entre 3 à 5 points selon le contrôle...)
Bon, en même temps, je le savais avant de faire le contrôle : il suffit de demander à ses élèves de lire à voix hautes pour comprendre toutes les difficultés accumulées. Et je ne parle pas du passage à l'écrit...
Oui, alors le souci dans les collèges qui ont des classes expérimentales, c'est qu'on met tous ceux qui risqueraient d'avoir des mauvaises notes dans ces classes. J'étais instit en CM2 avant et je me rappelle bien comment les classes de 6e étaient constituées.
Les collègues de primaire (très anti-notes) disaient : "Oh, mais lui, il est fragile, ça lui ferait du bien d'être dans une classe sans notes, ça atténuerait le choc, il faut être bienveillant, différencier", bla bla bla...
Et pour certains gamins très suivis par les parents : "Oh ben non, on ne va pas le mettre dans la classe sans notes, les parents sont "à l'ancienne", ils vont nous embêter."
En fait, ça n'atténue rien, quand on recevait leurs bulletins à l'école l'année d'après, on voyait bien qu'ils étaient remplis de Non Acquis.
Du coup, ça ne m'étonne pas que les classes sans notes soient plus faibles. Elles ont peut-être été constituées comme ça en fait, consciemment ou non.
- gauvain31Empereur
Rendash a écrit:Mouais. Pas vraiment d'accord. Si on exclut pour ça, quelle gradation le jour où un élève en insulte un autre, ou insulte l'enseignant ? ça vaut punition carabinée et retenue pour faire le boulot, ouais, mais exclusion ...
Et les textes sont clairs à ce sujet.
Comme je te l'ai dit, dans les faits, ça ne m'est arrivé qu'une fois dans ma carrière , il y a 6 ans. Je suis très vigilant là dessus , je passe dans les rangs, j'ai eu la chance d'avoir des élèves qui jouaient le jeu même les très faibles
- TrinityEsprit éclairé
Rendash a écrit:Mouais. Pas vraiment d'accord. Si on exclut pour ça, quelle gradation le jour où un élève en insulte un autre, ou insulte l'enseignant ? ça vaut punition carabinée et retenue pour faire le boulot, ouais, mais exclusion ...
Et les textes sont clairs à ce sujet.
Oui. Et non. Un élève qui arrive trois semaines après la rentrée et se pointe pour la troisième fois à son troisième cours de physique, l'air goguenard, sans son cahier... je l'exclus pour son bien. Pour ne pas me mettre à hurler des insanités. Pareil au quatrième cours, quad il fait exprès d'arriver en retard et, une fois de plus, sans son cahier. Idem au cinquième cours (d'autant que sa classe de champions était collée à la fenêtre cinq minutes plus tôt pour le regarder, depuis ma salle au deuxième, déambuler dans la cour).
Qui plus est, le lutin de cahier lui a été fourni quand il est arrivé, par le collège.
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"Deux choses sont infinies : l'Univers et la bêtise humaine. Mais en ce qui concerne l'Univers, je n'en ai pas encore acquis la certitude absolue." Albert Einstein
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