J'hallucine (boulot)

Besoin d'évacuer :

Lundi soir a eu lieu le conseil d'une de mes classes. Classe chargée (29 en milieu relativement défavorisé) avec un très fort potentiel de bavardages. Une large majorité d'élèves nombrilo-centrés. Un tiers de la classe à l'infirmerie ou en mission d'exploration dans les couloirs durant les 20 premières minutes de chaque heure de cours ou presque. Niveau scolaire effarant pour beaucoup.
> Pas grave ! Malgré les appréciations signalant un manque de concentration et de travail personnel, ainsi que la présence de bavardages, voire d'attitudes insolentes, un tiers de la classe a reçu les félicitations ou les compliments. Le professeur principal de la classe et moi-même étions outrés et l'avons signalé, en vain. Les autres collègues allaient dans le sens de l'adjoint.

Hier, j'ai eu droit à une partie du fameux rendez-vous de carrière.
- En rejoignant la salle de cours avec ma classe, j'ai dû intervenir, devant l'inspecteur, pour séparer des élèves qui se bagarraient, avec une bonne centaine d'élèves tout autour de nous qui encourageaient les bagarreurs. Bref, une plongée au cœur du quotidien.
- L'heure inspectée se déroule très bien. Je suis confiante, étant donné que j'ai déjà été inspectée l'année dernière, sur le même niveau, sur la même entrée du programme. J'ai tenu compte des conseils reçus l'an dernier pour améliorer encore mon travail, félicité alors. Quelques hurlements d'élèves dans le couloir en guise de fond sonore. Là encore, c'est habituel malheureusement.
- L'entretien arrive. En un an, sur le même chapitre (séance de cette année évoquée l'an passé), en appliquant les quelques conseils raisonnables de l'ancien inspecteur, je suis devenue un professeur lamentable... Un vrai rouleau compresseur en marche pendant une bonne demi-heure. "Aucun intérêt." "Moi, à la place de vos élèves, je n'aurais pas su faire." "Absurde." J'ai argumenté, exemples concrets à l'appui, sur chaque point. Rien à faire. Beaucoup de mauvaise foi et quelques contradictions dans ses paroles. Après coup, je comprends qu'il contestait mon droit à user de ma liberté pédagogique pour sortir du carcan de la séquence pédagogique. De même, ma réflexion sur l'évaluation, saluée l'an dernier, a été foulée aux pieds parce que je n'évalue pas "parcompétences", en reprenant tous les items des programmes, tels quels. Je joue mal mon rôle de coordo. en n' "imposant" pas à mes collègues un travail en équipe systématique.
- Fin d'entretien. Revirement. Je deviens, par magie, sans autre explication, apte à recevoir des stagiaires en observation l'an prochain.
- Durant tout l'entretien, malgré la bagarre et les hurlements, il a vanté les mérites du collège ("très bon établissement", "aucune discipline à faire") pour nier tout impact éventuel de mes pratiques sur l'attitude des élèves lors de la séance ou sur leurs progrès qu'il a été obligé de reconnaître... alors que la réalité est beaucoup plus nuancée.
- Juste après cet entretien, de retour en salle des professeurs, j'apprends les raisons des cris. Deux garçons de 6e ont été surpris sous l'escalier situé à côté de ma salle en pleine f***...
- Dans l'après-midi, une élève de la classe observée est venue me voir, pour me rapporter les propos que l'inspecteur aurait tenus durant la séance, propos chuchotés au cde : "Aucun intérêt" "Trop long, les élèves ne font rien..." Cette élève étaient très peinée et vexée. Lorsque j'en ai discuté avec le cde, il a confirmé ces paroles avec lesquelles il m'a dit être en désaccord.

Aujourd'hui, j'ai reçu un mail au sujet de la classe dont le conseil avait eu lieu lundi soir. Un nouveau élève s'ajoute à la liste (30 élèves désormais). Il arrive dans le collège suite à un conseil de discipline : profil de prédateur sexuel en devenir.

Je suis épuisée !

Bussy a écrit:Besoin d'évacuer :

Lundi soir a eu lieu le conseil d'une de mes classes. Classe chargée (29 en milieu relativement défavorisé) avec un très fort potentiel de bavardages. Une large majorité d'élèves nombrilo-centrés. Un tiers de la classe à l'infirmerie ou en mission d'exploration dans les couloirs durant les 20 premières minutes de chaque heure de cours ou presque. Niveau scolaire effarant pour beaucoup.
> Pas grave ! Malgré les appréciations signalant un manque de concentration et de travail personnel, ainsi que la présence de bavardages, voire d'attitudes insolentes, un tiers de la classe a reçu les félicitations ou les compliments. Le professeur principal de la classe et moi-même étions outrés et l'avons signalé, en vain. Les autres collègues allaient dans le sens de l'adjoint.

Hier, j'ai eu droit à une partie du fameux rendez-vous de carrière.
- En rejoignant la salle de cours avec ma classe, j'ai dû intervenir, devant l'inspecteur, pour séparer des élèves qui se bagarraient, avec une bonne centaine d'élèves tout autour de nous qui encourageaient les bagarreurs. Bref, une plongée au cœur du quotidien.
- L'heure inspectée se déroule très bien. Je suis confiante, étant donné que j'ai déjà été inspectée l'année dernière, sur le même niveau, sur la même entrée du programme. J'ai tenu compte des conseils reçus l'an dernier pour améliorer encore mon travail, félicité alors. Quelques hurlements d'élèves dans le couloir en guise de fond sonore. Là encore, c'est habituel malheureusement.
- L'entretien arrive. En un an, sur le même chapitre (séance de cette année évoquée l'an passé), en appliquant les quelques conseils raisonnables de l'ancien inspecteur, je suis devenue un professeur lamentable... Un vrai rouleau compresseur en marche pendant une bonne demi-heure. "Aucun intérêt." "Moi, à la place de vos élèves, je n'aurais pas su faire." "Absurde." J'ai argumenté, exemples concrets à l'appui, sur chaque point. Rien à faire. Beaucoup de mauvaise foi et quelques contradictions dans ses paroles. Après coup, je comprends qu'il contestait mon droit à user de ma liberté pédagogique pour sortir du carcan de la séquence pédagogique. De même, ma réflexion sur l'évaluation, saluée l'an dernier, a été foulée aux pieds parce que je n'évalue pas "parcompétences", en reprenant tous les items des programmes, tels quels. Je joue mal mon rôle de coordo. en n' "imposant" pas à mes collègues un travail en équipe systématique.
- Fin d'entretien. Revirement. Je deviens, par magie, sans autre explication, apte à recevoir des stagiaires en observation l'an prochain.
- Durant tout l'entretien, malgré la bagarre et les hurlements, il a vanté les mérites du collège ("très bon établissement", "aucune discipline à faire") pour nier tout impact éventuel de mes pratiques sur l'attitude des élèves lors de la séance ou sur leurs progrès qu'il a été obligé de reconnaître... alors que la réalité est beaucoup plus nuancée.
- Juste après cet entretien, de retour en salle des professeurs, j'apprends les raisons des cris. Deux garçons de 6e ont été surpris sous l'escalier situé à côté de ma salle en pleine f***...
- Dans l'après-midi, une élève de la classe observée est venue me voir, pour me rapporter les propos que l'inspecteur aurait tenus durant la séance, propos chuchotés au cde : "Aucun intérêt" "Trop long, les élèves ne font rien..." Cette élève étaient très peinée et vexée. Lorsque j'en ai discuté avec le cde, il a confirmé ces paroles avec lesquelles il m'a dit être en désaccord.

Aujourd'hui, j'ai reçu un mail au sujet de la classe dont le conseil avait eu lieu lundi soir. Un nouveau élève s'ajoute à la liste (30 élèves désormais). Il arrive dans le collège suite à un conseil de discipline : profil de prédateur sexuel en devenir.

Je suis épuisée !

Je suis désolée, pour tout, l'inspection aveugle, l'établissement , les adolescents d'aujourd'hui, l'avenir de la profession.

Ho, à ce niveau-là, il ne s'agit pas seulement d'un inspecteur aveugle, malheureusement.

Vraiment navré pour toi, Bussy. Bon courage.

Tout est hallucinant dans ce que tu racontes, Bussy. Je te souhaite beaucoup de courage.

C'est hallucinant qu'un cours devienne mauvais en seulement un an !
Il y aurait trop de professeurs encore, cela pourrait expliquer ce type de comportement mais là, l'institution décourage les meilleures volontés.

@Bussy : rien que les propos au CdE entendus par une élève, c'est un manque de professionnalisme grave. Oublie ce guignol.

Merci pour le soutien.

J'admets moi-même volontiers que tout n'est pas parfait dans ce que je fais. Mais je ne m'attendais pas à ça. Je n'ai plus qu'à attendre l'entretien avec le cde, puis le bilan de ce "rendez-vous de carrière".
Heureusement que je vois les progrès au quotidien de mes élèves et que j'ai les retours positifs de leurs parents et des collègues.

Bussy, je suis navrée, vraiment.

Ce manque de considération est incroyable. Bon courage Bussy, tu sais que si tu fais ce métier ce n’est pas pour avoir les compliments de l’inspecteur.

Courage à toi Bussy, je vais aussi dans le sens de Waterlily. Ton IPR a montré toute son inutilité, et sa dangerosité. Il ne mérite qu'un seul châtiment: l'indifférence.

Bussy, cet inspecteur est hallucinant de bêtise et de méchanceté ! Il ne mérite pas que tu t'attardes sur ses propos ...

Je compatis et je te soutiens Bussy. C'est un joli spécimen que tu as eu là...
Mais on a beau se dire qu'on s'en fout, c'est énervant. Surtout la mauvaise foi.

Une de mes élèves de 3ème m'a dit le lendemain de mon inspection "oh, mais madame, ils sont jamais contents..." C'est vraiment le monde à l'envers...

Philomène87 a écrit:

celitian a écrit:Ras le bol de certains collègues.
Conseil hier de terminale où je suis la seule matière où certains élèves ne s'en sortent pas : trop difficile, trop à rédiger, trop à apprendre....bizarrement ils n'ont pas de méthodes pour apprendre seulement dans ma matière alors que je leur donne beaucoup d'outils en plus du cours pour apprendre....
Je vais faire comme les autres, seulement 1 devoir écrit mais des notes de participation (dans des matières seulement écrites), des notes de groupe comme ça plus de difficultés pour les moyennes.
Je suis malade de voir comment certains peuvent mentir aux élèves sous prétexte que "mais tu sais, pas la peine de se prendre la tête, ils auront tous le bac".
Bon c'est un petit groupe seulement de professeurs mais  ils sont de plus en plus nuisibles, dans plusieurs matières personne ne veut travailler avec eux car ils ne se gênent pas pour casser les collègues avec les élèves et sont démagos puissance 1000.
En tout cas c'est gagné que des BTS pour moi l'année prochaine, chacun son tour.

Ouais bah bienvenue au club, de la 6e à la 3e c'est moi qui me ramène au conseil de classe avec les moyennes les plus pourries. Alors les collègues et les parents "ouah, vous avez vu ces moyennes, c'est une bonne classe quand même !" et bim "ah non en histoire c'est différent". Pour l'instant, pas eu de remarque "directe". L'année dernière, par contre, la cde m'avait à moitié allumée car j'avais osé dire que je les préparais à la 2nde... Elle m'avait rétorqué que tous n'iront pas en 2nde générale. Ah ouais. Dans un établissement comme le nôtre, 95% des 3e vont en 2nde générale (sur une classe de 25, seuls 1 ou 2 n'y vont pas). Donc, elle me demandait implicitement de laisser tomber les 23 élèves qui iraient au lycée... Dans le même temps, elle était très inquiète, car notre établissement ferme des classes tous les ans, et elle avait entendu dire autour d'elle que c'était en partie à cause du niveau, que les parents jugeaient "faible". Ben faudrait savoir alors...

En maths je n'ai pas ce soucis. Ils ont 11 de moyenne mais 11 signifie que quasiment la moitié des choses ne sont pas maîtrisée, donc c'est pas une bonne moyenne en soit. Je préviens d'ailleurs les parents en début d'année de ça.

Oui, vous avez raison et je le sais moi-même.
Il aura d'ailleurs sans doute pris sa retraite d'ici mon prochain rendez-vous de carrière. Et de toute façon...

Bon courage

C'est tout simplement un collègue PP complètement à l'Ouest qui ne sait plus quoi faire pour motiver ses élèves et leurs parents ... Juste du grand n'importe quoi.

modéré
Je sens que mon RDV de carrière de l'année prochaine va mal se passer car j'ai halluciné quand ma collègue qui est tutrice a dit à sa stagiaire "J'ai discuté avec les inspecteurs, ils m'ont bien dit que ce qui était important c'est les projets pas ce que l'on fait en classe..."
Je viens d'arriver dans l'académie donc je ne connais pas les inspecteurs mais je suis mal car pour moi c'est mes cours qui sont importants. Les projets, en étant en complément de service et avec 2 jeunes enfants, je passe mon tour...

kayinette a écrit:modéré
Je sens que mon RDV de carrière de l'année prochaine va mal se passer car j'ai halluciné quand ma collègue qui est tutrice a dit à sa stagiaire "J'ai discuté avec les inspecteurs, ils m'ont bien dit que ce qui était important c'est les projets pas ce que l'on fait en classe..."
Je viens d'arriver dans l'académie donc je ne connais pas les inspecteurs mais je suis mal car pour moi c'est mes cours qui sont importants. Les projets, en étant en complément de service et avec 2 jeunes enfants, je passe mon tour...

Cela me parait quand même fort de café ! Un projet c’est une fois de temps en temps, le cours c’est tous les jours. Ou alors on considère chaque cours comme un projet?

Waterlily a écrit:

kayinette a écrit:modéré
Je sens que mon RDV de carrière de l'année prochaine va mal se passer car j'ai halluciné quand ma collègue qui est tutrice a dit à sa stagiaire "J'ai discuté avec les inspecteurs, ils m'ont bien dit que ce qui était important c'est les projets pas ce que l'on fait en classe..."
Je viens d'arriver dans l'académie donc je ne connais pas les inspecteurs mais je suis mal car pour moi c'est mes cours qui sont importants. Les projets, en étant en complément de service et avec 2 jeunes enfants, je passe mon tour...

Cela me parait quand même fort de café ! Un projet c’est une fois de temps en temps, le cours c’est tous les jours. Ou alors on considère chaque cours comme un projet?

C'est ce que m'a dit mon IPR : le projet c'est la séance.
Je compatis, Bussy. J'ai subi ce rdv carrière, et c'est ma CdE qui m'a mise plus bas que terre. Je l'ai encore en travers de la gorge, même si je sais que ce n'est qu'une vengeance personnelle vis à vis de mon manque de soumission aveugle. On a beau savoir d'où ça vient, ça pique quand même.

virgere a écrit:

Waterlily a écrit:

kayinette a écrit:modéré
Je sens que mon RDV de carrière de l'année prochaine va mal se passer car j'ai halluciné quand ma collègue qui est tutrice a dit à sa stagiaire "J'ai discuté avec les inspecteurs, ils m'ont bien dit que ce qui était important c'est les projets pas ce que l'on fait en classe..."
Je viens d'arriver dans l'académie donc je ne connais pas les inspecteurs mais je suis mal car pour moi c'est mes cours qui sont importants. Les projets, en étant en complément de service et avec 2 jeunes enfants, je passe mon tour...

Cela me parait quand même fort de café ! Un projet c’est une fois de temps en temps, le cours c’est tous les jours. Ou alors on considère chaque cours comme un projet?

C'est ce que m'a dit mon IPR : le projet c'est la séance.
Je compatis, Bussy. J'ai subi ce rdv carrière, et c'est ma CdE qui m'a mise plus bas que terre. Je l'ai encore en travers de la gorge, même si je sais que ce n'est qu'une vengeance personnelle vis à vis de mon manque de soumission aveugle. On a beau savoir d'où ça vient, ça pique quand même.

Incroyable le nombre de projets qu'on fait chaque jour, sans même s'en rendre compte :lol:
On devrait demander une augmentation pour tout ce travail, tiens !

J'ai le projet de faire progresser mes élèves et je trouve cela bien suffisant.
(j'ai la chance d'avoir un ipr qui a considéré cela suffisant )

Bussy

Bussy, c'est absolument consternant. Même sans tenir compte de l'inspection, qui est effrayante en elle-même. Bon courage, à la fois pour surmonter ce moment extrêmement désagréable (en effet, on peut bien être droit dans ses bottes, voir clair dans les contradictions de son inspecteur et savoir que les conséquences d'une inspection sont de toute façon minimes, personne ne peut être complètement indifférent) et pour ton quotidien qui semble... éprouvant.

Bussy, je suis vraiment navrée pour toi. J'ai aussi pris dans les dents en janvier que ce que j'avais fait n'avait "aucun intérêt" (je saurai, faire écrire une description à des 5e, ça n'a aucun intérêt), et ça a été écrit dans le rapport. Je sais combien c'est violent et déstabilisant.
Une de mes collègues d'une autre discipline (hyper sérieuse, consciencieuse et investie) s'est également entendu dire ça il y a quinze jours. Je ne sais pas ce qu'ils cherchent en nous assénant ce genre de choses et en niant la réalité des choses (j'ai eu droit aussi à un bel exercice de ce genre).
Quoiqu'il en soit, je te souhaite de rebondir rapidement, même si ce n'est pas chose aisée. Et ne te focalise pas là-dessus, ça n'en vaut pas la peine. Je t'envoie des e-bises de soutien, essaie de te détendre avec ce qui te fait plaisir et ce qui te fait du bien.

Hermione0908 a écrit:Bussy, je suis vraiment navrée pour toi. J'ai aussi pris dans les dents en janvier que ce que j'avais fait n'avait "aucun intérêt" (je saurai, faire écrire une description à des 5e, ça n'a aucun intérêt), et ça a été écrit dans le rapport. Je sais combien c'est violent et déstabilisant.
Une de mes collègues d'une autre discipline (hyper sérieuse, consciencieuse et investie) s'est également entendu dire ça il y a quinze jours. Je ne sais pas ce qu'ils cherchent en nous assénant ce genre de choses et en niant la réalité des choses (j'ai eu droit aussi à un bel exercice de ce genre).
Quoiqu'il en soit, je te souhaite de rebondir rapidement, même si ce n'est pas chose aisée. Et ne te focalise pas là-dessus, ça n'en vaut pas la peine. Je t'envoie des e-bises de soutien, essaie de te détendre avec ce qui te fait plaisir et ce qui te fait du bien.

Imaginez que nous écrivions sur une copie d'élève que son travail n'a "aucun intérêt", sur un bulletin que le travail du trimestre n'a "aucun intérêt". Cette expression est vraiment d'une grande violence, surtout à une époque où on nous bassine avec la "bienveillance" toute la journée, à l'EN et ailleurs.

Merci pour ce soutien !

Hermione, ce qui est "amusant", c'est que le travail que l'inspecteur que j'ai rencontré a jugé "sans intérêt" était aussi un travail d'amélioration de l'expression écrite, en 4e, dans une classe où une large majorité des élèves rencontre de grandes difficultés dans cet exercice. Dans le cahier :
- lecture et analyse des attentes d'un sujet de rédaction
- construction d'un plan élaboré pour éviter les incohérences, voire le hors-sujet
- intégration à ce plan d'une description, d'un portrait et d'un dialogue
- exercices pour mobiliser du vocabulaire.

Donc, comme toi, je saurai maintenant que travailler le brouillon avant une rédaction, c'est sans intérêt.