[Pétition] fermeture de collèges dans l'Eure

llaima a écrit:

Rouletabille a écrit:Relativement hors sujet - Au-delà du cas du collège e Val de Reuil -

Je suis partagé sur cette question de collège en milieu rural (là, où, d'ailleurs je travaille).

Soyons clair, un collège qui fonctionnera, c'est un collège qui possède au minimum 12 divisions (3 6e, 3 5e, etc.). Cela permet d'avoir des titulaires dans chaque discipline, d'avoir une équipe présente qui n'est pas en service partagé.

La question se pose dans moults département où la majorité des collèges sont en-deça de ce seuil (comme en Haute-Marne).

Pour le vivre, je pense qu'il faut trouver des solutions. Certes, l'éloignement du collège des élèves est un problème (une solution : les internats repensés ?), tout comme le déclin du village où est fermé le collège (un énième service public qui s'en va après le Trésor Public, la Poste, etc.).

Mais le bien des élèves passe aussi par une structure qui peut fonctionner...
En Haute-Marne, le collège de Colombey possède 4 classes... pour 80 élèves...
Beaucoup de collèges ont 8 ou 9 classes et presque plus d'enseignants titulaires (exceptés Français, Mathématiques, Histoire).

Pour moi au contraire les petites structures sont le seul moyen de sortir des problèmes de nombreux établissements qui sont de véritables usines. Les structures de 200/300 élèves devraient être la norme et en milieu rural faire des collèges de 100 élèves et des petits lycées généraux aussi c'est quand même bien! Moins de transport, moins de fatigue, une meilleur qualité de vie. Si le bien être des élèves était vraiment une priorité on fermerait les grosses structures pas les petites! Après faut pas pleurer quand y a des accidents de cars scolaires car fermer les petits collèges multiplie les risques.

llaima a écrit:

Rouletabille a écrit:Relativement hors sujet - Au-delà du cas du collège e Val de Reuil -

Je suis partagé sur cette question de collège en milieu rural (là, où, d'ailleurs je travaille).

Soyons clair, un collège qui fonctionnera, c'est un collège qui possède au minimum 12 divisions (3 6e, 3 5e, etc.). Cela permet d'avoir des titulaires dans chaque discipline, d'avoir une équipe présente qui n'est pas en service partagé.

La question se pose dans moults département où la majorité des collèges sont en-deça de ce seuil (comme en Haute-Marne).

Pour le vivre, je pense qu'il faut trouver des solutions. Certes, l'éloignement du collège des élèves est un problème (une solution : les internats repensés ?), tout comme le déclin du village où est fermé le collège (un énième service public qui s'en va après le Trésor Public, la Poste, etc.).

Mais le bien des élèves passe aussi par une structure qui peut fonctionner...
En Haute-Marne, le collège de Colombey possède 4 classes... pour 80 élèves...
Beaucoup de collèges ont 8 ou 9 classes et presque plus d'enseignants titulaires (exceptés Français, Mathématiques, Histoire).

Pour moi au contraire les petites structures sont le seul moyen de sortir des problèmes de nombreux établissements qui sont de véritables usines. Les structures de 200/300 élèves devraient être la norme et en milieu rural faire des collèges de 100 élèves et des petits lycées généraux aussi c'est quand même bien! Moins de transport, moins de fatigue, une meilleur qualité de vie. Si le bien être des élèves était vraiment une priorité on fermerait les grosses structures pas les petites! Après faut pas pleurer quand y a des accidents de cars scolaires car fermer les petits collèges multiplie les risques.

freche a écrit:

llaima a écrit:

Rouletabille a écrit:Relativement hors sujet - Au-delà du cas du collège e Val de Reuil -

Je suis partagé sur cette question de collège en milieu rural (là, où, d'ailleurs je travaille).

Soyons clair, un collège qui fonctionnera, c'est un collège qui possède au minimum 12 divisions (3 6e, 3 5e, etc.). Cela permet d'avoir des titulaires dans chaque discipline, d'avoir une équipe présente qui n'est pas en service partagé.

La question se pose dans moults département où la majorité des collèges sont en-deça de ce seuil (comme en Haute-Marne).

Pour le vivre, je pense qu'il faut trouver des solutions. Certes, l'éloignement du collège des élèves est un problème (une solution : les internats repensés ?), tout comme le déclin du village où est fermé le collège (un énième service public qui s'en va après le Trésor Public, la Poste, etc.).

Mais le bien des élèves passe aussi par une structure qui peut fonctionner...
En Haute-Marne, le collège de Colombey possède 4 classes... pour 80 élèves...
Beaucoup de collèges ont 8 ou 9 classes et presque plus d'enseignants titulaires (exceptés Français, Mathématiques, Histoire).

Pour moi au contraire les petites structures sont le seul moyen de sortir des problèmes de nombreux établissements qui sont de véritables usines. Les structures de 200/300 élèves devraient être la norme et en milieu rural faire des collèges de 100 élèves et des petits lycées généraux aussi c'est quand même bien! Moins de transport, moins de fatigue, une meilleur qualité de vie. Si le bien être des élèves était vraiment une priorité on fermerait les grosses structures pas les petites! Après faut pas pleurer quand y a des accidents de cars scolaires car fermer les petits collèges multiplie les risques.

Le problème des toutes petites structures est celui des postes. 100 élèves, comme tu dis, c'est 4 classes, et donc pour nos matières, forcément au moins un complément de service, à perpette puisqu'à la campagne les établissements sont éloignés, un investissement et une présence dans l'établissement plus rare et donc un moins bon suivi des élèves (en gros, les seules matières à poste complet seraient maths, français, et EPS, et encore avec des agrégés)

Leclochard a écrit:Multiplier les petits établissements a aussi pour inconvénient de coûter plus cher au département (il faut entretenir plus de locaux) et à l'EN (plus de chefs, d'adjoints, de CPE...).
Je ne suis pas vraiment convaincu par cette solution car cela revient à faire des compléments de service. Même quand les établissements sont proches, ça fait des emplois du temps pourris (avec des trous ou étirés du début à la fin de la semaine). Je l'ai expérimenté deux ans.
Par ailleurs, un gros établissement a un dynamique. Les élèves ont l'occasion d'avoir différents enseignants, différents styles d'apprentissage dans plusieurs matières. Des équipes d'une ou deux personnes, ce n'est pas du tout l'idéal pour eux.